Activismo Joven Feminista
Una organización creativa, frente a una creciente amenaza
El activismo joven feminista juega un papel fundamental en las organizaciones y los movimientos por los derechos de las mujeres a nivel mundial, ya que aborda los nuevos problemas a los que las feministas se enfrentan en la actualidad. Esta fuerza, creatividad y adaptabilidad son esenciales para la sostenibilidad de la organización feminista.
A la vez, enfrentan obstáculos específicos para ejercer su activismo, como acceso limitado al financiamiento y al apoyo, falta de oportunidades de capacitación, un incremento considerable de los ataques contra las jóvenes defensoras de los derechos humanos. Esto crea una falta de visibilidad que hace más complicada su inclusión y participación efectiva en los movimientos por los derechos de las mujeres.
Un enfoque multigeneracional
El programa de activismo joven feminista fue creado para garantizar que las voces de las jóvenes sean escuchadas y se vean reflejadas en el discurso feminista. Queremos garantizar que las jóvenes feministas tengan un mejor acceso al financiamiento, a las oportunidades de desarrollo de las capacidades y a los procesos internacionales.
Además de apoyar directamente a las jóvenes feministas, estamos trabajando con activistas por los derechos de las mujeres de todas las edades, con modelos y estrategias prácticas para procesos efectivos de organización intergeneracionales.
Nuestras acciones
Queremos que las activistas jóvenes feministas jueguen un papel en el proceso de toma de decisiones que afectan sus derechos a través de:
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Fomento de la comunidad e intercambio de información a través de la Conexión Joven Feminista. Dada la importancia de los medios virtuales para el trabajo de las jóvenes feministas, nuestro equipo lanzó la Conexión Joven Feminista en mayo de 2010 para compartir información, construir capacidades a través de seminarios web y discusiones electrónicas y para alentar la construcción de la comunidad.
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Investigación y generación de conocimientos sobre el activismo joven feminista, que aumenten la visibilidad y el impacto del activismo joven feminista en los movimientos por los derechos de las mujeres y otros actores clave, como los donantes.
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Promoción de procesos más efectivos de organización intergeneracional, explorando mejores formas de trabajar en conjunto.
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Apoyo a la participación de las jóvenes feministas en los procesos globales de desarrollo, por ejemplo en los procesos de Naciones Unidas.
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Colaboración con todas las áreas prioritarias de AWID, incluyendo el Foro, para garantizar así que las contribuciones clave de las jóvenes feministas, así como sus perspectivas, necesidades y activismo se reflejen en los debates, políticas y programas que las afectan.
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FRMag - Esmeralda takes over the Internet
Esmeralda takes over the Internet : How social media has helped Romani women to reclaim visibility
by Émilie Herbert-Pontonnier
Remember Esmeralda? The exotic "Gypsy" heroine born under the pen of the French literary giant Victor Hugo and popularized by Disney studios with their Hunchback of Notre Dame. (...)
< artwork: “Si las marronas lo permiten” by Nayare Soledad Otorongx Montes Gavilan
Snippet - Intro CSW69_ES
#CongelarFascismos
#FreezeFascisms
A 30 años de la adopción de la Declaración y Plataforma de Acción de Beijing, existe una ola creciente de fascismos que ejercen gran poder e influencia en los espacios multilaterales, todo un retroceso para las conquistas de igualdad de género y la protección de los derechos humanos en el mundo entero.
En torno a la CSW69, estamos organizando, en conjunto y de forma horizontal, una serie de valientes espacios sobre el terreno y en línea a fin de compartir estrategias y forjar un poder feminista más allá de Beijing +30. Nuestra presencia colectiva trastorna las prácticas institucionales de exclusión en dichos espacios y, a la vez, apoya los procesos de organización de los movimientos en torno a las alternativas feministas a los sistemas de opresión.
Súmate a las conversaciones desde el 10 al 21 de marzo de 2025, mientras transformamos de forma colectiva la CSW69 en espacios para y sobre la resistencia y la solidaridad.
Snippet - GII Intro (FR)
Investissement à impact de genre et émergence de fausses solutions :
une analyse pour les mouvements féministes
L'investissement à impact de genre est désormais considéré comme une solution contre les inégalités de genre. Et pourtant, comme le montre notre rapport, il fait partie du problème. Les institutions publiques et privées en font la promotion en tant que moyen pour parvenir à l'égalité de genre et pour accroître les ressources des femmes et des filles.
Mais en aucun cas, ces affirmations ne sont étayées par des preuves.
Au contraire, l’investissement à impact de genre constitue plutôt une nouvelle version de vies et de sociétés soumises à une même logique financière, qui continue de façonner les profondes inégalités de notre monde.
