Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

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Salome Chagelishvili

Biography

 es una activista feminista de Tiflis, Georgia, dedicada a la justicia social y de género. Tiene una Maestría en estudios de género, y ha estado comprometida con movimientos feministas, queer y ecologistas desde hace nueve años, trabajando, entre otras problemáticas, sobre violencia de género, violencia doméstica, derechos y salud sexuales y reproductivos, derechos LGBTIQ, y seguridad y derechos holísticos y digitales, entre otros.

Desde 2014 trabaja activamente sobre asuntos de seguridad de activistas y defensoras de derechos humanos, ha organizado talleres sobre seguridad integrada y seguridad digital dirigidos específicamente a activistas de grupos desfavorecidos (personas queer, minorías étnicas y religiosas, mujeres y niñas rurales, etc.), y también para organizaciones feministas más grandes. Salome integra el «Independent Group of Feminists», una iniciativa informal, no jerárquica y no registrada que reúne feministas de distintos contextos de Georgia. Actualmente, trabaja con el Fondo de Mujeres de Georgia, que está comprometido con la construcción de movimientos feministas y de mujeres, brindando financiación feminista y alentando la filantropía feminista local.

 

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Un gozo para el mundo: Seis preguntas a Naïké Ledan

Entrevista realizada por Chinelo Onwualu

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Naike Ledan Portrait

Naike Ledan es una defensora de la justicia social, una feminista comprometida y con 20 años de experiencia en la defensa de los derechos humanos y la justicia social, el empoderamiento de las mujeres, la lucha por el acceso universal a los servicios básicos y la inclusión social, así como por el desarrollo de las capacidades de la sociedad civil. Tiene una vasta trayectoria de trabajo en Canadá, en África occidental y meridional, y en Haití, en la promoción de los derechos civiles, el desarrollo de las capacidades de las organizaciones de la sociedad civil, enfocada sobre todo en los determinantes sociales de la exclusión estructural. Valora los principios de un liderazgo compartido, anticolonial, contra la opresión y los espacios antipatriarcales.

Article Cover for A Joy to the World: Six Questions with Naike Ledan

Chinelo Se te conoce como activista por los derechos trans; me intriga cómo fue tu recorrido hasta allí.

Naike Crecí en Haití donde viví hasta los 18 años y luego me fui a vivir a Montreal donde pasé 19 años. Cuando volví a Haití, en 2016, pensaba que estaba regresando a casa pero el lugar había cambiado y tuve que readaptarme. No volví a conectarme como había esperado hacerlo con la familia y las amistades de mi infancia. Volví habiendo vivido en el exterior, con una situación laboral cómoda y durante mucho tiempo me sentí bastante extranjera. Y a la vez me sentía muy en casa por el idioma, los silencios entendidos, no tener que explicar nada cuando empezamos a cantar un anuncio publicitario. Ya sabes: esas cosas que compartimos, esa energía, ese espacio, ese espíritu.

Cuando volví a amarme a mí mismx – yo lo llamaría «renacimiento» – que coincidió con parir a mi primerx hije, parirme a mí mismx y enamorarme de mi ser queer o alguien que ama a personas de su mismo género. (Créditos: Naïké Ledan)

Lo que me ayudó fue que me gustó mucho la tarea de andar por el país y documentar lo que la gente sabía. Entonces, dejé la comodidad de lado. Me convertí en directora nacional de una organización regional que era completamente queer. Mi trabajo consistía sobre todo en conseguir recursos y desarrollar capacidades en la sociedad civil. Mi estrategia era salir a las zonas rurales, buscar a todas las organizaciones pequeñas que había ahí, ayudarlas a desarrollar su capacidad y financiarlas. No me interesaban lxs polítiquxs, ni andar a los apretones de manos o sacarme fotos (risas). Tuve un muy buen aliado: Charlot Jeudy, el activista (queer) que fue asesinado hace tres años en su casa. Nos acercamos mucho después de que se prohibió en Haití un festival de cine afro-queer que habíamos planeado juntxs. La prohibición hizo mucho ruido y logró que se hablara de ser queer en todas partes, entonces Charlot me presentó a todas las OSC pequeñitas que había en cada rincón del país. Y ahí estaba yo para ayudarlas a registrarse o a elaborar sus planes estratégicos. Fue esa clase de trabajo la que me convirtió en activista queer y, por extensión, en activista trans. Aunque yo no me defino como activista. Es una palabra con mucho peso, ¿no crees? Es algo que otrxs dicen de ti. Yo creo que solo soy amante y luchadorx (risas).

