L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
L’hommage se présente sous forme d’une exposition de portraits d’activistes du monde entier qui ne sont plus parmi nous qui ont lutté pour les droits des femmes et la justice sociale.
En 2020, nous adoptons une démarche légèrement différente
Cette année, tout en continuant à convoquer la mémoire de celleux qui ne sont plus parmi nous, nous souhaitons célébrer leur héritage et souligner les manières par lesquelles leur travail continue à avoir un impact sur nos réalités vécues aujourd’hui.
49 nouveaux portraits de féministes et de défenseur·e·s viennent compléter la gallerie. Bien que de nombreuses des personnes que nous honorons dans cet hommage sont décédé·e·s du fait de leur âge ou de la maladie, beaucoup trop d’entre iels ont été tué·e·s à cause de leur travail et de qui iels étaient.
Les histoires des activistes à l'honneur dans cet Hommage font vivre leur héritage et continuent d'inspirer le travail et l’action de nos mouvements.
Les portraits de l'édition 2020 ont été illustrés par Louisa Bertman, artiste et animatrice qui a reçu plusieurs prix.
L’AWID tient à remercier nos membres, les familles, les organisations et les partenaires qui ont contribué à cette commémoration. Nous nous engageons auprès d’elleux à poursuivre le travail remarquable de ces féministes et défenseur·e·s et nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite dans les cas qui demeurent impunis.
« Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines » - Proverbe mexicain
L'Hommage a été inauguré en 2012
Le premier hommage aux défenseur-e-s des droits humains a pris la forme d’une exposition de portraits et de biographies de féministes et d’activistes disparu·e·s lors du 12e Forum international de l’AWID en Turquie. Il se présente maintenant comme une gallerie en ligne, mise à jour chaque année.
Depuis, 467 féministes et défenseur-e-s des droits humains ont été mis·es à l'honneur.
L’analyse des réponses nous permettra de tirer des conclusions et de définir des tendances. Les résultats seront présentés à l’occasion du 15e Forum international de l’AWID à Bangkok, et en ligne, en décembre 2024. Inscrivez-vous ici pour participer au Forum!
Dilma Ferreira Silva fue una destacada activista por los derechos de las comunidades del Amazonas y luchó durante décadas por los derechos de las personas afectadas por las represas.
Ella misma fue una de las 32.000 personas desplazadas por el Tucuruí, una mega central hidroeléctrica, construida en Brasil durante la dictadura militar de 1964-1985.
En 2005 Dilma fue invitada a unirse al Movimiento de los Pueblos Afectados por las Represas en Brasil (MAB), y en 2006 formó el colectivo de mujeres, y eventualmente se convirtió en coordinadora regional del movimiento.
Al hablar de su activismo, sus colegas comentaban:
"Se destacó muy rápido porque siempre fue muy intrépida en la lucha".
Dilma vivió en el asentamiento rural de Salvador Allende, a 50 kilómetros de Tucuruí, y dedicó toda su vida a proteger a las comunidades y las tierras afectadas por la construcción de mega proyectos. Dilma se preocupaba especialmente por el impacto de género que esos proyectos podrían causar, y defendía los derechos de las mujeres.
En una reunión nacional del MAB en 2011, Dilma, dirigiéndose a las mujeres afectadas por las represas, dijo:
"Somos las verdaderas Marías, guerreras, luchadoras que están allí, enfrentando el desafío de la lucha diaria".
En los años siguientes, Dilma organizó grupos de base del MAB y trabajó con la comunidad para formar cooperativas agrícolas que condujeron a una mejor redistribución de los alimentos entre la comunidad. Conjuntamente, mejoraron la comercialización de la pesca y desarrollaron un proyecto de cisternas para el agua potable. También fue defensora de la comunidad de agricultores cuyas tierras eran codiciadas por los "grileiros" (acaparadores de tierras).
El 22 de marzo de 2019, a la edad de 48 años, Dilma, su marido y su amigo fueron brutalmente asesinados. Los tres asesinatos fueron parte de una ola de violencia en la Amazonia contra el Movimento dos Trabalhadores Sem Terra (traducido como 'Movimiento de los Trabajadores Sin Tierra') y lxs activistas medioambientales e indígenas.
Merci d'avoir participé à la création de nos Horizons féministes
Un grand MERCI d'avoir pris part au 13ème Forum international de l'AWID !
Toute l'équipe de l'AWID vous remercie de nous avoir rejoint pour ces quatre jours d'apprentissage et de célébrations, pour envisager, rêver et co-créer nos Horizons féministes.
Nous avons été incroyablement inspiré-e-s et enthousiasmé-e-s par tout ce travail collectif que nous avons accompli ensemble !
