A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.
Análisis Especiales
AWID es un organización feminista internacional de membresía, que brinda apoyo a los movimientos que trabajan para lograr la justicia de género y los derechos de las mujeres en todo el mundo.
El Consejo de Derechos Humanos (CDH) es el cuerpo intergubernamental del sistema de las Naciones Unidas responsable de la promoción y protección de todos los derechos humanos en todo el mundo. El HRC se reúne en sesión ordinaria tres veces al año, en marzo, junio y septiembre. La La Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos (ACNUDH) es la secretaría del Consejo de Derechos Humanos.
El CDH trabaja de la siguiente forma:
Debate y aprueba resoluciones sobre cuestiones mundiales de derechos humanos y el estado de los derechos humanos en determinados países
Examina las denuncias de víctimas de violaciones a los derechos humanos o las de organizaciones activistas, quienes interponen estas denuncias representando a lxs víctimas.
Nombra a expertos independientes que ejecutarán los «Procedimientos Especiales» revisando y presentado informes sobre las violaciones a los derechos humanos desde una perspectiva temática o en relación a un país específico
Participa en discusiones con expertos y gobiernos respecto a cuestiones de derechos humanos.
A través del Examen Periódico Universal, cada cuatro años y medio, se evalúan los expedientes de derechos humanos de todos los Estados Miembro de las Naciones Unidas
Se está llevarando a cabo en Ginebra, Suiza del 30 de junio al 17 de julio de 2020.
AWID trabaja con socios feministas, progresistas y de derechos humanos para compartir conocimientos clave, convocar diálogos y eventos de la sociedad civil, e influir en las negociaciones y los resultados de la sesión.
Con nuestrxs socixs, nuestro trabajo será:
◾️ Monitorear, rastrear y analizar actores, discursos y estrategias anti-derechos y su impacto en las resoluciones
◾️ Desarrollar conjuntamente una labor de promoción conjunta para contrarrestar a los actores anti-derechos y debatir más a fondo las conclusiones del Informe de Tendencias de OUR de 2017
◾️ Apoyar, coordinar y desarrollar de manera colaborativa el Caucus feminista emergente en el CDH
Jaitun, commonly referred to as ‘Amma’, was committed to ensuring the reproductive rights of women and girls in India. She was particularly dedicated to advocating for those living in poverty and who are most marginalized, including Dalit and Muslim women and girls.
Jaitun was the vital force behind the case Jaitun v Janpura Maternity Home & Ors. Her perseverance for justice led to a ground-breaking judgment issued by the High Court of Delhi, holding the Indian government accountable for failing to deliver a number of its legally-binding obligations such as reproductive health care and the right to food.
Her daughter Fatema who was living under the poverty line was denied reproductive services and had to deliver her child in public, under a tree. At the time, both Jaitun and Fatema were homeless as a result of their home being demolished by the government as part of redevelopment and gentrification in New Delhi.
“The judgment has since been used by countless lawyers and activists globally, including the Former United Nations Special Rapporteur on the Right to Health, not only as a source of inspiration but as a solid springboard to further justice.” - Jameen Kaur
Jaitun has inspired many other women living in poverty to claim their rights. She passed away in 2017.
“In Jaitun’s death, we have now lost an inimitable warrior for justice, but her spirit of defiance lives on.” - Jameen Kaur
“In my 18 years as a human rights advocate, I have not met a woman that has inspired and moved my spirit in the same way Amma did. Her roaring courage; her imitable humour - we used to compare her to the Bollywood actress Hema Melini - as she would be upset we had spent so much time away from her - she would say, with a twinkle in her eye, ‘You have forgotten Amma, Amma is not speaking to you’ and then with great dramatics turn her back, only to turn around laughing and stretching her arms out for a hug. Her kindness and ultimately her love and joy for love and the right for all of us to live with dignity. I miss her terribly.” - Jameen Kaur
Lettre d’amour aux mouvements féministes : les au revoir de Hakima et Cindy
Chers mouvements féministes,
Vous nous avez accueillies à bras ouverts lorsqu’il a été annoncé en 2016 au Forum de l’AWID à Bahia que nous serions toutes deux codirectrices exécutives de l’AWID. Nous pensions alors que tout était possible, nous allions construire une oasis féministe qui nourrirait nos combats collectifs à venir. Nous avons quitté Bahia avec un sens aigu de nos nouvelles responsabilités, nous engageant à vous servir de notre mieux et à diriger l’AWID de la manière la plus efficace et la plus soutenante pour vous.
