Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Promotion des droits universels et de la justice

Eradiquer les fascismes et les fondamentalismes

Partout sur la planète, les défenseur·e·s féministes, des droits des femmes et de la justice de genre remettent en question les programmes des acteurs fascistes et fondamentalistes. Ces forces opprimantes prennent pour cibles les femmes, les personnes non conformes dans leur identité de genre, leur expression et/ou orientation sexuelle, ainsi que d’autres communautés opprimées.


Les idéologies discriminatoires sapent et s’emparent de nos systèmes et normes en termes de droits humains de manière à ce que seuls certains groupes aient l’exclusivité des droits. Face à cela, l’initiative Promotion des droits universels et de la justice (Advancing Universal Rights and Justice, AURJ) s’attache à promouvoir l’universalité des droits - le principe fondamental selon lequel les droits humains sont le bien de chaque être humain, quelle que soit son identité, et ce sans exception.

Nous créons un espace pour permettre aux mouvements et à nos allié·e·s féministes, en faveur des droits humains et de la justice de genre de se reconnaître, d’élaborer des stratégies et de recourir à des actions collectives afin de contrecarrer l’influence et l’impact des acteurs anti-droits. Nous cherchons également à faire avancer les cadres, les normes et les propositions féministes et relatifs aux droits des femmes, ainsi qu’à protéger et promouvoir l’universalité des droits.  


Nos actions

A travers cette initiative, nous visons à :

  • Enrichir nos connaissances : Dans le cadre du rôle de premier plan que nous assurons sur la plateforme collaborative, l’Observatoire de l'universalité des droits (Observatory on the Universality of Rights, OURs), l’AWID soutient les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre en diffusant et vulgarisant des connaissances et des messages clés concernant les acteurs anti-droits, leurs stratégies et leur impact au sein des organismes internationaux de protection des droits humains.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous faisons des alliances avec des partenaires au sein d’espaces internationaux dédiés aux droits humains, notamment le Conseil des droits de l’homme, la Commission de la population et du développement, la Commission de la condition de la femme et l’Assemblée générale de l’ONU.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous impliquons nos membres afin de garantir que les engagements, les résolutions et les normes à l’échelle internationale sont reflétées et réintroduites dans l’organisation d’autres espaces à l’échelle locale, nationale et régionale.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous agissons aux côtés de défenseuses des droits humains (women human rights defenders, WHRD), y compris de défenseur·e·s trans et intersexes et de jeunes féministes, et oeuvrons à contester les fondamentalismes et les fascismes tout en attirant l’attention sur les situations à risque.   

 

 

Contenu lié

Comment puis-je financer ma participation au Forum de l'AWID ?

Si votre groupe ou votre organisation est récipiendaire de fonds, vous feriez bien de vous entretenir dès maintenant avec votre organisme de financement pour savoir si ce dernier est en mesure de prendre en charge votre voyage et votre participation au Forum. De nombreuses institutions planifient leur budget pour l'année prochaine dès le début de l'année 2023, aussi vaudrait-il mieux ne pas reporter cette discussion à l'année prochaine.

CFA 2023 - Hybrid like never before: in person - FR

Hybride comme jamais auparavant

Pour la première fois, le Forum de l'AWID propose trois modes de participation :

En personne

Les participant.e.s se réuniront à Bangkok, en Thaïlande. Nous sommes impatient.e.s de vous y retrouver!

Forum 2024 - FAQ - Funding Your Participation FR

Financer votre participation

Rising together - Logo and Button - FR

Appel à activités: Date limite prolongée jusqu'au 1er février 2024 !

Rejoignez la co-création du 15e Forum international de l’AWID à Bangkok, en Thaïlande.

Proposer une activité maintenant !

Snippet - WITM to claim - FR

Pour revendiquer votre pouvoir en tant qu’experte sur la situation du financement des mouvements féministes.

Notre groupe, organisation et/ou mouvement n’est pas déclaré, pouvons-nous quand même participer à l’enquête?

Tout à fait, nous souhaitons connaître votre opinion et votre expérience du financement.

Asma Jahangir

Asma était une militante pakistanaise des droits humains, une critique courageuse de l'ingérence de l'armée dans la politique et une défenseure acharnée de la primauté du droit.

