Jean-Marc Ferré | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Conseil des Droits de l'Homme (CDH)

​​​​​​Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit  trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.

Le CDH :

  • Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers

  • Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains

  • Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains

  • Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains

  • Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.

En savoir plus sur le CDH


Session actuelle: CDH 44

La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.

AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.

Avec nos partenaires, notre travail consiste à :


◾️ Suivre, surveiller et analyser les acteurs, discours et stratégies anti-droits et leur impact sur les résolutions du CDH.

◾️ Co-développer un plaidoyer collectif pour contrer les acteurs anti-droits et discuter plus en détails les résultats du Rapport de tendances 2017 du OURs

◾️ Soutenir, coordoner et développer de manière collaborative le Caucus féministe qui émerge au CDH.

 

 

Contenu lié

Snippet - CSW68 - Follow the Money Post - EN

Image to promote the event Follo the Money for AWID at CSW68

Fonds d’accès du Forum de l’AWID

Nous aspirons à faire du Forum de l’AWID un réel rassemblement mondial, où participeront une gamme diverse de mouvements, de régions et de générations. Dans ce but, l’AWID mobilise des ressources pour un Fonds d’accès limité, qui soutiendra les coûts liés à la participation de certaines personnes au Forum.

Le 14ème Forum international de l’AWID se tiendra du 11 au 14 janvier 2020 à Taipei, à Taïwan. 


Comment seront alloués les fonds ? 

Pour ce Forum de l’AWID, il n’y aura pas de processus de candidature. 

Les subventions du Fonds d’accès seront allouées par invitation uniquement, à :  

  • Deux personnes par activité sélectionnée pour le programme du Forum (choisies par les organisations, groupes ou individus en charge de l’activité)
  • Des participant·e·s identifié·e·s comme appartenant aux Groupes cibles prioritaires du Forum et recommandé·e·s par les organisations, les réseaux et les groupes qui co-créent le Forum avec l’AWID. Ces groupes cibles sont ceux que nous considérons comme renforçant le pouvoir collectif de nos mouvements, ceux qui ne se concentrent pas sur les mouvements féministes conventionnels, et ceux dont nous aimerions honorer, célébrer et mettre en lumière les Réalités féministes. Ces groupes comprennent les :   
    - Féministes noires 
    - Féministes autochtones
    - Féministes trans, non conformes de genre et intersexes
    - Féministes porteuses de handicap
    - Féministes travailleurs·ses du sexe et travailleurs·ses informel·le·s, dont les personnes migrantes
    - Féministes touchées par la migration
    - Femmes touchées par les politiques antidrogues
    - Féministes des régions où aura lieu le Forum (particulièrement du Pacifique et de la Chine continentale)

En supplément, l’AWID financera la participation d’environ 100 personnes de la région d’accueil du Forum. Les membres des comités du Forum (Contenu et méthodologie, Accès et Accueil) ainsi que les membres du Groupe de travail des artistes recevront aussi un soutien du Fonds d'accès.

Que couvre le Fonds d’accès ? 

Pour les participant·e·s sélectionné·e·s, le Fonds d’accès couvrira les coûts liés à leur :

  • Vol
  • Hébergement
  • Visa
  • Transport local à Taipei
  • Assurance médicale pour le voyage

Le Fonds d’accès ne couvrira PAS leur : 

  • Frais d’inscription au Forum
  • Transports depuis et jusqu’à l’aéroport de leur ville de départ
  • Autres coûts additionnels

En dehors du Fonds d’accès, comment pourrais-je financer ma participation au Forum ?

Nous avons listé d’autres options pour financer votre participation au Forum de l’AWID sur cette page qui contient des idées de financement.

Plus d'idées de financement

Snippet FEA Union Otras Photo 5 (EN)

Photo of people sitting on red chairs in a hall
Body

14th AWID international Forum is cancelled (forum page)

The 14th AWID International Forum is cancelled

Given the current world situation, our Board of Directors has taken the difficult decision to cancel Forum scheduled in 2021 in Taipei. 

