S'opposer à l’extractivisme et au pouvoir des entreprises
Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.
Pourquoi résister à des industries extractives?
L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.
Les principaux risques et les violences basées sur le genre
Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.
Agir ensemble
L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :
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« Les défenseuses des droits humains résistent aux industries extractives : Aperçu des principaux risques et des obligations en matière de droits humains » est une analyse de la situation d’un point de vue du genre. Ce rapport (en anglais, bientôt disponible en français) analyse les formes de violations et les types d'auteurs de ces violations, il reprend les obligations les plus pertinentes en matière de droits humains et formule une série de recommandations politiques à l’intention des États, des entreprises, de la société civile et des donateurs.
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« Arrimer la résistance à l'action : Les stratégies des défenseuses des droits humains qui résistent aux industries extractives » est un guide pratique qui décrit des formes créatives et stratégiques d'action, des stratégies qui ont porté leurs fruits et des histoires de résistance inspirantes.
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La vidéo « Protéger les personnes et la planète: les femmes qui résistent aux industries extractives. » met en lumière le courage des défenseur-e-s des droits humains d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Elles partagent leurs luttes pour la terre et la vie et parlent des risques et des défis auxquels elles sont confrontées dans leur activisme.
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« Contester le pouvoir corporatif : Les luttes pour les droits des femmes, la justice économique et la justice de genre » est un rapport de recherche qui décrit les effets du pouvoir des entreprises et offre des perspectives sur des stratégies de résistance.
Partagez votre expérience et vos questions !
◾️ Comment ces ressources peuvent-elles soutenir votre activisme et votre plaidoyer ?
◾️ De quelles informations ou connaissances supplémentaires avez-vous besoin pour utiliser au mieux ces ressources ?
Faites-nous part de vos commentaires
Merci !
C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !
Contenu lié
Do I need a visa to attend the Forum in Taipei?
You DO NOT need a visa to attend the Forum in Taipei if you hold a passport from one of the following countries (the allowed length of your stay varies from one country to another):
Andorra, Australia, Austria, Belgium, Bulgaria, Brunei, Canada, Chile, Croatia, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Estonia, Eswatini, Finland, France, Germany, Greece, Guatemala, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, Ireland, Israel, Italy, Japan*, Republic of Korea, Latvia, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Malta, Marshall Island, Monaco, Netherlands, New Zealand, Nicaragua, Norway, Palau, Paraguay, Philippines, Poland, Portugal, Romania, Russia, San Marino, Slovakia, Slovenia, Spain, Sweden, Switzerland, Tuvalu, the United Kingdom, the United States of America,and Vatican City State, Belize, Dominican Republic, Malaysia, Nauru, St. Kitts and Nevis, Saint Lucia, Saint Vincent and the Grenadines, Singapore.
People with any other passport WILL NEED A VISA to come to Taipei.
Please note:
It is likely that, once you have registered to attend the Forum, you will get an event-related code that will allow you to apply for your visa electronically regardless of your citizenship.
We will let you know more about this when the Registration opens.
2. Frame your research
Le cadre de référence de votre recherche vous guidera tout au long du processus de recherche. Le document de référence que vous élaborez peut aussi servir de note de synthèse destinée aux personnes qui vous conseillent et à vos partenaires, ainsi qu’à une demande de financement aux éventuels donateurs.
Dans cette section
Avant de mener toute recherche :
- Fixez les objectifs de votre recherche.
- Dressez la liste des questions principales auxquelles vous souhaitez que votre recherche réponde.
- Écrivez les types de données que vous devrez recueillir et examinez-les pour répondre à vos questions principales.
- Définissez les produits finaux que vous élaborerez à l’aide de votre recherche.
Le cadre de votre recherche pourra évoluer avec le temps, alors que vous peaufinez vos questions et recueillez de nouvelles informations. Cependant, le fait de créer un cadre de recherche dès le départ vous permettra de travailler à partir d’une base solide.
Objectifs
Afin que votre recherche WITM ait une base solide, il est important de définir clairement ce que vous souhaitez accomplir.