Chinelo Cuéntame sobre el taller que facilitaste durante el Festival de AWID. ¿De qué se trataba y en qué contexto surgió?

Mi profunda conciencia de mí mismx en la infancia y cómo ya cuestionaba las desigualdades e injusticias a muy temprana edad (+/- 4 años de edad). (Créditos: Naïké Ledan)

Naike Los medios internacionales no hablan en serio sobre Haití, pero en un ambiente político tan malo como el que estamos viviendo, el ambiente económico se torna aún más catastrófico. Como haitianx más bien de clase media, que habla otros idiomas, que tiene otros pasaportes, al principio dudé de si yo debía ocupar ese espacio o no. Pero muchas veces me veo como un puente más que como alguien que va a hablar de sí mismx. Entonces decidí invitar a Semi, una joven mujer trans brillante que vive fuera de Puerto Príncipe, para que tomara el espacio y la palabra, y nos trazara un recorrido sobre el ecosistema de las realidades que viven las mujeres trans en Haití. Terminamos creando una sesión sobre el feminismo que no incluye — o, diría yo, los espacios feministas formales (que no lo hacen) — y cómo en Haití las chicas trans no cuentan con espacios donde puedan contribuir al conocimiento de las mujeres y compartir sus realidades. Por eso el Festival de AWID me dio la oportunidad de ceder el espacio a las mujeres que deben ocuparlo. Lo pasamos muy bien, tomamos vino en línea mientras charlábamos. Mi cofacilitadora, Semi, contó cómo fue haber sido unx niñx/niña/mujer trans en distintas etapas de su vida. También habló de los peligros de la calle, de la pobreza, la exclusión, lo que ocurre cuando «se te nota», así como de sus victorias.

Chinelo ¿Qué relación existe en Haití entre las mujeres trans y las organizaciones feministas? ¿Cómo ha sido tu experiencia en este sentido?

Naike La experiencia de las mujeres trans en Haití ha sido realmente difícil; devastadora en realidad. Pasaron de la invisibilidad absoluta a estar extremadamente sexualizadas. Otra cosa que sucede es que las están matando y los medios no informan acerca de esos asesinatos. Así de inexistentes, de borradas son y están las mujeres trans. Están en todas partes pero no en los espacios laborales, ni en los espacios feministas ni en las organizaciones. Ni siquiera en las organizaciones LGBT. Solo muy recientemente, y gracias a mucha presión del activismo, algunas de estas organizaciones de alguna manera se están readaptando, pero en los espacios feministas esto sigue estando fuera de toda consideración. Todavía tenemos que escuchar el viejo discurso excluyente que dice «No son mujeres. Por supuesto, si no se les nota … » La cultura de que no se note es una conversación sobre gestión de riesgos: cuánto se te nota y cuánto no se te nota, y lo que eso implica para tu cuerpo y en términos de la violencia que causa. En las realidades trans-excluyentes que vivimos, que se reproducen en muchos espacios feministas, a las que no «se les nota» en absoluto tal vez se las considere chicas, pero solo hasta cierto punto. Pero, ¿qué pasa cuando se enamoran, cuando quieren conversar, cuando están en el armario, cuando quieren adoptar una determinada estética o seguir una carrera? La conversación sobre la terapia hormonal termina centrándose en la reducción de riesgos, como lo dijo la propia Semi en el taller. Pero no tenemos la opción de las terapias hormonales, no tenemos ni el marco médico ni un sistema que apoye a las que quieran tomar por ese camino.

Chinelo Cuando hablas de lo que piensa la sociedad acerca de las personas trans y las personas queer, suena bastante similar a lo que ocurre en Nigeria que puede ser un ambiente profundamente homofóbico.

