Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Construction d’économies féministes

La construction d’économies féministes a pour objet de créer un monde où l’air est respirable et l’eau buvable, où le travail est significatif et où nous bénéficions de soins pour nos communautés et nous-mêmes, où chacun-e peut jouir de son autonomie économique, sexuelle et politique.  


Dans ce monde où nous vivons aujourd’hui, l’économie continue de s’appuyer sur le travail de soins non rémunéré et sous-évalué des femmes au service des autres. La poursuite de la “croissance” ne fait que développer l’extractivisme--un modèle de développement fondé sur l’extraction et l’exploitation massives des ressources naturelles, qui continue de détruire les populations et la planète tandis qu’elle concentre les richesses entre les mains des élites mondiales. Parallèlement, l’accès aux soins de santé, l’éducation, les salaires décents et la sécurité sociale sont réservés à une poignée de privilégiés. Ce modèle économique repose sur la suprématie blanche, le colonialisme et le patriarcat.

En adoptant la seule « approche pour l’autonomisation économiques des femmes», on ne fait guère qu’intégrer davantage les femmes dans ce système. Cela peut constituer un moyen temporaire de survie. Nous devons semer les graines d’un nouveau monde possible pendant que nous abattons les murs du monde existant.


Nous croyons en la capacité des mouvements féministes à créer de vastes alliances entre mouvements qui leur permettent d’oeuvrer pour le changement. En multipliant les propositions et visions féministes, nous cherchons à construire les nouveaux paradigmes d’économies plus justes.

Notre approche doit être interconnectée et intersectionnelle, car nous ne pourrons jouir d’aucune autonomie sexuelle et corporelle tant que chacun·e d’entre nous ne jouira pas de ses droits économique ni d’une autonomie financière. Nous voulons travailler avec celles et ceux qui s’opposent à la montée mondiale de la droite conservatrice et des fondamentalismes religieux et la contrent, car tant que nous n’aurons pas ébranlé les fondements même du système actuel, aucune économie ne saura être juste.


Nos Actions

Notre travail conteste le système de l’intérieur et met en évidence ses injustices fondamentales.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous nous opposons au pouvoir des entreprises et à l’impunité concernant les violations des droits humains en travaillant avec des allié-e-s afin de nous assurer que les perspectives féministes, relatives aux droit des femmes et à la justice de genre sont intégrées dans les espaces politiques. A titre d’exemple, vous pouvez vous informer sur le futur instrument juridiquement contraignant concernant “les sociétés transnationales et autres entreprises en matière de droits humains” au Conseil des droits humains des Nations Unies.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous oeuvrons à renforcer les liens qui existent entre les mouvements féministes et les mouvements en faveur de la justice fiscale, y compris à réclamer les ressources publiques perdues à cause de flux financiers illicites afin de garantir une justice de genre et sociale.

  • Enrichir nos connaissances : Nous fournissons aux Défenseuses des droits humains (WHRD) des informations stratégiques qui s’avèrent vitales dans la lutte contre le pouvoir des entreprises et l’extractivisme. Nous contribuerons à développer une base de connaissances autour du financement local et mondial et les mécanismes d’investissements qui alimentent l’extractivisme.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous participons et mobilisons nos membres et nos mouvements à envisager des économies féministes et à partager nos savoirs, nos pratiques et nos programmes féministes en faveur d’une justice économique.


« La révolution corporative s’effondrera si nous refusons d’acheter ce qu’ils nous vendent: leurs idées, leurs versions de l’histoire, leurs guerres, leurs armes, leur notion d’inéluctabilité. Un autre monde est non seulement possible, mais il est aussi déjà en bonne voie. Quand tout est tranquille, je peux l’entendre respirer. » Arundhati Roy, War Talk.

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Snippet FEA We are living in a world left (FR)

Nous vivons dans un monde où la destruction de la Nature alimente notre économie mondiale actuelle.

Snippet Forum Quoate Sara Abu (FR)

Le Forum est un exemple vivant de ce que le grand NOUS peut faire. Nous allons au Forum, nous sommes des graines, nous sommes ensuite semées. Nous devons célébrer cela. 
- Sara Abu Ghazal, Liba

L'AWID octroie-t-elle des bourses permettant d'assister au Forum ?

