Ressources des mouvements féministes
L'enquête "Où est l'argent?" #WITM est maintenant en ligne ! Plongez dans l'enquête et partagez votre expérience du financement de votre organisation avec des féministes du monde entier.
En savoir plus et participer à l’enquête!
Les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et leurs allié-e-s du monde entier s’opposent au pouvoir et imaginent de nouvelles politiques de libération. Des ressources économiques et politiques aux actes quotidiens de résistance et de survie, les contributions qui viennent nourrir ce travail revêtent de nombreuses formes.
L’initiative de l’AWID, Ressources des mouvements féministes (Resourcing Feminist Movements, RFM), met en lumière l’écosystème de financement actuel, qui va des modèles d’attribution des ressources auto-générée aux voies de financement officielles.
A travers nos recherches et analyses, nous examinons de quelles façons les pratiques de financement pourraient mieux servir nos mouvements. Nous faisons une étude critique des contradictions propres au “financement” de la transformation sociale, compte tenu notamment de la répression politique croissante, des programmes anti-droits et du pouvoir grandissant des entreprises. Mais surtout, nous élaborons des stratégies collectives en appui à des mouvements fleurissants, solides et résilients.
Nos Actions
Reconnaissant la richesse de nos mouvements et répondant au contexte actuel, nous oeuvrons à:
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Créer et élargir les alternatives : Nous développons les pratiques de financement qui accordent une place prépondérante aux priorités des activistes et impliquons un large éventail de donateurs et d’activistes dans la création de nouveaux modèles dynamiques d’attribution de ressources en faveur des mouvements féministes, en particulier dans un contexte qui voit l’espace de participation de la société civile diminuer considérablement.
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Enrichir nos connaissances : Nous explorons, échangeons et consolidons nos connaissances sur la façon dont les mouvements attirent, organisent et utilisent les ressources qui leur sont nécessaires pour entreprendre des changements significatifs.
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Plaider : Nous travaillons en partenariat, comme avec le Count Me In! Consortium, afin d’influencer les programmes de financement et permettre aux mouvements féministes d’être en dialogue direct pour déplacer le pouvoir et l’argent.
Contenu lié
Je ne me sens pas à l’aise à l’idée de communiquer le nom de mon groupe et nos coordonnées à l’AWID. Puis-je quand même participer à l’enquête?
Tout à fait, ces questions sont facultatives, et nous reconnaissons votre droit à l’anonymat. Merci de répondre aux questions de l’enquête, peu importe votre décision quant à la mention du nom de votre groupe, organisation et/ou mouvement et de vos coordonnées.
Protection de la famille
Contexte
Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale.
La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».
Les initiatives visant à la « Protection de la famille » reposent sur :
- la montée du traditionalisme,
- la montée du conservatisme culturel, social et religieux,
- l’existence d’une hostilité vis-à-vis des droits humains des femmes, des droits sexuels, des droits des enfants et enfin des droits des personnes dont l’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas conformes aux normes.
Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.
Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.
Notre approche
L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.
En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».
Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.
Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »
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Legal Justice for All
Legal Justice for All
Access to justice, as a fundamental right, is enshrined in Article 8 "Right to Effective Judiciary" of the Universal Declaration of Human Rights and should be accessible to everyone. The sad reality is that in many countries around the world, legal justice is not readily accessible.
Often, marginalized populations and people living in poverty face numerous obstacles in accessing justice, including high legal costs, discrimination and a general lack of information. This has made accessing justice more of a commodity of the wealthy and influential than a right for all. In this regard, “we as a global society have not truly progressed beyond feudal times.” says the Global Alliance for Legal Aid (GALA).
To help change some of the existent inequalities in accessing justice, GALA, an association of jurists, provides free legal aid and public interest advocacy to those who most need it, specifically in Global South countries.
“GALA: where no advocate is an island.”
Current Global Initiatives
It is often difficult for certain groups and individuals to find free legal assistance. This includes victims of a land grab, those suffering harm due to environmental pollution or other bodily harm by illegal government or corporate conduct, abused women seeking to file for divorce, or those who have been deceived by providers of unregulated financial services. For example, as a result of a pyramid scheme in Uganda, thousands of people have lost millions of dollars. GALA currently represents 3,000 victims of this scheme by working together with its local partner, the head of the business/law faculty at Makerere University in Kampala.
"GALA’s issue scope ranges from public interest advocacy for victims of financial fraudsters; to land grab defense and prevention; environmental protection; prison reform; women’s and widow’s rights, migrants’ rights and legal aid for the poor."
GALA told us that, in Uganda, as a consequence of fraud by fake micro-finance institutions “several of the victims committed suicide” and that “the criminals are living openly, enjoying the fruits of their theft and the state has not prosecuted them.” The reason being that they have “paid off judges and politicians but the poor cannot pay for justice”. In addition to working in Uganda, the association has a new partnership in Kuwait and ongoing initiatives in Grenada.
Envisioning Legal Aid Clinics
Beyond GALA’s current initiatives, the association is planning further outreach in India and Greece, the ‘birthplace of democracy.’ The association describes simply undemocratic and unconstitutional that the Greek courts “have been requiring that persons who want to enforce their rights file a bond based on the potential value of the case.” This is a clear obstacle to enforcing rights of the marginalized and poor parts of the society. So, one of the projects GALA is thinking about are legal aid clinics.
“What we have found thus far is that in places where GALA is working, there are not any legal aid clinics or pro bono lawyers.”