Par exemple, l’un des objectifs de la recherche mondiale WITM de l’AWID consistait à fournir des données rigoureuses afin de prouver ce que nous savions déjà par ouï-dire : que les organisations de droits des femmes sont sous-financées, et de surcroît de façon marquée. Ces données nous permettraient selon nous d’être en meilleure position pour influencer les prises de décisions des bailleurs de fonds.
Vos objectifs pourraient être les suivants :
- Générer des données précises et concrètes sur les réalités et les tendances de financement afin de confirmer ou d’infirmer les mythes existants.
- Mieux comprendre les différences entre les perspectives des donateurs et celles des organisations de droits des femmes.
- Influencer l’allocation des fonds par les donateurs.
- Ajouter une perspective essentielle aux principaux débats entourant le financement.
- Explorer la collaboration entre les donateurs et les organisations de droits des femmes sur les questions qui émergent de la recherche.
Questions principales
Structurez votre processus de recherche à l’aide de questions clés auxquelles seule votre recherche puisse répondre et limitez ces questions à un laps de temps spécifique (p. ex. la dernière année, les derniers cinq ans, etc.).
Tenez compte des aspects suivants :
- Sur quels sujets précis voulez-vous en apprendre davantage et quelle hypothèse aimeriez-vous vérifier ? Le fait de rédiger ces questions facilitera votre processus de réflexion.
- Existe-t-il des recherches à ce sujet ? Si c’est le cas, il se peut qu’il ne soit pas opportun de mener une recherche WITM, à moins que vous estimiez que la recherche actuelle n’est pas assez complète ou spécifique.
- Quelle période voulez-vous couvrir lors de votre analyse ? Votre analyse portera-t-elle uniquement sur la dernière année, ou sur plusieurs années antérieures, par exemple au cours des cinq dernières années ?
- Prévoyez-vous de répéter votre enquête pour recueillir des données ultérieurement ?
Le fait de choisir une période spécifique pour votre recherche peut mener à des résultats plus précis qu’ils ne le seraient si vous travailliez avec un calendrier ouvert. De plus, la décision de répéter ou non votre recherche à intervalles réguliers vous permettra de fixer des repères de collecte de données, facilitant la reproduction et la comparaison au fil du temps.
Principales questions qui ont guidé le processus de recherche WITM de l’AWID :
- Quelle est la situation actuelle quant à la durabilité financière des organisations de droits des femmes à travers le monde ?
- Quelles sont les tendances externes et internes qui influent sur les décisions de financement des donateurs à l’appui des organisations et des mouvements de femmes ?
Types de données
Maintenant que vous avez défini vos questions principales, vous pouvez déterminer les types de données qui vous aideront à répondre à ces questions. Ainsi, vous serez en mesure de planifier le reste du calendrier de votre recherche WITM.
Par exemple, est-ce que vous mènerez une enquête qui couvre une vaste proportion de votre population prioritaire ? Est-ce que vous analyserez les demandes de financement que les bailleurs de fonds reçoivent dans une région particulière ? Est-ce que vous procéderez à des interviews (recommandé) ? En déterminant quelles sont les données dont vous avez besoin, vous pourrez entrer en contact avec des parties externes qui vous fourniront ces données dès le départ, et serez à même de planifier en conséquence l’ensemble de votre calendrier. Nous vous suggérons les sources de données suivantes :
- Les sondages que vous élaborez à l’intention des organisations de droits des femmes et des donateurs.
- Les données sur les demandes et l’allocation de subventions issues des cycles de financement des donateurs.
- Interviews auprès d’important-e-s activistes, organisations et donateurs.
- Données sur les donateurs de la part des organisations membres, comme le Foundation Center (en angalis), des groupes de donateurs régionaux ou nationaux qui ont des affinités avec vous ou votre organisation.
La diversité des ensembles de données constitue un excellent moyen de créer une analyse robuste et riche.
Par exemple, les données de l’Enquête mondiale de l’AWID en 2011 sont les piliers de nos récentes analyses. Cependant, nous avons également recueilli des données d’interviews sur le terrain, avec des donateurs, des activistes ou des organisations de droits des femmes.