Il est maintenant temps pour nous de laisser la place à un nouveau leadership !
Plus de cinq ans après le début de cette aventure, nous avons décidé de faire coïncider la fin du cycle stratégique actuel de l’AWID avec l’arrêt de notre codirection. Nous pensons que c’est le moment idéal de quitter nos fonctions et de soutenir la relève. Nous pensons en effet que le leadership féministe transformateur est cyclique.
Nous avons pleinement conscience de l’opportunité qui nous a été donnée de jouer un rôle dans les 40 ans d’histoire de l’AWID, de soutenir et mener l’organisation tout au long du difficile contexte de la pandémie mondiale et des nombreuses crises qui se sont succédé.
Mouvements féministes, nous savons que vous ferez partie de notre prochaine aventure, quelle qu’elle soit. Vous nous enseignez sans relâche la force et la résilience. Nous changeons de fonction, mais nous continuerons collectivement à progresser ensemble.
Comment nous avons avancé
Nous avons des souvenirs très clairs de ceux d’entre vous en Indonésie, en Malaisie, au Népal, en Thaïlande, en Taiwan et ailleurs encore, avec qui nous avons co-créé le Forum de l’AWID, dans la générosité et la spontanéité. Sans aucun doute, notre plus grand regret de ces cinq dernières années est de n’avoir pas pu vous offrir un autre Forum en présentiel.
Dès que la difficile (quoique nécessaire) décision d’annuler le forum de l’AWID a été prise, nous nous sommes centrées sur les questions existentielles avec lesquelles de si nombreuses organisations se débattaient : comment transformer nos manières de travailler pour continuer à être pertinentes, comment prendre en compte la fatigue, la maladie et le deuil qui nous touchent toutes et tous de diverses manières ? Comment construire des relations porteuses de sens, lorsque l’on doit se cantonner aux interactions en ligne ? Il n’y a toujours pas de réponses évidentes à ces questions mais, mouvements féministes, vous avez ouvert la voie.
Nous étions si fières de voir la manière dont les féministes prenaient les rênes d’initiatives visant à atténuer les effets de la COVID-19 sur nos communautés. Les féministes sont les intervenant·es de première ligne dans les crises et nous continuerons à réclamer la reconnaissance et des ressources pour ce travail. Vous avez souvent répondu avec enthousiasme à nos mobilisations, participant de manières toujours plus géniales à notre campagne pour un Sauvetage féministe et ensuite au Festival Crear Résister Transform. Vous vous êtes spontanément jointes à nos actions de plaidoyer, lors d’interventions dans les espaces les droits humains, auprès de responsables des politiques ou de bailleurs de fonds.
Travailler avec vous nous a inspirées, à l’AWID, à prendre une décision importante en matière d’élargissement des possibilités de participation de nos membres sans devoir passer par l’AWID. C’est ce que nous appelons l’approche des adhésions basée sur la solidarité. Nous avons hâte au lancement de la plateforme de la communauté de l’AWID, plus tard dans l’année.
Vous nous avez démontré que, puisque nous ne pouvons pas compter sur le système, le plus important est d’être là les un·es pour les autres. Nous espérons avoir bien réussi, au cours de ces années passées, à créer un espace pour de nouvelles relations approfondies et des possibilités de soutien mutuel et de collaboration.
Nous voulons témoigner à l’équipe actuelle, et précédente, de l’AWID (tant le personnel que les membres du CA), avec qui nous avons eu l’honneur de travailler au cours de ces années, tout notre amour et notre respect. Nous avons appris de chacun·e d’entre vous et sommes profondément reconnaissantes de toutes vos contributions à l’AWID au fil des ans.
Nous avons été les toutes premières codirectrices exécutives de l’AWID. Nous avons beaucoup appris des multiples traditions activistes et communautaires de leadership collectif et des organisations féministes qui l’avaient fait avant nous. Nous savons que nous n’aurions pas pu faire ce travail sans l’autre. Nous avons pu nous appuyer sur les forces l’une de l’autre et nous nous sommes soutenues mutuellement pour faire le meilleur travail possible.
