Análisis Especiales

AWID es un organización feminista internacional de membresía, que brinda apoyo a los movimientos que trabajan para lograr la justicia de género y los derechos de las mujeres en todo el mundo.

Consejo de Derechos Humanos (CDH)

El Consejo de Derechos Humanos (CDH) es el cuerpo intergubernamental del sistema de las Naciones Unidas responsable de la promoción y protección de todos los derechos humanos en todo el mundo. El HRC se reúne en sesión ordinaria tres veces al año, en marzo, junio y septiembre.  La La Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos (ACNUDH) es la secretaría del Consejo de Derechos Humanos.

El CDH  trabaja de la siguiente forma:

  • Debate y aprueba resoluciones sobre cuestiones mundiales de derechos humanos y el estado de los derechos humanos en determinados países

  • Examina las denuncias de víctimas de violaciones a los derechos humanos o las de organizaciones activistas, quienes interponen estas denuncias representando a lxs víctimas.

  • Nombra a expertos independientes que ejecutarán los «Procedimientos Especiales» revisando y presentado informes sobre las  violaciones a los derechos humanos desde una perspectiva temática o en relación a un país específico

  • Participa en discusiones con expertos y  gobiernos respecto a cuestiones de derechos humanos.

  • A través del Examen Periódico Universal, cada cuatro años y medio, se evalúan los  expedientes de derechos humanos de todos los Estados Miembro de las Naciones Unidas

Aprende más sobre el CDH


La Sesión actual - CDH44

Se está llevarando a cabo en Ginebra, Suiza del 30 de junio al 17 de julio de 2020.

AWID trabaja con socios feministas, progresistas y de derechos humanos para compartir conocimientos clave, convocar diálogos y eventos de la sociedad civil, e influir en las negociaciones y los resultados de la sesión.

Con nuestrxs socixs, nuestro trabajo será:


◾️ Monitorear, rastrear y analizar actores, discursos y estrategias anti-derechos y su impacto en las resoluciones

◾️ Desarrollar conjuntamente una labor de promoción conjunta para contrarrestar a los actores anti-derechos y debatir más a fondo las conclusiones del Informe de Tendencias de OUR de 2017

◾️ Apoyar, coordinar y desarrollar de manera colaborativa el Caucus feminista emergente en el CDH

 

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Féminisme, maternité et combat pour l’égalité de genre

Féminisme, maternité et combat pour l’égalité de genre

« Dans notre combat pour l’égalité, nous avons tendance à oublier que les femmes sont aussi des mères (si elles ont choisi de l’être). Nous ne devons pas avoir honte de notre capacité à donner naissance à un être humain. Les droits des mères font aussi partie des droits des femmes. Être une mère et être une féministe n’est pas contradictoire », affirme Aleksandra Miletić-Šantić, une avocate qui élève seule ses trois enfants.


Aleksandra est originaire de Mostar en Bosnie-Herzégovine. Elle vit actuellement à Sarajevo, où elle exerce en tant que point focal du Programme de formation aux droits de l’homme pour les professionnels du droit du Conseil de l’Europe. Elle est aussi spécialiste du suivi et de l’évaluation des programmes de développement.

Lors de la tourmente des années 1992-1995, pendant lesquelles la Bosnie-Herzégovine était déchirée par la guerre, Aleksandra était correspondante au War Studio de Mostar pour la Radio-télévision nationale basée à Sarajevo. Ce studio pluriethnique avait été créé dans l’objectif de redonner espoir aux habitants de la ville et il contribuait aux efforts pour préserver une vie culturelle et artistique malgré les conditions anormales. Le studio a dû fermer suite à un attentat, et en 1993 il a été complètement détruit lorsque l’immeuble dans lequel il se trouvait, qui abritait également le quartier général de l’armée de Bosnie-Herzégovine, a été incendié.

