Jean-Marc Ferré | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.

Human Rights Council (HRC)

The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.

The HRC works by:

  • Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries

  • Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations

  • Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues

  • Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues

  • Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review

Learn more about the HRC


AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.

With our partners, our work will:

◾️ Monitor, track and analyze anti-rights actors, discourses and strategies and their impact on resolutions

◾️ Raise awareness of the findings of the 2017 and 2021 OURs Trends Reports.

◾️Support the work of feminist UN experts in the face of backlash and pressure

◾️Advocate for state accountability
 
◾️ Work with feminist movements and civil society organizations to advance rights related to gender and sexuality.
 

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Snippet - WITM Why now_col 1 - PT

Por que devo responder à pesquisa agora?

A monochromatic orange illustration of a woman with curly hair with her hand on her chin. She seems to inquisitive or posing a question.

Os movimentos feministas, de direitos das mulheres, de justiça de género, de LBTQI+ e de aliados em todo do mundo encontram-se num momento crítico, e enfrentam uma forte retaliação contra direitos e liberdades conquistados anteriormente. Os últimos anos trouxeram o crescimento rápido do autoritarismo, a violenta repressão da sociedade civil e a criminalização dos defensores dos direitos humanos das mulheres e de pessoas de género diverso, o aumento da guerra e do conflito em várias partes do nosso mundo, a perpetuação contínua de injustiças económicas e crises de saúde, da ecologia e do clima interligadas.

Rosa Candida Mayorga Muñoz

Rosa Cándida Mayorga Muñoz fue una trabajadora social guatemalteca, líder sindical y defensora de los derechos laborales. La llamaban cariñosamente «Rosita».

En la década de 1980, Rosa se convirtió en la primera mujer integrante del Comité Ejecutivo del Sindicato de Trabajadores del Instituto Nacional de Electrificación (STINDE), un sindicato al que se había incorporado originalmente para defender los derechos laborales de las mujeres. Para ella, esto significaba luchar por la igualdad de oportunidades en una empresa en la que muchas mujeres enfrentaban un sistema discriminatorio y violento creado por las autoridades de la compañía. Rosa también había sufrido acoso sexual en su lugar de trabajo, tanto por parte de sus compañeros de trabajo, como de los funcionarios. Sin embargo, no era alguien a quien se pudiera acallar.

Rosa continuó con su pelea y fue parte del esfuerzo por configurar la lucha en una forma más específica, la del «Pacto colectivo de condiciones de trabajo INDE -STINDE». Este pacto fue pionero: el primero en tipificar el concepto de acoso (sexual) en Guatemala. Sirve como referencia para la legislación guatemalteca en temas laborales, y es un estímulo para otros sindicatos.

«No tenía herramientas de lucha más que sus propios ideales... Muchas veces fue intimidada, hostigada para dejar por un lado la lucha, pero su valentía a enfrentar generaba la imagen de la esperanza para los sindicalistas de bases. Rosita se trazó una imagen de respeto, no solo dentro de su sindicato, sino ante las autoridades de la institución, ante el movimiento de mujeres; fue reconocida, como pionera, del movimiento de mujeres sindicalistas, en un espacio que había sido más desarrollado por hombres.» - Maritza Velasquez, ATRAHDOM

Rosa falleció el 4 de abril de 2018, a la edad de 77 años.

Claudia Montserrat Arévalo Alvarado

Biography

Claudia est Professeure en Egalité et équité pour le développement, psychologue féministe, activiste en faveur de la défense des droits humains depuis 30 ans et des droits des femmes depuis 24 ans.

Claudia, qui travaille au Salvador, est co-fondatrice et directrice générale de l’association Mujeres Transformando, et défend depuis 16 ans les droits du travail des travailleuses du secteur des maquiladoras textiles et de l’habillement. Elle a collaboré à la formulation d’initiatives législatives, à des propositions de politiques publiques et de recherches visant à améliorer la qualité de l’emploi pour les femmes travaillant dans ce secteur, en plus de travailler sans relâche au renforcement de l’organisation et de l’autonomisation des ouvrières des maquiladoras textiles et des couturières à domicile.

Elle participe activement à des actions de plaidoyer à l’échelle nationale, régionale et internationale pour la défense et la revendication des droits du travail de la classe ouvrière du Sud mondial d’un point de vue féministe, anticapitaliste, anti-patriarcal et dans une perspective de prise de conscience de la classe et du genre. Elle fait partie du Conseil d'administration de l'Initiative Spotlight et du Groupe national de référence de cette dernière. Elle fait également partie du Groupe consultatif de la société civile de l'ONU Femmes.

Position
Secrétaire
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3. Créez votre sondage

Après avoir évalué la capacité et les objectifs de recherche de votre organisation, vous pourriez choisir entre autres méthodes de collecte de données, de mener une enquête pour vos recherches.

Dans cette section  :

Pourquoi réaliser un sondage ?

Un sondage constitue un excellent moyen de rassembler des informations sur chacune des organisations afin de capter les tendances collectives.