This of course takes not only much planning but also funding. GALA is now working on a feasibility study in Kampala and Grenada aiming to start supplying legal aid and establishing its own clinics. It’s hard to imagine but the association told us that in Grenada (population of 100,000) “there is no legal aid provided on the island whatsoever, [there are] only 12 criminal defense lawyers” and there no law faculty. In fact:
“The ‘local’ university is in reality a US medical school.”- GALA
In such a difficult case and environment, as GALA described, the association will be starting from ground zero but is determined to offer legal aid and information “both to the accused who are incarcerated ‘on remand’ awaiting trial, and to crime victims”. The association is considering seeking support of law students from other countries but with the supervision by a local lawyer and the Grenada Human Rights Association, GALA’s affiliate.
Similarly in Uganda, GALA envisions 2016 as a year where they would start providing legal aid through law students supervised by a law professor or practitioner and through GALA’s local partner, the head of the business/law faculty at Makerere University. Stay tuned for this!
“A taste of Justice”
To support its mission, ongoing and planned initiatives, GALA sells fair trade products such as its current offer, coffee from Uganda through a partnership with Thanksgiving coffee. GALA plans to establish other fair trade product sales and distribution in order to sell a product from every country where it provides legal aid or supports a public interest case. Here you can visit GALA's coffee online store.
Connect:
Mobilizing Change
Mobilizing Change
In her own words, Ruth Acheinegeh (AWID member since 2010) is a “young woman in her early thirties, full of energy and cheerfulness in her encounters with those around her and with one leg affected by polio.”
She owns and runs a local market stall in Bamenda, Cameroon which also sells bags and clothing made by a local group of women with disabilities. This is a valuable source of financial support for Ruth, and also enables her to partly support her family.
"What keeps me going is the spirit of moving and creating a new spotlight for many more women with disabilities not only in Cameroon but all over the world, hoping to have an inclusive society for all."
Strengthen leadership skills
Staff from AWID met Ruth in August 2010 in Eugene, Oregon, United States, at the Mobility International USA’s (MIUSA) Women's Institute on Leadership and Disability (WILD) that brought together numerous women leaders with disabilities from all over the world to “strengthen leadership skills, create new visions and build international networks of support.” After returning to Cameroon, Ruth created the North West Association for Women with Disabilities, the first ever women’s group in Bamenda focusing only on women’s issues. It now counts 40 members and Ruth is passing on the knowledge she gained in Eugene in the areas of economic empowerment, health, and information and technology.
Ruth is a trail blazer, change-maker, visionary, and a traveler with an incredible sense of humor. In 2012 she participated in the 12th AWID International Forum in Istanbul Turkey which brought together a number of African women with disabilities who subsequently organised their first workshop in Malawi.
Still a big gap
And even though much work has been done and progress achieved, as Ruth points out, there is “still a big gap looking at the low literacy rate among women with disabilities” in the region. So to help advance change, in June 2015 Ruth took part in a highly competitive training-of-trainers program held by MIUSA after which she brought together 20 women with disabilities from 20 different council areas in her region. This was the first of its kind in the country and offered training in human rights, governance and management in that area. In spite of her skills, experience and educational background, including a Bachelor’s degree in Management and Accountancy from the International University Bamenda, Ruth has been unable to find work which she says is, “due to the fact that I have a disability.”
"I think that I am one of those that have the calling of changing the lives of women with disabilities all over the world, not only in my community."
Apart from managing her market stall, Ruth works with local women with disabilities to encourage them to establish economic projects and independence. Through this group she has made connections with international initiatives, global feminist activists and disability researchers which has opened new channels of learning and travel. Despite her own financial challenges and being unable to improve her own life by buying a “much-need wheelchair or new crutches”, Ruth says she “clearly holds her social and economic independence dear”.
As a woman immersed in a range of local, national and international social networks (the latter particularly through her disability work), how Ruth constitutes herself and the strength of her connections constantly shift as she “moves from daughter to sister to income provider.”
Continuing our engagement with Ruth as our member, ally and friend we are extremely excited to meet her again at our upcoming 13th AWID International Forum in Brasil! She is a co-presenter in a session on “Proper” roles and precarious lives: women with disabilities disrupting patriarchy.
Find out more and connect with Ruth
- by email membership@awid.org
- and/or through our online directory (accessible only to members).
“Loud, Proud and Passionate”
Watch a MIUSA WILD Institute 2010 Video:
Movilizando el cambio
Movilizando el cambio
Ruth Acheinegeh (afiliada de AWID desde 2010) se define a sí misma como «una joven de poco más de treinta años, que se relaciona llena de energía y buen humor con quienes la rodean y tiene una pierna afectada por la polio». Es dueña de un puesto que ella atiende en el mercado local de Bamenda, Camerún, donde también vende bolsos y ropa que fabrica un grupo local de mujeres discapacitadas. El puesto es una fuente importante de apoyo financiero para Ruth y también le permite, en parte, mantener a su familia.
«Lo que me mantiene en pie es mi deseo de movilizar y darles visibilidad a muchas más mujeres discapacitadas no solo en Camerún sino en todo el mundo, con la esperanza de que tengamos una sociedad más incluyente para todas y todos.»
Fortalecer las habilidades
Personal de AWID conoció a Ruth en agosto de 2010 en Eugene, Oregón, Estados Unidos, durante el Women’s Institute on Leadership and Disability [WILD, Instituto sobre Liderazgo y Discapacidad para Mujeres], de la organización Mobility International USA (MIUSA, Movilidad Internacional de Estados Unidos), que convocó a muchas lideresas discapacitadas provenientes de todo el mundo a fin de «fortalecer sus habilidades para el liderazgo, generar nuevas visiones y construir redes de apoyo internacionales». Tras su regreso a Camerún, Ruth creó la North West Association for Women with Disabilities [Asociación para Mujeres Discapacitadas del Noroeste], primer grupo centrado solo en cuestiones de mujeres que fue creado en Bamenda. Ya cuenta con 40 integrantes y Ruth les está transmitiendo lo que aprendió en Eugene sobre empoderamiento económico, salud e información y tecnología.