Et maintenant
Nous sommes arrivées à cette fonction ensemble, et repartons ensemble, même si nous décalons nos dates de départ. Nous voulons toutes les deux assurer une transition aussi douce que possible et une arrivée maîtrisée de la nouvelle direction.
Mouvements féministes, vous êtes entre de bonnes mains avec l’équipe de l’AWID. Elle sait ce qu’elle fait. Et nous sommes fières de quitter l’organisation alors qu’elle est si forte et si résiliente. Nous espérons voir bon nombre d’entre vous au Forum de l’AWID en 2024 – vous nous reconnaîtrez facilement, nous serons les deux personnes totalement relax dans l’assemblée !
Nous vous envoyons de l’amour et de la reconnaissance pour tout ce que vous avez fait avec et pour nous. L’impact que vous avez dans nos vies s’étend sur bien plus que les cinq dernières années et continuera, sans aucun doute, bien au-delà.
The AWID Forum is the world’s largest event that wholeheartedly centers feminist and gender justice movements in all their diversity. It is a transformative space created by and for the movements - where Global South feminists and historically marginalized communities take centerstage, strategize to shift power, and connect with allied movements, funders and policy-makers. And so it is with full and fiery hearts that we share…
The 15th AWID International Forum will take place from December 2-5, 2024 in Bangkok, Thailand!
We hope to gather 2,500 in-person and 3,000 online/hybrid participants. When thousands of feminists come together, we create a sweeping force of solidarity that has the power to change the world! We’re excited, and we know you’re excited too - so stay tuned for more
Film club - swana
Ya puedes mirar el programa «Feminist Embodiments of Hope and Power» [«Corporizaciones feministas de esperanza y poder»] del Club de Cine Feminista de AWID, una serie de películas sobre realidades feministas de la región del Sudoeste Asiático y África del Norte, curada por Esra Ozban.
Isabel Cabanillas de la Torre fue una activista joven y una artista feminista muy querida de Ciudad Juárez, México, conocida por sus hermosos diseños evocadores de indumentaria pintada a manoen los que los ojos eran una característica emblemática de su trabajo. Sus murales transformaron los edificios abandonados y vacíos del centro de Ciudad Juárez, al sumarles vida y crítica política a sus paredes.
A través de su arte y de su activismo político, Isabel buscó llamar la atención sobre la violencia de género que se extendía por su ciudad natal. Colaboró como voluntaria con la red Mesa de Mujeres en el proyecto «Observatorio Ciudadano de Género», que monitoreaba la actuación de jueces, fiscales y defensorxs públicxs en casos de femicidios y otras violaciones a los derechos basadas en el género. Integró también «Hijas De Su Maquilera Madre», una colectiva feminista cuyo nombre alude a las hijas de madres que son trabajadoras de la maquila. Algunas de estas madres fueron las primeras víctimas de femicidio en Ciudad Juárez.
El último proyecto de Isabel (todavía en curso) fue una instalación artística para protestar contra una compañía canadiense que quería extraer cobre de los Médanos de Samalayuca.
El 18 de enero de 2020 Isabel fue atacada a balazos mientras volvía a su casa del centro de Ciudad Juárez en bicicleta, víctima, aparentemente, de un asesinato selectivo. Su cuerpo fue encontrado junto a su bicicleta.
El asesinato de Isabel desató una nueva ola de indignación contra los femicidios de la región: cientos de personas marcharon hacia el puente de la frontera entre EEUU y México, y lo bloquearon durante horas mientras cantaban «Ni una más», que es la protesta continua de las colectivas feministas contra los asesinatos de las mujeres en todo México. Solamente en 2019, 3.142 mujeres y niñas fueron asesinadas en el país; muchas de ellas fueron atacadas específicamente por su género.
Amaba andar en bicicleta.
«La bicicleta era un símbolo de libertad para ella. Simbolizaba ser libre en las calles.» - Marisol, amiga de Isabel
Nominate bold feminists to join AWID's Board of Directors
Every year, AWID seeks to renew and enrich the perspectives and experience reflected in our Board of Directors by bringing in new members.