Par exemple, la taille du budget d’une organisation ne vous renseigne pas beaucoup sur une tendance de financements destinés aux droits des femmes. En revanche, si vous connaissez les budgets de 100 ou 1 000 organisations, vous pouvez commencer à tracer le portrait de la situation collective du financement à l’appui des droits des femmes.

Alors que vous élaborez votre sondage, gardez à l’esprit le cadre de référence de votre recherche établi dans la section précédente.

N’oubliez pas :  Votre cadre vous aide à déterminer quels renseignements vous tentez d’obtenir avec votre sondage. Les données recueillies devraient vous permettre de réaliser vos objectifs, de répondre à vos questions principales et de créer vos produits finaux.

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Déterminez la population que vous visez

C'est une étape importante : plus vous identifiez clairement la population que vous souhaitez sonder, plus vous pourrez affiner vos questions.

Selon vos objectifs de recherche, vous pourriez créer des sondages distincts auprès des organisations de droits des femmes, des baillerus de fonds et des donateurs. Vous pourriez également concentrer votre sondage sur les groupes de femmes et mener des interviews auprès des bailleurs de fonds et des donateurs, puisque la réalisation d’un sondage auprès de chaque population peut exiger des ressources considérables.

Il se peut que les questions posées aux groupes de femmes diffèrent de celles que vous posez aux bailleurs de fonds. Si vous prévoyez de sonder plus d’une population, nous vous invitons à adapter votre collecte de données en fonction de chacune d’entre elles.

Dans le même temps, certaines des questions principales posées à chaque population pourraient se chevaucher pour permettre une analyse comparative des réponses obtenues.

Sondage en ligne

Si vous pouvez atteindre votre population cible en ligne, il est utile et efficace d’élaborer un sondage en ligne.

Nous recommandons deux outils en ligne, qui proposent des versions gratuites :

Survey Gizmo vous permet de convertir vos données en format accessible SPSS, un logiciel statistique utile dans le cadre d’une analyse avancée des données.

La-les personne-s chargée-s de l’analyse des données sera-seront la-les mieux placé-e-s pour déterminer quels sont les outils les plus appropriés à votre recherche en fonction des compétences du personnel et des plans d’analyse.

Pour faciliter l’accessibilité, considérez la possibilité de produire un formulaire en version PDF, que vous pourrez joindre à un courriel. Cela permettra aux organisations qui ont des connexions Internet sporadiques, ou à celles qui doivent payer son utilisation à la minute, de télécharger l’sondage et de la remplir hors ligne.

Sondage sur papier

Vous pourriez décider que l’approche en ligne n’est pas assez accessible ou inclusive pour la population visée.

Dans ce cas, vous devrez élaborer un sondage sur papier et des méthodes pour atteindre les populations qui ne sont pas « branchées » (par le truchement d’activités communautaires ou par la poste avec des enveloppes-réponses préaffranchies).

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Élaborez vos questions

Facilitez la tâche de ceux et celles qui répondront à votre sondage.

1. Questions courtes et claires

Si les questions sèment la confusion ou exigent des réponses complexes, vous risquez de constater que les gens ne terminent pas le sondage ou encore qu’ils fournissent des réponses inutilisables pour votre analyse.

Veillez à ce que les questions ne demandent qu’un élément d’information à la fois.

Par exemple :

  • Quel est le budget de votre organisation cette année ?
    Réponse facile : la personne peut aisément trouver l’information pour son organisation et la question ne demande qu’un élément d’information.
  • Quel pourcentage de votre budget proviendra de sources probables de financement pour votre organisation, mais qui ne sont pas encore confirmées ? 
    Question qui prête à confusion et réponse difficile : vous demandez une liste de sources de financement non confirmées ou un pourcentage du financement qui est probable mais non confirmé ?
    Ces renseignements sont difficiles à obtenir : la personne devra calculer les pourcentages qu’elle n’a peut-être pas sous la main, augmentant ainsi le risque qu’elle ne termine pas le sondage.

2. Langage simple et universel

Plusieurs mots ou acronymes qui vous sont familiers pourraient être totalement inconnus des personnes qui répondront à votre sondage, par exemple, « mobilisation des ressources », « ODD » ou « S&E ». Assurez-vous de choisir un langage plus universel pour formuler vos questions.

S’il vous faut employer le jargon, des phrases ou des mots que vos collègues connaissent bien, mais qui ne sont pas largement adoptés, fournissez une définition qui rendra votre sondage plus facile à comprendre.

Assurez-vous d’écrire en toutes lettres les acronymes que vous utilisez. Par exemple, si vous parlez de S&E, écrivez ou dites « Suivi et évaluation ».

3. Questions « ouvertes » et questions « fermées »

Questions fermées :

Une seule réponse est possible (comme « oui » ou « non » ou encore un nombre). Les personnes qui remplissent le sondage ne peuvent répondre en utilisant leurs propres termes et devront généralement choisir parmi des catégories prédéterminées que vous aurez créées, ou encore saisir un nombre précis. Les réponses aux questions fermées sont plus faciles à mesurer collectivement et elles sont fréquemment quantitatives.

