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Reporters sans frontières: Inde : La journaliste Gauri Lankesh sauvagement assassinée à son domicile
![Gauri Lankesh (FR)](/sites/default/files/styles/max_325x325/public/thumbnails/image/gauri_lankesh.jpg?itok=T5tAJqAL)
Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.
L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.
Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.
L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :
« Les défenseuses des droits humains résistent aux industries extractives : Aperçu des principaux risques et des obligations en matière de droits humains » est une analyse de la situation d’un point de vue du genre. Ce rapport (en anglais, bientôt disponible en français) analyse les formes de violations et les types d'auteurs de ces violations, il reprend les obligations les plus pertinentes en matière de droits humains et formule une série de recommandations politiques à l’intention des États, des entreprises, de la société civile et des donateurs.
« Arrimer la résistance à l'action : Les stratégies des défenseuses des droits humains qui résistent aux industries extractives » est un guide pratique qui décrit des formes créatives et stratégiques d'action, des stratégies qui ont porté leurs fruits et des histoires de résistance inspirantes.
La vidéo « Protéger les personnes et la planète: les femmes qui résistent aux industries extractives. » met en lumière le courage des défenseur-e-s des droits humains d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Elles partagent leurs luttes pour la terre et la vie et parlent des risques et des défis auxquels elles sont confrontées dans leur activisme.
« Contester le pouvoir corporatif : Les luttes pour les droits des femmes, la justice économique et la justice de genre » est un rapport de recherche qui décrit les effets du pouvoir des entreprises et offre des perspectives sur des stratégies de résistance.
Faites-nous part de vos commentaires
C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !
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Reporters sans frontières: Inde : La journaliste Gauri Lankesh sauvagement assassinée à son domicile
Ana was a strong advocate of women’s rights and worked with a broad cross-section of women, from those in grassroots networks to those in the private sector.
She believed in building bridges across sectors. Ana was a member of the National Network for the Promotion of Women (RNPM), and was active in developing many social programs that address issues such as sexual and reproductive health and rights.
AWID honra a lxs feministas y defensoras de los derechos humanos que han muerto y cuyas contribuciones al progreso de los derechos humanos se echa mucho en falta.
El Tributo de AWID a las defensoras de derechos humanos es una exhibición fotográfica que presenta a activistxs del feminismo, de los derechos de las mujeres y de la justicia social de todo el mundo que ya no están con nosotrxs.
El Tributo fue lanzado por primera vez en 2012, en el 12º Foro Internacional de AWID, en Turquía. Tomó la forma de una exposición física de retratos y biografías de feministas y activistxs que fallecieron. La iniciativa fue descrita por lxs participantes del Foro como una manera única, emotiva y energizante de conmemorar nuestra historia colectiva.
En el 13º Foro Internacional, en Brasil, honramos a lxs activistas y a las defensoras de derechos humanos con una ceremonia de inauguración de un mural en cuatro idiomas, un espectáculo de danza y un ritual brasileño.
Entre los eventos, el Tributo permanece como una galería en línea que se actualiza cada año como parte de la Campaña de los 16 Días de Activismo Contra la Violencia de Género (25 de noviembre al 10 de diciembre).
Desde 2012, a través de nuestro Tributo anual a las defensoras de derechos humanos que ya no están con nosotrxs, hemos presentado más de 400 feministas y defensorxs de 11 regiones y 80 países.
AWID quiere agradecer a las familias y organizaciones que compartieron sus historias personales y contribuyeron a este homenaje. Nos unimos a ellxs para continuar con el notable trabajo de estas mujeres y redoblar esfuerzos para asegurar que se logre justicia en los casos que permanecen en la impunidad.
Visite la exhibición en línea del Tributo a las Defensoras de Derechos Humanos
Además de rendir homenaje a estxs increíbles activistas, el Tributo arroja luz sobre la gravedad de la situación de las defensoras de derechos humanos que han sido asesinadas o están desaparecidas.
Un tercio de las personas presentadas en el Tributo fueron activistas asesinadxs o están desaparecidxs en circunstancias sospechosas. Fueron atacadxs específicamente por ser quiénes eran y por haber desafiado:
Mujeres como Agnes Torres, de México, fueron asesinadas debido a su identidad de género y orientación sexual; o Cheryl Ananayo, una activista ambientalista de Filipinas que fue asesinada mientras luchaba contra una compañía minera; o Ruqia Hassan, una periodista y bloguera independiente siria asesinada por sus críticas al Estado Islámico de Iraq y Levante (EIIL, ISIS en inglés). Y muchas otras.