Elle a été la présidente fondatrice de la Commission des droits de l'homme du Pakistan, un groupe indépendant ainsi qu’administratrice de l'International Crisis Group. Elle a remporté des prix internationaux et a été rapporteuse des Nations Unies sur les droits de l'homme et les exécutions extrajudiciaires.

Ses collègues et ami-e-s de l’AWID se souviennent d'elle avec affection

« Grâce à sa vie, Asma a réécrit l'histoire que beaucoup d'entre nous ont racontée en tant que femmes. Asma a changé le monde. Elle l'a changé au Pakistan et elle l'a changé dans notre imaginaire. »

 


 

Asma Jahangir, Pakistan

Combien de temps faut-il pour répondre aux questions de l’enquête?

La durée est estimée à 30 minutes.

Kate McInturff

Active dans l’organisation Peacebuild, en passant par l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale, Amnesty International et au Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), Kate était une passionnée des droits des femmes et de l'égalité de genre qui a consacré sa carrière à lutter contre les inégalités et à faire du monde un lieu plus empathique.

Kate a été membre du comité de coordination de Social Watch et a contribué aux rapports nationaux canadiens de Social Watch. En tant que chercheuse principale du CCPA, Kate a été saluée dans son pays pour ses travaux de recherche, ses écrits et la production du rapport annuel intitulé « Les meilleures et les pires endroits du Canada où vivre en tant que femme ».

Entourée de sa famille, Kate est décédée paisiblement après trois ans de lutte contre le cancer du côlon. Ses proches la décrivent comme une « féministe drôle, sans peur et sans complexes ».


 

Kate McInturff, Canada

Forum de l'AWID : Co-créer nos horizons féministes

En septembre 2016, 1800 féministes et défenseur-e-s des droits des femmes venu-e-s des quatre coins de nos mouvements se réunissaient sur les côtes de Bahia à l’occasion du 13ème Forum international de l’AWID.

Cette section met l’accent sur les victoires, les enseignements et les ressources qui ont couronné nos conversations. Nous vous invitons à l’explorer, la partager et laisser vos impressions.


L’un des principaux éléments à retenir de ce Forum a été la nécessité d’élargir et d’approfondir notre travail de collaboration entre mouvements pour faire  face à une montée des fascismes et des fondamentalismes, une exacerbation de la cupidité des entreprises et un changement climatique en progression.

L’AWID a donc travaillé avec plusieurs allié-e-s  pour ériger ces semences de résistance :

A travers son prochain plan stratégique et le processus de son Forum, l’AWID s’engage à poursuivre et approfondir les rapports, les apprentissages et les processus amorcés lors du Forum 2016, tout en s’inspirant de l’actualité.

Et maintenant ?

Le monde est bien différent de celui qu’il était l’an dernier et il continuera à changer dans les années à venir.

Le prochain Forum de l’AWID se tiendra dans la région Asie-Pacifique (les dates et le lieu exacts seront annoncés en 2018). Nous attendons avec impatience de vous y retrouver !

A propos du Forum de l’AWID

Les Forums de l’AWID ont vu le jour en 1983, à Washington DC. Depuis, ils revêtent de nombreux aspects et incarnent, selon les personnes, tantôt un processus itératif visant à affiner nos analyses, notre vision et nos actions, un évènement clé galvanisant les féminismes des participant-e-s et leurs organisations ou un espace politique offrant refuge et solidarité aux défenseur-se-s des droits humains.

En savoir plus sur les éditions précédentes

Contenu lié

Mobilizing for Women and Girl Victims of War Violence in the DRC

Mobilizing for Women and Girl Victims of War Violence in the DRC

The organization l’Initiatives des Femmes en Situations Difficiles pour le Développement Intégré (Initiatives of Women in Difficult Situations for Integrated Development, IFESIDI) became an AWID member in 2012, which they consider “a network through which IFESIDI could benefit from lots of experience in the area of promoting and protecting women’s rights.”


“Together in the fight for women’s and girls’ rights!” 