Exemple d’une question fermée : Quel est le budget de votre organisation ?

Questions ouvertes :

Il s’agit de questions qualitatives, souvent descriptives. Les personnes répondent à ces questions en utilisant leurs propres termes. Ce sont des questions qui se prêtent mieux aux interviews qu’aux sondages.

Ces questions sont plus difficiles à analyser sur le plan collectif que ne le sont les questions fermées, particulièrement si votre échantillon est vaste. Cependant, si les questions ouvertes sont très précises, les réponses seront plus faciles à analyser.

Concevez Autant que possible vos questions de sondage de telle sorte que les personnes qui y répondront pourront faire leur choix à partir d’une liste d’options, plutôt que de poser des questions ouvertes. Vous gagnerez du temps sur le plan du nettoyage et de l’analyse des données.

Exemple d’une question ouverte : Cette année, à quels défis particuliers avez-vous fait face en matière de levée de fonds ?

Familiarisez-vous avec les différents genres de questions

Il existe plusieurs manières de poser des questions ouvertes. En voici quelques exemples, que vous pouvez étudier pour déterminer le genre de questions qui correspond le mieux aux types de données que vous souhaitez recueillir :

  • Les questions à choix multiples : la personne peut choisir une ou plusieurs options que vous présentez.
  • Échelles de notation : la personne accorde une note sur une échelle que vous aurez prédéterminée.
    Pour ce qui est de ce genre de questions, assurez-vous d’expliquer clairement ce que signifient les chiffres les plus élevés et les moins élevés de l’échelle.
  • Classement : la personne choisira et organisera un certain nombre de réponses que vous aurez prédéterminées.

En savoir plus sur les différents types de questions

4. Organisation logique

Si vous prévoyez de mener cette recherche à intervalles réguliers (par exemple, tous les deux ans), nous vous recommandons d’élaborer un sondage de base que vous pourrez répéter afin de suivre les tendances au fil du temps.

Ensemble 1 : Questions de présélection

Cette présélection permet d’identifier les personnes pouvant répondre au sondage.

Les sondages en ligne que nous avons proposés vous permettent de mettre fin au sondage si la personne qui y répond ne satisfait pas à vos critères d’admissibilité. Au lieu de remplir le sondage, ces personnes seront dirigées vers une page où on les remercie de leur intérêt, tout en leur expliquant que ce sondage est destiné à un type différent de répondant-e-s.

Par exemple, il se peut que vous ne souhaitiez sonder que les groupes de droits des femmes d’un lieu particulier. Les questions de présélection peuvent déterminer le lieu où se trouve la personne et éviter que les gens qui sont autre part ne poursuivent le sondage.

Ensemble 2 : Questions standardisées de base sur la démographie

Ces questions recueillent des données propres à la personne qui répond, comme le nom et le lieu de l’organisation. Ces données peuvent chevaucher les réponses aux questions de présélection.

Si les ressources le permettent, vous pouvez stocker ces réponses dans une base de données et ne poser ces questions que la première année où une organisation participe à votre sondage.

Ainsi, lorsque vous répèterez le sondage ultérieurement, les organisations pourront remplir plus facilement et rapidement le formulaire, augmentant ainsi les chances qu’il soit complètement rempli.

Ensemble 3 : Questions standardisées et obligatoires sur le financement

Ces questions vous permettront de réaliser le suivi sur la durabilité des revenus et du financement. Si votre sondage est menée annuellement ou tous les deux ans, vous pourrez ainsi capter les tendances au fil du temps.

Ensemble 4 : Questions sur des enjeux particuliers

Ces questions tiennent compte du contexte actuel. Elles peuvent se référer aux changements survenus sur la scène politique ou économique. Elles peuvent être facultatives et liées au financement, portant notamment sur les attitudes à l’égard de la levée de fonds.

Par exemple, l'enquête mondiale WITM de l’AWID en 2011 posait des questions sur les nouvelles tendances en matière de financements que le secteur privé accordait aux « femmes et aux filles ».

5. Moins de 20 minutes

Les sondages les plus courts sont les meilleurs : votre sondage ne devrait pas dépasser 20 minutes afin de respecter l’emploi du temps des répondants-tes et de leur permettre d’y répondre complètement.

Il peut être tentant de poser une multitude de questions en espérant recueillir un grand nombre d’informations. Cependant, les sondages trop longs sont fatigants et risquent de lasser les personnes répondantes ou encore de les éloigner de votre organisation.

De plus, plus vous aurez de questions plus votre sondage sera laborieux à analyser.

6. Simple et intéressante

  • Avant de commencer, informez les participants du temps qu’il leur faudra pour remplir le questionnaire.
  • Précisez le genre d’informations dont ces personnes auront besoin pour le remplir afin qu’elles leur soient facilement accessibles (par exemple, si vous demandez des données financières, dites-le dès le départ pour que les personnes soient préparées).
  • Demandez des renseignements que les organisations peuvent facilement se procurer et vous fournir : par exemple, les organisations pourraient avoir du mal, ou être dans l’impossibilité de vous fournir des renseignements financiers d’il y a 20 ans.
  • Proposez des mesures incitatives pour convaincre la population ciblée de remplir le questionnaire, comme le tirage d’un prix.
    Par exemple, dans le cadre de le sondage mondiale WITM de 2011, l’AWID a organisé un tirage dont le prix était un billet d’avion aller-retour pour participer au Forum de l’AWID.
     