Pour plus d'images, d'inspiration et de ressources :
« Mais quand le maître
s’est-il laissé éloigner du pouvoir?
Quand un système a-t-il jamais été brisé
par l’acceptation?
Quand le CHEF te remettra-t-il le pouvoir avec amour?
À Jobourg, à Cancun, à l’ONU? », Molara Ogundipe.
Dans un entretien à la Foire internationale du livre du Ghana en 2010, Molara Ogundipe s’est présentée avec ces mots : « ... Je suis une Nigériane. J’ai vécu absolument partout, sauf en Union soviétique et en Chine ».
À travers les continents et les pays, la professeure Ogundipe a enseigné la littérature comparée, l’écriture, le genre et les études anglaises, se servant de la littérature comme outil de transformation sociale, de même que pour revisiter les relations de genre.
Penseuse, écrivaine, rédactrice, critique sociale, poète et activiste féministe, Molara Ogundipe est parvenue à allier le travail théorique et l’action créative et la créativité. Elle est considérée comme l’une des principales voix critiques du(des) féminisme(s) africain(s), des études de genre et de la théorie littéraire.
Molara est connue pour avoir créé le concept de « stiwanisme », à partir de l’acronyme STIWA, pour Social Transformations in Africa Including Women (transformations sociales en Afrique incluant les femmes), reconnaissant la nécessité de « s’éloigner de la définition du ou des féminismes en lien avec l’Euro-Amérique ou avec toute autre région, et de la déclamation de loyautés ou déloyautés ».
Avec son ouvrage fondateur « Re-creating Ourselves » de 1994 (publié sous le nom de Molara Ogundipe-Leslie), Molara Ogundipe a laissé derrière elle un immense éventail de connaissances qui ont décolonisé le discours féministe et « recentré les femmes africaines sur leurs récits entiers et complexes... menées par une exploration de la libération économique, politique et sociale des femmes africaines et la restauration de la capacité d’agir féminine dans plusieurs cultures en Afrique ».
À propos des difficultés rencontrées en tant que jeune universitaire :
« Lorsque j’ai commencé à parler et à écrire sur le féminisme à la fin des années soixante et soixante-dix, on me considérait comme une bonne et admirable fille qui s’était égarée, une femme dont l’esprit avait été gâté par trop d’apprentissages ».
Molara Ogundipe s’est démarquée grâce à son leadership alliant activisme et université. En 1977, elle comptait parmi les fondatrices de l’AAWORD (Association of African Women for Research and Development). En 1982, elle fonde WIN (Women in Nigeria) pour défendre des « droits économiques, sociaux et politiques » entiers pour les Nigérianes. Elle crée et dirige ensuite la Foundation for International Education and Monitoring, et passe plusieurs années à oeuvrer au comité de rédaction de The Guardian.
Ayant grandi avec les Yoruba, leurs traditions, leur culture et leur langue, elle a un jour déclaré :
« Je pense que célébrer la vie, célébrer les personnes qui décèdent après une vie bien remplie est l’un des plus beaux aspects de la culture yoruba ».
Le nom de fête « oiki » de Molara en yoruba était Ayike. Née le 27 décembre 1940, Molara est décédée à l’âge de 78 ans, le 18 juin 2019 à Ijebu Igbo, dans l’État d’Ogun au Nigeria.
Agroecology and Food Sovereignty
Context
The search for alternative means of food production based on environmental sustainability is gaining ground across regions. This worldwide search comes with a common characteristic: the need to involve rural people and particularly women, building on their local priorities and knowledge by employing the principle of agroecology.
Definition
Agroecology is a way of practicing agriculture or using technologies that do not harm the environment. It proposes breaking with the hegemonic rural development model based on large landed estates and single-crop plantations that benefit mostly agricultural businesses and entrenches social exclusion.
In family farming, agroecology manifests as a resistance to the current development model and its social, cultural, environmental, and economic problems. It opposes the lack of the farmer’s financial capital autonomy; and it symbolizes a resistance to the current agribusiness model.
Feminist perspective
Efforts based solely on agroecology may not be sufficient to solve all problems of women’s marginalization and invisibility. A feminist perspective is then crucial to analyze the norms associated with the idea of family as currently constituted as the perfect institution, as well as with the condition of women’s subordination.
In simpler terms, it is important to include in this debate a reflection on socially constructed gender roles to advance the emancipatory potential of agroecology.
La Cooperativa Textil Nadia Echazú lleva el nombre de una pionera en la lucha por los derechos de las personas trans y travesti en Argentina. En muchos sentidos, el trabajo de la cooperativa celebra la vida y el legado de Nadia Echazú, que tuvo una notable trayectoria activista.
