Jean-Marc Ferré | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Conseil des Droits de l'Homme (CDH)

​​​​​​Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit  trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.

Le CDH :

  • Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers

  • Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains

  • Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains

  • Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains

  • Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.

En savoir plus sur le CDH


Session actuelle: CDH 44

La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.

AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.

Avec nos partenaires, notre travail consiste à :


◾️ Suivre, surveiller et analyser les acteurs, discours et stratégies anti-droits et leur impact sur les résolutions du CDH.

◾️ Co-développer un plaidoyer collectif pour contrer les acteurs anti-droits et discuter plus en détails les résultats du Rapport de tendances 2017 du OURs

◾️ Soutenir, coordoner et développer de manière collaborative le Caucus féministe qui émerge au CDH.

 

 

Contenu lié

Snippet FEA Nous Sommes la Solution (FR)

The logo of We Are The Solution with green silhouettes of four rural woment

Nous Sommes la Solution est un mouvement de femmes rurales pour la souveraineté alimentaire en Afrique de l'Ouest. Fondée à l'origine comme une campagne contre l'agriculture hyper-industrialisée, Nous Sommes la Solution est devenue un mouvement de plus de 500 associations de femmes rurales du Burkina Faso, du Sénégal, du Ghana, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Mali et de la Guinée.

Ensemble, ce mouvement dirigé par des femmes construit et renforce la souveraineté alimentaire et semencière en Afrique de l'Ouest. Elles nourrissent les communautés, renforcent les économies locales, amplifient les connaissances des agricultrices et atténuent les effets dévastateurs du changement climatique grâce aux pratiques de l'agroécologie. Elles organisent également des ateliers, des forums et des émissions de radio communautaires pour partager leurs messages, leurs connaissances traditionnelles et leurs pratiques agroécologiques dans les communautés rurales.

En collaboration avec des universités et des centres de recherche publics, Nous Sommes la Solution travaille à la restauration des variétés indigènes traditionnelles de riz (un aliment de base en Afrique de l'Ouest) et à la promotion d'économies alimentaires locales basées sur des principes agroécologiques pour influencer l'élaboration des politiques nationales, tout en soutenant les femmes dans la création d'associations agricoles et leur accès à la propriété et à la gestion collectives des terres agricoles.

Sainimili Naivalu

« J’ai constaté la discrimination dans la rue, que ce soit par des taquineries ou des agressions verbales qui y ont lieu. Je me suis aussi faite plein d’ami·e·s et j’y ai rencontré plusieurs personnes. Il se peut que ce soit dangereux là-bas, mais je suis une survivante, et pour le moment, c’est là où je suis. » -  Sainimili Naival

Sainimili Naivalu était une activiste féministe des droits des personnes handicapées issue du village de Dakuibeqa, sur l’île de Beqa aux Fidji.

Elle a demandé aux responsables et acteurs politiques de fournir des politiques et des services adaptés au handicap, comme la construction de rampes dans les villes et les villages afin d'accroître leur accessibilité. Les barrières physiques n’étaient pas les seules qu’elle aspirait à modifier. Sur la base de sa propre expérience, elle savait que des changements plus difficiles devaient être menés dans les sphères économiques et sociales. Bon nombre des défis avec lesquels sont aux prises les personnes handicapées trouvent leurs racines dans les attitudes discriminantes et stigmatisantes. 

Survivante et combattante, Sainimili a contribué à co-créer des réalités féministes qui renforcent l’inclusion et font évoluer les attitudes par rapport à l’égalité des personnes handicapées. Elle a été membre de la Spinal Injury Association of Fiji (SIA) ainsi que participé à la formation « Démarrez votre entreprise » de l’Organisation internationale du Travail à Suva via le projet « Pacific Enable » (le Pacifique rend possible) du Forum Asie-Pacifique sur le handicap. Elle a ainsi pu transformer ses idées en une entreprise qui lui était propre. Elle était commerçante sur l’étal de marché 7 de Suva, offrant des services de manucure, tout en gérant un stand au marché des femmes SIA pour y vendre de l’artisanat, des suls et des objets historiques. Sainimili planifiait d’élargir son commerce et de devenir une employeuse majeure de personnes handicapées. 