Conseils généraux

  • Demandez des détails budgétaires précis plutôt que d’offrir une échelle (selon notre expérience, les montants spécifiques sont plus utiles lors de l’analyse).
  • Précisez la devise ! Si nécessaire, dans les réponses sur les aspects financiers, demandez à tout le monde de convertir leurs réponses dans la même devise ou demandez aux personnes qui répondent au sondage de préciser la devise qu’elles utilisent.
  • Assurez-vous de recueillir assez de renseignements démographiques sur chaque organisation, afin de contextualiser les résultats et de nuancer les tendances dégagées.
    Par exemple : Si vous analysez où est l’argent dans un pays particulier, il sera utile de savoir d’où provient chacune des organisations et/ ou à quel niveau (rural, urbain, local, national) elles évoluent. Cela permet de capter les tendances les plus importantes, comme la plus grande disponibilité des fonds pour les groupes urbains.

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Testez et traduisez

1. Vos conseiller-ère-s

Le fait de mobiliser vos partenaires dès le départ vous permettra d’établir des relations plus approfondies et assurera une recherche plus inclusive et de meilleure qualité.

Ces personnes vous fourniront des commentaires sur la version préliminaire de votre sondage, piloteront les mises à l’essai et examineront l’analyse préliminaire des résultats de le sondage et d’autres collectes de données.

Ces conseiller-ère-s annonceront également le sondage à leurs publics lorsqu’elle sera prête à être lancée. Si vous prévoyez un sondage en plusieurs langues, assurez-vous de compter sur des partenaires qui parlent ces langues.

Si vous choisissez de collecter vos données à l’aide d’un sondage et d’interviews, les partenaires qui vous auront guidé dans la conception de votre sondage peuvent aussi être interviewé-e-s.

2. Version préliminaire et test

Lorsque la version préliminaire de votre sondage est terminée, testez-la auprès de vos partenaires avant de la présenter à votre population cible. Vous serez ainsi en mesure de détecter et d’ajuster les problèmes techniques ou les questions prêtant à confusion.

De plus, vous pourrez mesurer concrètement le temps nécessaire pour remplir le formulaire.

3. Traduction

Lorsque le sondage est achevé et qu’il a été testé dans votre langue maternelle, il peut être traduit.

Assurez-vous de tester les versions traduites de votre sondage. Dans un souci de clarté, certaines des personnes qui testeront le sondage devront la traduire dans leur langue maternelle.

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Ciblez la population pertinente

1. Taille de l’échantillon

La taille de l’échantillon représente le nombre de personnes ayant rempli votre sondage.

Votre échantillon devrait refléter les caractéristiques de la population plus vaste que vous souhaitez analyser.

Par exemple : Imaginons que vous souhaitez analyser les millions de groupes de droits des femmes à Valyria, mais  vous n’avez ni le temps ni les ressources pour sonder chaque groupe.
Vous pouvez à la place ne sonder que 500 groupes. Ces groupes seront l’échantillon représentatif de tous les groupes de femmes de la région.

Tailles d’échantillons recommandées

  • 100 personnes participantes ou moins : tend à ne pas être fiable.
  • 250 à 400 : générera des résultats relativement exacts.
  • Plus de 400 : entièrement adéquat et permettra également une analyse précise des sous-groupes (par exemples, les groupes d’âge).

Bien qu’il ne soit pas nécessaire de déterminer la taille exacte de votre échantillon avant de lancer votre sondage, le fait de l’avoir estimé vous permettra de déterminer le moment où vous aurez atteint un nombre suffisant de répondant-e-s ou si vous devez prévoir un prolongement des dates de le sondage possible, si vous estimez que vous n’avez pas contacté assez de personnes.

2. Niveau de participation

Un élément qui est encore plus important que la taille de l’échantillon est le nombre de personnes de la population ciblée qui seront en mesure de participer à un sondage.

Si de larges portions ou d’importantes tranches de la population sont systématiquement exclues (soit en raison de la langue, de l’accessibilité, du moment, de problèmes de base de données, d’accès à l’Internet ou d’autres facteurs), il est impossible de mesurer précisément la fiabilité statistique des données de sondage.

Dans notre exemple : vous devez vous assurer que tous les groupes de femmes de Valyria ont eu l’occasion de participer à le sondage.

Si un segment des groupes de femmes de Valyria n’utilise par l’Internet, et que vous recrutez des participant-e-s uniquement à partir de méthodes en ligne, vous ignorez alors dans votre échantillon final une tranche considérable de la population ciblée. Par conséquent, votre échantillon n’est pas représentatif de tous les groupes de femmes de Valyria.

Vous ne pouvez tirer de conclusions exactes de vos données si des tranches de population sont exclues de votre échantillon. L’utilisation d’un échantillon représentatif, vous permettra d’éviter cette erreur.