Read the full announcement

Molara Ogundipe

"Pero, ¿ fue el maestro alguna vez 
seducido por el poder?
¿Alguna vez se rompió
 un sistema con aceptación ?
¿Cuándo el JEFE te entregará el poder con amor?
¿En Jo'Burg, en Cancún o en la ONU? - Molara Ogundipe

En una entrevista, realizada en la Feria Internacional del Libro de Ghana de 2010, Molara Ogundipe se presentó con estas palabras "...Soy una nigeriana. He vivido, posiblemente, en todo el mundo, excepto en la Unión Soviética y China".

A través de los diferentes continentes y países, la profesora Ogundipe enseñó literatura comparada, escritura, género y filología inglesa, y utilizó la literatura como vehículo para la transformación social y el replanteamiento de las relaciones de género.

Molara Ogundipe, como pensadora, escritora, editora, crítica social, poeta y activista feminista, logró combinar el trabajo teórico con la creatividad y la acción práctica. Se la considera una de las principales voces críticas de los feminismos africanos, los estudios de género y la teoría literaria.  

Molara acuñó el concepto de "estiwanismo" a partir de las siglas STIWA (Social Transformations in Africa Including Women) [Transformaciones Sociales en África Incluyendo a las Mujeres], con el fin de reconocer la necesidad de “alejar la definición del feminismo y los feminismos en relación con Euro-América u otro lugar, y declamar lealtades o deslealtades". Con su obra fundamental, "Recreándonos Nosotras Mismas", de 1994, Molara Ogundipe (publicada bajo el nombre de Molara Ogundipe-Leslie) dejó tras de sí un inmenso cuerpo de conocimientos que descolonizó el discurso feminista y "re-centró a las mujeres africanas en sus completas y complejas narrativas... guiadas por una exploración de la liberación económica, política y social de las mujeres africanas y la restauración de la agencia femenina en las diferentes culturas de África".

Comentando los retos a los que se enfrentó como joven académica, dijo:

"Cuando empecé a hablar y escribir sobre el feminismo a finales de los años sesenta y en los setenta, se me veía como una chica buena y admirable que se había extraviado, una mujer cuya cabeza se había arruinado con un exceso de aprendizaje".

Molara Ogundipe se destacó por su liderazgo a la hora de combinar el activismo con el mundo académico; en 1977 fue una de las fundadoras de la Asociación de Mujeres en la Investigación y el Desarrollo, AAWORD (por sus siglas en inglés),. En 1982 fundó Mujeres en Nigeria, WIN (por sus siglas en inglés), con el fin de abogar por un acceso pleno a los "derechos económicos, sociales y políticos" para las mujeres nigerianas. Posteriormente, estableció y dirigió la Fundación Internacional para la Educación y el Monitoreo y pasó muchos años en el consejo editorial del periódico The Guardian.

Luego de haber crecido con el pueblo yoruba, sus tradiciones, cultura e idioma, dijo una vez:

"Creo que la celebración de la vida, de las personas que mueren después de una vida llena de logros, es uno de los aspectos más hermosos de la cultura yoruba".

El nombre de alabanza yoruba 'Oiki' de Molara era Ayike. Molara nació el 27 de diciembre de 1940 y falleció el 18 de junio de 2019 a la edad de 78 años, en Ijebu-Igbo, Estado de Ogun, Nigeria.

Snippet - CSW68 - Challenging Corporate Power - EN

Challenging Corporate Power

to Reduce Poverty & Strengthen Human Rights

📅Wednesday, March 13 🕒10.30am-12pm EST
Organisers: AWID, ESCR-Net, Franciscan International, Womankind Worldwide as part of Feminists For a Binding Treaty
🏢 Church Center of the United Nations, 777 United Nations Plaza, New York, 11th Floor

Charte communautaire pour les membres de l’AWID

Cocréer des espaces accueillants et sécurisés

La cocréation de nos réalités féministes commence par nous-mêmes, et nos façons de nous traiter les un·e·s les autres. Nous nous efforçons de créer et de protéger des espaces qui sécurisent et soutiennent nos communautés, à la fois en ligne et en personne.