Avec ce rapport, l'AWID offre aux lecteurs·rices - féministes, défenseur·euse·s de la justice de genre et autres parties prenantes de l'investissement à impact de genre - une analyse critique et des preuves étayées pour comprendre l’investissement à impact de genre, ses récits et les implications économiques et politiques qu’il a pour les mouvements féministes.
Cristina Bautista
« Si nous nous taisons, ils nous tuent, et si nous parlons [ils nous tuent] aussi. Alors parlons. » - Cristina Bautista, 2019
Défenseuse infatigable des droits du peuple Nasa, Cristina s’est exprimée haut et fort contre la violence à l’égard de sa communauté. Dans un discours devant les Nations Unies, elle appelait à protéger les vies des femmes autochtones et à les impliquer dans différents domaines de la vie. En 2017, Cristina était membre du Bureau des Nations Unies pour les droits humains des personnes autochtones. Le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones lui a octroyé une subvention en 2019.
« J’aimerais mettre en lumière la situation actuelle du peuple autochtone en Colombie, le meurtre de leaders autochtones, la répression de la contestation sociale. Au lieu d’aider, l’accord de paix a renforcé la guerre et l’exploitation de territoires sacrés en Colombie… Actuellement, nous travaillons en tant que femmes, dans presque toutes les nations autochtones, à un avenir meilleur pour nos familles. Je ne veux pas voir plus de femmes vivre dans ces conditions en milieu rural. Il nous faut des opportunités qui permettent aux femmes autochtones de participer à la vie politique, à l’économie, à la société et à la culture. J’acquiers une réelle force aujourd’hui, en voyant toutes ces femmes ici, et en voyant que je ne suis pas seule. » - Cristina Bautista, 2019
Cristina a été assassinée le 29 octobre 2019, ainsi que quatre autres membres de la garde autochtone désarmée, dans une attaque potentiellement menée par des membres de « Dagoberto Ramos », un groupe dissident FARC.
D’après Global Witness, « le nombre d’assassinats de leaders communautaires et sociaux·les a terriblement augmenté en Colombie au cours de ces dernières années ».
« La communauté nasa a prévenu à maintes reprises les autorités au sujet des menaces qui pèsent sur leur sécurité. Malgré les efforts déployés par les gouvernements colombiens successifs, les peuples autochtones continuent de faire face à d'importants risques, surtout les dirigeants communautaires ou religieux comme Cristina Bautista.» - Point presse des Nations Unies, 1er novembre 2019
L’histoire derrière Crear, Résister, Transform par Coumba Toure
Une expérience magique de narration féministe animée par la féministe panafricaine Coumba Touré, dans la tradition séculaire des griots d’Afrique de l’Ouest
Et nous nous réunissons à nouveau
Nous avons rassemblé nos histoires, notre force
nos chansons
nos larmes
notre rage
nos rêves
nos succès
nos échecs
nous les avons rassemblés dans un grand bol pour le partage
pendant une lune de pensées
Aussi, nous restons en contact
Nous nous secouons l'esprit
nous nous caressons l'âme
Alors que nos mains sont toujours liées
Et que nos baisers et nos câlins sont interdits
Pourtant, nous nous renforcons d’heure en heure
Tissant ensemble nos voix
Franchissant les barrières sonores
comme nous parlons en langues
Nous sommes de plus en plus fortes
Nous connaissons ce qui nous différencie des autres
et les différences entre nous,
alors nous cousons nos beautés en patchwork de pensées
De nos apprentissages les plus profonds
de nos pouvoirs
Parfois, nous sommes entourées de terreur,
Par la confusion, la malhonnêteté
Mais nous nous purifions dans l'océan de l'amour
Nous sommes des tisserands de rêves
Pour vêtir un nouveau monde
Fil après fil
Aussi petites que nous soyons,
comme de petites fourmis construisant nos mouvements
comme de petites gouttes construisant nos rivières
Nous faisons des pas en avant et des pas en arrière
dansons notre chemin de retour à un mental sain
Nous soutenons le rythme de nos coeurs
Continuez à battre,
s'il vous plaît, ne vous arrêtez pas
ainsi nous sommes les transmetteurs d'une générosité oubliée
Goutte après gouttes, grandissant comme l'océan
grandissant comme la rivière qui coule de nos âmes
montrant notre force pour être l'eau qui lavera ce monde
et nous nous rassemblons à nouveau,
peux-tu nous sentir ?
Je mentirais si je disais que ça va
Que cela ne me dérange pas de ne pas vous voir.
Vos voix non filtrées et non enregistrées me manquent
Nos murmures et nos cris me manquent.