Currently, we are looking for individuals to serve 3-year terms on AWID’s Board, starting in early 2023. This is an opportunity to contribute to our organisation’s governance and to be part of an amazing group of feminists from around the world.
Please help us to identify thoughtful and bold feminists to nominate for election by July 29, 2022.
Please also share this invitation to nominate with your networks!
Who are we looking for?
First and foremost, we are looking for candidates who are committed to AWID’s mission, who can make connections between local and global struggles, and who can help us to be thoughtful about how to best leverage AWID's positioning and strengths in a constantly evolving context. Candidates must be willing to uphold the legal duties and responsibilities of the AWID Board in the best interests of the organization.
This is a voluntary role that requires commitment and engagement throughout the year. Board members are expected to commit a minimum of 10-15 days per year to attend in-person and virtual meetings, and contribute to other communications.
We aspire for our Board to reflect diversity in all its forms, particularly in terms of gender identity, sexual orientation, age, geography and background. Additionally, we seek Board members with experience relevant to AWID’s priority areas of work.
While we will consider all candidates, in light of the current composition of the board, priority consideration will be given to:
Candidates with experience working at the intersections of women’s rights/gender justice and :
Finance
Climate justice
Disability justice, and/or
Technology
Candidates from the following regions:
Africa
South America
What Board members bring to AWID
The Board of Directors is key to inform AWID’s strategic direction and support our organisation to fulfill its mission in coherence with the world we live in and the needs of our movements.
Board members contribute to the organization in many ways: bringing governance experience from other spaces, perspectives from diverse sectors of feminist movements, and substantive expertise in areas relevant to AWID’s strategy.
The candidates who are ultimately elected will be joining the AWID Board in 2023, accompanying us for the launch of our new strategic plan led by AWID’s new Co-Executive Directors, and the planning of our next international Forum.
Hazte afíliadx de AWID ahora y participa en nuestro próximo evento para afiliadxs "Soñando el Foro" el 20 de junio.
Film club - intro
Dans le cadre de l’aventure de l’AWID sur les Réalités féministes, nous vous invitons à explorer notre tout nouveau Club de cinéma féministe : une collection de courts et longs métrages sélectionnés par des programmateurs·rices et narrateurs·rices féministes du monde entier, dont Jess X. Snow (Asie/Pacifique), Gabrielle Tesfaye (Afrique/diaspora africaine) et Esra Ozban (Asie du Sud-Ouest, Afrique du Nord). Alejandra Laprea est responsable du programme Amérique latine et centrale, que nous lancerons en septembre dans le cadre de Crear, Résister, Transformer : un festival pour les mouvements féministes porté par l’AWID. En attendant, surveillez les annonces sur les projections de films spéciaux et les discussions avec les réalisateurs·rices!
Aïssata Kane, surnommée affectueusement “Yaye Kadia” (Mère Kadia), a de tout temps été une féministe engagée dans la défense des droits des femmes africaines, et particulièrement mauritaniennes.
Au cours de sa carrière politique, en 1975, elle fut nommée ministre de la protection de la famille et des affaires sociales et travailla avec ardeur à l’amélioration du statut des femmes dans son pays; c’était la première fois qu'une femme occupait un tel poste.
Ce travail consista notamment à promouvoir l’éducation des filles et des femmes, à lutter contre la pratique du gavage sur les jeunes femmes, à faire pression pour l’inclusion d’une disposition sur les droits maritaux et à plaider en faveur de la création d’un quota de représentation féminine au Parlement.
“[Aïssata] a réalisé toutes ses passions avec humilité, courage et détermination. Elle ne voulait déranger personne avec ce combat qu’elle menait sur tous les fronts à la fois.” Ball Halimata Dem, la nièce d’Aïssata
Ayant fondé l'Union nationale des femmes de Mauritanie (UNFM), elle avait cocréé et publié pour elles le magazine Marienou, dédié à l’émancipation des femmes mauritaniennes. Aïssata dirigea également plusieurs organisations sous-régionales et locales, notamment en tant que présidente de l'Association internationale des femmes francophones (AIFF) et, en écologiste résolue, fut présidente de l'Association pour la protection de l'environnement en Mauritanie (APEM).