3. Bases de données et liste de contacts

Pour connaître la composition des groupes de femmes dans votre région de recherche (région, population, etc.), il pourrait être utile d’examiner les bases de données.

  • Certains pays pourraient avoir des bases de données sur tous les organismes sans but lucratif inscrits, ce qui vous permettra de connaître l’ensemble de votre population.
  • Si les bases de données ne sont pas disponibles, vous pouvez générer votre propre liste de groupes de votre région d’intérêt. Commencez par les réseaux et les coalitions et demandez-leur de vous aiguiller vers d’autres groupes qui ne font pas partie de leurs membres.

C’est en connaissant la composition générale des groupes de femmes que vous avez l’intention de cibler que vous aurez une meilleure idée de l’allure que prendra votre échantillon : il devrait représenter une mini-version de la population d’ensemble.

Une fois que les personnes auront répondu au sondage, vous pourrez mesurer si la population que vous avez touchée (votre taille d’échantillon) correspond à la composition de l’ensemble de la population ciblée. Si ce n’est pas le cas, vous pourriez choisir de déployer des activités de sensibilisation auprès des tranches de population qui selon vous ont été exclues ou prolonger la période d’ouverture de votre sondage.

L’incertitude face à la représentativité de votre échantillon ne doit pas vous paralyser : faites tous les efforts pour étendre votre recherche le plus loin et le plus largement possible.

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Étape précédente

2. Cadrez votre recherche

Étape suivante

4. Recueillez et analysez vos données


Temps estimé :
• 2 - 3 mois
Personnel requis :
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
• Traducteur(s)-trice(s), si vous voulez traduire votre sondage
• 1 personne (ou plus) pour diffuser le sondage auprès des populations choisies
• 1 personne (ou plus) chargée de l'analyse des données
Ressources requises :
• Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
• Un prix de récompense pour encourager les gens à répondre à votre sondage (optionnel)
• Une marque de reconnaissance pour vos conseillers-ères (optionnel)
Ressources disponibles :
Survey Monkey ou Survey Gizmo (en anglais)
Exemple : Enquête mondiale WITM

Étape précédente

2. Cadrez votre recherche

Étape suivante

4. Recueillez et analysez vos données


Êtes-vous prêts-tes ?

Télécharger la Boîte à outils en PDF

Snippet FEA Georgia this is only the beginning (EN)

Georgia

Solidarity Network

 

THIS IS ONLY THE

BEGINNING

Snippet - WITM RESOURCES - RU

Ресурсы

(Доступно на английском языке)

Mirna Teresa Suazo Martínez

Mirna Teresa Suazo Martínez faisait partie de la communauté garifuna (afro-descendante et autochtone) Masca et vivait sur la côte nord des Caraïbes du Honduras. Elle était leader de sa communauté et fervente défenseure du territoire autochtone, une terre qui a été violée le jour où l'Institut national agraire du Honduras a accordé des licences territoriales à des personnes extérieures à la communauté. 

Ce fait déplorable a été à l'origine de harcèlements, d'abus et de violences répétés contre Masca, où les intérêts économiques de différents groupes se sont heurtés à ceux des forces armées et des autorités honduriennes. Selon l'Organisation fraternelle noire du Honduras (OFRANEH), la stratégie de ces groupes consiste à expulser et exterminer la population autochtone. 

« Masca, la communauté garifuna située près de la vallée du Cuyamel, se trouve dans la zone d’influence de l’une des villes présumées modèles, une situation qui a déclenché des pressions territoriales le long de la côte garifuna. » - OFRANEH, 8 septembre 2019

Mirna Teresa, présidente du conseil d'administration de la communauté de Masca à Omoa, avait elle aussi fermement rejeté la construction de deux centrales hydroélectriques sur la rivière Masca, qui porte le même nom que sa communauté.

« La communauté garífuna attribue l'aggravation de la situation dans leur région à son opposition à l'exploitation touristique, à la monoculture de palmiers africains et au trafic de drogue, tandis qu'elle cherche parallèlement à construire une vie alternative au travers de la culture de la noix de coco et d'autres produits d'autoconsommation ». - Voces Feministas, 10 septembre 2019 

Mirna Teresa a été assassinée le 8 septembre 2019 dans son restaurant « Champa los Gemelos ». 

Elle est l'une des six femmes défenseures garifunas à avoir été assassinées rien qu'entre septembre et octobre 2019. Selon l'OFRANEH, les autorités n'ont pas mené d'enquête sur ces crimes.

« En ce qui concerne les communautés garífuna, une grande partie des homicides sont liés au régime foncier et à la gestion des terres. Cependant, les querelles entre les organisations criminelles ont abouti à des meurtres, à l’instar de ceux ayant eu lieu récemment à Santa Rosa de Aguán ». - OFRANEH, 8 septembre 2019

Anissa Daboussi

Biography

Manager, Advancing Universal Rights and Justice Anissa is a French-Tunisian feminist researcher and advocate, based in Marseille, France. She started her professional life in Cairo in January 2011 and has since then worked with human rights and feminist movements in the South West Asia and North Africa region. She previously worked for international NGOs and intergovernmental organizations such as IDEA, UNICEF and more recently FIDH, where she worked as a human rights researcher and advocate from 2017 until 2021. She holds a Bachelor's Degree in Translation and Interpretation and a Master’s Degree in Political Sciences from Sciences Po Lille. Anissa is pa

Position
Manager, Advancing Universal Rights and Justice
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9. Advocate and tell the world!