Nous envisageons aussi les espaces sécurisés et accueillants, tout comme cocréés, et dont la possession est partagée. Nous attendons de nos membres qu'iels agissent de façon éthique, responsable et cohérente vis-à-vis des valeurs de l’AWID, et qu'iels assument une responsabilité collective pour garantir un environnement de respect mutuel et de solidarité.  


Tou·te·s les membres de AWID sont invité·e·s à : 

  • Se connecter avec les autres, contribuer à rompre l’isolement et à favoriser la solidarité. On peut facilement se sentir perdu·e et seul·e. Un peu de convivialité et de réactivité peut donc s’avérer utile. 
  • Interagir et participer avec calme. Des différences d’opinions feront évidemment surface. Pensez alors à l’utilité de ces différences pour élargir vos réflexions et vos façons de voir le monde. 
  • Contribuer à construire un espace qui reconnaît et valide de multiples expériences de vie ainsi qu'une diversité de corps et d’expressions de genre. Reconnaissez que nous portons tou·te·s des identités intersectionnelles.  
  • Utiliser un langage inclusif. Respectez la façon dont les gens souhaitent être désignés en termes d’identité ou d’expression de genre (comme les pronoms), et recourez au langage inclusif.  
  • Écouter et adapter ses comportements et façons de communiquer si une personne mentionne son malaise. Ne posez pas d’autres questions que vous ne souhaiteriez vous voir poser.
  • Aider à défier les comportements oppressifs, qui comprennent le harcèlement, la violence verbale ou physique, la violation du consentement, et toute autre action qui perpétue le classisme, l'âgisme, le validisme, le racisme, la misogynie, l’hétérosexisme, la transphobie ou d’autres formes d'oppressions. Si besoin, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’AWID.  
  • Avoir une parole et une écoute basées sur une ouverture d’esprit et de cœur, sans jugement.  
  • Être honnête, ouvert·e et sympathique : Évoquez et partagez véritablement vos expériences, vos défis, vos espoirs et vos rêves, et votre vision pour votre propre vie et celle de votre communauté.
  • Pratiquer une écoute active et l’autoconscience : prenez conscience du temps et de l’espace que vous prenez ou laissez aux autres, pratiquez une écoute et un apprentissage sous forme active. 
  • Être attentif·ve et reconnaître le travail et l’activisme des autres : Souvenez-vous que nous œuvrons tou·te·s collectivement au changement -- Assurez-vous de reconnaître la contribution des autres et de les citer au besoin, par exemple dans des discussions, des articles, des images, etc. 
  • Rester en sécurité ! Nous vous invitons à prendre des mesures pour vous protéger en ligne et en personne, notamment si vous avez des raisons de croire que votre expression vous met en danger. Certains membres pourront utiliser des pseudonymes ou des photos de profil qui dissimulent leur identité. Pour plus d’informations, veuillez vous référer au kit (en anglais) « Digital Security First Aid Kit for Human Rights Defenders » (Kit de secours sur la sécurité numérique pour les Défenseur·e·s des droits humains) produit par l’Association pour le progrès des communications (APC). 
  • Respecter les besoins de confidentialité des autres. Ne partagez ou ne transférez aucune information sans avoir obtenu une autorisation explicite.

 


Remarque :  

L’AWID se réserve le droit de supprimer des commentaires, suspendre ou révoquer l’adhésion de membres en cas de violation des règles de la communauté. Les membres de l’AWID ne sont pas autorisés à représenter l’AWID à titre officiel, sauf mention écrite contraire. Les membres ne peuvent pas utiliser les espaces de l’AWID à des fins de prosélytisme ou de recrutement de membres pour rejoindre une organisation ou une croyance religieuse. Les membres ne peuvent pas utiliser les espaces de l’AWID pour demander des fonds à des fins personnelles, bien que les liens vers des actions de levée de fonds ou des campagnes de mobilisation soit autorisés.    

Snippet FEA Principles of Work S4 (ES)

Cuatro manos sosteniéndose por las muñecas, formando un cuadrado.