Notre fonds d'accès offrira un nombre limité de bourses pour financer la participation d'activistes qui ne pourraient autrement pas se rendre sur place, sachant qu’ils·elles ne bénéficient pas du soutien de bailleurs de fonds leur permettant de couvrir leur participation. Si d'autres possibilités s'offrent à vous, n'hésitez pas à les explorer. Nous ferons de notre mieux pour accorder un maximum de bourses, et échangerons plus d'informations concernant cette procédure et les modalités de candidature au début de l’année 2024.

CFA 2023 - Online and Hybrid - FR

Nouveau

En ligne et hybride

En tant que participant.e en ligne, vous pouvez animer des sessions, vous connecter et converser avec d'autres, et faire l'expérience directe de la créativité, de l'art et de la célébration du Forum de l'AWID. Les participant.e.s connecté.e.s en ligne bénéficieront d'un programme riche et varié, allant des ateliers et des discussions aux séances de guérison et aux spectacles musicaux. Certaines activités seront axées sur la connexion entre les participant.e.s en ligne, tandis que d'autres seront véritablement hybrides, se concentrant sur la connexion et l'interaction entre les participant.e.s en ligne et celles.ceux qui se trouvent à Bangkok.

Forum 2024 - FAQ - Travelling to Bangkok FR

Voyager à Bangkok

Snippet - CSW68 Intro - FR

Récuperer Notre Pouvoir Féministe

Cette année, aux côtés de militant.e.s féministes du monde entier, nous serons à la CSW68 à New York. Nous serons là pour contester les discours capitalistes et néolibéraux et les fausses solutions autour de la pauvreté, du développement et de la finance. À travers des événements en présentiel, des lives sur nos réseaux sociaux, un stand d'exposition et bien plus encore, nous visons à nous rassembler, amplifier et soutenir les voix et la participation de nos membres et allié.e.s.

Apprenez-en davantage sur notre programme cette année ci-dessous.

Snippet - WITM To make - FR

Pour rendre visible la diversité des formes de financement de l’organisation des mouvements féministes.

Je suis activiste à titre individuel, je ne travaille avec aucun groupe, organisation et/ou mouvement à l’heure actuelle, est-ce que je devrais participer à cette enquête?

Non, nous reconnaissons l’importance de votre travail, mais nous ne collectons pas les réponses fournies à titre individuel à l’heure actuelle.

Dois-je répondre à toutes les questions en même temps, ou puis-je y répondre en plusieurs fois?

Au besoin, vous avez la possibilité de sauvegarder vos réponses en cours d’enquête, pour y revenir plus tard. KOBO enregistrera vos brouillons de réponses dans le coin supérieur gauche de la page de l'enquête et rechargera votre dossier lorsque vous reviendrez à l'enquête. Assurez-vous simplement de continuer à partir du même ordinateur et du même navigateur.

S'opposer à l’extractivisme et au pouvoir des entreprises

Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.


Pourquoi résister à des industries extractives?

L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.

Les principaux risques et les violences basées sur le genre

Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.

Agir ensemble

L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :

Partagez votre expérience et vos questions !

Dites-nous comment vous utilisez la boîte à outils sur les défenseur-e-s des droits humains qui résistent à l'extractivisme et aux pouvoir des entreprises.

◾️ Comment ces ressources peuvent-elles soutenir votre activisme et votre plaidoyer ?

◾️ De quelles informations ou connaissances supplémentaires avez-vous besoin pour utiliser au mieux ces ressources ?

Faites-nous part de vos commentaires


Merci !

C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !

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Obumu Habwekigendererwa (Uni-e-s pour une cause) poursuit l’héritage de Koogere

Obumu Habwekigendererwa (Uni-e-s pour une cause) poursuit l’héritage de Koogere

L’histoire de  Koogere

L’Empire Kitara englobait autrefois certaines parties actuelles de l’est de l’Ouganda,  certaines régions du nord de la Tanzanie et de l’est de la République démocratique du Congo. Dans cet empire, on raconte qu’une femme nommée Koogere régna sur la chefferie de Busongara. On dit que c’était une cheffe d’une exceptionnelle sagesse, une dirigeante et entrepreneure de talent qui, entre autres réussites, a rendu ses communautés prospères socialement et économiquement. La tradition orale Koogere raconte l’histoire du leadership de Koogere, tout en transmettant son héritage à la communauté, de génération en génération.

« Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente » (Busongora de Koogere, la terre riche en bétail et en produits laitiers)

L’héritage actuel de Koogere

Le  Koogere Women Empowerment Programme (Programme d’autonomisation des femmes  Koogere, site en anglais) de Engabu Za Tooro - la Plateforme des jeunes de Tooro pour l’action, EZT- a été mis en place à partir de cette tradition orale et s’en inspire. Membre de l’AWID depuis le début de 2015, EZT est une organisation autochtone d’Ouganda fondée en 1999 qui travaille auprès de communautés dans la partie occidentale du pays. EZT a pour objectif de renforcer les capacités de ces communautés faisant usage de pratiques culturelles pour promouvoir l’égalité de genre, les droits des femmes autochtones et l’autonomie communautaire. Leurs principales activités  visent à promouvoir la mobilisation des femmes des communautés locales et le renforcement de leur leadership, à les encourager à produire et distribuer ces produits dans les secteurs du commerce agroalimentaire et des entreprises  culturelles. L’organisation oeuvre également pour mettre un terme à la violence intrafamiliale et pour la promotion des droits économiques des femmes. 

EZT travaille en images et en vidéos.

Regardez la vidéo sur la tradition orale Koogere (en anglais)

EZT est reconnue par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture  (UNESCO) et œuvre actuellement à ce que sa candidature pour la sauvegarde de sa tradition orale soit acceptée sur la Liste des Trésors du patrimoine mondial culturel immatériel  de l’UNESCO au cours  de la 10ème session  du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. La session aura lieu du 30 novembre au 4 décembre 2015 à Windhoek, en Namibie. Au cours de celle-ci, des femmes autochtones et des militantes pour les droits des femmes présenteront cette tradition orale (site en anglais). 

« Engabu Za Tooro: Passionné-e d’égalité sociale et d’inclusion. »

Obumu Habwekigendererwa [United for the cause] continues the legacy of Koogere

Obumu Habwekigendererwa [United for the cause] continues the legacy of Koogere

The story of Koogere

The Kitara Empire once encompassed present-day parts of eastern Uganda, some areas of northern Tanzania and of eastern Democratic Republic of Congo. In this Empire, it is told, a woman named Koogere reigned over the Busongara Chiefdom. It is said that she was an exceptionally wise chief, great leader and entrepreneur who, among other achievements, brought socio-economic prosperity to her communities. The Koogere oral tradition tells the story of Koogere’s leadership, carrying her legacy through generations of the community. 

“Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente” (Busongora of Koogere the land of plenty of cattle and abundant dairy products).

Koogere’s Legacy Today

The Koogere Women Empowerment Programme of Engabu Za Tooro (Tooro Youth Platform for Action, EZT) is built around and inspired by this oral tradition. EZT, an AWID member since early 2015, is an indigenous Ugandan organisation founded in 1999 and working with communities in western Uganda. EZT works to strengthen the capacity of these communities, using cultural practices to promote gender equality, the rights of indigenous women and community self-reliance. Their main activities aim to promote grassroots women’s mobilization and leadership; encourage women’s production and marketing in agro-business and cultural enterprises; end domestic violence and promote women’s economic rights.

EZT works through images and film.

Watch a video about the Koogere oral tradition

EZT is accredited to the United Nations Education, Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) and is facilitating the nomination for their oral tradition to be inscribed by UNESCO on the world list of intangible cultural heritage during the 10th session of its Intergovernmental Committee for Safeguarding Intangible Heritage. The session will take place from November 30th to December 4th 2015 in Windhoek Namibia during which indigenous women and gender activists will showcase this oral tradition.