The results of your research will also shape your advocacy – for example, your results will have revealed which sectors fund the most and which sectors you feel need donor education.

In this section

Build your advocacy strategy

In the “Frame your research” section of this toolkit we recommend that you plot out what goals you hope to accomplish with your research. These goals will allow you to build an advocacy strategy once your research is complete.

An advocacy strategy is a plan of distributing your research results in a way that allows you to accomplish your goals, falling under the broader goal of advocating with key sectors to make positive changes for resources for women’s rights organizing.

Using the goals defined in your research framing:

  • List the potential groups of contacts who can be interested in your research results
  • For each group, explain in one sentence how they can help you achieve your goal.
  • For each group, mark what tone you are supposed to use to talk to them (formal professional, commentary casual, do they understand the field’s jargon?)
  • List every media that can allow you to reach these audiences, in the proper tone (social media to build community feeling, press release for official announcement to a general audience, etc.)

From this list – as exhaustive as possible, chose which ones are the most efficient for achieve your goals. (See below for specific examples of audiences and advocacy methods)

Once you have a strategy, you can start the dissemination.

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Reach out to your network

To disseminate your results, reach out first to the contacts through whom you distributed your survey, as well as to all your survey and interview participants.

  • First, take this opportunity to thank them for contributing to this research.
  • Share with them the main survey results and analysis.
  • Make it easy for them to disseminate your product through their networks by giving them samples of tweets, Facebook posts or even a short introduction that they could copy and paste on their website.

Do not forget to state clearly a contact person and ask for a confirmation once they have published it.

On top of making you able to track who disseminated your report, it will help build stronger relationships within your network.

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Adapt your strategy to the sector

As an example, we present below a list of sectors AWID engages in advocacy.

  • Use this list as a point of departure to develop your own sector-specific advocacy plan.
  • Create an objective for what you hope to accomplish for each sector.
  • Be sure to add any additional sectors to this list that are relevant for your particular research, such as local NGOs or local governments, for example.

Your list of advisory organizations and individuals will also be useful here. They can help you disseminate the report in different spaces, as well as introduce you to new organizations or advocacy spaces.

1. Women’s rights organizations

Sample objectives: Update women’s rights organizations on funding trends; brainstorm collaborative efforts for resource mobilization using research findings; influence how they approach resource mobilization

Examples of possible advocacy methods:

  • Offer seminars, learning cafés or other events throughout your region, in relevant languages, in order to update women’s rights organizations with the findings of your research.

  • If you can’t physically reach everyone in your region, think about setting-up a webinar and online presentations.

  • Present your findings at larger convenings, such as the Commission on the Status of Women (CSW).

  • Beyond your own organizations’ newsletters and website, write articles on different platforms that are frequented by your target audience.
    Some examples: World Pulse, OpenDemocracy, feministing.

2. Bilaterals and multilaterals

Sample Objective: Raising awareness about how funding is not meeting established commitments and how this sector needs to improve funding mechanisms to finance women’s rights organizing.

Identify which bilateral & multilaterals have the most influence on funding – this could include local embassies.

Examples of possible advocacy methods:

  • Enlist ally organizations and influential individuals (some may already be your advisors for this research process) to do peer education.
  • Seek their assistance to disseminate research finding widely in large multilaterals (like the UN).
  • Present at and/or attend influential spaces where bilaterals and multilaterals are present, such as GENDERNET .
  • Publish articles in outlets that are read by bilaterals and multilaterals such as devex, Better Aid, Publish What You Pay.

3. Private foundations

Sample Objective: Expand the quality and quantity of support for women’s rights organizations.

Examples of possible advocacy methods:

4. Women’s funds

Sample Objective: Encourage them to continue their work at higher scale.

Examples of possible advocacy methods:

  • Hold presentations at the women’s funds in your region and in countries that you hope to influence.
  • Disseminate your research findings to all women’s funds that impact the region, priority issue or population you are focusing on.
  • Consider doing joint efforts based on the results of the findings. For example, you could propose to collaborate with a fund to develop an endowment  that closes the funding gaps found in your research.

5. Private sector and new donors

Sample Objective: Increase their understanding of the field and encourage coherence between their philanthropic interests and business practice.

Examples of possible advocacy methods:

  • Enlist ally organizations and influential individuals (some may already be your advisors for this research process) to do peer education.
  • Arrange meetings with influential private actors to present your research findings.
  • Host your own meeting, inviting private sector actors, to share the findings and to advocate for your position.

Make sure to adapt your presentations, propositions and applications to each targeted group.

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Previous step

8. Finalize and format


Are you ready to start your own research?

