Women human rights defenders (WHRDs) worldwide defend their lands, livelihoods and communities from extractive industries and corporate power. They stand against powerful economic and political interests driving land theft, displacement of communities, loss of livelihoods, and environmental degradation.
Why resist extractive industries?
Extractivism is an economic and political model of development that commodifies nature and prioritizes profit over human rights and the environment. Rooted in colonial history, it reinforces social and economic inequalities locally and globally. Often, Black, rural and Indigenous women are the most affected by extractivism, and are largely excluded from decision-making. Defying these patriarchal and neo-colonial forces, women rise in defense of rights, lands, people and nature.
Critical risks and gender-specific violence
WHRDs confronting extractive industries experience a range of risks, threats and violations, including criminalization, stigmatization, violence and intimidation. Their stories reveal a strong aspect of gendered and sexualized violence. Perpetrators include state and local authorities, corporations, police, military, paramilitary and private security forces, and at times their own communities.
Acting together
AWID and the Women Human Rights Defenders International Coalition (WHRD-IC) are pleased to announce “Women Human Rights Defenders Confronting Extractivism and Corporate Power”; a cross-regional research project documenting the lived experiences of WHRDs from Asia, Africa and Latin America.
We encourage activists, members of social movements, organized civil society, donors and policy makers to read and use these products for advocacy, education and inspiration.
AWID acknowledges with gratitude the invaluable input of every Woman Human Rights Defender who participated in this project. This project was made possible thanks to your willingness to generously and openly share your experiences and learnings. Your courage, creativity and resilience is an inspiration for us all. Thank you!
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Oficina Administrativa
Para asuntos adminsitrativos puede contactar con nuestra oficina:
+1 416 594 3773
192 Spadina Avenue, Suite 300 |Toronto, ON, M5T 2C7 | Canadá
Snippet - WITM to claim - EN
To claim your power as an expert on the state of resourcing for feminist movements
Snippet FEA A Caring Economy (ES)
Economías de
CUIDADOS
Feministas Centrando
el Cuidado en la Economía
¿Qué pasaría si volviéramos a imaginar formas de cuidar a nuestras comunidades?
¿Y si la economía no estaría enfocada en la ganancia de una pequeña élite sino en el cuidado de nuestro bienestar individual y colectivo, y de la Naturaleza?
Estas historias tratan de la construcción de comunidades de cuidado con y para las personas que históricamente y actualmente están excluidas, privadas de sus derechos y deshumanizadas tanto por el Estado como por la sociedad.
Estas son las historias de las feministas que centran el cuidado en la economía.
Ana fue una firme defensora de los derechos de las mujeres y trabajó con una amplia diversidad de mujeres, desde aquellas que están redes de base hasta las que son parte del sector privado.
Creía que había que tender puentes entre sectores. Ana fue integrante de la Red Nacional de Promoción de la Mujer (RNPM), y tuvo participación activa en el desarrollo de muchos programas sociales que abordan temas como la salud y los derechos sexuales y reproductivos.
Cette page vous fournira des idées pour financer votre participation au 14ème Forum de l’AWID.
En planifiant l’activité que vous voulez présenter au Forum, pensez aussi à la façon dont vous financerez votre participation. Prenez en compte : l’hébergement, le voyage, le visa, les frais d’inscription au forum, etc.
Veuillez noter que ce Forum offrira de nombreux « espaces ouverts » et moments d’apprentissage et d’échange entre mouvements, mais aussi moins de sessions formelles. (Consultez la section « Comment décrire le Forum pour votre levée de fonds » ci-dessous concernant le langage à adopter dans votre demande).
Travaillez avec vos bailleurs actuels :
Votre meilleure option sera toujours de faire appel à vos bailleurs de fonds actuels : Si votre groupe bénéficie de l'appui d'organismes donateurs, dites-leur que vous souhaitez participer au Forum de l’AWID pour apprendre, expérimenter, échanger et travailler en réseau, et ce même si votre activité n'est pas sélectionnée dans le programme final.
Pour soutenir votre participation, vos bailleurs de fonds devront en être informés longtemps à l'avance, alors n’attendez pas pour leur en parler déjà tout de suite ! (Ils sont déjà en train de décider des fonds qu’ils vont distribuer en 2020. Nous vous recommandons de les contacter au plus tard début 2020.) Bon nombre de donateurs qui soutiennent les organisations féministes disposent de budgets alloués au déplacement pour le Forum.