Son passé de journaliste et le conflit armé qu’elle a vécu alors qu’elle était une jeune femme ont fait d’elle une militante passionnée de la construction de la paix. De par ses fonctions actuelles elle participe activement à la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. Elle a conçu et organisé des programmes de formation sur le genre et la sécurité, et elle collabore avec le Bureau de ONU Femmes en Bosnie-Herzégovine pour que soient créés des mécanismes de genre au niveau national favorisant la mise en œuvre de la Résolution 1325.

« Dans un monde idéal, être féministe serait la moindre des corrections car il serait considéré comme normal que toutes et tous aient les mêmes droits et les mêmes libertés. Tous les droits - civils, sociaux, économiques et politiques. »

Ces 15 dernières années, Aleksandra a œuvré à l’amélioration des droits humains en Bosnie-Herzégovine, et elle a été l’une des toutes premières conseillères en matière de genre auprès des missions de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union Européenne (UE). En tant que conseillère en matière de genre auprès de la Mission de police de l’Union européenne (MPUE) en Bosnie-Herzégovine, elle a mis en place un plan d’action pour l’intégration de la dimension du genre ; un outil axé sur l’amélioration du statut du personnel féminin, et qui visait aussi à intégrer la question du genre dans les activités entreprises par la MPUE au titre de son mandat en Bosnie-Herzégovine.

Aleksandra rêve d’un monde meilleur et c’est ce qui la motive dans sa vie professionnelle :

« Je rêve d’un monde où chacune et chacun pourra réaliser pleinement son potentiel, où personne ne connaîtra la pauvreté et l’insécurité. Malheureusement, alors qu’il y tant d’années que les instruments des droits humains fondamentaux ont été mis en place, le mode de vie n’est toujours pas une affaire de choix personnel. »

Aleksandra est membre de l’AWID depuis février 2014.

« Je suis devenue membre de l’AWID car sa mission et la façon dont elle la met en œuvre correspondent en tout point à mon idéal. J’apprécie aussi la façon dont l’AWID traite ses membres, en accordant la même attention à chacun d’entre eux sans aucun préjugé. Grâce à cela, chaque membre se sent un acteur/une actrice important-e du changement. »


Pour la contacter, vous pouvez écrire à membership@awid.org et/ou la retrouver dans l'annuaire des membres en ligne.

Feminism, motherhood and the struggle for gender equality

Feminism, motherhood and the struggle for gender equality

“In our struggle for equality, we tend to forget that women are also mothers (if they chose to be).  We should not be ashamed of our ability to give birth to a human being. The rights of mothers are also women's rights. Being a mother and a feminist is not a contradiction” says Aleksandra Miletić-Šantić, a lawyer and single mother of three children.


Aleksandra is originally from Mostar in Bosnia and Herzegovina (BH). She currently lives and works in Sarajevo as a BH focal point person for the Council of Europe’s Human Education for Legal Professionals Programme. She is also a specialist in the Monitoring and Evaluation of Development Programmes.

The years 1992-1995 was a tumultuous period in war torn Bosnia and Herzegovina when Aleksandra worked as a War Studio of Mostar correspondent for the Sarajevo-based Radio-Television BH. The multi-ethnic Studio had been created with the goal of being a source of optimism to citizens and as part of an attempt to preserve cultural and artistic life under abnormal conditions.  This studio was attacked and subsequently closed. In 1993 it was permanently destroyed when the building it occupied with the Headquarters of the BH Army was set on fire.

Aleksandra’s journalistic background and experience of living through armed conflict as a young woman has made her a passionate advocate for peace building.

In her current professional capacity she works on the implementation of the United Nations (UN) Security Council Resolution 1325 on Women, Peace and Security. She has designed and facilitated training programs on gender and security, and also engages with the UN Women Office in BH to support national gender mechanisms in the implementation of the Resolution 1325.

“In the ideal world, being a feminist would be a matter of decency as it would be considered normal that all people have the same rights and liberties. That would include all rights - civil, social, economic and political.”

For the past 15 years, Aleksandra has been working on the improvement of human rights in BH, and was one of the pioneer gender advisors for the Common Security and Defence Policy missions of the European Union (EU).

