Du 8 au 11 septembre à Bahia au Brésil, plus de 1 500 féministes et activistes des droits des femmes et de la justice sociale provenant d’un large éventail de mouvements et de secteurs participeront à une rencontre mondiale, dans le cadre du 13e Forum international de l’AWID.
En cette époque de turbulences et de bouleversements partout sur la planète, le Forum entend créer un espace collectif, où nous pourrons mettre fin au cloisonnement, en réinventant et en élaborant des visions communes sur les droits et la justice.
Le Forum accueillera une diversité de mouvements féministes et de droits des femmes, avec une présence en force d’activistes brésilien-ne-s des droits des femmes, ainsi que de mouvements écologiques et de mouvements travaillant pour la paix, la justice économique et les droits humains. Les communautés traditionnellement sous-représentées ou marginalisées participeront au Forum en grand nombre.
On peut citer notamment:
- les jeunes activistes féministes,
- les femmes noires et afrodescendantes,
- les femmes autochtones,
- les travailleur-euse-s du sexe,
- les femmes handicapées,
- les activistes trans,
- intersexes et migrant-e-s.
Il serait sans doute judicieux de commencer par définir certaines notions.
Les mouvements sont des groupes de personnes qui partagent une expérience commune de l’injustice, qui décident de s’organiser et de construire leur pouvoir collectif autour d’un programme pour le changement, qu’elles tentent de réaliser par des actions collectives et dont les efforts se poursuivent dans le temps. En d’autres termes, les mouvements sont constitués de leaders, de collectifs, d’organisations, de réseaux, d’alliances et d’autres regroupements travaillant à réaliser des objectifs et des visions similaires de changement social.
Le cœur de nos mouvements
Il est essentiel de privilégier le droit des gens à l’autodétermination et leur capacité à s’organiser en toute autonomie. Parallèlement, il nous faut reconnaître que nos problèmes et les utopies auxquelles nous aspirons sont interconnectés, que nos vies incarnent l’intersectionnalité et que la voie vers la libération consiste à mettre l’accent sur notre interdépendance.
Les réponses des mouvements cités plus haut mettent en lumière l’importance qu’ils accordent au pouvoir d’agir, à l’intégrité physique et au renforcement du pouvoir par l’éducation. Ils cherchent à reconnaître ce qui nous lie du point de vue intersectionnel, tout en se concentrant sur les voix et les expériences de celles et ceux qui sont les plus touché-e-s par les injustices contre lesquelles nous luttons.
Série d'articles
Ce texte lance une série de blogs, qui partagent les réflexions et les opinions d’un éventail de mouvements militant pour la justice à travers le monde.