Discours-programme de Lydia Alpízar Durán

54ème session de la Commission des Nations unies de la condition des femmes

Siège des Nations Unies, New York, 1er mars 2010

Table ronde de haut niveau :« La mise en œuvre du Programme d’action de Beijing, les résultats de la 23ème session de l’Assemblée générale et ses apports à la définition d’une perspective du genre en vue de la pleine réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement »

Nous avions rêvé de voir la vie quotidienne de toutes les femmes et filles radicalement transformée ; d’un avenir où les filles naîtraient dans un monde d’opportunités, d’éducation et d’épanouissement, où les femmes pourraient aimer comme elles le voudraient et mener une vie débarrassée de toute forme d’oppression et de violence ; nous rêvions de voir les femmes accéder à l’éducation, à la santé, à un travail décent et à la prise de décision à tous les niveaux. Ces rêves ont été couchés sur le papier sous forme d’accords internationaux dont nous attendions qu’ils entrent dans les faits. Nous avions conscience d’être ensemble en train de bâtir l’histoire, de repousser les limites des possibilités et de construire un consensus mondial autour du progrès de l’égalité des genres et des droits des femmes, fondement de tout le travail à suivre. Cette session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW) est trè particulière car nous commémorons et fêtons les 15 ans de la révolution qu’a signifié la 4ème conférence mondiale des Nations unies sur les femmes. Ayant rejoint le mouvement des femmes en tant qu’activiste de la jeunesse au beau milieu des préparatifs de Beijing, c’est un honneur de pouvoir partager avec vous quelques réflexions, analyses et recommandations.