Outre son activisme, elle était également médaillée de tennis de table et une récente championne.

Avec sa personnalité vive, Sainimili était unique. On savait toujours lorsqu’elle était dans la pièce car ses rires et ses histoires étaient la première chose qu’on pouvait remarquer. -  Michelle  Reddy

Sainmili est décédée en 2019.
 

Qui nous sommes et ce que nous faisons

Nous sommes ravis de partager notre nouveau Plan stratégique (2023-2027) avec tout le monde. Bien tôt, AWID fera une annonce pour informer notre communauté et nos membres.


L’Association pour les droits des femmes dans le développement (AWID) est une organisation féministe, associative et internationale de soutien aux mouvements.

Depuis plus de 35 ans, l’AWID fait partie d’un incroyable écosystème des mouvements féministes qui oeuvrent en faveur de la justice de genre et des droits humains des femmes à travers le monde.

Notre vision

L’AWID imagine un monde où les réalités féministes prospèrent, où les ressources et le pouvoir sont partagés de façon à permettre à chacun-e, y compris aux générations futures, de s’épanouir et de réaliser leur plein potentiel dans la dignité, l’amour et le respect et où la Terre nourrit la vie dans toute sa diversité.  

Notre mission

Notre mission est d’aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à s’épanouir, à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.


Nos stratégies

Nous promouvons notre travail au travers des stratégies suivantes:

Plaidoyer et campagnes

Nous tirons collectivement parti de notre portée, de notre pouvoir, de nos ressources et de nos relations afin d’influencer stratégiquement les politiques et les pratiques. Nous visons à promouvoir les programmes féministes à travers les collaborations que nous menons avec les décideurs politiques, les fonda-trices-teurs et les activistes au sein des espaces régionaux et internationaux. Dans le cadre des efforts que nous déployons pour renforcer notre pouvoir et influence collectifs, nous incitons également les mouvements féministes et de lutte pour les droits des femmes à accorder une place centrale aux mouvements historiquement opprimés.

Rassemblement et coopération

Nous nous servons de notre pouvoir mobilisateur pour faciliter le dialogue et élaborer des stratégies sur des questions clés. Nous connectons nos membres et nos allié-e-s les une-s- aux autres, et partageons et échangeons nos ressources, nos idées et nos actions sur des questions pertinentes. Nous organisons des rassemblements et mettons à disposition des espaces nous permettant de consolider nos mouvements et de nouer des rapports les un-e-s avec les autres, d’imaginer et d’envisager de nouveaux horizons, de développer des stratégies d’influence efficaces et de créer ensemble des programmes et des processus importants.

Solidarité et construction de liens

Nous mobilisons nos membres et les mouvements que nous soutenons pour consolider l’action collective en solidarité avec les causes et les défenseur-e-s féministes en danger. Nous créons des partenariats, pratiquons l’écoute active et tissons des liens de solidarité continus et sur le long terme. Aux côtés de défenseur-e-s, nous oeuvrons à établir une base de connaissances et à soutenir des réseaux de solidarité autour de la protection et du bien-être.

Arts et expression créative

Nous reconnaissons la valeur unique des stratégies culturelles et créatives dans la lutte contre les oppressions et l’injustice. Nous travaillons avec des artistes qui accordent une place prépondérante aux voix féministes et aux récits des communautés historiquement opprimées. Nous voyons en cette tactique émergente l’art et l’expression créative comme autant de moyens nous permettant d’imaginer un monde où l’on continue de célébrer des réalités féministes, et où ces dernières continuent de prospérer.


Marcha da Mulheres negras - 2016

Nos initiatives

Nos initiatives oeuvrent à l’intersection des zones de changement que nous abordons, des mouvements que nous priorisons et des stratégies que nous déployons:

Promotion des droits universels et de la justice

Nous surveillons, documentons et visibilisons la façon dont les acteurs anti-droits opèrent et conspirent au sein des espaces multilatéraux, et soutenons les mouvements et allié-e-s féministes, oeuvrant en faveur des droits des femmes et de la justice de genre pour contrer leur influence et leur impact.