For over twenty years, the wars affecting eastern Democratic Republic of Congo (DRC) have been at the root of massive human rights violations – particularly the rights of women, girls and children – including rape and other forms of violence against women and girls.  The appropriation of their resources and their consequent impoverishment, as well as being placed in a vulnerable situations from displacement following attacks in their village, all contribute to a precarious situation for women and girls. Faced with this reality, IFESIDI was created in 2002 to improve the social conditions of women and girl victims of violence related to war, including those living in rural areas; and to promote and protect their rights. This non-denominational non-profit is composed of 35 members, its activities covering at least the whole of the South Kivu province in eastern DRC. With the slogan “Together in the fight for women’s and girls’ rights!” IFESIDI hopes that Congolese women and girls can one day live in dignity.

Strengthening the Economic and Educational Capacities of Women Victims of War

In addition to counselling services for women and girl victims of violence in different spheres – namely domestic, academic and professional – the organization is currently conducting an economic and educational capacity building program for women victims of war. The program includes job training, related to, among others, artisan soap making, fabric cutting and sewing.  

One of the beneficiaries of the program explains: “Before being invited by IFESIDI and being trained, I was carrying heavy bags of sand for construction workers in the city of Bukavu, going back and forth with these bags on my back all day long. The displaced woman that I am in this city, without financial resources, I was without any hope to continue to live and no one looked at me when I passed by… But today, thanks to IFESIDI, I can talk, I can pass by and people will know that it’s “mama” Ponga Musema who is passing by!”      

Mobilizing as part of the 16 Days of Activism

As part of the 16 Days of Activism against Gender-Based Violence campaign, which begins on 25 November and ends 10 December, IFESIDI is organizing awareness raising activities, a panel discussion, advocacy strategies, exchanges and an evaluation with the women and girls that the organization targets.


Get connected

Source
IFESIDI

Garantizar la seguridad para las/os defensoras/es de derechos humanos, proteger la libertad de expresión

Garantizar la seguridad para las/os defensoras/es de derechos humanos, proteger la libertad de expresión

Originaria de Pakistán, Javeria Ayaz Malik es activista de derechos humanos, así como experta en comunicaciones y seguridad. Vive en Johannesburgo, Sudáfrica, y trabaja como Asesora en Seguridad Internacional y jefa del Departamento de Seguridad del Personal en ActionAid International. En ese rol coordina la política de protección y seguridad de la organización y entabla vínculos externos con redes globales de seguridad. Javeria también asesora a líderes de ActionAid sobre estrategias apropiadas para gestión de la seguridad dirigidas a reducir los riesgos que puede enfrentar el personal en materia de protección y seguridad al cumplir con sus tareas.


Javeria tiene una trayectoria profesional en periodismo y comunicación masiva. Trabajó para la televisión nacional de Pakistán, investigando y escribiendo guiones además de ser presentadora tanto de televisión como de radio. Javeria cree fervientemente en los derechos humanos, la libertad de expresión y la igualdad, y considera que el periodismo y la comunicación fueron sus «primeros amores». Nos comparte sus ideas acerca de la relación entre el periodismo y la seguridad:

"El periodismo ético y objetivo puede influir sobre la sociedad, empoderar a las personas que viven en la pobreza y exigir rendición de cuentas a quienes son responsables de cumplir obligaciones. No es sorprendente que las/os periodistas continúen sufriendo amenazas por parte de regímenes opresores e intereses corporativos en todo el mundo. Por eso mis conocimientos sobre seguridad se tornan relevantes."

Como capacitadora certificada y con experiencia en materia de seguridad, Javeria ha desarrollado planes y metodologías de formación que incluyen módulos específicos dirigidos particularmente a mejorar las estrategias de protección para defensoras/es de derechos humanos y sobre todo para las mujeres defensoras. Javeria es una de las escasas mujeres del Sur Global que son expertas en seguridad y desde esa perspectiva dice:

"En esta época y este momento, ¡las mujeres estamos librando una batalla constante! Cada día enfrentamos estereotipos y acoso, pero todo eso solo nos ha hecho más fuertes y más decididas."

Javeria ha estado afiliada a AWID desde marzo de 2015. Cuenta que «me sumé a AWID para entrar en contacto con personas afines a mí y participar más en iniciativas por los derechos de las mujeres a nivel global».


Puedes contactarte con Javeria mediante el directorio en línea o enviando un correo electrónico a membership@awid.org

Region
Asia del Sur

Assurer la sécurité des défenseur-e-s des droits humains, protéger la liberté d’expression

Assurer la sécurité des défenseur-e-s des droits humains, protéger la liberté d’expression

Javeria Ayaz Malik, originaire du Pakistan, est activiste des droits humains et experte en communication et en sécurité. Elle habite Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle travaille en qualité d’International Security Advisor (conseillère en sécurité internationale) et responsable du Staff Security Department (département de sécurité du personnel) d’ActionAid International.