Era una de las cofundadoras de "El Teje", el primer periódico trans de América Latina, junto a Lohana Berkins, Diana Sacayán y Marlene Wayar. Nadia formó parte de la Asociación de Travestis, Transexuales y Transgéneros de Argentina (ATTTA) y fundó la Organización de Travestis y Transexuales de Argentina (OTTRA).
Poco después de su muerte, sus compañeras activistas fundaron la cooperativa en su nombre, para honrar la profunda huella que dejó en el activismo trans y travesti en Argentina.
Mereani Naisua Senibici, also called ‘Sua’, was a longstanding member of the Fiji Young Women’s Christian Association (YWCA) movement.
She worked with diverse groups of women in multi-racial, rural and urban settings and was committed to supporting and promoting women’s and young women’s rights.
In the Lautoka YWCA, she worked with women of Indian descent, and was a leading figure in the sports development and participation of women and of trans athletes in Lautoka.
“Sua is greatly loved by Fiji YWCA members for her dedication and long-time support towards all that the organisation endeavoured to do.” - Tupou Vere
Mereani was part of the House of Sarah (HoS), an initiative of the Association of Anglican Women (AAW), launched in 2009 and aimed at raising awareness of the issues around gender-based violence, as well as providing support to women who face violence. She started as a dedicated volunteer and offered support to women throughout the Pacific.
“A people’s person and an all-rounder in women's empowerment and movement work at community level. Rest in Peace, Sua.” - Tupou Vere
AWID Members Engaging at CSW61
Member states and women's rights advocates and organisations are gathering at the United Nations Headquarters in New York from 13 - 24 March for the 61st Commission on the Status of Women to address ‘women’s economic empowerment’ in the context of Sustainable Development Goal 5.
Whilst AWID is looking forward to physically meeting those of you who will be in New York, we want to engage with all those who cannot attend CSW, and as much as possible, amplify your voices in relevant spaces.
Continue reading to find out how to engage with AWID around CSW, whether you are attending physically or not.
Participate in an artistic takeover!
We are thrilled that AWID member Nayani Thiyagarajah is attending CSW this year and will take over the AWID Instagram. She will be available onsite to connect with other members for a possible feature on our Instagram. She will also explore possibilities of including some AWID members in a short film on the theme, ‘The personal is political’, a story of Nayani’s participation in this year’s CSW.
Nayani Thiyagarajah
Who is Nayani?
Nayani Thiyagarajah is a director, producer, and writer, dedicated to stories for the screen. A daughter of the Tamil diaspora, she calls Toronto home. For over 10 years, Nayani has worked in the arts and cultural industries. Her first independent feature documentary Shadeism: Digging Deeper (2015) had its World Premiere at the 2015 Zanzibar International Film Festival, where it won a Special Jury Prize. Nayani recently launched [RE]FRAME, with her producing partner Camaro West, a production company based out of Atlanta and Toronto, focused on re-framing the narratives around Black, Indigenous, and other people of colour through storytelling on screen.
On a more serious note, it should be noted that Nayani has a strange laugh, she's quite awkward, and her head is always in the clouds. She feels blessed beyond belief to create stories for the screen and play make believe for a living. Above all else, she believes in love.
Interested in meeting Nayani and being considered for inclusion in the film?
Send an email to membership@awid.org with the subject line “CSW Artistic Takeover”
By 13 March 2017
Please include your full name and country information.
Can't attend? Voice it!
If you are not able to attend CSW61 because of a travel ban, either due to the one imposed by the Trump administration or one you are facing from your own government, please share your story with us.
Send us messages you want heard in the United Nations spaces concerning funding, the impact of the reinstatement of the Global Gag Rule, and the need to push back against all types of religious fundamentalisms. You can send these in the following formats:
Video: no longer than two minutes and sent through a file sharing folder (for example dropbox, google drive)
Audio: no longer than two minutes and sent through a file sharing folder (for example dropbox, google drive)
Image: you can share a photo or a poster of your message
Text: no longer than 200 words and sent in the body of an email or in a word document
AWID members tell us that connecting with other members at CSW is valuable. In such a huge advocacy space, it is useful to connect with others including activists working on similar issues, or originating from the same country or region. Recognising the importance of connecting for movement building, we invite you to:
Interested in connecting with other members @CSW61?
If you are attending the CSW, we’d love to see what’s going on through your eyes!
Show us by capturing a moment you find speaks to the energy in the CSW space, be it on or off site. We hope to publish some of your ‘images’ on our social media channels and share on awid.org.
You can send us:
colour and/ or black and white photographs with a title (if you wish) and
a caption (no longer than 100 words) about the story your image tells.
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