Construction d’économies féministes

En travaillant sur l’extractivisme, la justice fiscale et la responsabilisation des entreprises, nous acquérons des connaissances sur le pouvoir des entreprises et leur influence; nous plaidons pour la responsabilisation des entreprises et la distribution équitable des richesses; et amplifions les propositions féministes en faveur d’économies plus justes.

Ressources des mouvements féministes

Nous développons des analyses accessibles et orientées vers l’action concernant l’état des ressources attribuées aux mouvements féministes. Nous nous efforçons d’influencer les pratiques et politiques des donateurs, d’approfondir et maintenir les subventions en faveur de changements sociaux féministes et de soutenir les besoins et les stratégies des mouvements.  

L’AWID s’engage expressément à avoir de l’impact dans le monde et à renforcer nos propres résiliences et apprentissages organisationnels afin de consolider davantage les mouvements féministes internationaux.  


Nos donateur-e-s

Merci !

Sans le généreux soutien et le financement de nos donateur-e-s, notre travail ne serait pas possible.

Wellspring Philanthropic Fund
Ford Foundation
Open Society Foundations
 
Sida
Government of The Netherlands
Foundation For A Just Society
 
 
Disability Rights Advocacy Fund
   

Snippet - WITM Acknowledgements - FR

Remerciements

L’AWID remercie chaleureusement les nombreuses personnes dont les idées, analyses et contributions ont permis de rédiger la recherche "Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes?" et les actions de plaidoyer au fil des années.

En premier lieu, et avant tout, nos profonds remerciements aux membres et activistes de l’AWID ayant pris part aux consultations WITM et piloté cette enquête à nos côtés, partageant si généreusement leur temps, leurs analyses et ouvrant leur cœur.

Notre gratitude va également aux mouvements féministes, aux allié·es et aux fonds féministes, et notamment, sans s’y limiter, au Black Feminist Fund, au Pacific Feminist Fund, à ASTRAEA Lesbian Foundation for Justice, à FRIDA Young Feminist Fund, à Purposefulau Kosovo Women’s Networkau Human Rights Funders Networkau Dalan Fund et à PROSPERA International Network of Women's Funds pour vos études et recherches rigoureuses sur l’état du financement de l’organisation des mouvements, vos analyses pointues et vos incessantes actions de plaidoyer en faveur de davantage de financement de meilleure qualité et de plus de pouvoir pour l’organisation des mouvements féministes et de genre dans tous les contextes.

Rejoignez la communauté mondiale de féministes qui s’expriment sur l’état du financement, exigeant davantage de financement de meilleure qualité et de pouvoir pour les féministes dans le monde entier.

Alexandra Lamb Guevara

Biography

Alexandra es una feminista anglo-colombiana con más de 20 años de experiencia en programas locales, nacionales e internacionales sobre VIH y salud y derechos sexuales y reproductivos. Posee amplia experiencia en movilización de recursos y en relaciones con los donantes con fundaciones filantrópicas privadas y organismos multilaterales en nombre de ONG internacionales, nacionales y locales, sobre todo en América Latina y el Caribe. Antes de AWID, Alexandra trabajó en la Fundación Si Mujer, que presta servicios de aborto feminista, y como educadora en Colombia, RedTraSex y la International HIV/AIDS Alliance.

Es Licenciada en Relaciones Internacionales y Estudios para el Desarrollo de la Universidad de Sussex y posee un Máster en Salud Pública de la Escuela de Higiene y Medicina Tropical de Londres. En los pocos momentos en que no está trabajando o maternando, adora practicar natación, comer y, recientemente, comenzó a jugar al Zelda: Breath of the Wild con su hijo.

Position
Responsable, Movilización de Recursos
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Snippet FEA Objectives NSS - Traditional Knowledge (EN)

TRADITIONAL KNOWLEDGE

Brown hands with yellow seeds in the palms
To use and promote traditional knowledge and practices transmitted from generation to generation, which supports food sovereignty and the preservation of peasant seed.