Ruth es una pionera, creadora de cambios, visionaria y viajera con un enorme sentido del humor. En 2012 participó del 12º Foro Internacional de AWID realizado en Estambul, Turquía, que reunió a varias mujeres africanas discapacitadas quienes luego organizaron su primer taller en Malaui.
Un gran tema pendiente
Y aunque se ha trabajado mucho y ha habido avances, como señala Ruth, «todavía tenemos un gran tema pendiente que es la baja tasa de alfabetización entre las mujeres discapacitadas» en la región. A fin de impulsar cambios, en junio de 2015 Ruth participó en el muy competitivo programa de formación de formadoras/es organizado por MIUSA y luego reunió a 20 mujeres discapacitadas de 20 distritos de la región donde vive. Fue la primera formación de esta clase que se hizo en el país y los contenidos incluyeron derechos humanos, gobernanza y gestión en el área de la discapacidad. Pese a sus capacidades, experiencia y formación académica que incluye una Licenciatura en Gestión y Contaduría otorgada por la Universidad Internacional de Bamenda, Ruth no ha logrado conseguir empleo, lo cual en su opinión «se debe al hecho de que tengo una discapacidad».
«Creo que soy una de las personas que están llamadas a cambiar las vidas de las mujeres con discapacidades en todo el mundo, no solo en mi comunidad.»
Escucha a Ruth hablar (en inglés) de su experiencia en WILD 2015
Además de atender su puesto en el mercado, Ruth trabaja con mujeres discapacitadas de su área para alentarlas a generar proyectos económicos y ser independientes. A través de este grupo se ha conectado con iniciativas internacionales, activistas feministas y personas que investigan sobre discapacidad a nivel global, accediendo así a nuevas oportunidades para aprender y viajar. Pese a sus propias dificultades económicas y a que no puede mejorar su vida comprando «algo que necesito mucho: una silla de rueda o unas muletas nuevas», Ruth afirma que su «independencia social y económica es muy valiosa» para ella.
Como mujer inmersa en varias redes locales, nacionales e internacionales (en estas últimas sobre todo gracias a su trabajo en temáticas de discapacidad), la forma en que Ruth se define a sí misma y la intensidad de sus vínculos varían todo el tiempo ya que «paso de hija a hermana y luego a proveedora de ingresos».
Dado que en AWID seguimos vinculándonos con Ruth como afiliada, aliada y amiga, estamos muy entusiasmadas pues volveremos a verla en el 13º Foro Internacional de AWID en Brasil. Ruth será una de las ponentes en la sesión sobre Roles ‘apropiados’ y vidas precarias: Las mujeres discapacitadas subvierten el patriarcado.
Para saber más sobre Ruth y conectarte con ella
- puedes escribir a membership@awid.org
- y/o buscarla en nuestro directorio virtual (al que solo puede acceder nuestra membresía)
“Loud, Proud and Passionate” [Ruidosas, Orgullosas y Apasionadas]
Mira un video (en inglés) sobre el Instituto WILD 2010 de MIUSA:
Inspirer le changement
Inspirer le changement
Selon ses propres mots, Ruth Acheinegeh (membre de l'AWID depuis 2010) est « une jeune trentenaire pleine d’énergie et de joie de vivre qu’elle aime partager avec ceux qui l’entourent et dont une jambe a été atteinte par la polio ».
Elle possède et gère un petit étal au marché de Bamenda au Cameroun qui vend également des sacs et des vêtements réalisés par un groupe local de femmes handicapées. Cette activité est une source financière précieuse pour Ruth, qui lui permet également de soutenir en partie sa famille.
« Ce qui me motive, c’est l’esprit qui nous fait avancer et inspirer l’espoir d’une société inclusive et ouverte à beaucoup d’autres femmes handicapées, pas seulement au Cameroun mais partout dans le monde. »
Renforcer les compétences
L’équipe de l’AWID a rencontré Ruth en août 2010 à Eugene en Oregon aux États-Unis lors du Women's Institute on Leadership and Disability (l’Institut des femmes sur le leadership et le handicap, WILD en anglais), organisé par Mobility International USA (MIUSA). Cet événement a rassemblé de nombreuses femmes leaders handicapées avec l’objectif de renforcer leurs compétences, d’ouvrir de nouvelles perspectives et de créer des réseaux internationaux de soutien mutuel. Après son retour au Cameroun, Ruth a créé la North West Association for Women with Disabilities (Association pour les femmes handicapées du Nord-Ouest), le premier groupe de femmes de Bamenda qui ne s’occupe que de thèmes propres aux femmes. L’association compte actuellement 40 membres et Ruth leur transmet les savoirs reçus à Eugene sur l’autonomisation économique, la santé et l’usage des technologies de l’information.
Ruth est une actrice de changement, pionnière et visionnaire et aussi une voyageuse dotée d’un incroyable sens de l’humour. En 2012, elle a participé au 12e Forum international de l’AWID à Istanbul en Turquie qui a permis à plusieurs femmes africaines handicapées de se rencontrer et, par la suite, d’organiser leur premier atelier au Malawi.