HORIZONTALIDAD

Body

“Where is the Money for Women’s Rights?" AWID’s WITM Toolkit (landing page intro) ES

Una nueva edición de la investigación "¿Dónde está el dinero?" está actualmente en marcha.

Obtén más información

Manual «¿Dónde está el dinero?» (WITM)

Una metodología de investigación que puedes aplicar tú mismx

Women leaders
© UN Women/Ashutosh Negi (CC BY-NC-ND 2.0) [https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/]

AWID presenta este Manual WITM para apoyar a personas y organizaciones que quieran investigar por su cuenta las tendencias en el financiamiento para una región, temática o población en particular, adaptando las metodologías de investigación de AWID.


El Manual WITM de AWID es producto de diez años de experiencia. Las investigaciones de WITM y este Manual son una demostración política y práctica de los recursos y pasos necesarios para realizar investigaciones en acción de buena calidad.

Más información sobre el contexto de la metodología de la investigación WITM

El equipo WITM también ofrece apoyo técnico y político antes y durante el proceso de investigación. Te invitamos a leer el Manual y a ponerte en contacto con nosotras en fundher@awid.org si necesitas más información.

Yamile Guerra

Yamile Guerra était une avocate bien connue, leader communautaire et activiste politique dans la région de Santander en Colombie.

Activement impliquée dans la résolution de litiges entre les communautés locales et les promoteurs immobiliers, elle s’est battue contre l’appropriation des terres illégale. Yamile a occupé plusieurs fonctions politiques, dont celle de secrétaire générale du gouvernement de Santander à Bogota, et s’était également présentée comme candidate à la mairie de Bucaramanga. Au cours des dernières années de sa vie, Yamile s’était de plus en plus impliquée dans les causes environnementales, et particulièrement celle de la défense de la biodiversité des zones humides de Santurbán, une région qui approvisionnait près de deux millions de personnes en eau potable, contre les promoteurs du développement économique.

D’après sa famille et ses ami·e·s, Yamile recevait quotidiennement des menaces de mort et avait demandé la protection des autorités.

« Elle était tout à fait consciente de la question [du litige foncier] et avait à plusieurs reprises mentionné qu’elle se sentait en danger. » - Alixon Navarro Muñoz, journaliste et amie de la famille Guerra

Le 20 juillet 2019, Yamile a été tuée par balles par deux hommes à Floridablanca, Santander. Elle venait de clore une discussion avec eux en lien avec le litige foncier. Un suspect a ensuite été arrêté pour son meurtre, lequel a admis avoir été payé pour organiser son assassinat. Selon des rapports, Yamile est la troisième membre de sa famille a avoir été assassinée, en lien avec des litiges fonciers. Son père, Hernando Guerra, avait lui aussi été assassiné plusieurs années auparavant.

L’assassinat de Yamile s’inscrit dans une vague de violences et de meurtres systématiques de centaines d’activistes sociaux et défenseur·e·s des droits humains en Colombie. L’Institut d’études sur le développement et la paix (INDEPAZ) rapporte qu’au moment du décès de Yamile, plus de 700 leaders communautaires et activistes pour les droits humains ont été tué·e·s depuis la signature en août 2016 d’un traité de paix par la Colombie. La plupart furent assassiné·e·s pour s’être opposé·e·s à des trafics de drogue et des opérations minières; y compris les peuples autochtones, les Afro-Colombiens et les défenseures des droits humains étant les plus exposé·e·s.

Moins d’une semaine après le décès de Yamile, des milliers de Colombien·ne·s ont manifesté dans les petites et grandes villes, brandissant des photos en noir et blanc d’activistes tué·e·s, et sur lesquelles était écrit : « Il ne peut y avoir de paix sans leaders » et « Fini les bains de sang ».

 Yamile Guerra n’avait que 42 ans au moment de son assassinat.

Snippet - Shines light - EN

Shines a light on the financial status of diverse feminist, women’s rights, gender justice, LBTQI+ and allied movements in all regions and all contexts

Introduction to the films from Nuestramérica

By Alejandra Laprea

What a difficult task, that of condensing all the power and diversity of voices being raised in Latin America to tell the other stories emerging in this vast territory, to speak of the feminist realities we are building in our movement and other community-based organizations.