Dans cette fonction, elle coordonne les politiques de sécurité et de sûreté de l’organisation et noue des relations externes avec des réseaux de sécurité mondiaux. Javeria conseille aussi la direction d’ActionAid quant aux stratégies appropriées de gestion de la sécurité, visant à réduire les risques de sécurité et de sûreté auxquels le personnel peut être confronté dans l’exercice de ses fonctions.

Javeria a des antécédents professionnels en journalisme et communication de masse, elle a travaillé précédemment pour la télévision nationale du Pakistan, où elle a fait de la recherche et écrit des scripts pour la diffusion, sans oublier son travail d’animatrice de télévision et de présentatrice à la radio. Javeria, ardente défenseuse des droits humains, de la liberté d’expression et de l’égalité, considère le journalisme et la communication comme « son premier amour ». Elle partage avec nous ses réflexions sur le lien entre le journalisme et la sécurité :

Le journalisme éthique et objectif peut façonner une société, renforcer le pouvoir des personnes qui vivent dans la pauvreté et obliger les responsables à rendre des comptes. Il n’est pas étonnant que les journalistes continuent d’être menacés, dans le monde entier, par les régimes répressifs et les intérêts des entreprises. C’est là qu’interviennent mes compétences en matière de sécurité.

Les cours de formation et la méthodologie de Javeria, formatrice certifiée expérimentée en sécurité, comprennent des modules spécifiques particulièrement destinés à améliorer les stratégies de protection pour les défenseur-e-s des droits humains, en particulier pour les défenseuses des droits humains. Javeria, l’une des très rares femmes expertes en sécurité des pays du sud, déclare :

À notre époque, les femmes mènent un combat permanent ! Nous sommes confrontées et luttons contre les stéréotypes et le harcèlement au quotidien, mais cela nous a rendues plus fortes et plus déterminées.

Javeria est membre de l’AWID depuis mars 2015. Elle a adhéré à l’AWID pour « entrer en relation avec des personnes qui partagent les mêmes avis et pour s’impliquer davantage dans les initiatives en faveur des droits des femmes dans le monde. »


Contactez-la par le répertoire en ligne des membres de l’AWID ou en adressant un e-mail à membership@awid.org

Region
Asie du Sud

Ensuring Security for Human Rights Defenders, Protecting the Freedom of Expression

Ensuring Security for Human Rights Defenders, Protecting the Freedom of Expression

Originally from Pakistan, Javeria Ayaz Malik is a human rights activist, and a communications and security expert who lives and works in Johannesburg, South Africa as the International Security Advisor and head of the Staff Security Department at ActionAid International. In this role she coordinates the organisation’s safety and security policy and establishes external relationships with global security networks.


Javeria also advises ActionAid’s leadership on appropriate security management strategies aimed at reducing safety and security risks that staff may face in the course of their duties.

Javeria has a professional background in journalism and mass communications and previously worked for Pakistan’s national television where she researched and wrote scripts for broadcasting, in addition to working as a television host and radio presenter. As an ardent believer in human rights, freedom of expression, and equality, Javeria considers journalism and communication “to be her first love”. She shares with us her thoughts on the connection between journalism and  security :

Ethical and objective journalism can shape a society, empower people living in poverty, and hold the duty bearers to account. No wonder journalists continue to be under threat at the hands of repressive regimes and corporate interests around the world. That’s where my security skills become relevant.

As a certified and experienced security trainer, Javeria’s training curriculums and methodologies include specific modules particularly aimed at enhancing protection strategies for human rights defenders, and especially for women human rights defenders. As one of the very few women security experts from the Global South, Javeria says:

Women in this age and time are in a constant combat! We face and fight stereotypes and mobbing on a daily basis, but this has only made us stronger and more determined.

Javeria has been an AWID members since March 2015. She joined AWID to “connect with like-minded people and to be more involved in women’s rights initiatives globally.”