We strongly recommend referring to our Ready to Go worksheet to assess your own advancement.


Estimated time:

• 1-2 years, depending on advocacy goals

People needed:

• 1 or more communications person(s)

Resources needed:       

• List of spaces to advertise research
• List of blogs and online magazines where you can publish articles about your research finding
• List of advisors
• Your WITM information products
Sample of Advocacy Plan


Previous step

8. Finalize and format


Ready to Go? Worksheet

Download the toolkit in PDF

Snippet FEA Workers demonstrations in Georgia 1 (ES)

Cuatro personas con carteles durante una manifestación y, en medio, una mujer con un megáfono hablando.

Quem deve participar no inquérito?

Grupos, organizações e movimentos cujo foco específico ou principal seja os direitos das mulheres, de jovens, a justiça de género, os direitos das pessoas LBTQI+ e de aliados em todas as regiões e em todos os níveis, quer sejam novos ou já estabelecidos.

Stacey Park Milbern

“I do not know a lot about spirituality or what happens when we die, but my crip queer Korean life makes me believe that our earthly bodyminds is but a fraction, and not considering our ancestors is electing only to see a glimpse of who we are.” - Stacey Park Milbern

Stacey Park Milbern was a self-identifying queer disabled woman of colour and a trailblazer. A long-standing and respected organizer and leader in the disability rights and justice movement, she also advocated for the rights of many different communities, not just her own. Stacey’s activism had mighty roots in her experience at the intersections of gender, disability, sexuality and race.

Stacey, along with some friends, co-created the Disability Justice Culture Club, a group working to support various and especially vulnerable communities, including helping homeless people gain access to resources during the COVID-19 pandemic. 

She was also a co-producer of an impact campaign for Netflix’s documentary “Crip Camp”, a board member of the WITH Foundation, and led organizations at local, state and national levels. Stacey wrote beautifully and powerfully:

“My ancestors are people torn apart from loves by war and displacement. It’s because of them I know the power of building home with whatever you have, wherever you are, whoever you are with. My ancestors are queers who lived in the American South. It’s because of them I understand the importance of relationships, place and living life big, even if it is dangerous. All of my ancestors know longing. Longing is often our connecting place...” - Stacey Park Milbern

She was born in Seoul, Korea and grew up in North Carolina, later  continuing her journey in the San Francisco Bay Area. Stacey passed away of complications from surgery on her 33rd birthday on 19 May 2020. 


Read an essay by Stacey Park Milbern
Listen to an interview with Stacey Park Milbern
#StaceyTaughtUs: Record your story for the Disability Visibility Project

Tributes:

“She was, a lot of people would say, a leader. She kind of encompassed all of it. You know, sometimes there's like a lead from the front, lead from the middle, lead from the back. And she was just somehow able to do all of that.” - Andraéa LaVant, disability rights activist

“What a blow to lose Stacey when our communities need her leadership more than ever, and at a time when her strength, insight, and grit were receiving increased recognition outside of disability circles, giving her a greater platform to advance her life’s work...We will not have the gift of learning where her charismatic leadership would have taken us. But let there be no doubt: What Stacey gave us, in a relatively short time, will continue benefiting others for years to come.” - Disability Rights Education and Defense Fund (DREDF)

Maria Olivo

Biography

María es diseñadora gráfica y comunicadora visual. Ha trabajado con ONG e instituciones por los derechos humanos como Profamilia y OXFAM. Como mujer del Sur Global, se siente especialmente atraída a usar sus competencias para trabajar con organizaciones que ayudan a proteger el bienestar, así como los derechos de millones de niñas y mujeres de América Latina.

Position
Coordinadora, Comunicaciones Digitales
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Economía solidaria

Definición

La economía solidaria (que incluye la economía cooperativa y la llamada economía del don) es un marco alternativo que adquiere formas diferentes según el contexto y está siempre abierto a los cambios.

Este marco de referencia se asienta sobre los siguientes principios:

  • solidaridad, mutualismo (ayuda mutua), y cooperación
  • equidad en todas las dimensiones
  • bienestar social
  • sostenibilidad
  • democracia social y económica
  • pluralismo

En una economía solidaria, quienes producen participan en procesos económicos que guardan íntima relación con sus realidades, con la preservación del medio ambiente y la cooperación mutua.

Contexto

Según la geógrafa feminista Yvonne Underhill-Sem, la economía del don es un sistema económico en el que los bienes y servicios circulan entre las personas sin que haya acuerdos explícitos acerca de su valor o de una reciprocidad esperada en el futuro.

Lo que hay detrás del otorgamiento de dones es una relación humana, una generación de buena voluntad y el acto de prestar atención a nutrir a toda la sociedad y no solo a lo que concierne a unx mismx y su familia: se trata del colectivo.

En el Pacífico, por ejemplo, esto se manifiesta en la recolección, preparación y procesamiento de recursos terrestres y marinos para tejer alfombras, abanicos, guirnaldas y objetos ceremoniales, así como en la cría de ganado y el almacenamiento de las cosechas estacionales.