Nos cris de la révolution avortée
Nous voulonsêseulement donner naissance à de nouveaux mondes
Alors luttons pour effacer les frontières entre nous
Sil vous plait n’arrêtez pas
FRMag - Let the invisible be visible
Hagamos que lo invisible sea visible: manifiesto de unx fisicoculturista de género fluido en Hong Kong
por Siufung Law
«¡97…! 98… ¿dónde está 98? ¡98! ¡Por favor, vuelve a la formación!... ¡99! ¡100!...» La dama detrás del escenario le pedía incesantemente a cada atleta que formara una fila en el espacio húmedo, transpirado y abarrotado detrás de escena. (...)
< arte: «When They See Us» [Cuando nos ven], Lame Dilotsotlhe
Snippet - CSW69 - Feminist Solidarity Space - FR
Espace de solidarité féministe
✉️ Sur inscription pour les grands groupes. Espace ouvert pour les petits groupes. Inscrivez-vous ici
📅 Mardi 11 mars 2025
🕒12.00h-14.00h et 16.00h-18.00h EST
🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York
Organisé par : AWID
Snippet Forum Stories Title
Historias de los Foros de AWID
Safia Ahmed-Jan
Ayanda Denge
“I am a wonder… Therefore I have been born by a mother! As I begin to stutter, my life has been like no other…” - Ayanda Denge (read the whole poem below)
As a committed and fervent social justice activist, she fought for the rights of sex workers, trans persons, and for those of people living with HIV and AIDS. She was also a motivational speaker on cancer awareness, and campaigned for affordable and social housing, especially for poor and working-class people. Ayanda stood tall as a mountain against different and often abusive faces of discrimination.
“Being transgender is not a double dose, but it’s a triple dose of stigmatisation and discrimination. You are discriminated against for your sexual identity, you are discriminated against for your work, and you are discriminated against for your HIV status.” - Ayanda Denge, 2016
She was acting chairperson at the Sex Workers Education and Advocacy Taskforce (SWEAT) and also worked as an Outreach Coordinator at Sisonke, a national sex workers’ movement in South Africa.
“From us, from our regional head office, to SWEAT where I sit on the board, to Sisonke, a movement of sex workers in Cape Town. We all amalgamate, we have one cry and it’s a cry that is recognised internationally by international sex workers. We want decriminalisation of sex work.” - Ayanda Denge, 2016
She lived in the Ahmed Kathrada House, which was being occupied by the Reclaim the City campaign for social housing. In 2018, Ayanda was elected house leader. On 24 March 2019, she was stabbed to death in her room. The year prior, another resident was killed.
Reclaim the City draws a connection between the safety of the house residents and the Provincial Government withholding electricity and the human right to water:
“We cannot separate the safety of women and LGBTQI people living in the occupation from the refusal by the Western Cape Provincial Government to turn the electricity and water back on at Ahmed Kathrada House.
The house is pitch black at night. We need lights to keep each other safe. It is as if the Province wishes to punish poor and working class people, whose only crime is that we needed a home. While they may disagree with our reasons for occupying, they should be ashamed of themselves for putting politics before the safety and dignity of residents of this city.
Rest in Peace comrade Ayanda Denge, we shall remember you as we carry the torch forward in the struggle for decent well-located housing.”
Poem by Ayanda:
I am a wonder…
Therefore I have been born by a mother!
As I begin to stutter,
My life has been like no other.
Born in pain
Nourished by rain
For me to gain
Was living in a drain.
As I shed a tear
I stand up and hold my spear.
Voices echo, do not fear
Challenges within a year,
Challenges of hurt are on my case;
Community applauds as they assume I have won my race;
But in reality my work strides at a tortoise pace;
On bended knee I bow and ask for grace.
For the Lord
Is my Sword;
To remind humanity
That he provides sanity.
Why Lord am I this wonder?
The Lord answers me with the rain and thunder,
For questioning my father
Who has in the book of lambs
A name called Ayanda.