D’autres pourraient les inclure dans des renouvellements de subventions ou dans d’autres financements permettant de couvrir les frais de déplacements.
Trouver de nouveaux donateurs :
Si vous ne disposez pas actuellement d’un soutien financier, ou que vous ne pouvez garantir de subventions dédiées au déplacement pour le Forum, vous pouvez envisager de contacter de nouveaux donateurs.
Explorez les réseaux de donateurs, comme Candid et le Centre Européen des Fondations (EFC) (liens en anglais), pour obtenir une liste de donateurs et d’opportunités dans votre région
Les délais et exigences varient d’un donateur à l’autre, et la procédure d’octroi de financement peut prendre plusieurs mois. Si vous envisagez d’effectuer de nouvelles demandes de financement, nous vous encourageons à le faire au plus tôt.
Inspirations créatives :
Les mouvements féministes ont depuis longtemps fait preuve de créativité lorsque s’agissait de financer leur propre militantisme. Voici quelques idées que nous avons été en mesure de rassembler afin d’inspirer des modes alternatifs de financement.
Mobilisez votre communauté pour soutenir la participation : réalisez des levées de fonds grâce à de légères contributions de membres à travers des dîners et des soirées dansantes communautaires, ainsi que des spectacles, des évènements et des excursions au niveau local.
Mobilisez votre réseau en organisant des cercles de donateurs·trices et du crowdsourcing (appel au grand public) via une variété d’outils en ligne comme gofundme, indiegogo, plumfund ou kickstarter (liens en anglais).
Développez des sources locales de revenus, y compris les dons individuels et les cotisations de membres.
Envisagez le cofinancement et initiez des partenariats stratégiques avec d’autres communautés et groupes œuvrant pour la justice sociale.
Le Fonds d’accès de l’AWID : l’AWID s'efforce de faire du Forum un véritable rassemblement mondial avec la participation de divers mouvements, régions et générations. A cette fin, l'AWID mobilise des ressources pour constituer un Fonds d'accès limité (AF, selon son sigle anglais) afin d'aider les participant-e-s à couvrir leurs frais de participation.
Vous pouvez indiquer dans votre candidature si vous souhaitez soumettre une demande de financement au Fonds d'accès de l’AWID.
N'oubliez pas que ces ressources sont très limitées et que nous ne serons pas en mesure de soutenir tou.te.s les candidat.e.s. Même si vous faites une demande pour le Fonds d'accès de l’AWID, nous vous encourageons à continuer à explorer d'autres options pour financer votre participation au Forum. Les décisions relatives au Fonds d'accès seront confirmées d'ici la fin du mois de juin 2020.
Comment décrire le Forum pour votre levée de fonds :
Voici quelques extraits de messages qui peuvent vous aider à prendre contact avec vos donateurs ou votre réseau. N’hésitez pas à les adapter de la façon que vous jugerez la plus utile à vos yeux !
Le Forum de l’AWID est un espace cocréé par des mouvements féministes qui stimule les participant·e·s dans leur propre activisme, et renforce les connexions entre divers mouvements de droits et de justice. Les participant·e·s en tirent des sources d’espoir, d’énergie et d’imagination débridée, tout en approfondissant leurs analyses partagées et leurs apprentissages. C’est aussi un lieu de renforcement de la solidarité entre mouvements qui permet de développer des programmes d’action intégrés et de faire avancer des stratégies communes.
Notre organisation est à la recherche de fonds pour participer à ce Forum afin de se connecter à d’autres activistes et mouvements du monde entier, de consolider nos stratégies et de partager notre travail. Les participant·e·s des années précédentes nous inspirent, notamment lorsque ces personnes décrivent le pouvoir de ce rassemblement mondial féministe :
« Pendant quelques jours… les voix se sont tissées en une perspective mondiale sur l’état de l’égalité de genre. Et lorsque je dis mondiale, je fais référence à des traductions simultanées en sept langues… »
« Nous nous sommes rappelé·e·s que nous n’étions pas seul·e·s. Le Forum est un moyen pour traduire le collectif dans nos mouvements. En dépit des idéologies, des identités ou des frontières, notre force réside dans notre vision et notre soutien les un·e·s pour les autres. »
Veuillez noter que ce Forum offrira de nombreux « espaces ouverts » et moments d’apprentissage et d’échange entre mouvements, mais aussi moins de sessions formelles.