Naike Haití es un país muy complejo de maneras muy hermosas. Aquí nada es simple, ¿sabes?, las cosas nunca son de una sola forma. La gente es muy tolerante, y también muy homofóbica. Hay zonas rurales en las que la gente no es para nada homofóbica porque allí hay muchos templos vudús y esa es una religión que respeta la vida. Un principio básico de la religión vudú es que todxs lxs niñxs son niñxs. Por eso es una religión que no define lo que está bien ni lo que está mal. Durante muchísimo tiempo la gente pensó en Haití como un refugio, un lugar donde había tolerancia — estamos hablando de los setenta, ochenta, antes del VIH, inclusive los noventa. Luego vino el terremoto (en 2010) donde murieron casi 300 000 personas. Y entonces llegó todo ese dinero de las iglesias evangélicas del sur de Estados Unidos para reconstruir el país y encontrar a Jesús. Por eso la homofobia en Haití es algo muy reciente. En lo profundo, en el corazón del alma de su cultura, no puedo realmente decir que sea un país homofóbico. Pero en la vida cotidiana no hay duda de que esa violencia lastima la piel de las personas queer. Y de las mujeres, de las mujeres empobrecidas, las mujeres de piel oscura, porque el colorismo está muy arraigado en el Caribe.

Chinelo ¿Cómo te has enfrentado a esto? ¿Cuál ha sido tu estrategia para sobrevivir?

Mi regreso a Haití como parte de mi proceso de descolonización y la elección de posicionar físicamente mis sentidos y los de mi familia de manera inflexible del lado de la magia y la negritud. (Créditos: Naïké Ledan)

NaikeEstoy enamoradx de mi trabajo. Me encanta trabajar. Cuando recién llegué trabajaba en una ONG horrible pero el trabajo que hacía era maravilloso. Estaba siempre en zonas rurales, conversando y aprendiendo de la gente, de las mujeres. Y eso me colmó el corazón durante mucho tiempo porque adoro mi cultura, a la gente negra, a las mujeres negras, a las ancianas negras, lxs bebés negrxs. Es algo que me colma espiritualmente. Cuando vivíamos en Canadá, mis hijxs iban a esas escuelas sólo de blanquxs donde lxs trataban como mascotas. No hablaban creole ni francés. Y ahora corren libres por el jardín y ya están empezando a pelearse en creole. También encontré espacios de supervivencia en la gente a la que conocí. Forjé lazos con gente queer y con otra gente rara como yo, y eso ha sido realmente maravilloso. Pero ahora todo se ha vuelto más difícil porque ya no me siento segurx en Haití. En Puerto Príncipe ocurren casi 40 secuestros por semana, y esto es así desde 2018. Ahora tengo ataques de ansiedad y de pánico. Entonces, es hora de irme y he comenzado a preguntarme dónde está mi hogar. Pasé 19 años en Montreal pero allí nunca sentí que estuviera en mi casa. Desde que me fui, nunca lo extrañé y por eso no quiero volver. Últimamente estoy llorando mucho porque siento como que está comenzando mi segundo exilio.

Chinelo ¿Cómo es tu relación con el placer, el tiempo libre y el descanso?

Naike Mi relación con el placer, el tiempo libre y el descanso es la misma, porque para mí son una sola cosa. Son esos momentos vividos en los que disfruto del sol sobre mi rostro, por ejemplo. Es placer, tiempo libre y descanso a la vez.
 
Placer: Es el espacio al que siempre voy, casi siempre como refugio donde puedo celebrarme a mí mismx. Me reservo el poder y el derecho de hacer mucho ruido o nada de ruido cuando disfruto del placer que siento — de todo el placer en el que me deleito en abundancia, viciosamente, que incluye el placer de la soledad y el silencio pero no se limita a eso.
 
Tiempo libre: andar en bicicleta, ir a festivales de música, comer, descubrir vinos, bailar las danzas vudús tradicionales de Haití son algunas de las muchas opciones que se me ocurren en este momento.
 
Descanso: Para eso vivo. Como persona que sobresale en su trabajo y que está literalmente enamorada de él, es una paradoja lo haraganx que soy. Nadie lo sabe porque lo que todo el mundo ve es una persona que trabaja muchísimo y es muy exitosa. No saben que puedo ser inflexible en cuanto a disfrutar profundamente de no hacer nada. 

Cover image for Communicating Desire
 
Explorar Corporalidades Transnacionales

Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

Explorar

Cover image, woman biting a fruit
 

التجسيدات العابرة للحدود

نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.

استكشف المجلة

Snippet AWID Forum Location Announcement Title (EN)

Announcing the AWID Forum Date & Location

Film club - La tendresse est la plus tranchante des résistances

Notre tout premier programme du Club de cinéma féministe est désormais accessible : « La tendresse est la plus tranchante des résistances » fait référence à une série de films sur les réalités féministes d’Asie et du Pacifique, sélectionnés par Jess X Snow.