Un écart important à combler
Même si un travail important et des progrès ont été réalisés, comme Ruth le souligne « il y a encore un écart important à combler quand on voit les faibles taux d’alphabétisation parmi les femmes handicapées dans la région ». Afin de contribuer à faire progresser le changement, Ruth a pris part en juin 2015 à un programme très réputé de formation de formatrices (WILD) organisé par MIUSA à la suite duquel elle a rassemblé 20 femmes handicapées issues de 20 communes de sa région. C’était le premier événement du genre au pays à offrir une formation sur les droits humains, la gouvernance et la gestion dans ce domaine. Malgré ses compétences, son expérience et son parcours d’études qui inclut un baccalauréat en gestion et comptabilité de l’Université internationale de Bamenda, Ruth n’a pas trouvé de travail « du fait que je suis handicapée », dit-elle.
« Je pense faire partie de celles et ceux qui se sentent appelés à changer la vie de femmes handicapées partout dans le monde et pas seulement dans ma communauté. »
En plus de gérer son étal, Ruth travaille avec des femmes handicapées de sa localité pour les encourager à entreprendre des projets de nature économique et à acquérir leur indépendance. Grâce à ce groupe, elle a tissé des liens avec des initiatives internationales, avec des activistes féministes du monde entier et avec des chercheur-euse-s spécialistes du handicap, ce qui a ouvert de nouvelles perspectives de voyage et d’apprentissage. Malgré ses propres défis financiers et sa difficulté à améliorer son existence en achetant « la chaise roulante ou les nouvelles béquilles dont elle a grandement besoin», Ruth déclare qu’elle « tient énormément à son indépendance économique et sociale ».
En tant que femme engagée dans une série de réseaux sociaux locaux, nationaux et internationaux (ces derniers particulièrement grâce à son travail sur le handicap), la manière dont Ruth se présente et la solidité de ses relations est en constante mutation car elle « passe d’un rôle de fille, à celui de sœur, à celui de soutien économique ».
Dans la prolongation de notre engagement auprès de Ruth qui est notre membre, alliée et amie, nous sommes très enthousiastes à l’idée de la retrouver lors du 13ème Forum international de l’AWID au Brésil ! Elle interviendra dans la session Rôles « appropriés » et vies précarisées : des femmes handicapées gênent le patriarcat.
Pour prendre contact et en savoir plus sur Ruth
- envoyez un courriel à l’adresse membership@awid.org
- ou communiquez avec elle par notre répertoire en ligne (uniquement accessible aux membres).
Loud, Proud and Passionate (Fortes, fières et passionnées).
Regardez la vidéo (en anglais) réalisée par MIUSA lors de l’Institut WILD en 2010:
En defensa de la salud para todas las personas
En defensa de la salud para todas las personas
Isaac Oriafo Ejakhegbe trabaja en el sector sin fines de lucro y su labor se ha centrado primordialmente en la igualdad de género, el cambio climático y la promoción de la salud, incluyendo la salud materna e infantil. Es Líder Juvenil de Women Deliver [Las mujeres dan a luz/cumplen] y en este momento trabaja en el Women’s Health and Action Research Centre [Centro de Investigación y Acción por la Salud de las Mujeres], organización no gubernamental en Nigeria que defiende la salud reproductiva y el bienestar social de las mujeres. Como fundador de la Youth Spotlight Initiative [Iniciativa Juventud en Primer Plano], Isaac también se dedica específicamente a promover la salud y los derechos sexuales y reproductivos de las personas jóvenes, abordando asimismo aspectos de la infección por VIH.
Isaac completó una Maestría en Ciencias Sociales Aplicadas a la Salud en la Facultad de Salud Pública de la Universidad de Ghana, donde se le reconoció como el mejor alumno de su promoción. Su tesis versó sobre la igualdad de género, el empoderamiento de las mujeres y el uso de anticonceptivos en la región occidental de Ghana.
Tras su graduación, Isaac trabajó como educador de pares voluntario del Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia en el marco del Proyecto Nacional de Salud Reproductiva y de Prevención, Tratamiento y Apoyo para el VIH y el SIDA en el norte de Nigeria. También desempeña el rol de Coordinador de Programa de la Iniciativa para Rehabilitación y Tratamiento del VIH y el SIDA, además de haber estado involucrado en diversos proyectos relacionados con trabajadoras/es comerciales del sexo.
Su trabajo de promoción de la salud ha incluido participación directa de las comunidades. Como Coordinador de Salud Comunitaria en la Clínica de Maternidad Joy [Alegría], ubicada en el estado de Edo, Nigeria, proporcionó activamente educación para la salud y apoyo social a personas de la comunidad. Mientras realizaba esa tarea, Isaac se inscribió en un programa virtual y obtuvo dos Certificados: uno en Investigación Clínica y Salud Pública de la Facultad de Salud Pública de Harvard y otro en Desafíos de la Pobreza Global, del Instituto de Tecnología de Massachusetts.
Isaac disfruta escribiendo artículos y blogs sobre temáticas de salud y cambio climático. Poco antes de la Conferencia de las Partes (COP 21) de la Convención Marco de Naciones Unidas sobre el Cambio Climático escribió un artículo para ‘Climate Reporters’ [Reporteras/os del Clima] sobre los efectos que un ambiente nocivo tiene para la salud.