Produits finaux
L’élaboration d’un plan initial sur les produits que vous créerez vous permettra non seulement de fixer votre calendrier, mais vous donnera également une idée des ressources dont vous aurez besoin.
Par exemple, produirez-vous uniquement un rapport de recherche ou créerez-vous également des infographies, des dépliants et des présentations ? Selon les produits que vous choisirez, vous aurez peut-être à recourir à des sociétés de conception graphique, à prévoir des manifestations, etc.
Ces produits seront également les outils que vous utiliserez pour atteindre vos objectifs. Ainsi, il est important de garder ces objectifs à l’esprit. Par exemple, votre recherche WITM a-t-elle pour unique objectif de servir d’outil de plaidoyer visant à influencer les bailleurs de fonds ? Si tel est le cas, vos produits devraient vous permettre de mobiliser les bailleurs de fonds de manière significative.
Exemples de produits :
- Rapport complet à distribuer aux principaux bailleurs de fonds et organisations.
Traditionnellement, la recherche WITM de l’AWID s’est centrée sur un long rapport, à partir duquel étaient tirés d’autres produits plus concis – voir le reste de la liste. - Infographies pour une distribution virale en ligne.
- Courtes animations présentant les principaux résultats.
- Dépliant(s)pour détailler les principaux résultats et messages.
- Articles et articles de blog présentant les principaux résultats afin de susciter l’intérêt envers le rapport plus long.
- Séminaires et webinaires présentant les principaux résultats.
Conclusion : Etablir un cadre de recherche vous donnera une vue d’ensemble
Le fait d’établir un cadre de recherche portant sur les objectifs, les questions principales, les types de données et les produits finaux vous permettra de créer un calendrier bien planifié, de préparer vos ressources à l’avance et de fixer un budget réaliste.
Cette démarche facilitera les interactions avec les partenaires externes, tout en vous permettant de gérer plus aisément les contretemps inattendus.
Étape précédente
Étape suivante
Temps estimé :
• 1 mois
Personnel requis :
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
Ressources disponibles :
• Exemple 1 : Cadre de référence d’une recherche
• Exemple 2 : Cadre de référence d’une recherche
Étape précédente
Étape suivante
Êtes-vous prêts-tes ?
Snippet Welcome Message_Fest (EN)
Welcome message
Hakima Abbas, AWID
"We're using the tools that we have to share our resistance, strategies and continue to build our power to take action and create new brave and just worlds."
Cynthia Nicole
6. Menez une recherche documentaire
La recherche documentaire peut se dérouler tout au long de votre initiative. Elle peut vous aider à encadrer vos travaux, à choisir des questions de sondage et à comprendre vos résultats.
Dans cette section
- Préciser le contexte
- S’appuyer sur les connaissances existantes
- Sources éventuelles d’information pour la recherche documentaire
1. Sites Web et rapports annuels des donateurs
2. Sources d’information en ligne
Préciser le contexte
La réalisation de recherches documentaires tout au long de votre initiative peut vous aider à encadrer vos travaux, à choisir les questions de sondage et à vous fournir une clarté contextuelle, tout en rehaussant votre compréhension des résultats de votre sondage. Vous pourriez notamment comparer les similarités et les différences entre les résultats de votre sondage et l’information diffusée par la société civile et les donateurs.
Il se peut que vous déceliez des tendances dans les résultats de votre sondage et que vous souhaitiez mieux les comprendre.
Par exemple, vos données de sondage pourraient révéler que les budgets des organisations diminuent, mais cela ne vous dit pas pour quelle raison cette situation se produit. L’analyse des publications vous donne un contexte et vous révèle certaines des raisons pour lesquelles ces tendances surviennent.
Exploiter les connaissances existantes
La recherche documentaire garantit également que vous appuyez votre recherche sur les connaissances existantes touchant à votre sujet d’intérêt, confirmant ainsi la validité et la pertinence de vos résultats.
Vos résultats pourraient être complémentaires ou contradictoires par rapport aux connaissances actuelles, mais ils doivent faire référence aux données existantes sur le sujet.
Pour que votre recherche soit complète et englobe tout le panorama du financement qui entoure votre sujet, examinez une gamme de secteurs de financement.