En 2018, on lui décerna le Prix de la Femme africaine pionnière. Ce prix honore son engagement à faire progresser le statut de la femme en Mauritanie et reconnaît son grand leadership et son sens de l'innovation.
Aïssata est décédée le 10 août 2019.
Las Triple Cripples: ¡hablemos de sexo, nena!
por Nandini Tanya Lallmon, República de Mauricio (@nandini_tanya)
Olajumoke «Jay» Abdullahi y Kym Oliver son feministas revolucionarias en más de un sentido.
Las dos amigas se llaman a sí mismas las «Triple Cripples» [«Triples Inválidas»] porque, como mujeres discapacitadas negras, se ven sometidas a tres niveles de discriminación. Jay, actualmente de 31 años, contrajo polio cuando era bebé y utiliza una férula y unas muletas como sostén, mientras que Kym, de 25 años, tiene esclerosis múltiple y se moviliza en silla de ruedas. El nombre del dúo surge de un esfuerzo por redefinir la palabra «inválida» que, según ellas, «ha sido un término habitualmente usado contra las personas discapacitadas como injuria, como una forma infalible de recordarnos que estábamos “falladas” y que siempre íbamos a ser “menos que”.»
Como mujeres negras, Kym y Jay han sido víctimas del estereotipo racial globalizado que hipersexualiza la piel oscura. En su libro Heart of the Race: Black Women’s Lives in Britain [Corazón de la raza: las vidas de las mujeres negras en Gran Bretaña], Beverley Bryan, Stella Dadzie y Suzanne Scafe describen cómo las mujeres negras han sido históricamente definidas como un «riesgo de alta promiscuidad» por los doctores, debido a su libido y su fertilidad. Jay explica que «la gente piensa que estoy siempre dispuesta a hacer de todo y cualquier cosa todo el tiempo porque soy una mujer negra». Aunque ambas mujeres han sido sometidas a una intensa fetichización debido a su color de piel, sus discapacidades han confundido a muchas personas. Kym describe así su experiencia como mujer con curvas: «Tengo el tipo de cuerpo que la gente quiere manosear, y les parece que yo debería poder aceptarlo, pero, al mismo tiempo, existe esta idea de que yo no debería tener pretensiones, por mi discapacidad.»
En las plataformas de citas en línea, a Jay le han preguntado si puede realizar ciertas posiciones sexuales, dado que ciertas potenciales parejas «han decidido que quieren estar contigo de este modo y quieren saber si tu corporalidad puede facilitarlo.» Durante una consulta de control, Kym hizo disculparse a unx profesional médicx que, mientras completaba un formulario de admisión, le preguntó cuántas parejas sexuales ha tenido con un tono que implicaba «yo sé que estas preguntas no son aplicables en tu caso, pero tenemos que seguir el proceso estándar del cuestionario.»
El error de pensar que la falta de autonomía física equivale a una falta de deseo sexual es generalizado.
En la escuela, Jay era excluida de las clases de educación sexual, porque se presuponía que estaba incapacitada para tener sexo. Ella explica que incluso las organizaciones bien intencionadas que promueven el acceso a los servicios de salud sexual y reproductiva a menudo no tienen en cuenta las necesidades específicas de las mujeres discapacitadas. Por ejemplo, las píldoras son consideradas con frecuencia un método anticonceptivo efectivo, sin ninguna mención de que pueden agravar los riesgos de coágulos de las mujeres que usan sillas de ruedas.
Con sede en Londres, las Triple Cripples esperaban ansiosamente participar, junto con el equipo Decolonising Contraception [descolonizar la contracepción], en el SexFest2020, un festival de un día organizado para personas de color y dedicado a la salud y el bienestar sexuales. Desafortunadamente, el evento fue cancelado debido a la pandemia del COVID-19. A pesar de ello, sin desanimarse, Jay y Kim se volcaron a sus plataformas de activismo en línea, para oponerse a la forma en que la sexualidad es vista desde una perspectiva estrictamente heteronormativa y para desafiar la idea de que la femineidad está definida por la capacidad de procrear. El dúo inauguró un canal de YouTube y un podcast (también llamado «The Triple Cripples») para promover la representación de las personas discriminadas de múltiples formas como seres humanos holísticos. Sus planes a futuro incluyen un documental creativo y una muestra fotográfica dedicada a luchar contra la discriminación y a difundir las voces de personas de color discapacitadas.