Perspectiva feminista

Las mujeres tienen diversos incentivos para involucrarse en actividades económicas y que van desde satisfacer sus aspiraciones profesionales y ganar dinero para gozar de una vida confortable en el largo plazo hasta llegar a fin de mes, pagar deudas y huir del desgaste de una vida rutinaria.

Para acomodarse a los diferentes ambientes en los que operan las mujeres, el concepto de economía solidaria está en permanente desarrollo, discusión y debate.


Para leer más acerca de esta propuesta:


 

Snippet FEA collaborator and allies Photo 5 (FR)

La photo représente un groupe de quinze travailleur.euse.s assis.e.s ensemble dans un salon aux murs blancs. Certain.e.s dorment, d'autres sont debout, discutent entre elleux ou regardent leur téléphone.

هل على مجموعتنا، منظمتنا أو حركتنا تعبئة الاستطلاع مع أننا لم نحشد أو نأخذ تمويلاً من ممولين/ات خارجيين/ات؟

نعم! نلاحظ ونقدّر الأسباب المختلفة لعدم تلق الحركات النسوية التمويل الخارجي، حيث من الممكن أن تكون غير مؤهلة لتقديم الطلبات للتمويل و\ أو تلقّي المال من خارج البلاد، أو الاعتماد على المصادر التي يتم إنتاجها بشكل مستقل كاستراتيجية سياسية. نريد أن نسمع منكم/ن بعيدا عن تجربتكم/ن مع التمويل الخارجي.

Leila Hessini

Biography

Leila est une dirigeante, défenseuse et conseillère féministe transnationale qui compte plus de 25 ans d'expérience dans la promotion des droits humains, de l'égalité des genres et de la santé et des droits sexuels et reproductifs, ainsi que de la justice au niveau local et mondial. Née en Algérie, Leila a fait ses études aux États-Unis, en France et au Maroc. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a vécu et travaillé en Afrique, en Europe et aux États-Unis.  

Elle a occupé le poste de vice-présidente des programmes au Fonds mondial pour les femmes (GFW) pendant plus de cinq ans, où elle a supervisé son octroi de subventions stratégiques, le renforcement des mouvements, le plaidoyer mondial et les collaborations philanthropiques.  Au sein du GFW, elle a doublé le montant de ses subventions pour atteindre plus de 17 millions de dollars, a lancé son travail sur les mouvements et les crises féministes et axées sur le genre, a créé un programme pour les adolescentes dirigé par un conseil consultatif de filles et a dirigé son travail de plaidoyer philanthropique.  Avant cela, elle a fait partie de l'équipe de direction d'Ipas de 2002 à 2016, où elle a publié de nombreux articles sur le droit à l'avortement et la justice, dirigé des actions de plaidoyer mondiales et établi des partenariats avec des groupes féministes travaillant sur l'autogestion, la mobilisation communautaire et la réduction de la stigmatisation autour de l'intégrité corporelle et des droits sexuels et reproductifs.  Alors qu’elle était basée en Afrique du Nord, elle a cofondé une société de conseil féministe intersectionnelle, Strategic Analysis for Gender Equality (SAGE), qui travaillait sur les intersections entre l'économie, le genre et les droits sexuels et reproductifs, et a dirigé le travail national, régional et mondial sur le genre du bureau du Caire de la Fondation Ford pendant 5 ans. 

Leila dispose d'une vaste expérience dans les domaines de l'éducation populaire, le plaidoyer, l'organisation à but non lucratif, le développement de conseils d'administration, la philanthropie et le suivi et l'évaluation. C'est une communicatrice compétente qui privilégie une approche intersectionnelle pour centrer et amplifier les voix et les expériences des personnes les plus marginalisées.  Elle a reçu la bourse Op-ed Public Voices de la Fondation Ford et a été boursière Fulbright au Maroc.  Ses publications couvrent un large éventail de sujets, notamment les approches féministes et décoloniales de la philanthropie, la promotion des droits humains des femmes dans les contextes majoritairement musulmans, les stratégies féministes visant à promouvoir la justice reproductive, la promotion du recours des femmes aux avortements autogérés et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. 

 Leila est actuellement coprésidente du conseil du Center for Constitutional Rights et membre du conseil de Highlander Research and Education. Elle fait également partie du conseil de responsabilité du Numun Feminist Technology Fund et du comité consultatif de la Plateforme des femmes défenseuses des droits humains d'Afrique.  Elle a précédemment siégé aux conseils d'administration de SisterSong Women of Color Reproductive Justice Collective, du Réseau mondial des femmes pour les droits sur la reproduction, du Fonds mondial pour les femmes, du Safe Abortion Access Fund et du Reproductive Health Technologies Project. Elle a été élue trésorière et membre du comité exécutif du conseil d'administration de Prospera et a siégé au comité directeur du Fonds Fenomenal pendant quatre ans. Leila est titulaire d'une maîtrise en santé publique et d'une maîtrise en études sur la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, a étudié le droit islamique au Maroc et a poursuivi des études doctorales en sociologie en France. Elle a étudié l'arabe et l'allemand et parle couramment le français et l'anglais.

Position
Co-trésorier
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