
Lorraine Gradwell

Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.
Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers
Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains
Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains
Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains
Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.
La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.
AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.
Gopika is an Indian feminist activist & campaigner in the field of gender justice and human rights. Her experience is rooted in working with women & diverse young people on issues including access to justice, sexual & gender-based violence, gender & sexuality, resourcing feminist activism and labor rights. Gopika has played advisory roles on funding feminist movements, including at FRIDA | The Young Feminist Fund and the Global Resilience Fund; and previously managed the Resourcing Feminist Movements program at AWID. She is passionate about the intersection of feminist activism & creative practice, and was an editor and Equitable Practices Lead for the 'Bystander Anthology' by South Asian graphic story-telling group Kadak Collective. She has recently discovered a deep love for climbing outdoors and continues to learn and grow through this journey. Gopika is based in Bangalore, India.
لويز ماليرب، مبرمجة أفلام وقيّمة معارض وناقدة أفلام مقيمة في برلين. عملت كمبرمجة أفلام لجمعية متروبوليس للسينما في بيروت. حاليا تنسق لويز مشروع ريل ستريمز الذي يهدف إلى دعم نشر السينما المستقلة في المنطقة العربية. هي رئيسة قسم البرمجة لمهرجان صورة السينمائي، وهو مهرجان أفلام كويرية يركز على منطقة جنوب غرب آسيا وشمال أفريقيا. تكتب لويز النقد السينمائيين لـ مانيفستو XXI، وقد بدأت مؤخرًا تنظيم الأفلام والمهرجانات لسينما عقيل.
María es diseñadora gráfica y comunicadora visual. Ha trabajado con ONG e instituciones por los derechos humanos como Profamilia y OXFAM. Como mujer del Sur Global, se siente especialmente atraída a usar sus competencias para trabajar con organizaciones que ayudan a proteger el bienestar, así como los derechos de millones de niñas y mujeres de América Latina.
إيستر لوبيز راقصة وكاتبة تركز أبحاثها على الجسد والنوع والعرق والعلاقات الطبقية. هي مدرّبة بيلاتيس ومعلمة فنون. تخرجت إستر في دراسة المسرح المعاصر – العمليات الإبداعية (في FAINC) وفي الرقص والوعي بالجسم (في USCS). يشمل تخصصها الموسيقي الغناء الشعبي والإيقاع. تلقت تدريبًا في “نوفوس برينكانتس” مع فليرا فيرو وماتيوس برادو وأنطونيو مييرا في معهد Brincante في عامي 2015 و 2016.
Leila est une dirigeante, défenseuse et conseillère féministe transnationale qui compte plus de 25 ans d'expérience dans la promotion des droits humains, de l'égalité des genres et de la santé et des droits sexuels et reproductifs, ainsi que de la justice au niveau local et mondial. Née en Algérie, Leila a fait ses études aux États-Unis, en France et au Maroc. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a vécu et travaillé en Afrique, en Europe et aux États-Unis.
Elle a occupé le poste de vice-présidente des programmes au Fonds mondial pour les femmes (GFW) pendant plus de cinq ans, où elle a supervisé son octroi de subventions stratégiques, le renforcement des mouvements, le plaidoyer mondial et les collaborations philanthropiques. Au sein du GFW, elle a doublé le montant de ses subventions pour atteindre plus de 17 millions de dollars, a lancé son travail sur les mouvements et les crises féministes et axées sur le genre, a créé un programme pour les adolescentes dirigé par un conseil consultatif de filles et a dirigé son travail de plaidoyer philanthropique. Avant cela, elle a fait partie de l'équipe de direction d'Ipas de 2002 à 2016, où elle a publié de nombreux articles sur le droit à l'avortement et la justice, dirigé des actions de plaidoyer mondiales et établi des partenariats avec des groupes féministes travaillant sur l'autogestion, la mobilisation communautaire et la réduction de la stigmatisation autour de l'intégrité corporelle et des droits sexuels et reproductifs. Alors qu’elle était basée en Afrique du Nord, elle a cofondé une société de conseil féministe intersectionnelle, Strategic Analysis for Gender Equality (SAGE), qui travaillait sur les intersections entre l'économie, le genre et les droits sexuels et reproductifs, et a dirigé le travail national, régional et mondial sur le genre du bureau du Caire de la Fondation Ford pendant 5 ans.