Vous pouvez notamment considérer :
- Les fonds pour les femmes
- Les fondations privées et publiques
- Les organisations non gouvernementales internationales (ONGI)
- Les agences bilatérales et multilatérales
- Les acteurs et actrices du secteur privé
- Les philanthropes
- Les groupes de financement participatif
Inclure tout secteur pertinent dans le cadre de référence de votre recherche.
Par exemple, vous pourriez décider qu’il est important d’effectuer des recherches sur les organisations non gouvernementales (ONG) locales.
Sources éventuelles d’information pour la recherche documentaire (liste non exhaustive)
1. Sites Web et rapport annuels des donateurs
Voici des sources directes d’information sur les actions des bailleurs de fonds qui contiennent habituellement des renseignements sur les politiques et les budgets. Si vous réalisez vos recherches avant d’interviewer les donateurs, vos questions seront mieux ciblées et vos interviews plus solides.
2. Sources d’information en ligne
- Alliance Magazine (en anglais)
- Lettre d'information du Council on Foundations (en anglais)
- Blogs & nouvelles de Devex (en anglais)
- Ressources du Foundation Center (en anglais)
- Les articles rédigés par les activistes et les organisations faisant partie de votre population cible
- La liste des donateurs de l’AWID (en anglais)
- Philanthropy Journal (en anglais)
- Institute of Development Studies (en anglais)
Étape précédente
Étape suivante
Temps estimé :
• 1-2 mois
Personnel requis :
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
Étape précédente
Étape suivante
7. Synthétisez les résultats de votre recherche
Êtes-vous prêts-tes ?
Snippet Caribbean Feminist Spaces_Fest (ES)
Espacios feministas, expresiones creativas, y prácticas espirituales para la construcción de comunidad en el Caribe
Tonya Haynes, CAISO
Angelique V. Nixon, CAISO
Emilia Quan
5 Major Threats
In the current context, we have identified five major threats to the struggle towards feminist just economies.
1. Financialisation of the world economy.
“Financialisation refers to the increasing importance of financial markets, financial motives, financial institutions, and financial elites in the operation of the economy and its governing institutions both at the national and international levels”. - Gerald Epstein
Epstein Gerald A. 2006: Financialization and the World Economy. Edward Elgar Publishing.
Financial institutions exert a strong influence over economic governance and the direction of development policy. The growing dominance of the corporate sector and international financial institutions in defining local and global public policies, has resulted in the capture of the State in the interest of capital. The current financial system, including controversial credit and debt policies, are integral to the reproduction and expansion of capital accumulation processes.
This raises important questions of how to regulate and re-think the global financial system, not only to avoid serious negative consequences of debt-driven crises,but to allow for sustainable livelihoods and the realization of economic and social rights without retrogression.
For more details, see the article by Balakrishnan and Heintz “Debt, Power, and Crisis: Social Stratification and the Inequitable Governance of Financial Markets”
2. Harmful trade agreements.
For the past 20 years, trade agreements (both bilateral or multilateral) have expanded their role demonstrating increased interest in Intellectual Property Rights (IPR) to be given to corporations.
IPR has clearly benefitted transnational corporations with huge impacts on the ability of poorer nations and peoples to realize human rights, notably:
- the right to food,
- the right to conserve,
- the right to use and sell seeds, and
- the right to access to essential medicines.
In addition, agriculture import liberalisation resulting in an influx of cheap goods jeopardise women’s self-employed farmers in poor countries and food security. Investment protection clauses included in trade agreements limit the policy space of national governments to create and enforce regulations on issues as crucial as environmental protection, labour rights, and the duration of copyrights.
Feminist movements have been, and are, at the forefront of resistance to these agreements exposing its pitfalls.
(See for example, the reactions by feminist networks around the globe to both the Transatlantic and TransPacific Trade and Investment Partnership Agreement negotiations.)
3. Unprecedented scale of threat to ecosystems and biodiversity.
The commodification of the Earth’s resources and resulting environmental degradation and climate change produced by decades of aggressive industrialisation, plunder and extractivism of the world’s resources, have damaged biodiversity and ecological resilience. These damages are now threatening the existence of human society itself.