Promouvoir la santé pour tous et toutes
Promouvoir la santé pour tous et toutes
Actif dans le secteur sans but lucratif, Isaac Oriafo Ejakhegbe, membre de l'AWID depuis juin 2015, concentre son travail sur l’égalité de genre, le changement climatique, la promotion de la santé et la santé des femmes et des enfants. Il est un jeune leader de l’initiative Women Deliver et travaille actuellement pour le Women’s Health and Action Research Centre (Centre de recherche et d’action pour la santé des femmes), une organisation non gouvernementale établie au Nigeria qui œuvre au service de la santé reproductive des femmes et de leur bien-être social.
Fondateur de l’initiative Youth Spotlight (Coup de projecteur sur la jeunesse), Isaac s’engage également à promouvoir la santé et les droits reproductifs et sexuels des jeunes. En outre, il aborde les enjeux relatifs à l’infection par le VIH.
Isaac a étudié en sciences sociales appliquées en santé à la School of Public Health de l’University of Ghana, où il a obtenu les meilleures notes de sa promotion. Sa thèse portait sur l'égalité de genre, l'autonomisation des femmes et l'usage de la contraception dans la région occidentale du Ghana.
Après avoir obtenu son diplôme, Isaac s’est porté volontaire comme éducateur pour les pairs auprès du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), dans le cadre du projet national Reproductive Health HIV and AIDS Prevention and Care (La santé reproductive, la prévention et les soins liés au VIH et au SIDA) dans le Nord du Nigeria. Il est ensuite devenu chargé de programme de l'Initiative for the Rehabilitation and Care for HIV and AIDS (Initiative pour la réadaptation et les soins aux personnes porteuses du VIH et atteintes du SIDA). Il a également participé à plusieurs projets auprès des travailleurs et travailleuses du sexe.
Un volet de son travail en promotion de la santé implique une participation communautaire directe. En tant qu’agent de santé communautaire à la Joy Maternity Clinic dans l’État d’Edo au Nigéria, Isaac s’est concentré sur l’offre active d’éducation en matière de santé et de soutien social à l’intention des membres de la communauté. Au même moment, il s’est inscrit à un programme en ligne, obtenant un Clinical Research and Public Health Certificate (Certificat en santé publique et recherche clinique) de la Harvard School of Public Health et un Certificat en Challenges of Global Poverty (Les défis de la pauvreté mondiale) du Massachusetts Institute of Technology.
Isaac aime rédiger des articles et des blogues sur les questions entourant la santé et le changement climatique. À l’approche de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP 21, il a écrit un article (en anglais) pour The Lancet Global Health dans lequel il souligne les incidences d’un environnement malsain sur la santé.
Apprenez à mieux connaître Isaac !
Vous pouvez entrer en contact avec lui en consultant le répertoire en ligne des membres de l’AWID (uniquement accessible aux membres) ou en envoyant un courriel à membership@awid.org. Vous pouvez également suivre ses tweets sur @wisenobleman.
Advocating Health for Everyone
Advocating Health for Everyone
Isaac Oriafo Ejakhegbe works in the non-profit sector, primarily focusing his work on gender equality, climate change, and health promotion, including maternal and child health. He is a Women Deliver Young Leader and is currently working at the Women’s Health and Action Research Centre, a non-governmental organisation in Nigeria that advocates for women’s reproductive health and social well-being. As founder of the Youth Spotlight Initiative, Isaac also engages in specifically promoting sexual and reproductive health and rights of young people, including issues bordering on HIV infection.
Issac studied Applied Health Social Science from the School of Public Health at the University of Ghana, where he was awarded the best graduating student in his set. His thesis focused on gender equality, women’s empowerment, and contraceptive use in the Western Region of Ghana.
After graduating, Isaac volunteered as a United Nations Children's Fund Peer Educator under the National Reproductive Health HIV and AIDS Prevention and Care project in Northern Nigeria and has worked as a program officer at the Initiative for the Rehabilitation and Care for HIV and AIDS. He was involved in several projects pertaining to commercial sex workers.
Part of his work in health promotion included direct community involvement. As a community health officer at the Joy Maternity Clinic based in Edo State, Nigeria Issac actively provided health education and social support to community members. During this time, he enrolled in an online program, earning a Clinical Research and Public Health Certificate from the Harvard School of Public Health and a certificate in “Challenges of Global Poverty” from the Massachusetts Institute of Technology.
Isaac enjoys writing articles and blogs on health and climate change issues. Ahead of the recent 2015 United Nations conference on climate change COP 21, he wrote an article for ‘Climate Reports’ focusing on the impacts of unhealthy environment on health.
Pagination
Sandhya Rao
Anne Marie Coriolan
Solange Habonimana
Sahib Khatoon
Aysin Büyüknohutçu
Cassandra Balchin
Yolanda Santana
Regina Martínez
Razan Al-Najar
Razan était une infirmière palestinienne bénévole âgée de 21 ans.
Elle a été tuée par balle à l'est de la ville de Khan Younis, au sud de Gaza, alors qu'elle courait vers une clôture de la frontière fortifiée dans le but de porter secours à une victime.
Dans son tout dernier post sur Facebook, Razan avait déclaré : « J’y retourne et ne reculerai pas », ajoutant: « Frappez-moi de vos balles. Je n'ai pas peur ».
Hamida Barmakani
María Cecilia Alfaro Quesada
Maria a consacré la majeure partie de sa vie à l’intégration d’une perspective féministe et de la parité hommes-femmes dans les activités institutionnelles et organisationnelles, ainsi qu’au renforcement des capacités.
Enfant, Maria s'intéressait beaucoup à l'art, à la communication, à la nature, à la littérature et à la justice, en particulier pour les femmes et les groupes marginalisés.