I spent a long time trying to establish parameters for the search and selection of these films, with the idea that they  would enable you to get a little closer to so many dreams and projects that are slowly coming into being in the territories Nuestroamericanos, of our Americas, as we like to call them ourselves. It was a tough job trying to establish parameters, such as geographic location, linguistic justice, and representation of diverse communities — Indigenous, Afro-descendants, migrants  — and the many causes and claims for which they raise their voices. I arrived at the conclusion that making such a compilation would be the work of years, one of those projects always under construction.

And so I decided to search for works that have emerged out of organizing and activism, as well as films that will perhaps spark major debates that we are yet to have.

In this selection of films you will find the voices of filmmakers who are not content with simply recording the feminist realities that palpitate in every corner of this vast and diverse territory. These are works that from their very conceptualization are questioning for what, by whom, and how films and videos are made. They understand film to be an instrument of struggle,  something more than images to be enjoyed on a screen. These are individual or collective filmmakers who see film and video making as an instrument to promote discussion, open a debate, and thus serve as a resource for popular and feminist pedagogies.

Seen in this light, this small film selection is a journeythrough feminist realities on two levels; on one level are the stories you will see, and on another level, there is the experimentation of filmmakers who are seeking and creating other feminist realities through the ways in which they are making films and telling stories. 

Enjoy this journey through films that Resist, Create, and Transform.


Lima is Burning

Direction: Giovana García Soto
Docu-fiction
Spanish with English subtitles


In Lima is Burning our work plays with documentary and fiction to take us into the life of Gía, a non-binary person, who uses performance art as a tool to denounce and transgress, as a vital manifesto against transfobia in every space, including gays spaces. With Gía we also take a look at transfeminism as a safe community in which Gía feels embraced, where she shares feelings and affections. 

Giovana Garcia Sojo is a young peruvian audiovisual producer, specialized in low-budget production, creation for children and adolescents in cinema and cinematographic script by the International School of Cinema and Television - EICTV in San Antonio de Baños - Cuba. Giovana has developed her path as a director towards women and feminized identities, Lima is Burning is one of her first works.  


Yo, Imposible / Being Impossible 

Director: Patricia Ortega
Fiction
Spanish with English subtitles

Patricia Ortega, director of «Yo, Imposible» [“Being Impossible”] explores through the character of Ariel, a young girl whose  intersex body was surgically violated as a child, the many ways that society attempts to normalize sexual and gender diversity.

The film tells the story of how Ariel discovers she was born intersex and subjected to several surgeries to normalize her genitals. This discovery leads the character to rediscover her body and reconstruct her identity. The audience is led to question a society dominated by heteronormativity which renders others invisible and condemns them to a life of unhappiness. 

Patricia Ortega is a Venezuelan filmmaker living in Argentina who studied at the International School of Film and Television in Cuba, where she specialized in film directing. Patricia uses fiction to address extreme situations that women or feminized bodies go through, and how they overcome them.

«Yo, Imposible»' takes a position vis-à-vis the dominant conception of a world in which only the masculine and feminine exist, which makes others invisible. “They are not sick. They are just genetically different. Interventions are done on their genitals and bodies through hormones without their consent, which is a violation of their human rights and identity, forcing them to fit into established categories'' - Patricia Ortega


Cubanas, mujeres en revolución [Cuban Women in Revolution]

Director: Maria Torrellas Liebana
Documentary
Spanish with English subtitles

María Torrellas narrates the story of the Cuban Revolution through the women who brought it to life, Vilma Espín, Celia Sánchez, and Haydee Santamaría, among others.

For women, telling the story of the Cuban Revolution is not something of the past, but a daily struggle that Torrellas shows through the voices of Cuban rural women, professionals, students, and workers in the present. In “Cuban Women in Revolution” we encounter the current challenges facing Cuban women such as the persistence of old prejudices, new forms of violence, and the constant challenge of creating new feminist realities for themselves and the next generations in a territory besieged by USA imperialism for more than 70 years.