From the streets my life was never sweet
The people I had to meet;
At times I would never greet;
Even though I had to eat;
I’d opt to take a bow
Rather than a seat
Listen to the poem in Ayanda’s voice
“For my life represents that of a lotus flower, that out of murky and troubled waters I bloomed to be beautiful and strong...” - Ayanda Denge, watch and listen
Tributes:
“Ayanda, I want to say to you that you are still a survivor, in our hearts and minds. You are gone but you are everywhere, because you are love. How beautiful it is to be loved, and to give love. And Ayanda, that is the gift that you have given us. Thank you for all of the love, we truly did need you. Going forward, I promise to you that we will all commit to continue with the struggle that you have dedicated so much energy and your time to. And we will commit ourselves to pursuing justice in this awful ending to your life.” - Transcript of a message, in a farewell Tribute to Ayanda
“Ayanda was an activist by nature. She knew her rights and would not mind fighting for the rights of others. For me, it was no shock that she was involved with many organizations and it was known that she was a people’s person. It did not need to be the rights of LGBTI but just the rights of everyone that she stood for.” - Ayanda’s sister
MANGO
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Jurema Araújo es una profesora y poeta de Río de Janeiro. Colaboró con la revista Urbana, editada por los poetas Brasil Barreto y Samaral (que en paz descanse) y con el libro Amor e outras revoluções con una variedad de escritorxs. En colaboración con Angélica Ferrarez y Fabiana Pereira, coeditó O livro negro dos sentidos, una antología creativa sobre la sexualidad de las mujeres negras de Brasil. Jurema tiene 54 años, tiene una hija, tres perras, una gata y un montón de amistades. |

¿Lo chupas conmigo?El mango es mi fruta favorita. |
Chupa Comigo?A fruta que eu mais gosto é manga! |
Presentando El libro negro de los sentidos
Lo voy a admitir: cuando Angélica y Fabi me invitaron a ser curadora de una colección de textos eróticos de mujeres negras, no sabía qué era la curaduría. Entendía bien lo erótico, pero la curaduría… Sonreí, sintiéndome cohibida y halagada. Creo que les agradecí –al menos espero haberlo hecho– y pensé: ¡¿qué mierda es eso?! Esta palabra elegante de la que tendría que aprender el significado mientras lo hacía, ¿qué es?
A estas alturas, ya sé qué significa ser curadora: es hacer el amor con los textos de otra persona, con el arte de otra persona, con la intención de armar un libro. Y eso es exactamente lo que hice. Desnudé cada texto de cada autora de este libro con lascivia literaria. Y me involucré en las palabras y los sentidos de otras. Fui penetrada por poemas que no escribí; historias que ni siquiera me atrevía a imaginar me dieron vuelta, metiéndose con mis sentimientos, con mi libido. Y fue un maravilloso y extraordinario orgasmo: etéreo, corporal, sublime, al mismo tiempo intelectual y sensible.
Estos textos palpitaban como un clítoris endurecido por el deseo, empapados, chorreando placer en cada lectura. Palabras que me tragaron con su significado pícaro, haciéndome sumergirme más profundamente en este universo húmedo.
Estas mujeres negras fueron hasta el fondo de su excitación y convirtieron en arte sus fantasías eróticas más profundas. Estos trabajos están impregnados con la forma propia de cada escritora de vivir la sexualidad: libremente, negra, para nosotras, a nuestra manera, empoderadas.
Elegí desplegar los textos a lo largo de diferentes partes del libro, cada una organizada de acuerdo al contenido más delicado, explosivo, evidente o implícito que presentaban.

Para abrir la puerta a esta «esencia negra invulvolucrada» tenemos nuestra sección Preliminares, con textos que introducen a lxs lectorxs a este mundo de deleites. Es una caricia delicada general para presentar los temas abordados por los textos en el resto del libro.
Luego viene el calor de Tacto, abordando lo que puede sentir la piel. Esa energía que quema o congela nuestros cuerpos, hace que nuestras hormonas exploten y comienza a despertar a los otros sentidos. Y aunque muchxs somos voyeurs, el contacto de la piel con una boca húmeda y cálida es excitante, como recorrer la suavidad de quien sea que esté contigo. Nos seduce un contacto firme o suave que nos produce piel de gallina y esa hermosa incomodidad que corre desde el cuello bajando por la espalda y sólo se detiene al día siguiente. Y el calor de los labios, la boca, la lengua húmeda en la piel –oh, la lengua en la oreja, hmmm– o piel sobre piel, las ropas moviéndose sobre el cuerpo, casi como una extensión de la mano de lx otrx. Si no hay urgencia, esa excitación más salvaje de la presión de un agarre fuerte, un poco de dolor, o mucho, quién sabe.
La sección Sonido –¿o melodía?– nos muestra que la atracción también sucede a través de oir: la voz, los susurros, la música que permite la conexión entre los cuerpos y puede convertirse en tema de deseo. Para algunxs, alguien con una voz hermosa sólo necesitaría sus cuerdas vocales, porque ese sonido áspero, o pesado o melodioso sería sexo auditivo. Sus insultos en voz alta o sus palabras dulces susurradas al oído serían suficiente para darnos escalofríos desde el cuello al coxis.