Molara Ogundipe

“But when was the master
ever seduced from power?
When was a system ever broken
by acceptance?
when will the BOSS hand you power with love?
At Jo’Burg, at Cancun or the U.N?
– Molara Ogundipe

In an interview at the 2010 Ghana International Book Fair, Molara Ogundipe introduced herself with the words: “...I’m a Nigerian. I’ve lived possibly all over the world except for the Soviet Union and China.”

Across the different continents and countries, Professor Ogundipe taught comparative literature, writing, gender, and English studies using literature as a vehicle for social transformation and re-thinking gender relations. 

A feminist thinker, writer, editor, social critic, poet, and activist Molara Ogundipe succeeded in combining theoretical work with creativity and practical action. She is considered to be one of the leading critical voices on African feminism(s), gender studies and literary theory.

Molara famously coined the concept of “stiwanism’ from the acronym STIWA – Social Transformations in Africa Including Women recognizing the need to move “away from defining feminism and feminisms in relation to Euro-America or elsewhere, and from declaiming loyalties or disloyalties.”

In her seminal work ‘Re-creating Ourselves’ in 1994, Molara Ogundipe (published under Molara Ogundipe-Leslie) left behind an immense body of knowledge that decolonized feminist discourse and “re-centered African women in their full, complex narratives...guided by an exploration of economic, political and social liberation of African women and restoration of female agency across different cultures in Africa.”

In speaking about the challenges she faced as a young academic she said: 

”When I began talking and writing feminism in the late sixties and seventies, I was seen as a good and admirable girl who had gone astray, a woman whose head has been spoilt by too much learning".

Molara Ogundipe stood out for her leadership in combining activism and academia; in 1977 she was among the founding members of AAWORD, the Association of Women in Research and Development. In 1982 she founded WIN (Women In Nigeria) to advocate for full “economic, social and political rights” for Nigerian women. She then went on to establish and direct the Foundation for International Education and Monitoring and spent many years on the editorial board of The Guardian.

Growing up with the Yoruba people, their traditions, culture, and language she once said :

“I think the celebration of life, of people who pass away after an achieved life is one of the beautiful aspects of Yoruba culture.” 

Molara’s Yoruba ‘Oiki’ praise name was Ayike. She was born on 27 December 1940 and at the age of 78, Molara passed away on 18 June 2019 in Ijebu-Igbo, Ogun State, Nigeria.

From “WID” to “GAD” to Women’s Rights: The First Twenty Years of AWID

In 2002 AWID celebrated its 20th anniversary. Given the challenging political, economic and funding environment in which women's organizations must survive, a milestone such as this is worthy of recognition.

In the past two decades the geo-political landscape has been transformed and development theories have come and gone, but approaches to ensure women benefit from development processes have endured.

In its twenty-year history, AWID grew from a volunteer organization for U.S. "Women in Development" (WID) specialists to an international network striving to support proactive and strategic gender equality research, activism and policy dialogue.

On the occasion of its 20th anniversary, this paper charts not only the changes in AWID's organizational structure and goals but also the shifts in policy approaches to gender equality in a changing global environment, through the lens of a membership organization committed to improving the lives of women and girls everywhere.

Notre groupe, organisation et/ou mouvement n’est pas déclaré, pouvons-nous quand même participer à l’enquête?

Tout à fait, nous souhaitons connaître votre opinion et votre expérience du financement.

Qu’est-ce que l’AWID ?

L’Association pour les droits de la femme dans le développement (AWID) est une organisation associative internationale féministe.

Nous œuvrons à renforcer les répercussions et l’influence des organisations, mouvements et défenseur-euse-s des droits des femmes sur la scène internationale et à amplifier leur voix collective, en vue de la pleine réalisation de la justice de genre et des droits humains des femmes.

En savoir plus sur l’AWID

Snippet FEA NSS Quote (ES)

“Los saberes y prácticas indígenas siempre han apoyado la soberanía alimentaria, y ese saber está en manos de las mujeres […] El ecofeminismo para mí es el respeto por todo lo que tenemos a nuestro alrededor” -

Mariama Sonko

Yamile Guerra

Yamile Guerra fue una conocida abogada, líder comunitaria y activista política de la región colombiana de Santander.