Connect with her through the AWID members online directory or by emailing membership@awid.org

Region
South Asia

Four Decades of Campaigning for the Safety and Rights of Sex Workers

Four Decades of Campaigning for the Safety and Rights of Sex Workers

Since 1975, the English Collective of Prostitutes (ECP) has worked nationally and internationally for the decriminalisation of sex work and towards safer working conditions for sex workers. ECP has supported women and other sex workers against charges of soliciting, closure orders, Anti-social behaviour orders (ASBOs), and brothel keeping.


Not criminals

The UK based ECP campaigns for the abolition of  laws which criminalize sex workers and their families, for the expunging of criminal records, as well as for housing, economic alternatives and higher benefits and wages and in ECP's words, so that "any of us can leave prostitution if and when we want."

Standing up to state power

The struggle for sex workers’ rights is a continued and decade long struggle. It takes courage to fight against criminalising laws passed by state authorities and enforced by police power. ECP’s courage has often paid off in its many years of advocacy and resistance.

For 12 days in 1982, 50 women from the Collective occupied a church in London to protest against illegal police action, violence and racism against street workers. In 1995, ECP, with the support of Women against Rape, won a landmark case (and first-ever private prosecution for rape) after the authorities declined to prosecute a serial rapist who targeted sex workers. And ten years ago, after the murder of five women in Ipswich, ECP launched the Safety First Coalition, spearheading a campaign against the Policing and Crime Act which gave police greater powers to “arrest us for soliciting, force us into “rehabilitation”, raid our flats, get us evicted, and steal our earnings and property. It also criminalised clients." 

Currently the English Collective of Prostitutes is opposing the new Welfare Reform law which abolishes income support as this is the only benefit that mothers and victims of domestic violence rely on. As ECP tells AWID, “Most sex workers are mothers trying to do our best for our children. Mothers should be supported not attacked.”

“We are in touch with sex workers all over the world. The situation of those of us in the Global South and those of us who work the streets, often black women, other women of colour and/or immigrant women, has always been our starting point.”

ECP, an AWID institutional member since 2014, is also part of the International Prostitutes Collective.


Watch Niki Adams of ECP talk about decriminalisation of sex work in Soho.

 

Connect:

Cuatro décadas haciendo campaña por la seguridad y los derechos de lxs trabajadorxs sexuales

Cuatro décadas haciendo campaña por la seguridad y los derechos de lxs trabajadorxs sexuales

Desde 1975 el English Collective of Prostitutes [Colectivo Inglés de Prostitutas, ECP] viene trabajando a nivel nacional e internacional contra la criminalización del trabajo sexual y para lograr condiciones de trabajo más seguras para lxs trabajadorxs sexuales. ECP ha respaldado a mujeres y otrxs trabajadorxs sexuales que enfrentaban cargos por prostitución, órdenes de clausura, órdenes civiles por comportamiento antisocial (ASBO por sus siglas en inglés) y por el mantenimiento de burdeles.


No somos criminales

«Somos mujeres que trabajamos o hemos trabajado en diferentes áreas de la industria del sexo - tanto en las calles como en locales.»

ECP tiene sede en el Reino Unido y hace incidencia por la abolición de las leyes que criminalizan a lxs trabajadorxs sexuales y a sus familias y por la eliminación de sus antecedentes penales. También  trabaja para lograr viviendas, alternativas económicas y beneficios y sueldos más altos para que lxs trabajadorxs sexuales tengan la posibilidad de dejar ese trabajo si así lo desean.

Haciendo frente al poder del estado

La lucha por los derechos de lxs trabajadorxs sexuales ha sido continua y ya lleva varias décadas. Se requiere valentía para luchar contra leyes criminalizadoras aprobadas por autoridades estatales y aplicadas por el poder policial. La valentía que ha demostrado ECP en sus muchos años de defensa y resistencia a menudo ha dado buenos resultados.

En 1982, durante 12 días, 50 mujeres del Colectivo ocuparon una iglesia en Londres para protestar contra las acciones ilegales de la policía, y también contra la violencia y el racismo hacia lxs trabajadorxs sexuales. En 1995 y con el apoyo de Women Against Rape [Mujeres Contra la Violación], ECP ganó un caso que sentó precedente (y que fue el primer juicio por violación iniciado por una organización a título particular) después de que las autoridades declinaron procesar a un violador en serie que atentaba específicamente contra trabajadorxs sexuales. Y hace diez años, luego del asesinato de cinco mujeres en Ipswich, el colectivo lanzó la Safety First Coalition [Coalición por la Seguridad Ante Todo], una campaña en contra de la Ley sobre Delito y Vigilancia Policial que daba mayor poder a la policía para «arrestarnos por prostitución, obligarnos a ir a ‘rehabilitación’, hacer redadas en nuestros apartamentos, conseguir que nos desalojaran y robar nuestros ingresos y bienes. También criminalizaba a los clientes». 