En Sabor, sabemos que la lengua hace un buen trabajo saboreando los lugares más escondidos y recorriendo el cuerpo para deleitarse. A veces este órgano es utilizado, descaradamente, para saborear el néctar de lx otrx. La idea de alguien compartiendo su frutilla o un delicioso mango jugoso a mordiscos y lamidas –o lamidas y mordiscos– nos derrite. Pero nada es más delicioso que saborear las cuevas y colinas de la persona con la que estás. Hundir la lengua hasta el fondo para saborear un trozo de fruta… o pasar horas saboreando la cabeza de una verga en tu boca, o chupar un pecho delicioso para saborear los pezones. Se trata de memorizar a alguien por su Sabor.
Hay textos en los cuales es la nariz lo que dispara el deseo. El Aroma, mis queridxs lectorxs, puede despertarnos a los deleites del deseo. A veces conocemos a una persona que huele tan bien que queremos tragarla directamente por la nariz. Cuando recorres el cuerpo de la otra persona con tu nariz, comenzando por el cuello, ¡guau, qué escalofrío deliciosamente incómodo que corre por la espalda y desnuda el alma! La desvergonzada nariz entonces va hacia la parte de atrás del cuello y captura la esencia de lx otrx de tal manera que en ausencia de esa persona, oler su misma esencia evoca, o al contrario, nos invade con memorias olfativas que traen de nuevo el excitante aroma de esa persona.
Después llegamos a Mirada –para mí, el traidor de los sentidos–, en el cual percibimos el deseo desde un punto de «vista». Es a través de la vista que los textos presentan el deseo y la excitación, a través de los cuales se provocan los otros sentidos. A veces una sonrisa es todo lo que hace falta para enloquecernos. ¿El intercambio de miradas? Esa mirada que dice «Te quiero». Esa mirada de posesión que llega a su fin cuando dejas de coger, o no. Esa es muy especial; atrae a lx otrx que no será capaz de apartar la mirada por mucho tiempo. ¿O la mirada de reojo, cuando unx mira para otro lado cuando lx otrx gira su cabeza, como un juego del gato y el ratón? Una vez que nos atrapan con las manos en la masa, no hay nada más que hacer salvo desplegar una amplia sonrisa.
Finalmente, la explosión. Recorriendo Todos los sentidos, los textos mezclan sentimientos que parecen como una alerta, así que ahí está el mayor placer, ese orgasmo.
Por supuesto, no hay nada que separe explícitamente estos poemas y relatos. Algunos son sutiles. La excitación involucra a todos nuestros sentidos y, lo más importante, a nuestras cabezas. Ahí es donde sucede, y conecta todo nuestro cuerpo. Organicé los poemas según cómo me llegaron en cada lectura. Sientan la libertad de no estar de acuerdo. Pero para mí, hay un sentido a través del cual va el deseo y luego explota. Es exquisito darse cuenta de cuál es.
Ser capaz de convertir la excitación en arte significa liberarnos de todo el prejuicio, prisiones, y estigma en los que nos ha atrapado esta sociedad centrada en la blanquitud.

Cada vez que una escritora negra transforma lo erótico en arte, rompe estas dañinas cadenas racistas que paralizan su cuerpo, reprimen su sexualidad y nos convierten en el objeto de la codicia de otrxs. Escribir poesía erótica es recuperar el poder sobre su propio cuerpo y pasear sin miedo por los placeres del deseo por sí misma, por otrxs, por la vida.
Lo erótico literario es quiénes somos convertido en arte. Aquí mostramos lo mejor de nosotrxs, nuestras visiones del amor empapado por el placer, sazonado por lo erógeno, extendido por nuestros cuerpos y traducido por nuestra conciencia artística. Somos múltiples y compartimos esta multiplicidad de sensaciones en palabras que chorrean excitación. Sí, incluso nuestras palabras chorrean nuestro deseo sexual, empapando nuestros versos, convirtiendo nuestras urgencias sexuales en párrafos. Acabar/correrse, para nosotras, es un descubrimiento.
Es necesario hacer que nuestras mentes, nuestros cuerpos y nuestra sexualidad sean negras, restaurar nuestro placer, y recuperar nuestros orgasmos. Solo entonces seremos libres. Todo este proceso es un descubrimiento y tiene lugar dolorosamente. Pero hay felicidad en descubrir que somos muy diferentes del lugar donde nos habían puesto.
Siento que soy de ustedes, que soy nuestra. Saboreen, deleitense, tengan un festín con estas hermosas palabras junto a nosotras.
Este texto es una adaptación de la introducción a “O Livro Negro Dos Sentidos” [El libro negro de los sentidos], una colección de poemas eróticos de 23 escritoras negras.