“Engabu Za Tooro: Impassioned for social equity and inclusion” 

 

Obumu Habwekigendererwa [Unidad con propósito] continúa el legado de Koogere

Obumu Habwekigendererwa [Unidad con propósito] continúa el legado de Koogere

La historia de Koogere

El imperio Kitara alguna vez se extendió por el oriente de Uganda, el norte de Tanzanía y el oriente de la República Democrática del Congo. Se cuenta que en este imperio una mujer llamada Koogere reinó sobre toda la zona de influencia de los jefes Busongara. Se dice que ella fue una jefa excepcional por su sabiduría, una gran líder y emprendedora que, entre otros logros, llevó la prosperidad económica a sus comunidades. La tradición oral Koogere cuenta la historia de su liderazgo, transmitiendo su legado de una generación a otra en esta comunidad.

“Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente” [Busongara de Koogere, la tierra del ganado y los productos lácteos abundantes]

El legado de Koogere en la actualidad

El Koogere Women Empowerment Programme [Programa de empoderamiento para mujeres Koogere] de la Engabu Za Tooro [Plataforma de Acción Juvenil Tooro, EZT] se inspira en esta tradición oral y se desarrolla a partir de ella. EZT, afiliada a AWID desde comienzos de 2015, es una organización indígena ugandesa creada en 1999 que trabaja con comunidades de Uganda occidental. EZT se dedica a fortalecer las capacidades de estas comunidades, utilizando prácticas culturales para promover la igualdad de género, los derechos de las mujeres indígenas y la autosuficiencia comunitaria. Sus principales actividades están destinadas a promover la movilización y el liderazgo de las mujeres de sectores populares; alentar la producción y comercialización agrícola y cultural por parte de las mujeres, poner fin a la violencia doméstica y promover los derechos económicos de las mujeres.

EZT utiliza imágenes y videos para su trabajo.

Ver un video sobre la tradición oral Koogere (en inglés)

EZT mantiene una colaboración oficial con la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) y está promoviendo que su tradición oral sea incorporada por la UNESCO a la lista mundial de patrimonio cultural inmaterial durante la décima sesión del Comité Intergubernamental para la Salvaguarda del Patrimonio Cultural Inmaterial. La sesión tendrá lugar del 30 de noviembre al 4 de diciembre de 2015 en Windhoek, Namibia, y allí las mujeres indígenas y activistas de género presentarán esta tradición oral.

«Engabu Za Tooro: Apasionadas por la equidad y la inclusión sociales»

Poète philippine de la paix et de l'amitié

Poète philippine de la paix et de l'amitié

Souvent décrite comme une « poète de la paix et de l’amitié », Caroline Nazareno-Gabis (membre de l'AWID), plus connue sous le pseudonyme de Ceri Naz, est originaire de la province de Pangasinan, aux Philippines. Poète primée, éditrice, journaliste, conférencière, linguiste, éducatrice et militante pour la paix et les droits des femmes, Caroline vit et travaille actuellement à Vancouver, au Canada.

L’œuvre de Caroline a été récompensée par de nombreux prix internationaux. Elle a notamment remporté le prix littéraire Frang Bardhi 2014 en Albanie, le prix Sair-gazeteci (qui récompense les poètes-journalistes) du 34ème KIBATEK – le Festival international de littérature et d’arts qui a lieu en Turquie – et le prix World Poetry Empowered Poet 2013 au Canada. Elle a été invitée à participer au festival Word On The Street de Vancouver (site en anglais) et nommée directrice du World Poetry International pour les Philippines par la fondation World Poetry Canada and International.

« …je suis mon meilleur moi
car j’ai accepté mon moi entier,
mon moi véritable… »

La poésie de Caroline, ses histoires pour enfants et ses reportages ont été publiés dans différents livres, anthologies et magazines, et ce dans le monde entier. Elle collabore actuellement avec le Philippine Canadian Inquirer (site en anglais), le Songsoptok International Online Magazine et le journal en ligne Our Poetry Archive.

Outre son œuvre littéraire, Caroline a créé le prix littéraire Ceri Naz pour soutenir les étudiant-e-s en journalisme de l’Université d’État du Pangasinan ainsi que les écrivain-e-s, poètes et artistes prometteur-se-s des Philippines.