Même si beaucoup de participant·e·s ne feront pas de présentation aux sessions formelles, le Forum offrira cependant un espace précieux d’apprentissage, de réflexion stratégique et d’expérimentation du pouvoir collectif en action des mouvements féministes.
Considérations budgétaires :
Lors du calcul de vos coûts et du montant nécessaire à financer, il est important de prendre en compte certaines dépenses qui peuvent survenir. Voici des exemples d’éléments clés à considérer :
Le prix du vol
Les frais d’inscription au Forum (veuillez noter que même si vous obtenez un soutien de l’AWID via le Fonds d’accès, vous devez régler vous-même vos frais d’inscription)
Les frais de visa
L’assurance santé voyage
Les transports locaux depuis et vers l’aéroport (taxis ou autres moyens de transport)
Les frais d’escale, tels que l'hôtel et les repas, si votre voyage en avion comprend une longue correspondance
L’hébergement, comprenant un jour de repos si vous avez parcouru une grande distance
La technologie, comprenant l’accès WiFi et les frais de communication internationale si requis pendant le voyage (l’AWID fournira le WiFi pendant le Forum)
Les coûts matériels pour tout support (visuels, rapports, travaux artistiques!) que vous souhaitez apporter, partager ou échanger durant le Forum
Les frais accessoires et/ou per diems pour couvrir les repas et d’autres besoins qui peuvent survenir (tous les déjeuners et pauses-café/thé, ainsi qu’un dîner seront fournis par l’AWID durant le Forum)
L’accessibilité, par exemple toute aide supplémentaire pouvant être jugée nécessaire pour que votre voyage soit confortable, sûr et sécurisant
Au plaisir de vous voir au Forum !
Le Forum est un processus collaboratif
Le 14ème Forum de l'AWID aura lieu du 11 au 14 janvier 2021 à Taipei, Taiwan.
C'est bien plus qu’un événement de quatre jours. C’est un arrêt de plus dans un parcours de renforcement de mouvement autour des réalités féministes, lequel a déjà commencé et continuera bien au-delà des dates du Forum.
Dans le monde entier, les mouvements féministes, de défense des droits des femmes, pour la justice de genre, pour la défense des personnes LBTQI+ et les mouvements alliés vivent un moment critique, face à de puissantes remises en question de droits et libertés pourtant acquis.
Ces dernières années ont vu la rapide montée de l’autoritarisme, de la violente répression de la société civile et de la criminalisation des défenseur·ses des droits humains des femmes et des personnes de genre divers, l’escalade de guerres et de conflits dans plusieurs régions du monde, la perpétuation des injustices économiques et de crises conjuguant la santé, l’écologie et les changements climatiques.
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Snippet FEA Carmen Silva (FR)
Ocupação 9 de Julho
Lorsque vous arriverez au centre-ville de São Paulo, vous verrez le bâtiment Ocupação 9 de Julho (Occupation de l’Avenue du 9 Juillet), un espace culturel et un site important dans la lutte pour le logement social.
C'est le travail du Mouvement des Travailleur·euses Sans-Abri (Movimento dos Sem-Teto do Centro, MSTC), un mouvement de plus de 2000 personnes qui agit dans le centre-ville et convertit les espaces abandonnés en logements pour les travailleur·euses à faible revenu, les enfants, femmes, adultes, personnes âgées, migrant·e·s et réfugié·e·s. Dans ce bâtiment en particulier, 122 familles sont nourries et logées.
Née en 1928, Marceline était actrice, scénariste et réalisatrice.
En 2003, elle avait réalisé « La petite prairie aux bouleaux », mettant en vedette Anouk Aimée, ainsi que plusieurs autres documentaires. Survivante de l'holocauste, elle n'avait que quinze ans lorsque son père et elle furent arrêtés et envoyés dans des camps de concentration nazis. Les trois kilomètres qui la séparaient de son père à Auschwitz alors qu’elle-même était à Birkenau furent une distance insurmontable, décrite dans l’un de ses romans majeurs « Et tu n’es pas revenu ».