Explorar Corporalidades Transnacionales
Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

التجسيدات العابرة للحدود
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
FRMag - Ghosts Of Girlhood
Les fantômes des jeunes filles
par Akua Antiwiwaa
J’ai une vieille photo, floue, devant les yeux. J’y suis vêtue tout de blanc, des perles nacrées attachées à mes cheveux, collés contre mes oreilles, à celles qui pendent de mes poignets. (...)
illustration : « Cultura Negra » (“Culture noire”), par Astrid Milena González Quintero >
Snippet - Resources to rally - FR
Ressources à mobiliser en vue de la CSW69
Snippet Forum Quoate Jac s m Kee, Malaysia (FR)
Il n'y a rien de tel que d'être dans un espace partagé, d'échanger des énergies corporelles, de regarder dans les yeux de quelqu'un et de tisser des liens, de voir le monde et de faire quelque chose ensemble. Des événements comme le Forum sont parmi les plus forts du mouvement féministe mondial...
- Jac s m Kee, Malaisie
Rachel Bhagwan
Una huella de amor colectiva
La liga conspirativa de escritorxs | Wazina Zondon
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| Conocida también como la Red Teta Research, la liga conspirativa de escritorxs se fundó en 2021 en el contexto de los círculos de escritura semanales de Kohl. La Red consiste en un grupo transnacional de escritorxs queer y feministas que participan en procesos colectivos de escritura, reflexión y creación de universos. | Wazina Zondon es una afgana criada en Nueva York. Su trabajo de colección de historias y de narración se centra en las memorias y ritos colectivos de iniciación en la diáspora. Actualmente, trabaja en Faith: in Love/faith in love, donde (re)rastrea la historia de amor de su madre y su padre y la huella amorosa heredada de la familia. |
El amor es contrabando en el infierno,
porque el amor es ácido
que devora las rejas.
Pero tú, yo y el mañana
nos tomaremos de las manos y haremos votos
para que la lucha se multiplique
La sierra de arco tiene dos cuchillas.
La escopeta tiene dos cañones.
Estamos preñadxs de libertad.
Somos una conspiración.
Es nuestro deber luchar por la libertad.
Es nuestro deber ganar.
Debemos amarnos y apoyarnos mutuamente.
No tenemos nada que perder, salvo nuestras cadenas.
- «Amor» por Assata Shakur

«Si podemos heredar un trauma, ¿podemos heredar una huella relacionada con el amor?»
Esta es la pregunta que se hace Wazina Zondon en sus memorias colectivas Loveprint (Improntas de amor). Loveprint es un deambular, una superposición, una desviación que (re)crea, en la intersección entre entrevistas y ensayos personales, las historias y reflexiones de nuestra familia sobre el amor, la pareja y el romance. Guiadxs por Wazina, la liga conspirativa de escritorxs se reunió e intentó reproducir literalmente este proyecto en forma de escritura colectiva, donde nuestras historias, nuestros géneros e identidades sexuales se complementan y contradicen entre sí. Con nuestras voces superponiéndose, fuimos completando las oraciones de lxs otrxs para crear una conversación, un memorial, pedazos de nosotrxs mismxs que hablan de unx «nosotrxs».
¿Cuáles son los orígenes de tu huella de amor?
Soy lo que han llamado un «accidente feliz». Se ha dicho mucho sobre esto: una vida imprevista que al mismo tiempo es totalmente deseada. Siento que esto moldeó mi forma de amar; no solo me enamoro, también me arriesgo a los resbalones que llevan a las caídas. Quizá fue esto lo que me convirtió en un tipo de persona amor fati.
Me dijeron que era una niña no deseada. Así que crecí hasta convertirme en una adulta no deseada. Los orígenes de mi huella de amor se basan en ser no deseada permanentemente. No soy fruto del amor ni de ningún sentimiento feliz; soy, más bien, dolor y carga. No tengo una impronta amorosa, al menos no en este sentido.
Sé con certeza que mis padres estuvieron enamoradxs en algún momento, pero la salud mental es un demonio, y hasta que unx no se enfrenta a sus demonios,
no hay quien gane.
Nunca asociaré el «amor» con mis padres o con la familia normativa. El amor bajo el que crecí fue un amor lleno de violencia y de responsabilidades que no busqué o para las que ni siquiera estaba preparada. Durante mucho tiempo sentí que la vida y el amor consistían en cargar una roca gigante cuesta arriba. Si bien mis padres «se amaban», crecí en un ambiente tóxico de violencia, celos e inseguridad. Crecí anhelando estabilidad; y esto es lo que soy ahora. Soy una persona que se arriesga pero nunca en mi «espacio de amor».