Maíia Torrellas

María Torrellas is a journalist and documentary filmmaker. She has a long trajectory of filmmaking and has won, among others, the Santiago Alvarez in Memoriam award for her documentary “Memoria de una hija de Oshun” [Memory of a Daughter of Oshun].

“In the documentary I have woven together the struggles of yesterday’s heroines with those of today’s women. The women tell their own stories and also describe those whose struggles they most admire. It made an impression on me to hear the words ‘The Revolution gave us everything’ or ‘What would have become of my family without the Revolution?’ from voices of compañeras who are poor, rural, or Black.” - María Torrellas


Serie documental Cuidanderas [Mini documentary series Women Healers/Carers]

Directors: Gabriela Arnal and Marzel Ávila for Fondo de Acción Urgente - LAC
Ecuador 2019
Spanish with English subtitles

CUIDANDERAS joins the words cuidar (to care for) and curanderas (women healers) synthesizing the identities of a series of women in Latin American territories, women who put their bodies and all their energy into protecting the Commons, what Pachamama gives us, with the commitment that we use it as wisely as the rest of living beings doThis mini series of documentary films presents the stories of three collectives of Latin American women who are committed to caring for their territories, healing their bodies, and confronting extractivist and racist projects in Ecuador, Colombia, and Bolivia.

GUARDIANAS DE LA AMAZONIA [GUARDIANS OF THE AMAZON]

Province of Orellana, Ecuador. For centuries the Waorani women have been engaged in a struggle for their territory in the Amazon and the preservation of their Indigenous culture. Today they confront threats by the oil industry and their death-production model. From the jungle, leaders from the Waorani Women’s Association of the Ecuadoran Amazon (AMWAE, in Spanish) share the motivation behind their resistance and show their greatest power: their inexhaustible joy.

COMADRES DEL PACÍFICO COLOMBIANO [BLACK SISTERHOOD OF THE PACIFIC]

Buenaventura, Colombia. In the largest and most violent port city in Colombia, plagued by decades of armed conflict, racism, and machismo, a group of women refuse to give in to fear and continue to resist in the face of adversity. The Butterflies with New Wings network is made up of Black women from the Pacific coast of Colombia who work together to protect their territory, recuperate their ancestral traditions, and heal the wounds of systematic and structural violence.

HERMANAS DEL ALTIPLANO [SISTERS OF THE HIGHLANDS]

Indigenous, rural, and regantes (women in charge of irrigation) in Bolivia are calling for the care and protection of bodies-earth-territories, as they are faced with an extractive production model which threatens their lives, health, physical and sexual integrity, and the survival of their communities and territories. The Network of Defenders of Mother Earth is made up of women from 12 Indigenous communities who are defending the right to water and denouncing mining companies’ violations of human rights and the rights of Nature while working to recuperate their ancestral ways of knowledge and practices of collective care.

“CUIDANDERAS, a combination of the words cuidar (to care for) and curanderas (women healers), presents the stories of Latin American women defenders who are caring for their territories and healing their bodies. The collective power of these women has changed the history of their communities in Ecuador, Colombia, and Bolivia as they confront extractivist and racist production models.”


Yo aborto, tú abortas, todxs callamos [I abort, you abort, we all keep silent]

Director: Carolina Reynoso
Argentina 2013
Spanish

If there is one thing that has marked feminist movements across the continent of Latin America that is the call for abortion to be made available, safe, and free. From North to South feminist movements are rising up and taking to the streets fighting for the liberation of our first territory, our bodies, which is why this selection must include a documentary on abortion to fully understand the power of the women of Nuestramérica.

Yo aborto, Tu Abortas, Todxs Callamos [I abort, you abort, we all keep silent] presents the stories of seven women from different social classes, including the director of the documentary herself, who reflect on something they have all experienced in their own bodies: clandestine abortion.  

Through their stories, the film aims to bust myths regarding the voluntary interruption of pregnancy, de-stigmatize the topic, and show one of the most common forms of violence in the Americas in a new light.