Regardez

Anissa Daboussi

Biography

Anissa est une chercheuse et défenseure féministe franco-tunisienne basée à Marseille, en France. Elle a démarré sa vie professionnelle au Caire en janvier 2011 et travaillé depuis avec des mouvements de défense des droits humains et féministes en Asie du Sud-Ouest et en Afrique du Nord. Auparavant, elle travaillait pour des ONG internationales et des organisations intergouvernementales telles que IDEA, UNICEF, et plus récemment la FIDH, où elle a travaillé en tant que chercheuse et défenseure des droits humains de 2017 à 2021. Elle est titulaire d'une licence en traduction et interprétation et d'un master en sciences politiques de Sciences Po Lille. Anissa est passionnée par les langues et les études décoloniales. Elle est engagée dans des initiatives locales de lutte contre le racisme.

Position
Cheffe de l’Initiative de Promotion des Droits Universels et de la Justice
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Clone of Corporalidades Transnacionales | Nota de lxs editorxs

Sin palabras 

Chinelo Onwualu
Ghiwa Sayegh
Chinelo Onwualu Ghiwa Sayegh
«Cuando estamos desesperadxs por el cambio, como sucede tanto en la enfermedad como en la insurrección, nuestro lenguaje se vacía de complejidad, se queda con sus componentes más esenciales… Sin embargo, a medida que la enfermedad y la revolución persisten, el lenguaje que se hizo en ellas y sobre ellas se profundiza, admite más matices, inmerso en la aguda experiencia humana de encontrar los propios límites en el lugar del fin del mundo».

Johanna Hedva


Cuando comenzamos a delinear este número con Nana Darkoa, antes de Crear | Résister | Transform: un festival para movimientos feministas! de AWID, partimos de una pregunta que es más bien una observación sobre el estado del mundo, un deseo de cambiar el terreno: ¿por qué nuestras sexualidades y placeres siguen siendo domesticados y criminalizados incluso cuando nos dicen, una y otra vez, que no tienen valor ni contribuyen al progreso? Llegamos a la conclusión de que cuando se corporizan, hay algo en nuestras sexualidades que opera contra un orden del mundo que sigue manifestándose en los controles fronterizos, los apartheids en relación a las vacunas, el colonialismo de asentamiento, la limpieza étnica, y el capitalismo descontrolado. ¿Podemos hablar, entonces, del potencial disruptivo de nuestras sexualidades? ¿Podemos seguir haciendo eso cuando, para poder obtener recursos, nuestros movimientos deben ser cooptados e institucionalizados?

Cuando el trabajo de nuestros cuerpos se convierte en ganancias en las manos de los sistemas que buscamos desmantelar, no sorprende que nuestras sexualidades y placeres queden relegados una vez más a las márgenes, especialmente cuando no son lo suficientemente rentables. En muchos momentos durante la producción de este número, nos preguntamos qué sucedería si nos negáramos a dar cabida a los servicios esenciales del capitalismo. Pero ¿podemos atrevernos a hacer esa pregunta cuando estamos agotadxs por el mundo? Quizás nuestras sexualidades son desestimadas con tanta facilidad porque no son vistas como formas de cuidado. Quizás lo que necesitemos sea reimaginar el placer como una forma radical de cuidado, una que también es anticapitalista y anti-institucional.

Estamos entrando en nuestro segundo año completo de pandemia global y nuestro abordaje de la corporalidad transnacional ha tenido que concentrarse en un único descubrimiento político: que cuidar es una forma de habitar la corporalidad. Y como ahora tanto de nuestro trabajo se hace sin tomar en cuenta los límites entre y dentro de nosotrxs, todxs somos Corporalidades Transnacionales, y eso a todxs nos sale mal. Estamos fallando en cuanto a cuidarnos y, lo que es más grave, en cuidar a lxs otrxs. 

Ese fracaso no es producto de nuestras acciones. 

Muchxs de nuestras madres y padres pensaban que el trabajo era transaccional, algo que debía darse a cambio de una compensación y una garantía de cuidado. Y si bien ese intercambio no siempre se cumplió, nuestrxs madres y padres no esperaban que su trabajo les diera satisfacción. Para eso tenían su ocio, sus pasatiempos, y sus comunidades. Hoy, nosotrxs, sus hijxs, que hemos sido condicionadxs para pensar en nuestro trabajo como entrelazado con nuestra pasión, no tenemos esas expectativas. Pensamos el trabajo y el ocio como una sola y misma cosa. Para demasiadas personas, el trabajo ha llegado a encarnar todo lo que somos. 