In her role as gender advisor for the EU Police Mission (EUPM) in BH she introduced the action plan for gender mainstreaming as a tool that focuses on improving the internal position of women staff members, while integrating gender in the EUPM mandate activities in BH.

Aleksandra’s dream of a better world drives her in the work she does:

“My dream is a world where everybody will be able to achieve their full potential, where not a single person will know about poverty or insecurity. Sadly, so many years after the adoption of basic human rights instruments, a way of life is still not a matter of individual choice.”

Aleksandra has been an AWID member since February 2014.

“I have become an AWID member as its mission and the way it is implemented strongly correspondents to my ideals. I also cherish the way AWID treats its members by paying due attention to every single member regardless of any basis. It makes every member feel as an important actor of change.”  

Feminismo, maternidad y la lucha por la igualdad de género

Feminismo, maternidad y la lucha por la igualdad de género

«En nuestra lucha por la igualdad, tendemos a olvidar que las mujeres también son madres (si así lo deciden). No deberíamos sentirnos avergonzadas por tener la capacidad de dar a luz a un ser humano. Los derechos de las madres son también parte de los derechos de las mujeres. Ser madre y feminista no es una contradicción», dice Aleksandra Miletić-Šantić, abogada y madre soltera de tres hijas/os.


Aleksandra es oriunda de Mostar, Bosnia y Herzegovina (BH). Actualmente vive y trabaja en Sarajevo como la persona de contacto en BH para el programa Human Rights Education for Legal Professionals [Formación en Derechos Humanos para Profesionales del Derecho] del Consejo de Europa. Aleksandra también es especialista en el seguimiento y evaluación de programas de desarrollo.

El período que va de 1992 a 1995 fue tumultuoso en una Bosnia y Herzegovina devastada por la guerra. Aleksandra trabajó en la estación de radio War Studio [Estudio de Guerra] de Mostar como corresponsal para la Radio-Televisión BH de Sarajevo. Era una estación de radio multiétnica que había sido creada con el objetivo de ser una fuente de optimismo para la ciudadanía y de preservar la vida cultural y artística en una situación anormal, pero que fue atacada y posteriormente cerrada. En 1993, la estación fue destruida para siempre cuando incendiaron el edificio que ocupaba junto al Cuartel General del Ejército de BH.

Su experiencia como periodista y como mujer joven que vivió durante un conflicto armado ha hecho que hoy día Aleksandra sea una ferviente defensora de la consolidación de la paz. En su actual rol como profesional, trabaja en la implementación de la Resolución 1325 del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas (ONU) sobre Mujeres, Paz y Seguridad. Aleksandra ha diseñado y facilitado programas de capacitación sobre género y seguridad y colabora con la Oficina de ONU Mujeres en BH para apoyar  a los organismos estatales que se ocupan del género en la implementación de la Resolución 1325 a nivel nacional.

«En un mundo ideal, ser feminista sería simplemente una cuestión de decencia, ya que sería considerado normal que todas las personas tuvieran los mismos derechos y libertades. Esto incluiría todos los derechos—civiles, sociales, económicos y políticos.»

Durante los últimos quince años, Aleksandra ha trabajado para mejorar los derechos humanos en BH y ha sido una de las asesoras pioneras en temas de género para las misiones de la Política Común de Seguridad y Defensa de la Unión Europea (UE). En su rol como asesora en género para la Misión de Policía de la UE en BH, Aleksandra introdujo el plan de acción para la transversalización de género como una herramienta enfocada a mejorar la situación del personal femenino al interno de la organización, al mismo tiempo que incorporaba temas de género en el mandato de la Misión para sus actividades en BH.

El sueño de Aleksandra por lograr un mundo mejor es lo que la impulsa a hacer el trabajo que hace:

«Mi sueño es un mundo donde todas las personas puedan alcanzar su máximo potencial y donde nadie sepa lo que son la pobreza o la inseguridad. Lamentablemente, tantos años después de haber adoptado las herramientas básicas de derechos humanos todavía hay personas que no tienen la libertad de elegir de qué forma quieren vivir.»