Leila dispose d'une vaste expérience dans les domaines de l'éducation populaire, le plaidoyer, l'organisation à but non lucratif, le développement de conseils d'administration, la philanthropie et le suivi et l'évaluation. C'est une communicatrice compétente qui privilégie une approche intersectionnelle pour centrer et amplifier les voix et les expériences des personnes les plus marginalisées. Elle a reçu la bourse Op-ed Public Voices de la Fondation Ford et a été boursière Fulbright au Maroc. Ses publications couvrent un large éventail de sujets, notamment les approches féministes et décoloniales de la philanthropie, la promotion des droits humains des femmes dans les contextes majoritairement musulmans, les stratégies féministes visant à promouvoir la justice reproductive, la promotion du recours des femmes aux avortements autogérés et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
Leila est actuellement coprésidente du conseil du Center for Constitutional Rights et membre du conseil de Highlander Research and Education. Elle fait également partie du conseil de responsabilité du Numun Feminist Technology Fund et du comité consultatif de la Plateforme des femmes défenseuses des droits humains d'Afrique. Elle a précédemment siégé aux conseils d'administration de SisterSong Women of Color Reproductive Justice Collective, du Réseau mondial des femmes pour les droits sur la reproduction, du Fonds mondial pour les femmes, du Safe Abortion Access Fund et du Reproductive Health Technologies Project. Elle a été élue trésorière et membre du comité exécutif du conseil d'administration de Prospera et a siégé au comité directeur du Fonds Fenomenal pendant quatre ans. Leila est titulaire d'une maîtrise en santé publique et d'une maîtrise en études sur la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, a étudié le droit islamique au Maroc et a poursuivi des études doctorales en sociologie en France. Elle a étudié l'arabe et l'allemand et parle couramment le français et l'anglais.
Sí, por favor. El mundo ha cambiado desde 2021, y te invitamos a proponer una actividad que refleje tus realidades y prioridades actuales.
A nomad of cultures, born in Hong Kong, rooted in Turkish-Pakistani heritage, Fatima’s love for narratives - both in reading and co-creating them - fueled her passion for communications activism. Supported by her education in journalism, Fatima has worked for 7 years in digital and media communications fields with NGOs that provide education opportunities and legal aid to refugee and asylum seekers, as well as with the Muslim feminist movement which applies feminist and rights-based lenses in understanding and searching for equality and justice within Muslim legal tradition. She is a regular op-ed writer on feminist issues in the Global South.
Through storytelling in this hyper-digital age of social media, Fatima continues to collaborate with community organizers and grassroots activists to create audiovisual content with the aim to cultivate bridges of understanding towards collective liberation and decolonization. On days when she’s not working, she intently watches independent feminist films coming from Iran, Morocco and Pakistan and on other days, she performs spoken word poetry with her comrades in Kuala Lumpur.
«Este sería un buen momento para repensar cómo podría ser la revolución. Quizás no sera una marcha por las calles de cuerpos enojados y sin discapacidades. Quizás será más como el mundo detenido porque todos los cuerpos que hay en él están exhaustos: porque el cuidado debe ser priorizado antes de que sea demasiado tarde.»
- Johanna Hedva
Los hospitales son instituciones, espacios vivientes del capitalismo, y lo que se manifiesta cuando alguien está supuestamente haciendo reposo allí es un microcosmos del sistema en que vivimos.
Las instituciones están organizadas para separarnos de nuestros sistemas de cuidados: en ellas nos encontramos aisladxs en estructuras rígidamente jerárquicas, y a menudo sentimos como si ese cuidado fuera algo que se nos hace a nosotrxs, en lugar de algo dado/recibido como parte de una conversación. Debido a su integración en la demanda capitalista, el cuidado institucional está compartimentado: una persona trata tu pierna y solo tu pierna, otra persona trata tu presión arterial, etc.
El mes pasado, la fotógrafa Mariam Mekiwi tuvo que someterse a una cirugía y documentó el proceso. Sus imágenes de entornos esterilizados (luces blancas de neón, filas y filas de estructuras repetitivas), con una paleta de colores desteñidos, reflejan un lugar que estaba vaciado de vida y de movimiento. Esta fue una de las formas en que Mariam mantuvo vivo su propio espíritu. Era una forma de protesta desde dentro de los confines de una institución con la cual tenía que interactuar.
Las fotos constituyen un retrato de algo increíblemente vulnerable, porque observar a alguien atravesar el colapso de su propio cuerpo es siempre un recordatorio sagrado de nuestra fragilidad. Son también un testimonio de la fragilidad de estos sistemas de cuidado, que nos pueden ser negados por diversas razones: desde no tener dinero hasta no estar en un cuerpo considerado lo suficientemente valioso, un cuerpo que es quizás demasiado femenino, demasiado queer, o demasiado marrón.
El cuidado experimentado como algo desencarnado y solitario, que puede ser revocado en cualquier momento, no nos ayuda a prosperar. Y es muy diferente del modo en que los seres humanos se comportan en la realidad cuando cuidan unos de otros. ¿En qué sería diferente nuestro mundo si nos comprometiéramos a desmantelar las actuales estructuras capitalistas referidas a nuestra salud? ¿Cómo sería nuestro mundo si lo reinventáramos en forma radical?