La experiencia de discriminación basada en la raza, el género y la discapacidad es más que acumulativa.
Si bien las mujeres discapacitadas de color comparten experiencias de discriminación por motivos de discapacidad con otras personas discapacitadas, experiencias de sexismo con otras mujeres, y experiencias de racismo con otras personas de color, estas experiencias interactúan y no pueden ser separadas: las mujeres discapacitadas de color experimentan una discriminación singular como mujeres discapacitadas de color.
Si bien las Triple Cripples reconocen que las ideas anticuadas y superficiales sobre la diversidad no se transformarán, como por arte de magia, en espacios inclusivos de un día para otro, siguen confiando en que sus pequeños hachazos finalmente lograrán derribar los grandes robles que las prácticas discriminatorias representan para ellas.
La alegría de aceptarse y crecer al calor de esa luz.
Titash Sen (@unzeroed)
“Asignado Nderentendei Al Nacer”
de Bastión Moral, Asunción, Paraguay (@basti0nmoral)
La mujeridad obligatoria es un dispositivo colonial heterocispatriarcal de violencia hacia cuerpos asignados femeninos al nacer. Los cuerpos trans seguimos resistiendo a pesar de la invisibilización y apagamiento histórico. No soy mujer, me asignaron un género a partir de mis genitales.
Oui ! Veuillez lire notre Appel à activités et vous inscrire ici. La date limite est fixée au 1er février 2024.
OURS 2021 - Chapter 1 es
Capítulo 1
Promover agendas feministas: progresos clave en género y sexualidad
La montée en puissance des antidroits a préparé son terrain. Nous devons comprendre la montée de l’ultranationalisme, du pouvoir incontrôlé des entreprises, de la répression croissante et de l’amenuisement de l’espace civique pour contextualiser les menaces actuelles contre nos droits.
Barbara Allimadi was a political and human rights activist from Uganda. In 2012, she co-organized a protest against a televised police assault of Ingrid Turinawe, an opposition politician who had her breast squeezed by a police officer.
During the protest, Barbara, along with other fellow activists stripped to their bras in front of the Central Police Station in Kampala. This came to be known as the infamous ‘bra protest’ in Uganda.
“We settled on the bra protest. We thought it would be most appropriate for what had happened. It’s not like we were saying we don’t respect ourselves. We were disgusted by what had been done.” - Barbara Allimadi, 2013 (Daily Monitor)
With a Degree in Electronics and Communications Engineering from the London Metropolitan University, Barbara was a network engineer in the United Kingdom and an avid fan of reggae music. She returned to Uganda In 2007, when her mother passed away.
In 2019, she was appointed Coordinator for International and Diaspora Affairs at the Alliance for National Transformation (ANT), a political party launched that year by an opposition leader.
“We want security of life and property, not pain, injury and even death at the hands of security forces who are meant to protect us. Most importantly, we want a stable and enabling environment where we can realize our dreams and aspirations.” - Barbara Allimadi, ANT video
Barbara passed away on 27 April 2020.
Tributes:
“I was so proud of my sister for many things but in particular her fearless pursuit of peace, democracy, justice and equality in Uganda. At the height of her activism she led many marches on the streets of Kampala, to police stations, and Parliament.” - Doris Allimadi, Barbara’s sister
“It is with deep sadness that we have learnt of the untimely passing of Barbara Allimadi. She has been a valiant, relentless and courageous force for the liberation movement of Uganda. Our deepest condolences to her family. She will be sorely missed.” - Akina Mama wa Afrika (tweet on 28 April 2020)
“The passing on of Barbara is so sad for us and her entire family. She dedicated herself to fighting for justice, freedom and rights of others while serving in the civil society until she recently joined us at the party.” Maj Gen Mugisha Muntu, ANT national coordinator
“A beautiful, charming, funny, charismatic and inspirational sister. My children lost their aunty. Uganda lost a brave and courageous freedom fighter. Barbara once said, ‘As long as there is still breath in you, keep working towards your dreams.’” - Doris Allimadi, Barbara’s sister
Love letter to feminist movements: A Letter from Inna and Faye
Dear feminist movements,
Love is what keeps our feminist fire burning. Along with care for our communities, anger and rage in the face of injustice, and the courage to take action.