Aleksandra es afiliada a AWID desde febrero de 2014.

«Me afilié a AWID porque su misión y la forma en que la implementan coinciden totalmente con mis ideales. También valoro la forma como AWID trata a su membresía, prestando la debida atención a cada una/o, independientemente de quienes sean. Eso hace todas/os sientan que son agentes de cambio importantes.”  


Para comunicarte con ella, por favor envía un mensaje a membership@awid.org y/o encuéntrala en nuestro directorio en línea.

WE-Change: Las voces de las mujeres LBT* en el Caribe se escuchan más fuerte

WE-Change: Las voces de las mujeres LBT* en el Caribe se escuchan más fuerte

En todo el Caribe, la incidencia por el reconocimiento y la realización de los derechos de lesbianas, gays, personas bisexuales y trans* (LGBT*) tiene lugar en un contexto excluyente, homofóbico y transfóbico.


Women’s Empowerment for Change [Empoderamiento de las Mujeres para el Cambio, WE-Change], afiliada a AWID desde su creación en mayo de 2015, crea conciencia acerca de los derechos de las mujeres lesbianas, bisexuales y trans* (LBT*) en Jamaica y el Caribe y los defiende. Es una organización de base comunitaria, liderada por mujeres. Veinte mujeres LBT* crearon WE-Change con el objetivo de fortalecer el movimiento de mujeres dentro de la comunidad LGBT* e incrementar la participación de las mujeres LBT* en la promoción y defensa de la justicia social en Jamaica y la región, reconociendo que en el Caribe los espacios de incidencia LGBT* en general están dominados por los hombres, se centran en ellos y suelen marginar a las mujeres.

“Las personas LGBT* cada vez defienden más sus derechos, la igualdad ante la ley, la equidad en los servicios sociales y la protección, y exigen ser tratadas con la dignidad intrínseca con la que nacieron. Yo soy una de esas personas LGBT*. Y tengo un compromiso permanente con la eliminación de todas las formas de estigma y discriminación contra mi comunidad en general y contra las mujeres de mi comunidad en particular”. – Latoya Nugent, Cofundadora y Directora Adjunta de WE-Change

A los pocos meses de haber sido creado, este grupo organizó sesiones de capacitación en nociones básicas de derecho aplicado a la violencia doméstica y sobre la Ley de Violencia Doméstica, además de preparar a facilitadoras para que supieran cómo dar respuesta a y abordar la violencia de género y la causada por la pareja. Para esta actividad se asoció con el Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays [Foro Jamaiquino de Lesbianas, Pansexuales y Gays, J-FLAG]; aquí podrás escuchar lo que dijeron las participantes (en inglés).

“WE-Change quiere una sociedad en la que se reconozcan, respeten y protejan los derechos de cada persona, y en la que garantes de obligaciones y proveedores de cuidados se comprometan a crear un ambiente que permita a todas las personas aportar al desarrollo sostenible de Jamaica”.

Al mismo tiempo que procura crear espacios alternativos y seguros en los que la comunidad LBT* pueda expresarse y reducir la homofobia y la transfobia, WE-Change también promueve el autocuidado y el bienestar a través de clases de danza, el yoga y entrenamiento físico (fitness boot camp). Por ejemplo: en la ‘danza aeróbica’, a las participantes se les enseñan “distintos pasos de danza al ritmo de los últimos éxitos de la soca y el dancehall (géneros musicales caribeños)”. Y para celebrar el amor durante #Pride2015 [Orgullo 2015], las mujeres de WE-Change hicieron el video siguiente (en inglés) porque ¡#LoveWins [El amor triunfa]!