Elle a milité en faveur droits sexuels et reproductifs et était membre du Conseil national pour une éducation intégrale à la sexualité. Celleux qui l’aimaient se souviennent d’elle comme d’une « combattante passionnée et infatigable », résolument engagée en faveur des droits des femmes et des enfants
Dora Nkem Akunyili
Née dans l'État de Benue, au Nigeria, Dora était une pharmacienne experte et érudite ainsi qu’une dirigeante communautaire de renommée mondiale.
Lorsqu'elle est devenue directrice générale de l'Agence nationale pour la gestion et le contrôle des aliments et drogues (NAFDAC) entre 2001 et 2008, son travail d’envergure révolutionnaire a initié un changement de paradigme au sein de la fonction publique nigériane. Au cours de son mandat, elle a mené des réformes dans l'application des politiques et des réglementations qui ont permis de réduire de manière radicale le nombre de faux médicaments qui ont affecté le secteur pharmaceutique nigérian.
Après avoir incarné la réalité d’une femme courageuse et compétente qui a défié les maux d’une société à dominante patriarcale et qui a conduit au changement, elle est devenue une icône de l’émancipation des femmes. Entre 2008 et 2010 elle a été nommée ministre de l'Information et de la Communication.
Elle est décédée des suites d'un cancer et laisse dans le deuil son mari, ses six enfants et ses trois petits-enfants.
Sylvia Rivera
Sylvia Rivera était une militante pour les droits civiques, travestie et travailleuse du sexe.
Connue comme la drag queen de couleur de New York, Sylvia était une infatigable et féroce défenseure des marginalisé·e·s et exclu·e·s au début des années 1970, alors que le mouvement pour les « droits des gays » prenait de l’ampleur aux États-Unis.
Dans un discours bien connu prononcé pour Chistopher Street Day en 1973, Sylvia s’est exclamée, parmi une foule de membres de la communauté LGBT :
« Vous me dites tous d’aller me cacher, la queue entre les jambes.
Je ne supporterai plus ces conneries.
On m’a battue.
On m’a cassé le nez.
On m’a jetée en prison.
J’ai perdu mon travail.
J’ai perdu mon appartement.
Tout ça pour la libération gay, et vous me traitez de la sorte?
C’est quoi votre putain de problème à tous?
Réfléchissez à ça! »
En 1969, à l’âge de 17 ans, Sylvia a participé aux célèbres émeutes de Stonewall en jetant, paraît-il, le deuxième cocktail molotov en signe de protestation contre la descente de la police dans le bar gay de Manhattan. Elle a continué à être une figure centrale des soulèvements qui ont suivi, organisant des rassemblements et ripostant aux brutalités policières.
En 1970, Sylvia a collaboré avec Marsha P. Johnson à la création de Street Transvestite Action Revolutionaries (S.T.A.R.), collectif et organisation politique qui mettait sur pied des projets de soutien mutuel pour les personnes trans vivant dans la rue, celles et ceux aux prises avec la toxicomanie ou en détention, et spécialement pour les personnes trans de couleur et celles et ceux vivant dans la pauvreté.
Refusant les étiquettes, Sylvia a incité les personnes du mouvement de libération gay à penser différemment, et ce, tout au long de sa vie. Elle a déclaré :
« J’ai quitté ma maison en 1961, à l’âge de 10 ans. Je me suis démenée sur la 42e rue. Le début des années 1960 n’était pas génial pour les drag queens, les garçons efféminés ou les garçons qui se maquillaient comme on le faisait. À l’époque, on se faisait battre par la police, par tout le monde. Je n’ai pas vraiment fait mon coming out en tant que drag queen avant la fin des années 1960. C’était vraiment la débandade lorsque des drag queens se faisaient arrêter. Je me rappelle la première fois où je me suis fait arrêter, je n’étais même pas habillée entièrement en drag. Je marchais dans la rue et les flics m’ont tout simplement attrapée. Les gens maintenant prétendent que je suis une lesbienne, parce que je suis avec Julia, ce à quoi je leur je réponds : « Non, je suis juste moi. Je ne suis pas une lesbienne. » J’en ai marre d’être étiquetée. Je ne suis même pas en faveur de l’étiquette de transgenre. J’en ai marre de vivre avec des étiquettes. Je veux juste être qui je suis. Je suis Sylvia Rivera »
Par son activisme et son courage, Sylvia Rivera a présenté un miroir où se reflétait tout ce qui n’allait pas dans la société, mais aussi la possibilité d’une transformation. Sylvia est née en 1951 et décédée en 2002.
À propos du Forum international de l'AWID
Plus qu'un événement !
Le Forum international de l'AWID est un événement mondial qui offre aux participant·e·s une occasion unique de se rencontrer, tisser des alliances, de faire la fête et d’apprendre des autres dans une ambiance stimulante, riche en émotions et en toute sécurité.
De plus en plus, nous nous efforçons de penser le processus du Forum au-delà des limites de l’événement lui-même. Nous ouvrons des discussions avec des partenaires et renforçons des alliances tout au long de l’année. Nous essayons d’être au plus proches des mouvements locaux pour comprendre leurs difficultés et co-créer des solutions.
Le Forum de l’AWID un espace propice aux discussions en profondeur, qui repousse nos limites internes et externes et favorise le développement personnel et professionnel, en plus de renforcer nos mouvements pour la justice sociale, de genre et les droits des femmes.
Nous envisageons ce moment de rencontre comme une réponse à l’urgence de favoriser un engagement plus marqué et une action mieux concertée entre les organisations féministes, les défenseur·e·s des droits des femmes et les autres activistes de justice sociale. Pour nous, le Forum est plus qu’un événement. Il nourrit nos réflexions respectives et nous aide à cerner des initiatives concrètes dans lesquelles les mouvements féministes et peuvent s’engager avec d’autres acteurs·trices.