Sin embargo, el capitalismo heteropatriarcal no nos valora, ni hablar de que valore nuestro trabajo o nuestras sexualidades. Este es un sistema que solo te exigirá más y más hasta que mueras. Y cuando mueras, te reemplazará por otra persona. Que se espere que estemos en línea todo el día significa que simplemente no podemos tomar distancia del trabajo, ni siquiera cuando queremos hacerlo. Esta comercialización del trabajo, divorciándolo de la persona, ha permeado cada aspecto de nuestras vidas y está siendo perpetuado incluso en los círculos más feministas, más radicales y más revolucionarios. 

Las expectativas capitalistas siempre han sido particularmente dañinas para los cuerpos que no se ajustan a su ideal. Y quienes buscan consolidar sus poderes han utilizado la pandemia como una oportunidad para concentrar sus ataques en las mujeres, las minorías sexuales y cualquier otrx a quien subestimen. 

Este número especial existe debido a eso y ciertamente a pesar de eso. 

Casi todxs lxs colaboradorxs e integrantes del equipo se estaban presionando para ir más allá de su capacidad. Cada una de las colaboraciones fue producida desde un lugar de pasión, pero también de un increíble agotamiento. De una forma muy real, este número encarna el trabajo transnacional y, en el mundo digital en el cual vivimos, todo trabajo se ha convertido en trabajo transnacional. A medida que nos enfrentamos a nuevas fronteras que no han roto un viejo orden sino que lo reifican, experimentamos de primera mano, junto a nuestrxs colaboradorxs, cómo el capitalismo vacía nuestros límites, cómo se hace difícil construir argumentos coherentes, especialmente cuando tenemos una fecha límite para hacerlo. Nos quedamos colectivamente sin palabras, porque nos quedamos sin mundos. 

Es precisamente porque nos sentimos perdidxs y solxs en el mundo del capitalismo heteropatriarcal que tenemos que reevaluar y repensar nuestros sistemas de cuidado. En muchos sentidos, hicimos de este número una misión de encontrar placer en el cuidado. Porque se ha vuelto más difícil construir argumentos coherentes, los medios visuales y creativos han pasado al primer plano. Muchas personas que solían escribir se han volcado a estos medios como una vía para producir conocimiento y atravesar la niebla mental que nos ha envuelto a todxs. Trajimos otras voces a este número, además de muchxs a quienes ya escucharon en el Festival, como una manera de abrir nuevas conversaciones y ampliar nuestros horizontes. 

Woman with hijab-squiggle

Dado que nos roban nuestras palabras, es nuestro deber político seguir encontrando maneras de mantenernos y cuidarnos a nosotrxs mismxs y a lxs otrxs. Muchas de nuestras realidades actuales están tratando de borrarnos y desplazarnos, mientras que siguen explotando nuestro trabajo. Nuestra corporización, por lo tanto, se convierte en una forma de resistencia; es el comienzo de que encontremos nuestro camino hacia afuera y hacia nosotrxs mismxs. 

Snippet Discover Forum Stories (ES)

This image is in the cover of the Forum Stories report. It shows 4 overlapping speech bubles, yellow, pink, purple and turquoise. Each contains the illustration of one or two people in conversation.

Los movimientos feministas han cambiado y se han adaptado enormemente desde la última vez que nos reunimos de esta manera - así que para recordar por qué son importantes los Foros de AWID, pedimos a activistas de todo el mundo que reflexionaran y compartieran sus historias, impresiones y recuerdos. Esto es lo que aprendimos.

Descubre las historias del foro 

Film club - intro

As part of AWID’s Feminist Realities journey, we invite you to explore our newly launched Feminist Film Club: a collection of short and feature films selected by feminist curators and storytellers from around the world, including Jess X. Snow (Asia/Pacific), Gabrielle Tesfaye (Africa/African Diaspora), and Esra Ozban (South West Asia, North Africa). Alejandra Laprea is curating the Latin & Central American program, which we’ll launch in September during AWID’s Crear, Résister, Transform: A Festival for Feminist Movements. In the meantime, look out for announcements on special films screenings and conversations with filmmakers!