« …je suis
 fragile
mais j’ai reconstitué
 les fragments brisés
 en des fleuves larges et puissants… »

 

Poet of peace and friendship

Poet of peace and friendship

Often known as a ‘poet of peace and friendship’, Caroline Nazareno-Gabis (an AWID member), a.k.a. Ceri Naz is a native of Pangsinan, Philippines, currently living and working in Vancouver, Canada. She is an award-winning poet, editor, journalist, public speaker, linguist, educator, peace and women’s rights advocate.


Caroline has won numerous international prizes for her work, including the The Frang Bardhi Literary Prize 2014 in Albania, the sair-gazeteci (Poet-Journalist Award) during the 34th KIBATEK International Festival of Literature and Arts in Turkey and the World Poetry Empowered Poet 2013 in Canada. She was also a featured poet at Vancouver Word On The Street and chosen as the World Poetry International Director for the Philippines by the World Poetry Canada and International.

“i am the greatest me
for i have accepted the whole,
the real me…”

Caroline’s poetry, children’s and feature stories have been published in various book anthologies and magazines worldwide. Currently, she writes for the Philippine Canadian Inquirer, the Songsoptok International Online Magazine and the e-journal Our Poetry Archive.

Beyond her literary work, Caroline has created the The Ceri Naz Literary Award through which she supports journalism students at the Pangasinan State University as well as emerging writers, poets and artists in the Philippines.

“…i am
fragile
but had put up
the broken pieces
to streams of strength and breadth…”

Poeta Filipina de la Paz y la Amistad

Poeta Filipina de la Paz y la Amistad

A Caroline Nazareno-Gabis (afiliada de AWID), a la que llaman Ceri Naz,  se la conoce  como  ‘poeta de la paz y la amistad’. Nacida en Pangsinan, Filipinas, actualmente vive y trabaja en Vancouver, Canadá. Ha recibido múltiples distinciones como poeta, editora, periodista, conferenciante, lingüista, educadora y defensora de la paz y los derechos de las mujeres.

Caroline ha ganado numerosos premios por su obra, incluyendo el premio de literatura Frang Bardhi 2014 de Albania, el premio sair-gazeteci (Premio Periodista Poeta- Poet Journalist Award ) durante la 34º edición del Festival Internacional KIBATEK de Literatura y Arte de Turquía y el Premio Mundial de Poesía y Empoderamiento (World Poetry Empowered Poet ) 2013 de Canadá. También fue poeta destacada en el festival nacional de libros y revistas de Vancouver, Word On The Street (La Palabra en la Calle), y fue elegida como Directora Internacional de Poesía Mundial para Filipinas por la organización  World Poetry Canada and International.

“soy la mejor yo
porque he aceptado todo
mi yo real...”

La poesía de Caroline, sus historias para niñas y niños y algunos de sus artículos destacados se han publicado en varias antologías de libros y revistas de todo el mundo. Actualmente escribe para Philippine Canadian Inquirer, la Songsoptok International Online Magazine (revista en línea) y la revista electrónica Our Poetry Archive.

Además de su obra literaria, Caroline ha creado el “Premio de Literatura Ceri Naz”, a través del cual brinda apoyo a estudiantes de periodismo de la Universidad Estatal de Pangasinan y a escritoras y escritores, poetas y artistas emergentes de Filipinas.

“…soy
frágil
pero de mis pedazos
hice
un torrente de fuerza y respiración…”

Mettre fin aux violences faites aux femmes, « une bataille qui vaut toujours la peine d’être menée ! »

Mettre fin aux violences faites aux femmes, « une bataille qui vaut toujours la peine d’être menée ! »

D’origine libanaise et palestinienne, Lina Abirafeh (membre individuelle de l'AWID) est née dans un contexte de conflits, de déplacements de population et de problématiques de genre. Déterminée à mettre un terme à la violence à l’égard des femmes, elle dit : « Nous devrions tou-te-s lutter fermement contre la violence faite aux femmes ! C’est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde, et elle dure depuis bien trop longtemps. C’est une bataille qui vaut la peine d’être menée, même si nous n’en voyons pas les résultats de notre vivant ! »

