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Il est temps d’élire 2 nouvelles féministes audacieuses pour notre Conseil d’administration

Processus d’élection au Conseil d’administration

Suite à notre appel à candidatures et après leur étude et le processus d’entretiens menés par le Comité de nominations et de gouvernance de notre Conseil d’administration, nous vous présentons quatre (4) candidates qui viendraient compléter les compétences et le savoir-faire de notre CA actuel.

Nous comptons sur les membres de l’AWID pour nous aider à voter pour des membres solides au CA, qui contribueront à la gouvernance de l’organisation et qui, toutes deux, nous accompagneront jusqu’à la fin de notre plan stratégique actuel et superviseront l’élaboration et le lancement de notre prochain plan stratégique – un processus essentiel pour l’engagement et l’orientation du CA!

Quel est le rôle du Conseil d’administration ?

Notre Conseil d’administration est essentiel pour veiller à ce que l’AWID remplisse correctement sa mission de soutien à l’épanouissement de mouvements féministes dans le monde entier. Notre Conseil reflète diverses géographies, luttes et perspectives qui font partie intégrante de la diversité et la force des mouvements féministes.

À chacune des élections, les membres de l’AWID votent pour des candidates engagées en faveur de la mission de l’AWID, qui peuvent faire le lien entre les luttes locales et mondiales. Celles-ci seront également en mesure de nous aider à tirer, avec vigilance, le meilleur parti du positionnement et des atouts de l’AWID dans un contexte en constante évolution.

Chaque année à l’AWID, nous visons à renouveler et enrichir les points de vue et expériences que reflète notre Conseil d’administration en accueillant de nouvelles membres.


C’est un plaisir de présenter les candidates suivantes à l’élection au Conseil*: 

Debbie Stothard

Tout au long de ses 38 années de carrière, Debbie Stothard a collaboré avec diverses communautés pour impliquer des États, des organisations intergouvernementales et autres parties prenantes en Asie, en Afrique, en Europe et dans les Amériques sur des questions de droits humains et de justice. Son travail porte essentiellement sur les thématiques des affaires et des droits humains, de la prévention des atrocités et du leadership des femmes. Elle a, de ce fait, animé ou secondé près de 300 formations au cours des 15 dernières années. La plupart de ces formations était des ateliers à destination de groupes de base et organisés sur le terrain, centrés sur le plaidoyer en faveur des droits humains, les connaissances économiques fondamentales, les affaires et les droits humains, la justice transitionnelle et la prévention des atrocités. Son travail dans le domaine de la justice transitionnelle et de la prévention des atrocités s’est principalement déroulé au Myanmar, mais elle a également été conseillère en matière d’interventions dans d’autres situations nationales dans le monde. Entre 1981 et 1996, Debbie a été reporter spécialisée dans les affaires criminelles, organisatrice d’évènements étudiants, analyste politique, universitaire, conseillère gouvernementale et traiteure en Malaisie et en Australie, tout en étant bénévole pour des causes en lien avec les droits humains. Elle a fondé ALTSEAN-Burma en 1996, qui fut à l’initiative d’un large éventail de programmes sur les droits humains à la fois innovants et autonomisants. ALTSEAN mène notamment un programme permanent et intensif de leadership à destination de diverses jeunes femmes à Burma qui, au cours des 22 dernières années, a aidé à renforcer et élargir le leadership des femmes dans les zones touchées par un conflit. Debbie Stothard a siégé au Conseil de la fédération internationale des droits humains (FIDH) pendant neuf années en sa qualité de secrétaire générale adjointe (2010–2013) puis de secrétaire générale (2013–2019). Elle a mis cette période à profit en promouvant la mission et le profil de la FIDH lors de près de 100 réunions et conférences par année.

Berfu Seker

Féministe ambitieuse, Berfu Seker milite auprès de plusieurs organisations et mouvements en Turquie depuis une dizaine d’années. En tant qu’activiste, elle est impliquée dans des organisations féministes, LGBTI+ et queer, ainsi que des initiatives dans lesquelles elle a eu l’occasion de pratiquer son activisme dans les domaines du cinéma, de la production de connaissances théoriques ainsi que de l’organisation féministe et queer. Diplômée en Cinéma et télévision, elle a publié plusieurs articles dans diverses revues sur la représentation et le plaisir pour les spectateur·trice·s sur les thèmes du genre et de la sexualité. Elle est titulaire d’un Master en Études critiques et culturelles, et a soutenu son mémoire sur la représentation transgenre dans le cinéma en Turquie, qui consiste en un examen minutieux ainsi qu’une recherche comparative de la représentation transgenre dans les productions cinématographiques grand public et indépendantes. Berfu Seker a dirigé un ouvrage sur les Corps qui se révoltent : transgenrisme, activisme et pratiques de sous-cultures en Turquie, qui regroupe des points de vue universitaires et activistes, de l’organisation des intersexes aux représentations artistiques des transgenres. Entre 2012 et 2019, elle a fait partie du conseil consultatif de Queer Düş’ün Series, dont l’objet était la diffusion de littérature traduite sur la théorie queer pour combler les lacunes dans ce domaine en Turquie. Elle a également cotraduit un ouvrage publié en 2018, qui couvrait Lying in Politics de Hannah Arendt et Lying and History de Cathy Caruth. Elle travaille avec Women for Women’s Human Rights – New Ways Advocacy Program depuis 2016, où elle s’occupe du plaidoyer aux niveaux local, régional et international.