Au départ un événement national d’environ 800 personnes, le Forum rassemble aujourd'hui plus de 2 000 féministes, des dirigeant·e·s communautaires, des activistes de justice sociale et des bailleurs de fonds du monde entier.
Les Forums précédents
2016 : Horizons féministes : Construire un pouvoir collectif pour les droits et la justice (Costa de Sauipe, Brésil)
Compte tenu de la complexité du monde d'aujourd'hui, le Forum de l'AWID 2016 ne s'est pas concentré sur un « problème » particulier mais a plutôt exploré comment créer des moyens efficaces de travailler ensemble !
Malgré le contexte difficile dans lequel s’est déroulé le Forum de 2016 (l’épidémie de Zika, la grève au ministère des Affaires étrangères brésilien, la destitution de la présidente Dilma Rousseff et l’instabilité qui a suivi), il a rassemblé plus de 1800 participant-e-s issu-e-s de 120 pays et territoires de toutes les régions du monde.
Ce qu’il s’est passé au Forum 2016:
- Pour 96 % des participant·e·s qui ont répondu à l’enquête d’évaluation du Forum, le Forum a représenté une source majeure d’inspiration et d’énergie.
- Quelque 98 % des participant·e·s ont considéré qu’il s’agissait d’un espace de rassemblement important pour les mouvements féministes et ont exprimé l’espoir que l’AWID continue d’organiser de tels forums.
- 59 % des répondant·e·s au sondage d’évaluation du Forum ont déclaré être très satisfai·e·s du Forum et 34 % assez satisfait·e·s.
- Plus de 150 sessions ont été organisées sous divers formats et sur une variété de sujets allant de l’intégrité physique et de la liberté corporelle, en passant par la violence de genre sur le lieu de travail et les stratégies visant à renforcer le pouvoir collectif.
- Le premier Forum des Féminismes noirs juste avant le Forum de l’AWID lui-même a rassemblé 250 féministes noires du monde entier pour co-créer un espace important afin de construire et de renforcer les relations transnationales et intergénérationnelles
Lisez en détail les accomplissement du Forum de l’AWID 2016 :
Téléchargez le rapport d’évaluation
2012 - Transformer le pouvoir économique pour avancer les droits des femmes et la justice (Istanbul, Turquie)
Le 12e Forum de l’AWID s’est tenu à Istanbul en Turquie en 2012, avec pour thème central Transformer le pouvoir économique pour avancer les droits des femmes et la justice. Ce Forum fut le plus important et le plus diversifié de l’histoire, rassemblant quelque 2 239 activistes pour les droits des femmes en provenance de 141 pays différents. Parmi elles-eux, environs 65 % venaient de pays du Sud, près de 15 % étaient des jeunes femmes de 30 ans et moins, alors que 75 % participaient au Forum pour la première fois.
Le Forum s’est focalisé sur la transformation du pouvoir économique pour faire progresser les droits des femmes et la justice en proposant plus de 170 activités incluant des ateliers de formation en économie féministe, en passant par toute une séries d’ateliers de discussion et autres tables rondes solidaires autour de 10 grandes questions cruciales.
Dans l’élan du Forum, nous avons transformé la page qui lui était dédiée en un outil multimédia en ligne qui intègre également les contenus générés par les participant-e-s sur toutes les composantes du Forum.
Visitez l'archive web du Forum 2012
Tous les Forums
- 2016 : Horizons féministes : Construire un pouvoir collectif pour les droits et la justice (Costa de Sauipe, Brésil). Lire le résumé du rapport d'évaluation du Forum 2016
- 2012 : Transformer le pouvoir économique pour avancer les droits des femmes et la justice (Istanbul)
- 2008 : Le Pouvoir des mouvements (Le Cap, Afrique du Sud). Lisez le Rapport du Forum 2008
- 2005 : Comment survient le changement ? (Bangkok, Thaïlande)
- 2002 : Réinventer la mondialisation (Guadalajara, Mexique)
- 1999 : Propositions innovantes pour l’égalité et la justice (États-Unis)
- 1996 : L’après-Beijing : Des paroles aux actes (États-Unis)
- 1993 : Joindre nos forces pour développer des visions communes (États-Unis)
- 1991 : Travailler ensemble, apprendre ensemble : Un dialogue Nord-Sud (États-Unis)
- 1989-1990 : L’autonomisation mondiale des femmes (États-Unis)
- 1987 : Aller de l’avant : Propositions innovantes pour la recherche, l’action et les politiques de développement (États-Unis)
- 1985 : Femmes créatrices de richesse : Transformer le développement économique (États-Unis)
- 1983 : Les Femmes dans le développement (WID) (Washington D.C., États-Unis)
Laurie Carlos
Laurie Carlos était une comédienne, réalisatrice, danseuse, dramaturge et poétesse aux États-Unis. Artiste hors pair et visionnaire, c’est avec de puissants modes de communication qu’elle a su transmettre son art.