Region
El Caribe
Source
WE-Change

WE-Change: faire entendre les voix des femmes LBT dans les Caraïbes

WE-Change: faire entendre les voix des femmes LBT dans les Caraïbes

Dans les Caraïbes, le plaidoyer en faveur de la reconnaissance et du respect des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) s’effectue dans un climat homophobe, transphobe et non-inclusif.


L’organisation Women’s Empowerment for Change - WE-Change (l’autonomisation des femmes pour le changement), membre de l’AWID depuis sa création en mai 2015, œuvre pour sensibiliser et défendre les droits des femmes lesbiennes, bisexuelles et trans* (LBT) en Jamaïque et dans les Caraïbes. Cette organisation communautaire est dirigée par des femmes. Sur la base du constat que la majorité des espaces dédiés à la sensibilisation en faveur des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) sont dominés par et centrés sur les hommes et que les femmes y sont souvent marginalisées, une vingtaine de femmes LBT ont créé WE-Change, avec l’objectif de renforcer le mouvement des femmes au sein de la communauté LGBT et d’augmenter la participation des femmes LBT aux actions de plaidoyer et de sensibilisation en faveur de la justice sociale en Jamaïque et dans la région.

« De plus en plus de personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) se mobilisent pour faire valoir leurs droits, pour l’égalité devant la loi, pour l’équité en matière de services et de protection sociale et exigent d’être traitées avec la dignité qui leur est due. Je suis une de ces personnes LGBT et je m’engage en faveur de l’élimination de tout forme de stigmatisation et de discrimination contre ma communauté en général et contre les femmes de ma communauté en particulier. » Latoya Nugent, Co-fondatrice et Directrice associée de WE-Change

Deux mois à peine après sa création, le groupe a déjà organisé des ateliers de formation sur les aspects juridiques de la violence domestique, une formation de formatrices sur la manière de traiter et de répondre à la violence basée sur le genre et à la violence dans les relations intimes, ainsi qu’une formation sur la loi relative à la violence domestique. Ces sessions ont été co-organisée avec le Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays ou J-FLAG (forum jamaïcain des personnes lesbiennes, bisexuelles et gaies). Découvrez ce que les participantes en ont pensé. (en anglais)

« WE-Change envisage une société où les droits de chaque personne sont reconnus, respectés, et protégés et où les responsables et le personnel soignant s’engagent à créer un environnement propice dans lequel chaque personne peut contribuer au développement durable de la Jamaïque. »

En parallèle de la création d’espaces alternatifs et sécurisants pour que la communauté LBT puisse s’exprimer et pour faire reculer l’homophobie et la transphobie, WE-Change promeut également le souci de soi et le bien-être grâce à des cours de danse, de yoga et des sessions de fitness intensives. Pendant les ‘dancerobics’ par exemple, les participantes ont pu apprendre « des mouvements de danse sur les nouveaux tubes de soca et de dancehall ». Pour célébrer l’amour pendant la #Pride2015, les femmes de WE-Change ont réalisé cette vidéo (en anglais) car #LoveWins (l’amour triomphe) !

Region
Les Caraïbes
Source
WE-Change

WE-Change: Stronger voices of LBT women in the Caribbean

WE-Change: Stronger voices of LBT women in the Caribbean

Across the Caribbean, advocacy for the recognition and fulfillment of Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender (LGBT) rights occur in a non-inclusive, homophobic and transphobic context.


Women’s Empowerment for Change (WE-Change), an AWID member since their launch in May 2015, works on raising awareness and defending the rights of lesbian, bisexual and transgender (LBT) women in Jamaica and the Caribbean. The organisation is women-led and community-based. Recognising that LGBT advocacy spaces in the Caribbean are largely dominated by and focused on men - and women are often marginalized -, 20 LBT women founded WE-Change with the aim of strengthening the women’s movement within the LGBT community and increasing the participation of LBT women in social justice advocacy in Jamaica and the region.