The international community has failed to address production and consumption patterns sitting at the root of the problem. Instead, governments –with the support of large corporations interested in making a profit - are leaning towards a “green economy” approach promoting “energy-efficient technologies” (including nuclear energy, biofuels, genetically modified organisms and geo-engineering) and carbon trade schemes as the silver bullet.
4.Commodification of land and accelerating global phenomenon of land and resource grabbing.
While the processes of land and resource appropriation is not new – in fact, they are central struggles in colonial histories- what is new is the advanced means by which land and natural resource wealth are becoming commodities in new markets.
International Financial Institutions play a central role in promoting land markets in developing countries. These institutions finance land reforms that enable powerful actors to use land for speculative gain in exchange of meagre promises of jobs and growth. Land-grabbing has far reaching negative impacts on local peoples’ access to essential goods and services apart from displacement and environmental degradation that are associated with it.
People who are resisting land grabbing, among them women human rights defenders, face diverse forms of violence including physical attacks and sexual abuse, on a daily basis.
5. Entrenched patriarchal foundations that structure the capitalist system
This patriarchal foundation is particularly hegemonic in today’s neoliberal models.
The many ways in which political economy and development are connected to sexuality or gender is evident: think how capitalism defines what can even be characterized as labour and ties human worth to wage-labour productivity.
For the most part, women’s position in the global economy continues to be one of gender-based labour exploitation with women’s work undervalued in precarious jobs, domestic subsistence, reproduction, and in unwaged household production. Because reproductive labour has been naturalized as women's unpaid work, it has provided an immense subsidy to capitalism at the same time as a source of gender oppression and subjugation.
This situation is aggravated by the fact that as social protection mechanisms begin to dwindle, women’s care burden increases.
Further, the phenomenon of global migration spurred on by thousands of economic refugees escaping oppressive poverty across the globe is not estranged to that of capitalist gender power relations. Remittances become a major source of development financing for the families and communities, but at a major cost for women migrants who struggle to earn a living wage in their new country.
In the same vein, we have seen how patriarchal capitalist systems are using violence and oppression to maintain their status quo. Rising global expenditures in militarism and violence, both perpetrated by state and non-state actors, is increasingly used to control dissent, women’s bodies and voice and settle economic, political and social disputes.
Across the world, violence, incarceration and discrimination disproportionately targets
- women, communities of colour,
- indigenous peoples,
- people with disabilities,
- sex workers,
- impoverished people, and
- LGBTQI people.
An intersectional analysis linking gender, race, ethnicity, age, ability, nationality, sexual orientation and gender identity, among other status is needed to challenge structural violence and its links with a capitalist global system.
A profound crisis in the current global governance system is also evident in the feeble inter-governmental agreements reached and how they often lack the most fundamental accountability mechanisms. The multilateral system that served global governance before is failing to respond to the current multiple crises. The same system continues to be deeply undemocratic, with increasing presence and power by corporations occupying the spaces where States used to be.
Rethinking, Renewing & Reactivating
These threats challenge feminists to re-think our framework and strategies. To renew and reactivate our commitment to movement building with others for a just economy.
They challenge us to consider broad agendas for socio-economic transformations, from a feminist perspective, in ways that address the realities of the majority of the impoverished. Now is the time to bring about change for a just economy and to address the persistent systemic challenges.
See also
Snippet "un"Inclusive Feminism_Fest (FR)
Féminisme "non"Inclusif :
Les filles sans voix dans le mouvement féministe haïtien
Naike Ledan
Semi Kaefra Alisha Fermond, Trans Rights Activist ACIFVH
Natalie Desrosiers
Fédorah Pierre-Louis
Fany Puyesky
هل ستكون هناك تدابير لتسهيل الوصول في المنتدى؟
باختصار، نعم! تعمل جمعية حقوق المرأة في التنمية حاليًا مع لجنة إمكانية الوصول لضمان إمكانية الوصول إلى المنتدى قدر الإمكان. نحن نجري أيضًا تدقيقًا لإمكانية الوصول إلى مكان انعقاد المنتدى والفنادق المحيطة ووسائل النقل. ستكون المعلومات التفصيلية حول إمكانية الوصول في منتدى جمعية حقوق المرأة في التنمية متاحة في هذا القسم قبل فتح التسجيل. وفي الوقت نفسه، لأية أسئلة يرجى الاتصال بنا.