No sé por qué mi madre eligió albergar a una niña (yo) dentro de ella
Ella no ama de esta forma.
Mi madre me dice que si tengo que pensar en «encontrar» el amor, que nunca tome su matrimonio como modelo. Mi huella de amor proviene en cambio de mi crianza de perros durante las últimas dos décadas (18 años para ser precisa). Al revés también es cierto: me criaron. En su compañía entiendo cada vez más sobre el amor y sus múltiples capas.
No he conocido el amor por una «huella». En nuestra casa no hablábamos de amor. Tuve que enseñarme a mí misma a amar. Fue un trabajo arduo. Aún así, fallo y sigo intentándolo, y fallo todos los días. Quizá el fracaso sea mi impronta de amor.
Mi impronta de amor es el cuidado, la calidez y la comprensión que
doy a quienes me rodean, sea unx extrañx, unx amigx,
unx familiar, unx amante.
Mi impronta de amor es política – no es calculada ni pensada.
Nací bajo un fuerte bombardeo.
Mi impronta de amor es
lo opuesto a eso.
Lecciones aprendidas sobre el amor
Sé más de lo que no es el amor que de lo que es.
El amor no es ni ansiedad ni pánico.
El amor no es pedir permiso para vivir o respirar. Siempre se trata del amor, y no hay amor sin libertad.
Todo lo que haces tiene que ver con usar tu corazón, excepto el amor. El amor consiste en utilizar tu cabeza.
A veces temo que mi idioma de amor se pierda con la traducción.
--- Hay muchas maneras
de trazar los orígenes
de cómo
cómo no
amar
no amar
amar lo justo
amar demasiado
algo de amor
alguna pérdida
amar
amar lo perdido ---
No soporto la idea de la pareja. Tampoco soporto la idea de vivir sola mientras envejezco. Estoy cansada de hacer los quehaceres sola, de mudarme de casa sola, de pagar el alquiler y las cuentas sola... Me imagino que me da un ACV sola y me da miedo. No tengo planes de «ponerme en pareja». Quiero un mundo en el que pueda casarme con unx amigx, comprar una casa con unx amigx, no tener sexo.
Amar a muchxs personas no corrompe un amor
compartido entre dos; y que el amor sea romántico
o no, realmente no es tan importante.
Cuando reflexiono sobre el deplorable estado de mis relaciones, me doy cuenta de que estoy en la relación para la que me prepararon. Con toda mi «radicalidad» todavía no he desaprendido las normas de género de mierda.
Mi necesidad de estabilidad se siente «muy poco radical». Quiero salir de este etiquetado. Quiero algo que nunca tuve. Quiero que sea hermoso. Quiero sentirme hermosa y segura, y sólo la estabilidad me hace sentir eso. Segura, sana, sabiendo que el hogar no tiene que ver ni con la violencia ni con la discordia.
--- Impronta amorosa – amo oler los libros ver dónde
se imprimieron
Intento pensar en el origen de mi comprensión
y práctica del amor
¿Necesitamos el origen, no es lo mismo que la pureza?
No hay pureza ni origen del amor.
¿Por qué la comprensión y la práctica vienen
a la mente y no la «emoción»? ---
Cuando llamo a mis padres, no cuelgo el teléfono después de despedirnos,
de esa manera puedo escuchar los sonidos del hogar.
¿Qué necesitamos para ser/sentirnos amadxs al momento de morir?
Durante mi entierro suní, quiero que todas las mujeres y los hombres acudan juntxs a mi entierro. ¿Qué es eso de no poder ir a despedirse de lxs muertxs de otro sexo? Será suní porque mi madre querría que lo fuera. Será ecológico: una lápida no será necesaria. Me encantan todos los rituales de entierro. El Corán está bien, pero además quiero música. Me gustan mucho Asmahan, Um Kulthum y The Stone Roses.
Tengo una lista de reproducción de lunes a viernes, y dos diferentes para los fines de semana: una para los sábados, y otra para los domingos. Me gustaría que aquellxs que me amaron reprodujeran la música que yo solía escuchar, respetando los días – con cierto margen de tolerancia siempre que se ciñan a las listas de reproducción.
Quiero estar rodeada de quien o quienes me han amado, aunque haya sido por un momento. Que la música me envuelva así como flores frescas recién cortadas. No quiero que me descubran muerta; quiero morir en medio de una risa junto a seres queridxs.
Quiero ser recordada como alguien que amó.