En parlant de son travail, elle a un jour déclaré: « Tout ce que je peux dire c’est que tout ce que je peux écrire, tout ce que je peux dévoiler, c’est à moi de le faire. »
Fournir aux membres de l’AWID, partenaires du mouvement et financeurs une analyse actualisée, robuste, éprouvée et orientée sur l’action des réalités du financement des mouvements féministes et de l’état actuel de l’écosystème du financement féministe.
2
Identifier et expliquer les occasions d’orienter davantage de financement de meilleure qualité vers l’organisation des mouvements féministes, mettre en lumière les fausses solutions et mettre un frein aux tendances à cause desquelles les financements ne parviennent pas et/ou vont à l’encontre des programmes de justice de genre et féministes intersectionnels.
3
Formuler les visions, propositions et programmes féministes en faveur de la justice du financement.
Association of Afro-Descendant Women of the Northern Cauca
Black women community organizing in the Cauca Valley in Colombia can be traced back to the country's colonial past, which is marked by the racism, patriarchy, and capitalism that sustained slavery as a means to exploit the region’s rich soils. These organizers are the heroines of a broad movement for black autonomy - one that fights for the sustainable use of the region's forests and natural resources as vital to their culture and livelihood.
For 25 years, the Association of Afro-Descendant Women of the Northern Cauca (Asociación de Mujeres Afrodescendientes del Norte del Cauca, ASOM) has been dedicated to bringing power to Afro-Colombian women’s organizing in northern Cauca.
They became established in 1997 as a response to ongoing human rights violations, the absence of public policies, inadequate management of natural resources, and the lack of opportunities for women in the territory.
They have forged the struggle to secure ethnic-territorial rights, to end violence against women, and gain recognition of women’s roles change-making peace-building in Colombia.
Dilma Ferreira Silva était une activiste de premier plan des droits amazoniens qui s’est battue durant plusieurs décennies pour les droits des personnes affectées par les barrages.
Elle faisait elle-même partie des 32 000 personnes déplacées par Tucuruí, un imposant barrage hydroélectrique, construit au Brésil sous la dictature militaire de 1964-1985.
En 2005, Dilma a été invitée à rejoindre le Mouvement des personnes affectées par les barrages (MAB) au Brésil et, en 2006, elle y a formé un collectif de femmes pour finir ensuite par devenir coordonatrice régionale du mouvement.
Évoquant son activisme, ses collègues racontent :
« Elle se distinguait très rapidement car elle n’avait jamais peur dans la lutte. »
Dilma vivait dans la localité rurale de Salvador Allenda, à 50 kilomètres de Tucuru. Elle a dédié sa vie à mieux protéger les communautés et les territoires affectés par la construction d’énormes projets. Elle était particulièrement préoccupée par l’impact de genre de ce type de projets et plaidait pour les droits des femmes.
Lors d’une réunion d’ordre national du MAB en 2011, Dilma évoqua les femmes affectées par les barrages, soulignant :
« Nous sommes les réelles Marias, guerrières, combattantes ici, nous nous confrontons au défi de la lutte quotidienne. »
Au cours des années suivantes, Dilma a organisé des groupes de terrain du MAB et travaillé avec les communautés pour former des coopératives paysannes qui permirent de mieux distribuer la nourriture au sein des communautés. Ensemble, elles ont amélioré la commercialisation de la pêche et développé un projet de citerne pour un accès à l’eau potable. Elle défendait aussi les agriculteurs·rices dont les terres étaient convoitées par les « grileiros » (personnes qui s’approprient les terres).
Le 22 mars 2019, à l’âge de 48 ans, Dilma, son mari et leur ami·e furent violemment assassiné·e·s. Ces trois meurtres s’inscrivirent dans une vague de violences en Amazonie contre les Movimento dos Trabalhadores Sem (mouvements des travailleurs·ses sans terre) et les activistes écologistes et autochtones.
I pray with my family for the first time in six years while wrapped in a keffiyah I scavenged from a dumpster.
Since coming into myself, I have refused to pray in jamaat with my family. Joining in the ranks of hierarchy, “women” behind “men” irks me. It grates my skin and teeth to the degree where I can’t focus, and the standing, bowing, and kneeling feels like a battle against my true being. Each second listening, a betrayal of my nature. Instead, I pray by myself in my own way.