Trabajó activamente para resolver las disputas entre comunidades locales y empresas promotoras, y abogó contra la apropiación ilegal de las tierras. Yamile ocupó varios cargos políticos, entre ellos la Secretaría General del Gobierno de Santander en Bogotá, y se presentó también a la Alcaldía de Bucaramanga. En los últimos años de su vida, Yamile se volvió cada vez más activa en las causas medioambientales contra los desarrollos urbanos, particularmente, en la defensa de los humedales biodiversos de Santurbán contra los desarrollos urbanos, una región que abastece de agua dulce a casi 2 millones de personas .

Según su familia y amigxs, Yamile recibía amenazas de muerte a diario y había pedido protección a las autoridades.

"Ella era muy consciente de este problema [litigio de tierras] y manifestó repetidamente que se sentía insegura". - Alixon Navarro Muñoz, periodista y amigo de la familia Guerra.
El 20 de julio de 2019, Yamile fue asesinada a tiros por dos hombres en Floridablanca, Santander. Acababa de terminar de discutir con ellos por una disputa de tierras. Un sospechoso fue arrestado más tarde por su asesinato y admitió haber recibido un pago por llevar a cabo su asesinato. Según varios informes, o Yamile fue la tercera integrante de su familia en ser asesinada a causa de las disputas por tierras. El padre de Yamile, Hernando Guerra, había sido  asesinado también varios años antes.

El asesinato de Yamile forma parte de una ola de violencia y asesinatos sistemáticos contra cientos de activistas sociales y defensorxs de los derechos humanos en Colombia. Según el Instituto de Estudios para el Desarrollo y la Paz (INDEPAZ), en el momento de la muerte de Yamile, más de 700 líderes comunitarios y activistas de derechos humanos habían sido asesinadxs desde que el país firmó un acuerdo de paz en agosto de 2016. La mayoría de ellxs fueron asesinadxs por enfrentar el tráfico ilegal de drogas y las operaciones mineras. Las personas  indígenas, afrocolombianas y las mujeres defensoras de derechos humanos son lxs activistas que corren mayor riesgo.

Menos de una semana después de la muerte de Yamile, miles de colombianxs marcharon por pueblos y ciudades sosteniendo fotos en blanco y negro de activistas que habían sido asesinadxs, en las pancartas se podía leer: "Sin líderes no puede haber paz" y "No más derramamientos de sangre".

Yamile Guerra tenía solo 42 años en el momento de su asesinato.

Mujeres indígenas por la defensa de los derechos

Estas defensoras lucharon por los derechos sobre la tierra, de las mujeres y de los pueblos indígenas; haciendo frente a las industrias extractivas, escribiendo poesía y promoviendo el amor. Una de ellas desapareció hace ya 19 años. Únete a nosotras para recordar y honrar a estas defensoras de derechos humanos, su trabajo y su legado, compartiendo los memes aquí incluidos; y tuiteando las etiquetas #WHRDTribute y #16Días.


Por favor, haz click en cada imagen de abajo para ver una versión más grande y para descargar como un archivo.  

 

How can I access the survey?

The survey is available on KOBO, an open-source platform for collecting, managing, and visualizing data. To participate, simply click on the survey link here and follow the instructions to complete the survey. 

What issues does AWID work on?

AWID works towards the realization of gender justice and women’s human rights worldwide. We work to strengthen the voices and impact of women’s rights advocates, organizations and movements. Our main Priority Areas relate to themes that are closely linked to dominant global trends.

These themes reflect growing challenges that negatively impact women’s rights worldwide.

  • Economic Justice
  • Resourcing Women’s Rights
  • Challenging Religious Fundamentalisms
  • Women Human Rights Defenders
  • Young Feminist Activism

Find out more about AWID's Priority Areas

Snippet FEA This is the story of the Nadia Echazú (FR)

Un lieu de travail n'a pas à fonctionner sur la base de la concurrence et du profit. Un lieu de travail ne devrait pas exploiter les gens au profit d’autrui. C’est pourquoi les communautés marginalisées en dehors des économies formelles construisent des modèles coopératifs alternatifs basés sur l'autonomie, la coopération, la coresponsabilité, l'autogestion et la solidarité.