Actualmente, el Colectivo Inglés de Prostitutas se opone a la nueva Ley de Reforma de la Asistencia Social que suprime el apoyo a la renta, porque las madres y víctimas de violencia doméstica dependen de esta única prestación. Según lo que explicaron a AWID, «La mayoría de lxs trabajadorxs sexuales somos madres intentando hacer lo mejor para nuestrxs hijxs. A las madres se las debe apoyar y no atacar.»

«Estamos en contacto con trabajadorxs sexuales de todo el mundo. Nuestro punto de partida siempre ha sido la situación de aquellxs de nosotrxs que estamos en el Sur Global y de las que trabajamos en las calles, a menudo mujeres negras, otras mujeres de color y/o inmigrantes».

ECP, afiliada institucional de AWID desde 2014, también es parte del International Prostitutes Collective [Colectivo Internacional de Prostitutas].


Mira un video en el que Niki Adams del ECP habla (en inglés) sobre la despenalización del trabajo sexual en Soho.


Conéctate:

Quarante ans de campagne pour les droits et la sécurité des travailleuses du sexe

Quarante ans de campagne pour les droits et la sécurité des travailleuses du sexe

Depuis 1975, l’English Collective of Prostitutes (ECP, le Collectif anglais des prostituées) lutte pour obtenir la décriminalisation du travail du sexe et des conditions de travail plus sûres pour les travailleuses du sexe, tant au niveau national qu’au niveau international.


L’ECP apporte son soutien à toutes les personnes vivant du travail du sexe, indépendamment de leur genre, lorsqu’elles sont poursuivies pour racolage ou pour des faits de tenue de maison close, quand elles se voient contraintes de fermer leur lieu de travail ou qu’elles sont soumises à une ordonnance pour comportement antisocial (Anti-social behaviour orders, ASBOs) .

Nous ne sommes pas des criminelles

« Nous sommes des femmes qui travaillons ou avons travaillé dans différents domaines de l’industrie du sexe,  que ce soit dans la rue ou dans des établissements. »

Basé au Royaume-Uni, l’ECP milite pour que les lois qui  criminalisent les travailleuses du sexe et leurs familles soient abolies,  pour que les faits relatfs au travail du sexe soient supprimés du casier juduciaire et enfin pour que les travailleuses du sexe se voient offrir des alternatives en matière de logement et de développement économique ainsi que des salaires et dans les mots d'ECP, de sorte que "chacune de nous peut sortir de la prostitution si et quand nous le voulons."

Tenir tête au pouvoir de l’État

La lutte en faveur des droits des personnes qui vivent du travail du sexe est permanente et dure depuis des décennies. Il faut du courage pour résister aux lois criminalisantes adoptées par les autorités publiques et à la mise en application de celles-ci par les forces de police. Le courage de l’ECP a souvent été récompensé au cours de ces longues années de lutte et de résistance.

En 1982, 50 femmes du collectif ont occupé une église londonnienne pendant 12 jours pour protester contre les interventions illégales de la police mais aussi contre la violence et le racisme dont sont victimes des travailleurs-euses du sexe qui exercent leurs activités dans la rue. En 1995, avec le soutien de l’organisation Women against Rape (Femmes contre le viol), l’ECP a remporté une victoire qui a fait date. Cette toute première poursuite au privé pour viol avait été lancée parce que les autorités publiques avaient auparavant refusé de poursuivre un violeur en série qui ciblait les travailleuses du sexe.