Yet this Ramadan, I feel different. Back in my childhood home after many years, I am choosing to fast. I choose suhoor with my family, and praying together feels like a natural extension of eating together. After eating, my mother, father, brother and I line up for fajr.
I pray behind Baba, but my prayer is my own. I close my eyes, staying with my breath and my body.
My eyes closed, I open my inner sight to a wide open window on a vista of mountains, bright sun spreading over a light mist of clouds. This was the view I had while praying in jamaat at a queer Muslim wedding I attended in the mountains of the South of France last September.
I lined up with the wedding guests, queer and trans folks of North and West African, Arab, and European descent. Folks of all faiths joined while some chose to stand in respect at the sides or behind. The groups did not fall along fault lines of “Muslim” or “non-Muslim,” “religious” or “non religious.” The two lovers marrying each led us in prayer, and so did the Muslim woman officiating the nikkah. Each of the three led us in two rounds of prayers, two raqat.
I showed up as I was, my body uncovered. I had not washed. I only passed my camera to a friend who chose to stand at the side.
In the first sujood, I broke down crying. I wore a jean dress that loves my body, one found at a thrift store my ex-girlfriend pointed me to.
The sobs come through my whole body during the prayer, and I put my head to the earth with my community like a homecoming. A return to the embrace of love both intensely personal and communal, and I am held.
It feels like swimming in the sea with multiple people: joyful togetherness. But when you go beneath the water, it’s just you and the current.
Like a dozen people buried in the same graveyard. Separate, but sharing the same soil. Becoming one with the growing earth.
That was how it felt to pray in communion at a queer Muslim wedding.
I welcomed the light of acceptance while showing up as myself that day, with a group of people who had also chosen to claim all the parts of themselves in love. That light made a home in me, and it illuminates my heart in the dark living room at fajr this Ramadan morning. Though I pray with my birth family who do not accept all of me, I see myself praying in jamaat at that glorious wedding with all of my queer Muslim ancestors, my queer angels, my lineage, my soul family, my queer Muslim family, all standing in prayer. Bowing as one.
My family’s home does not always feel like my own, though I am here now. I take the bukhoor from room to room, barefoot. Smolder from the censer, an incense that says, “Here I am.” Baraka, blessings from the source of all, Allah and the Goddess to each room in the house, bidding good and dispersing the unbidden.
As I write this the sky turns the same royal blue I am familiar with from exiting the club and pulling all-nighters. It is the gradient of morning I step into as I go to sleep.
Word meanings:
Ramadan: the Muslim holy month, traditionally observed with 29 days of fasting without food or water during daylight hours
Keffiyah: a patterned scarf common in the SWANA region. The black and white version referred to here is associated with the Palestinian liberation movement
Pray in jamaat: Islamic ritual prayer in a group. Participants follow one person, traditionally male, who calls the prayer aloud.
Suhoor: the meal before the fast starts at dawn
Fajr: the dawn prayer
Baba: father
Raqat: one round of prayer consisting of standing, bowing, kneeling, and pressing the head to the ground
Sujood:the prayer position when one presses one’s head to the earth
Nikkah: the religious marriage ceremony
Bukhoor: an Arabic incense, woodchips soaked in resin
Pictures of angels in my life, just some women and non-binary people of color hanging out, taking care of themselves and expressing love to each other. It's these simplest moments that are the most empowering.
Pourquoi devrais-je envisager de participer à l’enquête?
Votre participation à l’enquête WITM est importante à plusieurs égards. Vous aurez, notamment, l’occasion de faire part de votre expérience vécue de la mobilisation de fonds pour soutenir votre organisation, de réclamer votre autorité en tant qu’experte sur la manière dont l’argent est transféré et qui il atteint réellement, et de contribuer à un plaidoyer collectif et cohérent auprès de financeurs afin que les fonds circulent davantage et soient de meilleure qualité. Au cours des deux dernières décennies, la recherche WITM de l’AWID s’est révélée être une ressource clé pour les activistes et les financeurs. Nous vous invitons chaleureusement à participer à sa troisième édition pour souligner la situation actuelle des ressources, remettre en question les fausses solutions, et identifier les modifications nécessaires dans le financement afin que les mouvements s’épanouissent et relèvent les défis complexes de notre époque.