Les lieux de travail et coopératives autogérés par les travailleur·euses ont toujours offert d'autres moyens de générer des opportunités d'emploi, des revenus, une sécurité sociale et des épargnes, tout en distribuant les revenus de manière plus communautaire, durable et sûre.

Mais le coopérativisme c'est bien plus qu'une opportunité d'emploi: c'est la réalisation des rêves et la construction d’économies féministes basées sur la solidarité et l'entraide. C'est la création d’un monde où nos vies, notre travail et nos communautés comptent.

Voici l'histoire de la Coopérative Textile Nadia Echazú, la première coopérative créée et dirigée par et pour les personnes travesti et trans en Argentine.

Binta Sarr

Binta Sarr était une activiste pour la justice sociale, économique, culturelle et politique, en plus d’avoir occupé le poste d’ingénieure hydraulique au Sénégal. Après 13 années de service, celle-ci a choisi de quitter le fonctionnariat pour travailler auprès de femmes rurales et marginalisées. 

Cet engagement a donné lieu à la création de l’Association pour la promotion des femmes sénégalaises (APROFES), un mouvement de base auquel est venu se greffer une organisation fondée par Binta en 1987. L’une de ses approches était la formation au leadership, non seulement dans le cadre d’activités économiques mais également en lien avec les droits des femmes et leur accès à des fonctions décisionnelles.

“« Les populations à la base doivent s’organiser, se mobiliser, assumer le contrôle citoyen et exiger une gouvernance démocratique dans tous les secteurs de l’espace public. La priorité des mouvements sociaux doit aller au-delà de la lutte contre la pauvreté et être axée sur des programmes de développement articulés et cohérents en adéquation avec les principes des droits humains, tout en prenant en compte leurs besoins et leurs préoccupations tant au niveau national, sous régional que dans une perspective d’intégration africaine et mondiale. » – Binta Sarr

Ancrée dans la conviction de Binta, à savoir que les changements essentiels dans le statut des femmes nécessitent la transformation des attitudes masculines, APROFES a adopté une approche interdisciplinaire et s’est appuyée sur la radio, les séminaires et le théâtre populaire, offert une éducation publique innovante et apporté un soutien culturel aux actions de sensibilisation. Sa troupe de théâtre populaire a créé des pièces sur le thème des castes dans la société sénégalaise, de l’alcoolisme et de la violence conjugale. Binta et son équipe ont également pris en compte l’interconnexion essentielle entre la communauté et le monde élargi.

« Pour APROFES, il s’agit d’étudier et de prendre en compte les interactions entre le micro et le macro, le local et le mondial, ainsi que les différentes facettes du développement. De l’esclavage à la colonisation, le néo-colonialisme et la marchandisation du développement humain, qui représentent la majeure partie des ressources d’Afrique et du Tiers-Monde (pétrole, or, minéraux et autres ressources naturelles), demeurent sous le contrôle des cartels financiers et autres multinationales qui dominent ce monde mondialisé. » – Binta Sarr

Binta était également l’une des membres fondatrices de la section féminine de l’Association culturelle et sportive Magg Daan, et a reçu des mentions élogieuses de la part du gouverneur régional et du ministre de l’Hydrologie pour sa « dévotion aux populations rurales ».

Née en 1954 dans la petite ville de Guiguineo, Binta est décédée en septembre 2019.


Hommages:

 « La perte est incommensurable, la douleur est lourde et profonde mais nous allons résister pour ne pas pleurer Binta; nous allons garder l’image de son large sourire en toutes circonstances, pour résister et nous inspirer d’elle, maintenir, consolider et développer son œuvre... » – Page Facebook de l’APROFES, 24 septembre 2019

« Adieu, Binta! Nul doute que ton immense héritage sera préservé. » – Elimane FALL, président de l’ACS Magg-Daan