“More and more LGBT people [are] standing for their rights, for equality before the law, for equity in social services and protection, and demanding that they be treated with the inherent dignity with which they were born. I am one of those LGBT people. And I remain committed to eliminating all forms of stigma and discrimination against my community in general and against the women in my community in particular.” – Latoya Nugent, Co-founder and Associate Director of WE-Change

Within just a couple of months of existence, the group organised legal literacy training sessions on domestic violence, training of facilitators on responding to and addressing gender-based violence and intimate partner violence, and a training on the Domestic Violence Act. Hosted in partnership with the Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays (J-FLAG), watch what these participants had to say.

”WE-Change envisions a society where the rights of every person are recognised, respected, and protected, and where duty bearers and caregivers commit to creating an enabling environment for every person to contribute to the sustainable development of Jamaica.”

While working on creating alternative and safe spaces for the vocalisation of the LBT community and reducing homophobia and transphobia, WE-Change also promotes self-care and wellness through dance, yoga and fitness boot camp classes. During the ‘dancerobics’ for example participants were taught “several dance moves to the tune of new soca and dancehall hits.” And to celebrate love during #Pride2015, the women of WE-Change made this video because #LoveWins!

Region
The Caribbean
Source
WE-Change

« Cultiver l’agro-entrepreneuriat » au Ghana

« Cultiver l’agro-entrepreneuriat » au Ghana

Nana Adjoa Sifa Amponsah, une jeune femme ghanéenne, rêve d'une « société dans laquelle les jeunes diplômées seraient fières d'être des agro-entrepreneuses – entrepreneuses du secteur agricole – et où la petite agriculture serait rémunérée à sa juste valeur ». Elle est convaincue de la capacité des agro-entrepreneuses à faire évoluer et à stimuler l'économie du Ghana, qui pourrait ainsi « produire une nourriture saine et un secteur agricole prospère ».


« Je suis convaincue du fait que l'agriculture est un secteur qui, à lui seul, peut apporter beaucoup à la résolution des problèmes mondiaux les plus pressants : le chômage, l'insécurité alimentaire, la pauvreté, la faim et la malnutrition. »

Titulaire d'un diplôme d'entrepreneuse sociale de l'Institute of Social Entrepreneurs (aujourd'hui appelé Kanthari), en Inde, Nana possède une expérience de terrain dans les domaines de la sécurité alimentaire, du management stratégique et de l'agriculture en Afrique, en Asie et en Europe. Aujourd'hui, Nana est une experte de la gestion de projet qui a lancé de nombreux projets et programmes visant à l’obtention de changements durables. Elle est également spécialisée dans les activités de levée de fonds et de planification d'évènements et de projets.

Actuellement, Nana est la présidente de la Direct Impact Foundation, une organisation implantée au Ghana qui vise à combler le fossé entre éducation urbaine et éducation rurale. Elle est également à l’initiative de la création de Guzakuza, une entreprise sociale qui a vocation à concilier agriculture et entrepreneuriat pour favoriser l'épanouissement d'une mentalité agro-entrepreneuriale. Guzakuza est un mot swahili que l’on pourrait traduire par « des pépinières qui changent la vie ». Nana y voit une approche susceptible de résoudre les problèmes les plus pressants, approche qu’elle désigne aussi par l’expression « solution PDF » (Plaidoyer, Coopératives et Formation).

« Je reviens toujours à la même question : quel est véritablement le grand changement que nous devons espérer ? Comment allons-nous nourrir une population qui atteindra les 9 milliards de personnes en 2050 si nous sommes tous et toutes des avocat-e-s, des médecins et des ingénieur-e-s ? »

Nana est membre de l'AWID depuis début 2014. Elle adore voyager, écrire et cuisiner. Ses deux grandes passions sont la photographie et l'agriculture.


Écoutez Nana vous présenter ses rêves.

Vous en apprendrez plus sur la « solution PDF » (en anglais).

Growing ‘Agripreneurs’ in Ghana

Growing ‘Agripreneurs’ in Ghana

Nana Adjoa Sifa Amponsah, a young woman from Ghana, dreams of “a society where young women graduates are proud to be ‘agripreneurs’, agricultural entrepreneurs, and where the smallholder farmer gets value for money”.