« Laurie entrait dans la pièce (n’importe quelle pièce/toutes les pièces) avec une perspicacité déroutante, un génie artistique, une rigueur incarnée, une féroce réalité – et une détermination à être libre... et à libérer les autres. Une faiseuse de magie. Une devineresse. Une métamorphe. Laurie m’a dit un jour qu’elle entrait dans le corps des gens pour trouver ce dont ils et elles avaient besoin. » - Sharon Bridgforth
Elle a employé plusieurs styles de performance alliant les gestes rythmiques au texte. Laurie encadrait les nouveaux·elles comédien·ne·s, performeur·euse·s et dramaturges, et a contribué à développer leur travail dans le cadre de la bourse Naked Stages pour les artistes émergent·e·s. Associée artistique au Penumbra Theatre, elle a participé à la sélection de scripts à produire, dans l’objectif « d’intégrer des voix plus féminines dans le théâtre ». Laurie faisait également partie des Urban Bush Women, une compagnie de danse contemporaine reconnue qui contait les histoires de femmes de la diaspora africaine.
Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Lady in Blue, en 1976, dans la production originale et primée du drame poétique For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf de Ntozake Shange. L’oeuvre de Laurie inclut White Chocolate, The Cooking Show et Organdy Falsetto.
« Je raconte les histoires à travers le mouvement – les danses intérieures qui se produisent spontanément, comme dans la vie – la musique et le texte. Si j’écris une ligne, ce n’est pas forcément une ligne qui sera dite ; ce peut être une ligne qui sera bougée. Une ligne à partir de laquelle de la musique est créée. Le geste devient phrase. Tant de ce que nous sommes en tant que femmes, en tant qu’êtres, tient aux gestes que nous exprimons les un·e·s par rapport aux autres, tout le temps, et particulièrement dans les moments d’émotion. Le geste devient une phrase, ou un état de fait. Si j’écris “quatre gestes” dans un script, cela ne signifie pas que je ne dis rien;cela veut dire que j’ai ouvert la voie à ce que quelque chose soit dit physiquement. » Laurie Carlos
Laurie est née et a grandi à New York, a travaillé et vécu à Minneapolis-Saint-Paul. Elle est décédée le 29 décembre 2016, à l’âge de 67 ans, après un combat contre le cancer du côlon.
Hommages :
« Je pense que c’était exactement l’intention de Laurie. De nous sauver. De la médiocrité. De l’ego. De la paresse. De la création artistique inaboutie. De la paralysie par la peur.
Laurie voulait nous aider à briller pleinement.
Dans notre expression artistique.
Dans nos vies. » - Sharon Bridgforth pour le Pillsbury House Theatre
« Quiconque connaissait Laurie aurait dit que c’était une personne singulière. Elle était sa propre personne. Elle était sa propre personne, sa propre artiste ; elle mettait en scène le monde tel qu’elle le connaissait avec un vrai style et une compréhension fine, et elle habitait son art. » – Lou Bellamy, Fondatrice de la Penumbra Theatre Company, pour le Star Tribune
Lire un hommage complet par Sharon Bridgforth (seulement en anglais)
Faire progresser les mouvements
En Europe de l’Ouest et du Sud-Est ces défenseuses des droits humains ont voué leur vie à mener des campagnes ou des recherches. Elles ont été membres de différents mouvements pour la paix ou pour les droits des femmes et ont contribué à les faire évoluer par le biais de l'action politique, de l’activisme social ou à travers la danse. Nous les remercions infiniment pour l'héritage qu'elles nous ont laissé. Nous vous invitons à vous joindre à l’AWID pour rendre hommage à ces femmes, à leur activisme et à l’héritage qu’elles nous ont laissé. Faites ces mèmes auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et en twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.
S'il vous plaît cliquez sur chaque image ci-dessous pour voir une version plus grande et pour télécharger comme un fichier
AWID EN 2015: Construire notre impact collectif
En 2015, l’AWID s’est développée et diversifiée.
Nous avons redoublé d’efforts pour préparer le 13e Forum de l’AWID ; nous avons consacré une grande partie de notre énergie au Programme de développement pour l’après-2015 et aux processus des Nations Unies relatifs au financement du développement. Nous avons poursuivi le travail de fond que nous menons dans nos domaines de prédilection.
- S’opposer aux fondamentalismes religieux
- Défenseuses des droits humains
- Justice économique
- Ressources pour les droits des femmes
- Activisme des jeunes féministes
Coup d'oeil à l'intérieur du rapport
Le contexte
- Nous constatons toujours la dégradation rapide de la démocratie et des institutions démocratiques, ainsi que le rétrécissement concomitant des espaces ouverts à la dissidence.
- Des crises systémiques multiples et simultanées (énergétique, alimentaire, financière et climatique) aggravent les inégalités et créent des difficultés majeures Les grandes entreprises jouent un rôle prépondérant dans l’élaboration des priorités du développement.
- La violence qui s’exerce contre les défenseuses des droits humains reste un problème à traiter d’urgence.
- Les fondamentalismes religieux sont omniprésents et gagnent en puissance.
- De nouvelles formes de violences en ligne fondées sur le genre ont fait leur apparition.
En réaction, nous avons choisi de sortir de nos cloisonnements.
De plus en plus, et dans le monde entier, les mouvements de défense des droits des femmes s’allient avec d’autres mouvements pour exprimer la nature systémique et intersectionnelle des problèmes précédemment évoqués et d’autres problématiques.
Notre impact
- Pour élaborer des stratégies et des actions de plaidoyer, nous devons connaître les faits
- Pour échanger les connaissances et agir solidairement, nous avons besoin d’une solide communauté en ligne
- Pour construire notre pouvoir collectif, nous devons collaborer
- Pour influencer mes processus internationaux, nous devons améliorer notre accès et amplifier nos voix
- Pour reposionner le pouvoir, nous devons rendre visible et souligner l’importance du rôle que jouent d’ores et déjà les mouvements féministes et les mouvements de défense des droits des femmes
Nos Members
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