Veena Singh

Biography

Veena Singh is a Fiji Islander, a feminist and a woman of colour. Veena was born and raised in a small rural town in Fiji and is of mixed ethnicity (her mum is an Indigenous Fijian woman and dad is Fijian of Indian descent). She is a feminist development practitioner and is a strong advocate of ‘shifting powers to create positive change’ and in ‘building an economy of kindness’. Her work experience has largely been in the areas of Human Rights, Gender Equality and Social Inclusion and she has more than 18 years of professional experience working specifically in women and children’s rights, Women, Peace and Security (UNSCR 1325), Human Security, Community Development and Community Media. Veena has worked and volunteered for several Fiji-based NGOs before joining SPC- Fiji Women’s Rights Movement, FemLINKPacific, Fiji Red Cross and Save the Children (Fiji).

Additionally, Veena has worked on a wide range of development areas and issues, including Access to Justice, Conflict Prevention and Peacebuilding, Sexual and Reproductive Health and Rights (SRHR), Women’s Political Participation, Leadership and in Decision Making, and more recently in the area of Gender Statistics. Her work has enabled her to work very closely with development practitioners, feminists, activists, government representatives, and peace practitioners across the Pacific, Asia, Europe, and African Region. Outside of the office, she likes to work on promoting and protecting the environment; raising awareness on positive mental health and wellbeing; and spending time on writing.

She is a mum to 11 cats, proud wearer of sarees and a collector of postcards. Veena is a thoughtful observer on the direction of feminist activities in Fiji and the Pacific region, and in her own organisations, and seeks, as she describes it, "to decolonise her mind and the ‘self’ through radical self-reflection" but more importantly for her, she cares about putting out more relatable writing that will connect her with the Pacific diaspora. Veena holds a Degree in Community Development with Murdoch University (Australia) and a Postgraduate Diploma in Social Policy with the Fiji National University

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Un futuro alternativo es posible, solo debemos seguir creyendo

Por Michel’le Donnelly

El Festival Feminista Crear | Resister | Transform de septiembre fue una bocanada de aire fresco en estos tiempos tan inciertos, turbulentos y dolorosos.

El espacio que creó este festival era muy necesario. Necesario para el alma de quienes buscamos consuelo en estas horas sombrías. Necesario para esas ansias de comunidad en un mundo que se siente cada vez más aislado y, sobre todo, necesario para quienes luchamos contra los mismos sistemas que nos han puesto a muchxs de nosotrxs de rodillas, en especial durante los últimos dos años.

«Las crisis no son un fenómeno nuevo para los movimientos feministas y sociales; tenemos una dilatada historia de supervivencia ante la opresión y de construcción de nuestras comunidades y de nuestras propias realidades». 

Defender visiones alternativas y realidades alternativas a la que estamos viviendo ahora es la piedra basal de la agenda feminista. Hay muchísimas personas maravillosas que están abocadas a explorar distintas formas de existencia para nosotrxs en el mundo. Son alternativas centradas en las personas. Son equitativas y justas. Son mundos colmados de amor, ternura y cuidados. Las visiones descritas son prácticamente demasiado bellas para imaginar, pero debemos forzarnos a imaginar porque es la única forma de seguir. 

Durante los últimos 10 años, he tenido la increíble fortuna de trabajar con un colectivo feminista que no solo está imaginando una realidad alternativa, sino que está viviendo en ella activamente. Nos inspira la labor de tantos otros movimientos feministas de todo el globo que no han permitido que el patriarcado blanco supremacista y capitalista los disuadan de su visión. Este colectivo me mantuvo en pie cuando todo lo que deseaba era desmoronarme. Muy similar a la historia que relató María Bonita el cuarto día del festival; la liberación que he encontrado en los movimientos feministas es demasiado potente como para que solo yo la experimente. Es algo para compartir, algo que tenemos que gritarlo a los cuatro vientos para invitar a otras personas a sumarse. 

El cuarto día del festival nos trajo una conversación cautivante entre Felogene Anumo, la Dra. Dilar Dirik, Nana Akosua Hanson y Vandana Shiva, quienes alentaron a quienes asistimos al festival a creer no solo que un futuro alternativo es posible, sino que se hace imperiosamente necesario. Los feminismos venimos hablando de mundos alternativos desde hace muchos años, y escuchar hablar sobre ellos en el panel no solo nos abrió los ojos, sino que además nos reconfortó. Cuando digo que nos reconfortó quiero decir que me hizo sentir seguridad al saber que ciertamente existen sólidas redes feministas globales que trabajan en las fronteras nacionales e internacionales para descolonizar los marcos establecidos de nuestras realidades actuales. 