Lina, qui a obtenu un doctorat du Département pour le développement international de la London School of Economics, voit sa thèse actuellement publiée dans un ouvrage (en anglais) intitulé Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention (Genre et aide internationale en Afghanistan : les politiques et effets de l’intervention). Pendant près de 20 ans, elle s’est attachée à travailler sur des questions de violence contre les femmes, particulièrement dans des situations d’urgence et dans plus de 20 pays dont l’Afghanistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République démocratique du Congo, Haïti, le Mali, le Népal et la République centrafricaine. Lina a également collaboré avec de nombreuses agences de l’ONU, avec la Banque Mondiale, et avec différentes organisations non-gouvernementales internationales et nationales. Elle intègrera au mois de septembre la Lebanese American University (LAU) à Beyrouth en tant que Directrice de l’Institute for Women’s Studies (IWSAW) in the Arab World (institut d’études des femmes dans le monde arabe).

 « Nous sommes tou-te-s concerné-e-s. Nous sommes donc tou-te-s responsables. » - Lina Abirafeh

Lina se fait aussi une joie de communiquer avec d’autres membres ! 

Vous pouvez voir la présentation (en anglais) TEDx de Lina sur son travail concernant la violence sexuelle au cours de crises humanitaires.
 

 

Source
AWID

Ending violence against women, "it's still worth a fight!"

Ending violence against women, "it's still worth a fight!"

Lina Abirafeh (an AWID individual member) is Lebanese and Palestinian, born into conflict, displacement and gender issues. She is committed to ending violence against women and says “we all should be! It is the most pervasive human rights violation in the world, and it has endured far too long. Even if we don’t see the results in our lifetime, it’s still worth a fight!

Lina received a PhD from the London School of Economics Department of International Development, her research being published in a book entitled Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention. For nearly 20 years she has been dedicated to working on issues pertaining to violence against women, specifically in emergency contexts and in over 20 countries including Afghanistan, Papua New Guinea, Democratic Republic of Congo, Haiti, Mali, Nepal, and Central African Republic. Lina has also worked with numerous UN agencies, the World Bank, as well as with diverse international and national non-governmental organizations. In September 2015, she joined the Lebanese American University (LAU) in Beirut as Director of the Institute for Women’s Studies (IWSAW) in the Arab World.
“We are all affected. So we are all responsible.” - Lina Abirafeh
Lina is also looking forward to connecting with other members!
 
Watch Lina’s talk for TEDx on her work regarding sexual violence in humanitarian emergencies
 

 

Region
West Asia
Source
AWID

Para terminar con la violencia contra las mujeres, ¡aún vale la pena luchar!

Para terminar con la violencia contra las mujeres, ¡aún vale la pena luchar!

Lina Abirafeh (afiliada individual de AWID) es libanesa y palestina. Nació en medio del conflicto, el desplazamiento y la discriminación de género y está comprometida con la eliminación de la violencia contra las mujeres. «¡Todas las personas deberíamos tener el mismo compromiso!», afirma. «Es la violación a los derechos humanos más generalizada en el mundo y persiste desde hace mucho tiempo. Aun cuando no veremos los resultados durante nuestra vida, vale la pena luchar».

Lina obtuvo un título de doctorado del departamento de desarrollo internacional de London School of Economics, para el que presentó una investigación publicada (en inglés) en el libro Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention [Género y ayuda internacional en Afganistán: La política y los efectos de la intervención]. Durante casi 20 años Lina se ha dedicado a trabajar por los temas referidos a la violencia contra las mujeres, especialmente a la ejercida en contextos de emergencia y en más de 20 países, incluidos Afganistán, Papua Nueva Guinea, República Democrática del Congo, Haití, Malí, Nepal y República Centroafricana. Ha trabajado también con numerosos organismos de las Naciones Unidas, el Banco Mundial y diversas organizaciones no gubernamentales nacionales e internacionales. En septiembre se incorporará a la Lebanese American University [universidad libanesa americana] de Beirut como directora del instituto para los estudios de la mujer en el mundo árabe (IWSAW).
 
«Todas las personas nos vemos afectadas; por eso todas somos responsables.» - Lina Abirafeh
 
Lina también anhela conectarse con otras/os afiliadas/os de AWID. 
 
Mira la charla de Lina (en inglés) por TEDx sobre su labor para evitar la violencia sexual en escenarios de emergencia humanitaria.
 
 

 

Source
AWID