Con el Tributo a las defensoras de derechos humanos lxs traemos a todxs a nuestra memoria colectiva y llevamos su legado de lucha como nuestra antorcha en los movimientos feministas y por los derechos de las mujeres. Reconocemos que la seguridad y el autocuidado deben ser una prioridad en todas nuestras agendas políticas. Y hacemos un llamamiento a los gobiernos y a los organismos internacionales para que aborden colectivamente la violencia contra lxs feministas y las defensoras de derechos humanos.
Visite la exhibición en línea del Tributo a las Defensoras de Derechos Humanos
Laisse tes préjugés, tes suppositions ET tes fringues à l’entrée!
Nacida en 1928, Marceline trabajó como actriz, guionista y directora.
Dirigió The Birch-Tree Meadow en 2003, protagonizada por Anouk Aimee, así como varios otros documentales. También fue una sobreviviente del Holocausto. Tenía solo quince años cuando ella y su padre fueron arrestadxs y enviadxs a campos de concentración nazis. Los tres kilómetros entre su padre en Auschwitz y ella en Birkenau eran una distancia infranqueable, sobre la cual escribió en una de sus novelas más influyentes: Pero no regresaste.
Al hablar sobre su trabajo, una vez afirmó: «Todo lo que puedo decir es que todo lo que pueda escribir, todo lo que pueda develar, es mi tarea hacerlo».
Cette année, nous rendons hommage à dix-neuf défenseuses des droits humains originaires de la région Amérique latine et Caraïbes. Parmi elles, seize ont été assassinées, dont six journalistes et quatre défenseuses des droits des personnes LGBT*QI. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour commémorer la vie et le travail de ces femmes. Faites circuler les mèmes figurant ci-dessous auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.
S'il vous plaît cliquez sur chaque image ci-dessous pour voir une version plus grande et pour télécharger comme un fichier
Apreciaremos propuestas de actividades referidas a todo el rango de áreas temáticas e intersecciones que son importantes para los movimientos feministas y por la justicia de género.
Ella misma fue una de las 32.000 personas desplazadas por el Tucuruí, una mega central hidroeléctrica, construida en Brasil durante la dictadura militar de 1964-1985.
En 2005 Dilma fue invitada a unirse al Movimiento de los Pueblos Afectados por las Represas en Brasil (MAB), y en 2006 formó el colectivo de mujeres, y eventualmente se convirtió en coordinadora regional del movimiento.
Al hablar de su activismo, sus colegas comentaban:
"Se destacó muy rápido porque siempre fue muy intrépida en la lucha".
Dilma vivió en el asentamiento rural de Salvador Allende, a 50 kilómetros de Tucuruí, y dedicó toda su vida a proteger a las comunidades y las tierras afectadas por la construcción de mega proyectos. Dilma se preocupaba especialmente por el impacto de género que esos proyectos podrían causar, y defendía los derechos de las mujeres.
En una reunión nacional del MAB en 2011, Dilma, dirigiéndose a las mujeres afectadas por las represas, dijo:
"Somos las verdaderas Marías, guerreras, luchadoras que están allí, enfrentando el desafío de la lucha diaria".
En los años siguientes, Dilma organizó grupos de base del MAB y trabajó con la comunidad para formar cooperativas agrícolas que condujeron a una mejor redistribución de los alimentos entre la comunidad. Conjuntamente, mejoraron la comercialización de la pesca y desarrollaron un proyecto de cisternas para el agua potable. También fue defensora de la comunidad de agricultores cuyas tierras eran codiciadas por los "grileiros" (acaparadores de tierras).
El 22 de marzo de 2019, a la edad de 48 años, Dilma, su marido y su amigo fueron brutalmente asesinados. Los tres asesinatos fueron parte de una ola de violencia en la Amazonia contra el Movimento dos Trabalhadores Sem Terra (traducido como 'Movimiento de los Trabajadores Sin Tierra') y lxs activistas medioambientales e indígenas.