Elina Margarita Castillo Jiménez

Elina est une jeune avocate des droits humains afro-dominicaine et féministe intersectionnelle, engagée à utiliser sa voix et ses compétences pour construire un monde plus juste, empathique et inclusif.  Elle a commencé la faculté de droit à 16 ans, convaincue que cela lui donnerait les outils nécessaires pour comprendre et promouvoir la justice sociale. Après un JD (doctorat en droit) en République dominicaine, elle a poursuivi un LL.M. (maîtrise en droit) en droit international public et droits humains au Royaume-Uni en tant que boursière Chevening. Seule femme latino-caribéenne de sa classe, elle a obtenu son diplôme avec distinction. Elina a travaillé à l'intersection des droits humains, du genre, de la migration et de la politique et ceci à plusieurs niveaux : des instances étatiques aux collectifs de base aux organisations internationales. Elle a aidé à plaider des cas de violence sexiste devant la Cour interaméricaine des droits de l'homme. En tant que membre du Groupe consultatif des jeunes du FNUAP, elle a contribué au renforcement des droits sexuels et reproductifs en République dominicaine. Elle a codirigé la première campagne d'Amnesty International sur les droits des travailleur.euse.s du sexe dans les Amériques, développant des partenariats solides avec des organisations dirigées par des travailleur.euse.s du sexe et utilisant la position d'Amnesty pour amplifier la voix des femmes défenseurs des droits humains et des travailleur.euse.s du sexe. Elina fait partie de Foro Feminista Magaly Pineda et de la Global Shapers Community. Elle parle espagnol, français et anglais. Grâce à ses expériences diversifiés, Elina apportera de solides compétences en matière de gouvernance et de planification stratégique, une expertise de fond sur les Nations Unies et les mécanismes régionaux des droits humains et sa détermination audacieuse à garder l'AWID en tant qu'organisation inclusive pour toutes les femmes, en particulier les jeunes féministes caribéennes. Avec de telles qualités, elle espère rejoindre une fraternité mondiale de féministes courageuses, où elle pourra continuer à nourrir son leadership féministe et ne plus jamais se sentir seule sur son chemin.

Sarah Mukasa

Sarah Mukasa est une féministe panafricaniste avec plus de 15 ans d'expérience en leadership et en gestion à des niveaux supérieurs dans le secteur à but non lucratif en Afrique et en Europe. Elle est actuellement directrice adjointe de l'Open Society Initiative pour l'Afrique de l'Est où, au cours des cinq dernières années, elle a renforcé le soutien à la mobilisation féministe en Afrique de l'Est. Elle a insisté pour soutenir la mobilisation locale et autonome d'initiatives dirigées par des femmes et les personnes résistant aux normes de genre avec un soutien de base afin de renforcer la résilience institutionnelle. Elle a également joué un rôle central dans la mobilisation du soutien aux initiatives féministes à travers le continent avec OSF. Avant de rejoindre OSIEA, Sarah était directrice des programmes au Fonds de développement des femmes africaines (AWDF) où elle a contribué à assurer la croissance de l'organisation pour devenir l'un des plus grands fonds pour les femmes en Afrique avec une série de programmes primés et de pointe. Sarah possède une vaste expérience dans le plaidoyer, l'élaboration de politiques, la mobilisation de ressources, le développement organisationnel, la gestion de programmes et la construction de mouvements. Elle a beaucoup écrit sur les droits humains, les droits des femmes et est membre fondatrice d'initiatives très influentes telles que l'African Women Leaders Institute et l'African Feminist Forum. Sarah a siégé sur de nombreux conseils et organes consultatifs, notamment le African Grantmakers Network, Akina Mama wa Afrika, Solidarity for African Women’s Rights (SOAWR), et African Social Justice Philanthropy Group.

Votez avant le 21 décembre 2020.

Votez maintenant

 

Si tout le monde peut proposer une candidature au Conseil de l’AWID, seul·e·s les membres de l’AWID peuvent voter aux élections du Conseil d’administration.
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Adhésion à titre individuel     Adhésion organisationnelle


 

* Ces dernières années, nous présentions les candidates par région. Cette année, nous avons préféré mettre en avant une unique liste de quatre (4) candidates qui viendraient compléter le savoir-faire (et la diversité régionale) déjà en vigueur au CA. Nous demandons aux membres de voter pour deux (2) des quatre (4) candidates, avec un seul vote possible par candidate et la possibilité de ne voter que pour une seule candidate. Les deux (2) candidates qui recevront le plus de voix seront élues au CA de l’AWID, qu’elles joindront en janvier 2021.

 

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