Reivindicar los bienes comunes
Definición
La activista y académica Soma Kishore Parthasarathy señala que existen diversas formas de pensar los bienes comunes.
En un sentido más convencional, se los entiende como recursos naturales destinados a ser usados por quienes dependen de su uso. Sin embargo, el concepto de «bienes comunes» se ha expandido para incluir recursos como los conocimientos, la herencia, la cultura, espacios virtuales e incluso el clima. Es un concepto anterior al régimen de propiedad individual y que aportó las bases para la organización social. Las definiciones que aportan las entidades gubernamentales limitan su alcance a los recursos de la tierra y materiales.
El concepto de los bienes comunes se apoya en la práctica cultural de compartir espacios de subsistencia y recursos como dones de la naturaleza, para el bien común, y para la sostenibilidad de lo que es común a todxs.
Contexto
Los bienes comunes de la humanidad están cada vez más amenazados porque las naciones y fuerzas del mercado continúan colonizándolos, explotándolos y ocupándolos.
En algunos contextos favorables, los «bienes comunes» tienen el potencial de habilitar una posición de autonomía sobre todo para las mujeres bajo opresión económica desde la que pueden negociar sus múltiples necesidades y aspiraciones.
Perspectiva feminista
Cuando a las mujeres y a otros géneros oprimidos se les niega el acceso a los bienes comunes y la posibilidad de controlarlos, se refuerza el patriarcado.
Por eso, una economía feminista busca restaurar los derechos legítimos de las comunidades a estos recursos comunes. Esa autonomía les permite mantenerse a sí mismas al mismo tiempo que desarrollan sistemas más igualitarios de gobernabilidad y de uso de esos recursos. Una economía feminista reconoce los roles de las mujeres y les ofrece las mismas oportunidades para tomar decisiones, es decir, las coloca en igualdad de condiciones como demandantes de esos recursos.
Para leer más acerca de esta propuesta:
- Reclamando los bienes comunes para la justicia de género y económica: Luchas y movimientos en la India es una entrevista con la académica Soma Kishore Parthasarathy acerca de cómo las mujeres en la India rural están confrontando esta realidad y proponiendo una gestión compartida de los recursos comunes.
- Feminism And The Politics Of The Commons (en inglés) [El feminismo y la política de los bienes comunes] de Silvia Federici analiza la política de los bienes comunes desde una posición feminista determinada por la lucha contra la discriminación sexual y el trabajo reproductivo para aclarar en qué condiciones el principio de los bienes comunes se puede convertir en fundamento de un programa anticapitalista.
- En español y de la misma autora se puede leer Feminismo, capitalismo, bienes comunales y caza de brujas.
Festival Film Club: Leitis in Waiting & Latin/Central American Program
In this selection of films you will find the voices of filmmakers who are not content with simply recording the feminist realities that palpitate in every corner of this vast and diverse territory. These are works that from their very conceptualization are questioning for what, by whom, and how films and videos are made. They understand film to be an instrument of struggle, something more than images to be enjoyed on a screen. These are individual or collective filmmakers who see film and video making as an instrument to promote discussion, open a debate, and thus serve as a resource for popular and feminist pedagogies.
Laura Pollán
Snippet - CSW68 Intro _Es
Recuperar Nuestro Poder Feminista
Este año, junto con activistas feministas de todo el mundo, estaremos en la CSW68 en Nueva York .Estaremos presentes para desafiar las narrativas capitalistas y neoliberales y las falsas soluciones en torno a la pobreza, el desarrollo y la financiación. A través de eventos presenciales, transmisiones en vivo en nuestras redes sociales, un stand de exhibición y más. Nos presentamos para convocar, amplificar y apoyar las voces y la participación de nuestra membresía y aliades.
Conoce más sobre nuestro programa para este año a continuación.