Il y a dix ans, après le meurtre de cinq femmes à Ipswich, l’ECP a lancé la « Safety First Coalition » (la coalition pour la sécurité avant tout). Cette coalition a été le fer de lance d’une campagne contre la loi relative au maintien de l’ordre et à la prévention de la criminalité (le « Policing and Crime Act »),  qui octroyaient des pouvoirs étendus aux policiers pour « nous arrêter pour racolage, nous contraindre à suivre des programme de réhabilitation, rafler nos appartements, nous faire expulser, voler notre argent et nos biens. Cette loi criminalisait également les clients. »

Actuellement, l’ECP fait campagne contre la loi de réforme de la protection sociale qui abolit certaines aides sociales, qui étaient les seules sources de revenu sur lesquelles les mères et les victimes de violence domestique pouvaient compter. Comme l’ECP l’a expliqué à l’AWID, « la plupart des travailleuses du sexe sont des mères qui tentent de faire de leur mieux pour leurs enfants. Il faut les protéger plutôt que les agresser ».

« Nous sommes en contact avec des travailleurs-euses du sexe dans le monde entier. Notre point de départ est toujours la situation que nous vivons dans les pays du Sud, celle que nous vivons dans les rues, alors que beaucoup d’entre nous sont des femmes noires, métisses et/ou des immigrées. »

Membre institutionnel de l’AWID depuis 2014, l’ECP fait également partie de l’International Prostitutes Collective.


Regardez une vidéo dans laquelle Niki Adams, de l’ECP, parle de la décriminalisation du travail du sexe à Soho (en anglais)

 

Connectez-vous

Amal Bayou

Amal était une femme politique et une parlementaire de premier plan en Libye.

Membre du corps professoral de l'Université de Benghazi de 1995 jusqu’à sa mort en 2017, elle militait par ailleurs au sein de la société civile et était membre de diverses initiatives sociales et politiques. Elle a aidé les familles des martyrs et des disparus et a été l'une des membres fondateurs-trices d'une initiative de jeunesse intitulée « Jeunesse de Benghazi en Libye ».

Lors des élections législatives de 2014, Amal avait été élue à la Chambre des représentants avec plus de 14 000 voix (le plus grand nombre de voix jamais obtenues aux élections de 2014). Amal restera dans les mémoires de beaucoup comme une femme politique qui a œuvré pour assurer un avenir meilleur dans l'un des contextes les plus difficiles et les plus conflictuels de la région.


 

Amal Bayou, Libya

Bessy Ferrera

Bessy Ferrera a défendu sans relâche les droits humains des personnes trans, travailleuses du sexe et séropositives au Honduras. 

 Bessy était aussi membre d’Arcoíris, une organisation qui soutient la communauté LGBTI+. Elle était en outre la personne référente de la plateforme Derechos aquí y Ahora (les droits ici et maintenant) au Honduras et plaidait fermement en faveur d’une pleine citoyenneté pour les personnes trans, ainsi que pour l’adoption d’une loi sur l’identité de genre qui permettrait aux personnes trans de changer légalement d’identité de genre. 

« Depuis le début de l’année [2019], la communauté trans a été victime d’une série d’attaques, parce qu’elle a défendu et demandé des droits. » Rihanna Ferrera (sœur de Bessy)
Bessy était une travailleuse du sexe qui a été tuée par balle par deux hommes, au début du mois de juillet 2019, alors qu’elle travaillait dans les rues Comayagüela. Ses assaillants ont par la suite été arrêtés.  

Bessy fait partie des nombreux·ses activistes des droits LGBTI+ du Honduras, assassiné·e·s en raison de leur identité et de leur travail, parmi qui se trouvent : Cynthia Nicole, Angy Ferreira, Estefania "Nia" Zuniga, Gloria Carolina Hernandez Vasquez, Paola Barraza, Violeta Rivas et Sherly Montoya.

Le cas de Bessy incarne l’injustice, de même qu’un problème plus large de violence systémique à laquelle se confronte la communauté LGBTI+ au Honduras, puisque l’État ne parvient pas à garantir l’offre de droits ni à fournir une protection. Cela est à l’origine d’une culture de l’impunité.   

Malgré les risques auxquels sont confronté.e.s les activistes LGBTI+ au Honduras,  tous et toutes continuent leur travail pour défier et résister à la violence, ainsi que pour combattre la stigmatisation et la discrimination au quotidien.

« Si je meurs, il faut que ce soit pour quelque chose de bien, pas pour une futilité. Je ne veux pas mourir en fuyant, en étant lâche. Si je meurs, je veux que les gens disent que je suis mort·e en me battant pour ce qui m’appartient » - membre d’Arcoíris