In September 2022, we stepped with great excitement into our leadership roles at AWID, as Co-Executive Directors. We felt the warmth and embrace of the feminist sisterhood as you welcomed us.
Reflecting on our most precious memories as feminists, we recall powerful moments of togetherness at street protests, sharp analysis, and brave voices shaking the status quo at gatherings. We held those intimate conversations into the night, laughed for hours, and danced at parties together.
Feminist fires need to be fed, especially in difficult times when there is no lack of external challenges, from the climate crisis and the rise of right-wing forces to exploitative economies and persisting patterns of oppression within our own social movements. It's these fires, burning ablaze everywhere, that light our ways and keep us warm, but we can’t disregard the exhausting effects of political violence and repression directed against many of our struggles, movements, and communities.
We understand the desire to change the world as an essential ingredient of feminist organizing. We can never forget that we are the ones we have been waiting for, in building alternatives and shaping our future. Yet, vibrant feminist energy cannot be taken for granted and must be safeguarded in many ways. In this, we will continue to be vigilant. Greater and equal access to care and wellbeing, to healing and pleasure, are not only instruments to prevent burnout and sustain our movements, though that is an important function; first and foremost, they are the way in which we hope to live our lives.
We are thrilled to roll up our sleeves and work with you. AWID’s new strategic plan “Fierce Feminisms: Together We Rise” reflects our conviction that now is the time for us to be fierce and unapologetic in our agendas while making an effort to connect across movements and truly get to know each other’s realities, so that we may rise together - because, for us, this is the only way.
Our plans include the long-awaited AWID Forum! We look forward to meeting you all in person and online in 2024. We are hearing from you the need to connect and recharge, to rest and heal, to be challenged and inspired, to share good food, and to laugh and dance together. Few things in this world are as powerful and transformative, as feminists from all parts of the world coming together, and we truly hold our breath for this moment, because we know the magic that we can create together.
Our membership engagement has taken on a life of its own through the AWID Community (our online platform for members), and our focus on building connection and solidarity resonates with many of you. Please join and connect with us and others in feminist movements around the world. We know the importance of connection in a time and space where the rules are not made for us, and we hold close our community, where each of us matters.
Together with our fantastic AWID colleagues, we promise to do our best to support feminist movements, as is the mission and purpose of AWID. Please hold us to account.
For the past 40 years, you - feminist movements - have shaped AWID’s history, and pushed us to be braver, creative, and radical. 40 is a fabulous age, and we look forward to another 40 years with you all. We are looking forward to the partnerships, calls to justice, collaboration, policy influencing, and badass feminist power that you all bring in navigating the ever-increasing backlash on gender, racial and environmental justice. We have so much to learn from you and from each other, as we collectively build the worlds we believe in.
Cindy Clark and Hakima Abbas, thank you for paving the way for us and preparing us to fill your enormous shoes. We always appreciate all those on whose shoulders we stood and continue to stand. We understand ourselves to be part of a broader movement landscape, feminist histories, presents, and daring futures.
AWID’s Board of Directors, we are grateful to you for the support and feminist love you show us, and for your commitment to Global South leadership and the co-leadership model. We send our love and respect to each and every AWID colleague, we feel honoured to be working with such an exceptional feminist team of dedicated professionals.
This is our first time writing a love letter together, how could we conclude it without expressing love, care, and respect for each other? It’s a pretty intense relationship we’ve stepped into! We both bring our different and diverse perspectives and skills to our work, and as individuals, we also bring our lived experiences and authentic selves.
Together with you all, we are a story in the making, a part of a beautiful woven - and often beautifully challenging - tapestry that continues into the future. We had fun starting this journey together with each other and with you, and we very much hope to keep the romance alive.
In solidarity, with love and care
Inna and Faye
Save the date!
21 February 2023, Member Mixer 5 on Feminist Politics with Faye and Inna.