No necesito sentirme amada en la muerte. Necesito que las personas que me rodean sientan que las he amado, incluso después de mi partida. Ser amadx en la muerte tiene que ver con quienes están vivxs. Así que pienso más en cómo nos unimos como una comunidad vital y amorosa ante la muerte de aquellxs a quienes amamos y con quienes vivimos. De qué manera mantenemos sus recuerdos en nosotrxs. Cómo nos convertimos en archivos de sus vidas.
--- A veces, sólo se puede amar a las personas en el momento de su muerte ---
Tengo que recordar que el cuerpo está conectado a un espacio. Mi familia es muy pequeña y, aunque venimos de diferentes lugares, es como si cada generación se trasladara a un lugar nuevo. Quizá es por eso que la muerte no está conectada con un lugar en especial, un cementerio. En nuestra familia es habitual enterrar a lxs muertxs sin nombres ni lápidas, o distribuir las cenizas al viento. Me siento en paz con este tipo de conmemoración sin espacio. La idea de que mis cenizas nutran a una nueva vida me hace sentir amada y recordada a través de la recreación. Mi abuela murió a principios de este año debido a complicaciones después de vacunarse. Dos horas después de su muerte, mi familia se sentó a reírse hasta las lágrimas de sus bromas, de su manera divertidísima de contar historias. Nos reímos y amamos, y fue como si ella estuviera sentada de nuevo con nosotrxs. Esto es lo que me haría sentir en paz: fertilizar la tierra, abonar las conversaciones y el recuerdo colectivo.
---Había
dos calles que utilizaba
para caminar
para correr
para jugar
para quedarme
Había
cinco horas en las que el sol
estaba caliente
el cielo era azul
y la tierra era verde
Había
una flor que podía
oler
tocar
apretar
aplastar
Estaban
lxs amigxs que podía
acariciar
La comida
que podía
tragar
El lenguaje
que saldría de mis
labios
Es probable que aún existan
esos muchos lugares
y cosas
y personas
después de mí ---
Quizá sea suficiente con la promesa de que seré «conmemorada espacialmente» como una planta y cuidada, por turnos, hasta que me convierta en un árbol. Sin nombre, sin lápida – solo una planta o un árbol, y saber que me cuidarán. En cuanto a mi cuerpo, quiero ser cremada sin ningún tipo de ritual, y que las cenizas de mis huesos sean liberadas en el mar Arábigo.
Necesito que mi cuerpo sea tratado de forma tan subversiva como vivió.
No quiero que me entierren junto a mi familia, en ese pequeño nicho junto a todas esas personas que nunca me conocieron. Atrapada en la muerte como lo estuve en vida. Quiero ser cremada, y que mis cenizas sean finalmente liberadas.
Quiero que me permitan pasar para no quedar suspendida en un estado intermedio y poder ser una presencia, un proceso activo, una invasión.
Esto es lo que te pido:
- Que me sueltes y dejes pasar
- Que no dejes que la nostalgia enturbie este momento porque solo te pediré que tus gestos sean normales
- Para sustentarme ya he robado los suaves destellos y atesorado las pequeñas y grandes formas en que me amabas. Me mantuve viva gracias a ellas
- Que fijes un tiempo limitado para tu duelo
- Que recuerdes que no hay distinción en la belleza del amar; es infinita y se regenera sin el cuerpo
Quiero ser recordada por el amor que le doy al mundo.
Quiero que mi cuerpo sea donado, y que mis órganos sirvan para alimentar el amor en otra(s) vida(s).
--- El aroma del jazmín ---

Explorar Corporalidades Transnacionales
Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

التجسيدات العابرة للحدود
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
Film club - Finding Sally
Finding Sally (2020) Amharic | English with English subtitles
A personal investigation into the mysterious life of the director's Aunt Sally, an Ethiopian aristocrat-turned-communist-rebel who disappeared after the revolution that lead to the overthrow of Emperor Haile Selassie.
Live Conversation with Tamara Dawit, the filmmaker of “Finding Sally”
June 23 at 12:30pm EST on IG Live
Snippet - CSW69 - Transfeminist Alliances - EN
Transfeminist Alliances Against Fascism
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📅 Thursday, March 13, 2025
🕒 09.30-11.30am EST
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🎙️AWID speaker: Inna Michaeli, Co-Executive Director
Organizer: Outright International
Why Bangkok?
Each Forum takes place in a different region, and it is time for the AWID Forum to come back to Asia! We visited many countries in the region, consulted feminist movements, and conducted detailed assessments of logistics, accessibility, safety, visas and more. Eventually, the AWID Board enthusiastically approved Bangkok, Thailand, as the best option. We are excited to come back to Bangkok, where we held the AWID Forum in 2005.