¿En qué consiste una realidad alternativa? 

Durante la sesión, la Dra. Dirik destacó el hecho de que la convicción, el sacrificio y la paciencia son lo más necesario para abolir los sistemas opresivos en los que vivimos hoy. La colaboración, el compañerismo, la creatividad, la solidaridad y la autonomía. Estos son los pilares fundamentales para erigir una sociedad global feminista a los que todos los movimientos feministas del mundo deberíamos aferrarnos. 

En todo el globo se pueden encontrar varios ejemplos prácticos de estas realidades, incluido el Movimiento Soulaliyate para los Derechos de las Mujeres al Uso de la Tierra. En referencia a las mujeres tribales de Marruecos que viven en tierras colectivas, el Movimiento de Mujeres Soulalyate es la primera movilización nacional de base por los derechos a la tierra de ese país. Si bien, en un principio, el movimiento era bastante pequeño, este creció hasta convertirse en una agenda de orden nacional que desafió la naturaleza de género de las leyes que rigen el uso de la tierra en Marruecos. En 2019, el grupo contribuyó a modificar el marco legislativo nacional sobre la gestión de los bienes comunitarios a través de la adopción de tres conjuntos de leyes que garantizan la igualdad entre mujeres y hombres. 

Otro ejemplo práctico es el de Casa Trans Zuleymi de Perú. La casa, que funciona desde 2016, es un refugio para mujeres, niñas y adolescentes migrantes trans a quienes el Estado ha dejado atrás. Ha brindado albergue seguro a 76 mujeres migrantes trans de Venezuela, junto a 232 de zonas selváticas, comunidades indígenas y la costa norte de Perú. 

Saber de estos movimientos feministas que están haciendo su parte para convertir en realidad los futuros alternativos es sumamente inspirador y necesario, en especial cuando me cuesta tanto lidiar con la sucesión interminable de malas noticias que parecen fluir sin interrupción. 

«El patriarcado capitalista es como un cáncer. No se sabe cuándo para de crecer». Dra. Vandana Shiva 

Desde siempre, AWID ha sido un movimiento inspirado en las realidades feministas que podemos vivir. Con sus festivales, así como con la revista y la caja de herramientas sobre las realidades feministas, nos ha mostrado otro modo de hacer las cosas. Podemos imaginar un mundo donde el cuidado sea prioridad, donde las economías feministas y la justicia de género sean la norma. La creación de futuros alternativos es nuestra forma de devolver el golpe, es nuestra forma de resistir a la violencia que se perpetra contra nuestros cuerpos todos los días. 

El Festival Crear | Resister | Transform me permitió sentirme muy conectada con una comunidad global, a muchxs de lxs cuales nunca voy a conocer. Saber que todxs estamos reclamando y trabajando en pos de otro mundo encendió una llama en mi alma y no veo la hora de conocer qué nos traerá el próximo festival. 

Si te lo perdiste, cerciórate de ver la sesión «Otro mundo está en camino: alternativas, feminismos y otro mundo» celebrada el cuarto día del festival. Y recuerda, como expresó la Dra. Shiva de modo tan elocuente: «La energía de las mujeres mantendrá la vida en la tierra. No nos vencerán». 

Quelles mesures seront mises en place pour protéger la santé publique et contenir les risques d'épidémie de la Covid19 ?

Nous surveillons attentivement ce risque parmi d'autres, et nous publierons des informations détaillées concernant la santé et la sécurité dès l'ouverture des inscriptions afin que vous puissiez prendre une décision en toute connaissance de cause. En outre, le format hybride est conçu de façon à offrir une expérience de participation significative aux personnes qui préféreront ne pas voyager ou qui ne sont pas en mesure de le faire.

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Christine Hayhurst

Biography

Con más de 30 años de experiencia en finanzas, Christine ha dedicado su carrera a fomentar misiones sin fines de lucro en todo el mundo. Sus contribuciones incluyen desempeñarse como tesorera en la junta de una ONG . Se sumó a AWID en 2007 como Fiscalizadora y, en 2023, asumió el rol de Directora de Finanzas. En su tiempo libre, disfruta de viajar, la jardinería y el senderismo.

Position
Directora de Finanzas
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