Este año, el Tributo Virtual honra a 7 defensoras de derechos humanos de la región de Asia meridional y Sudeste asiático. Son defensoras que han hecho aportes fundamentales para lograr avances en los derechos humanos y de las mujeres, los derechos de los pueblos indígenas y el derecho a la educación. Estas defensoras se desempeñaron como abogadas, activistas de derechos de las mujeres, académicas y políticas. Únete a AWID para conmemorar a estas defensoras de derechos humanos, su trabajo y su legado, compartiendo los memes aquí incluidos con tus colegas, amistades y redes; y tuiteando las etiquetas #WHRDTribute y #16Días.
Por favor, haz click en cada imagen de abajo para ver una versión más grande y para descargar como un archivo.
الموعد الأخير لتقديم المقترحات: 1 فبراير/ شباط 2024
انطلاقًا من روح موضوع المنتدى، ندعو إلى التقديم على مجموعة متنوعة من الموضوعات وأشكالها التي:
Louise Malherbe es una comisaria y programadora cinematográfica y crítica de cine radicada en Berlín. Trabajó como programadora de cine para Metropolis Cinema Association de Beirut, y actualmente coordina el proyecto Reel Streams, el cual se orienta a apoyar la difusión del cine independiente en la región árabe. Es jefa de programación del Festival de Cine de Soura, un festival de cine queer enfocado en la región de Asia sudoccidental y Norte de África, escribe crítica de cine para Manifesto XXI y, recientemente, comenzó a desempeñarse como comisaria de cine y festivales para Cinema Akil.
« Mais quand le maître
s’est-il laissé éloigner du pouvoir?
Quand un système a-t-il jamais été brisé
par l’acceptation?
Quand le CHEF te remettra-t-il le pouvoir avec amour?
À Jobourg, à Cancun, à l’ONU? », Molara Ogundipe.
À travers les continents et les pays, la professeure Ogundipe a enseigné la littérature comparée, l’écriture, le genre et les études anglaises, se servant de la littérature comme outil de transformation sociale, de même que pour revisiter les relations de genre.
Penseuse, écrivaine, rédactrice, critique sociale, poète et activiste féministe, Molara Ogundipe est parvenue à allier le travail théorique et l’action créative et la créativité. Elle est considérée comme l’une des principales voix critiques du(des) féminisme(s) africain(s), des études de genre et de la théorie littéraire.
Molara est connue pour avoir créé le concept de « stiwanisme », à partir de l’acronyme STIWA, pour Social Transformations in Africa Including Women (transformations sociales en Afrique incluant les femmes), reconnaissant la nécessité de « s’éloigner de la définition du ou des féminismes en lien avec l’Euro-Amérique ou avec toute autre région, et de la déclamation de loyautés ou déloyautés ».
Avec son ouvrage fondateur « Re-creating Ourselves » de 1994 (publié sous le nom de Molara Ogundipe-Leslie), Molara Ogundipe a laissé derrière elle un immense éventail de connaissances qui ont décolonisé le discours féministe et « recentré les femmes africaines sur leurs récits entiers et complexes... menées par une exploration de la libération économique, politique et sociale des femmes africaines et la restauration de la capacité d’agir féminine dans plusieurs cultures en Afrique ».
À propos des difficultés rencontrées en tant que jeune universitaire :
« Lorsque j’ai commencé à parler et à écrire sur le féminisme à la fin des années soixante et soixante-dix, on me considérait comme une bonne et admirable fille qui s’était égarée, une femme dont l’esprit avait été gâté par trop d’apprentissages ».
Molara Ogundipe s’est démarquée grâce à son leadership alliant activisme et université. En 1977, elle comptait parmi les fondatrices de l’AAWORD (Association of African Women for Research and Development). En 1982, elle fonde WIN (Women in Nigeria) pour défendre des « droits économiques, sociaux et politiques » entiers pour les Nigérianes. Elle crée et dirige ensuite la Foundation for International Education and Monitoring, et passe plusieurs années à oeuvrer au comité de rédaction de The Guardian.
Ayant grandi avec les Yoruba, leurs traditions, leur culture et leur langue, elle a un jour déclaré :
« Je pense que célébrer la vie, célébrer les personnes qui décèdent après une vie bien remplie est l’un des plus beaux aspects de la culture yoruba ».
Le nom de fête « oiki » de Molara en yoruba était Ayike. Née le 27 décembre 1940, Molara est décédée à l’âge de 78 ans, le 18 juin 2019 à Ijebu Igbo, dans l’État d’Ogun au Nigeria.