Carolina Reynoso

Director, researcher, and producer of feminist films. She is also a feminist activist who organizes workshops on screenwriting from a gender perspective so that more films are made showing other counterhegemonic realities and stories. Carolina Reynoso strikes a balance between activism and creation in each one of her works.

“We are a group of filmmakers who make documentaries in order to continue fighting to make abortion available, safe, and free in Argentina. The film presents the testimonies of seven women from different social classes, including the director of the documentary herself, who reflect on something they have all experienced in their own bodies: clandestine abortion.” -The filmmaking team


Historias Urgentes: Resistencia en ollas Comunes [Urgent Stories: Resistance in the Soup Kitchens]

Nosotras Audiovisuales, collective of Chilean women filmmakers
Chile 2020
Spanish

“Urgent Stories” is a series created by women to make their needs and important experiences visible to the people living in the territories that today comprise Chile. This film series aims to keep alive the flame ignited by the social uprising of October 2019, the flame ofChile in all its diversity that woke up and said, ‘Enough!’

«Resistencia en ollas comunes» [Resistance in the Soup Kitchens] is the first of these “Urgent Stories.” Through the voices of four women from Iquique, Valparaiso, Chillan and Santiago, it shows how by collectively assuming care work they are on the front lines of resistance, creating other feminist realities for themselves and the communities where Latin American women live.

Nosotras audiovisuales

This organization was formed in 2017 to link together women involved in the Chilean filmmaking scene. It helps women filmmakers to network, collaborate, and share information along with their works and perspectives on the field.

Nosotras Audiovisuales contributes to the Chilean uprising by documenting it and collectively generating new material.


Se trata de Mujeres [It’s about Women]

Micol Metzner
Argentina 2019
Spanish

Based on her personal experience, director Micol Metzner presents a film mixing documentary with fiction, aligning her filmmaker’s voice with that of thousands of women who have been victims of trafficking across the continent and showing how solidarity among women is the best form of protection.

Micol Metzner

Filmmaker trained at the Instituto de Arte Cinematográfico de Avellaneda [Avellaneda Institute of Film Arts]. Art director and editor. Metzner belongs to the Video Cluster of the City of Buenos Aires, a community space and multisectorial cooperative for independent projects.

She facilitates filmmaking workshops in working class neighbourhoods and spaces of enclosure (youth group homes and women’s prisons). She is a member of the film production house MVM.

“The production house MVM was born out of the necessity to express a lot of things that we regularly protest on the streets about while also doing it in a creative way through drawing, film, and photography.The production house MVM is a place that interrogates language, image, film from a feminist perspective. It is also a place for processing everything we have gone through and using art to make things sometimes to heal, sometimes to generate public debate as happened with this short film…I didn’t imagine that was going to happen, but when we showed  it,  a lot of things were set  in motion. Discussions happen that are even more enriching than the short film itself. That this can happen based on something we made is so good…” - Micol Metzner


Follow us on Social Media to receive news about upcoming events and screenings:

Facebook: @AWIDWomensRights
Instagram: @awidwomensrights
Twitter ENG: @awid
Twitter ES: @awid_es
Twitter FR: @awid_fr
LinkedIn: Association for Women's Rights in Development (AWID)

Snippet FEA No feminist economies without feminist unions (FR)

Pas d’économies féministes sans syndicats féministes!

Par le biais de l'organisation syndicale, Sopo, Sabrina et Linda se battent non seulement pour les droits des femmes, des travailleur·euses essentiel·les, des travailleur·euses migrant·e·s et des travailleur·euses du sexe, mais pour les droits de tous·tes les travailleur·euses .

La lutte pour mettre fin à l'exploitation des travailleur·euses est une lutte féministe. C’est pourquoi il n’y a pas d’économies féministes sans syndicats féministes.

FRMag - The Triple (FR)

Les invalides en triple : parlons sexe, chéri !

par Nandini Tanya Lallmon 

Olajumoke « Jay » Abdullahi et Kym Oliver sont des féministes révolutionnaires à plus d'un titre. (...)

Lire

illustration : « Éclose » de Titash Sen >