She is confident that women agripreneurs will influence and drive Ghana's economy, “grow healthy food and wealthy farmers”.

“I strongly believe that agriculture is one single sector that can help reduce five of the world's most pressing problems which are unemployment, food insecurity, poverty, hunger and malnutrition.”

A certified social entrepreneur from the India-based Institute of Social Entrepreneurs (now called Kanthari), Nana has direct field experience in food security, strategic management and agriculture in Africa, Asia and Europe. Over the years, Nana has become a project management expert and has initiated numerous projects and programs that help create lasting change. Nana is also skilled in fundraising and events and projects planning.

Currently, Nana is the President of Direct Impact Foundation in Ghana, an organization aiming to bridge the gap between rural and urban education. She is also an initiator of Guzakuza, a social enterprise committed to combining agriculture and entrepreneurship to create agrpreneurial mindsets. Guzakuza is a Swahili word meaning ‘grow to touch lives’. She sees it as an approach to tackle the most pressing problems, calling it ‘solution ACT’ which stands for Advocacy, Cooperatives, and Training.

“The big question I keep asking is what would be the greatest change? How do we feed the population on track to 9 billion in 2050 if we are all lawyers, doctors and engineers?”

Nana has been a member of AWID since early 2014. She loves to travel, write and cook and is passionate about photography and farming.

 


Listen to her “Dream Speech” where you can also find out more about ‘solution ACT’.

El cultivo de 'agroemprendedoras' en Ghana

El cultivo de 'agroemprendedoras' en Ghana

Nana Adjoa Sifa Amponsah, una joven de Ghana, sueña con «una sociedad en la que las jóvenes que se gradúan sientan orgullo de ser 'agroemprendedoras' a cargo de emprendimientos agrícolas y en la que haya una buena relación precio-calidad para los productos de la agricultura a pequeña escala».


Nana confía en que las agroemprendedoras lograrán influir sobre la economía de Ghana e impulsarla, «produciendo alimentos saludables y campesinas ricas».

«Creo firmemente que si hay un sector que puede ayudar a reducir cinco de los problemas más urgentes del mundo —desempleo, inseguridad alimentaria, pobreza, hambre y desnutrición— es la agricultura».

Emprendedora social certificada por el Institute of Social Entrepreneurs [Instituto de Emprendedores Sociales, ahora conocido como Kanthari], Nana tiene experiencia directa de campo en seguridad alimentaria, gestión estratégica y agricultura adquirida en África, Asia y Europa. Con los años, Nana se ha convertido en una experta en gestión de proyectos y ha generado muchos proyectos y programas que ayudan a generar cambios duraderos. También está capacitada en movilización de recursos y en planificación de eventos y proyectos.

En la actualidad, Nana es la Presidenta de Direct Impact Foundation [Fundación Impacto Directo], una organización con sede en Ghana que se propone cerrar la brecha educativa entre las zonas rurales y las urbanas. También es la creadora de Guzakuza, un emprendimiento social que combina la agricultura y el espíritu emprendedor para generar mentalidades agroemprendedoras. Guzakuza es una palabra suajili que significa «cultivar para cambiar vidas». Para Nana, se trata de un enfoque para hacer frente a los problemas más urgentes, al que por su sigla en inglés ella llama ‘la solución ACT’ (incidencia , cooperativas y capacitación).

«La pregunta más importante que hago todo el tiempo es ¿cuál sería el cambio más profundo? ¿Cómo vamos a alimentar a una población que se estima será de 9 mil millones en 2050 si somos todas abogadas, médicas e ingenieras?»

Nana está afiliada a AWID desde comienzos de 2014. Le gusta viajar, escribir y cocinar, y le apasionan la fotografía y la agricultura.

 


Escucha su “Dream Speech” [Discurso sobre mi sueño] (en inglés) en el que podrás encontrar más información sobre la ‘solución ACT’.