AWID Forum: Co-creating Feminist Futures

In September 2016, the 13th AWID international Forum brought together in Brazil over 1800 feminists and women’s rights advocates in a spirit of resistance and resilience.

This section highlights the gains, learnings and resources that came out of our rich conversations. We invite you to explore, share and comment!


What has happened since 2016?

One of the key takeaways from the 2016 Forum was the need to broaden and deepen our cross-movement work to address rising fascisms, fundamentalisms, corporate greed and climate change.

With this in mind, we have been working with multiple allies to grow these seeds of resistance:

And through our next strategic plan and Forum process, we are committed to keep developing ideas and deepen the learnings ignited at the 2016 Forum.

What happens now?

The world is a much different place than it was a year ago, and it will continue to change.

The next AWID Forum will take place in the Asia Pacific region (exact location and dates to be announced in 2018).

We look forward to you joining us!

About the AWID Forum

AWID Forums started in 1983, in Washington DC. Since then, the event has grown to become many things to many peoples: an iterative process of sharpening our analyses, vision and actions; a watershed moment that reinvigorates participants’ feminisms and energizes their organizing; and a political home for women human rights defenders to find sanctuary and solidarity.

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La Floraison en République démocratique du Congo

La Floraison en République démocratique du Congo

« Notre voix » pour améliorer le bien-être social, culturel et économique des femmes et des filles

Créée en 2008, La Floraison se donne pour mission de mobiliser, consolider et appuyer les énergies de jeunes femmes activistes des droits humains dans le territoire de Fizi[1], zone rurale de la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo, afin d’améliorer leur bien-être social, culturel et économique. Sa mission s’inscrit dans le cadre d’une vision plus globale de l’éclosion d’une nouvelle catégorie de jeunes femmes soucieuses de leur développement et résolument engagées à être des actrices de progrès socioculturel et économique dans leur environnement. C’est ainsi qu’est né le slogan « Jeunes femmes au service de la communauté », porté par l’association depuis sa création

« Je me suis sacrifiée à passer tout mon temps au service des vulnérables et surtout des femmes victimes de violences sexuelles», Magdeleine Rusia Abwe, assistante psychosociale dans le cadre d’un des projets de La Floraison.

La Floraison 2
© La Floraison

L’organisation utilise une approche qu’elle intitule « Notre voix », qui va de la sensibilisation et l’information via une troupe théâtrale, un journal écrit et des radios communautaires, au plaidoyer et à la mobilisation des ressources de groupements féminins. « « Notre voix » est la preuve de notre souci et de notre engagement vers un monde sans violence », dit Loy Honore, Fondatrice de La Floraison.

Une maison d’écoute pour les survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre  

Depuis trois ans, La Floraison appuie la prise en charge psychosociale et la réinsertion socioéconomiques des femmes et des filles qui ont survécu aux violences sexuelles et basées sur le genre, dans les aires de santé de Nemba, Katenga et Rubana, en territoire de Fizi. Dans le cadre d’une maison d’écoute, ce projet cherche à informer les communautés sur les violences sexuelles faites aux femmes et aux filles, les services disponibles, les droits des femmes et leur cadre légal d’exécution, ainsi qu’à fournir aux victimes un accompagnement, une orientation vers des services de soutien médical et juridique et assurer leur réinsertion économique à travers des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC), tout en renforçant l’activisme communautaire contre les violences basées sur le genre. 

En plus des activités d’identification, d’écoute, de soutien et d’orientation des survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre, La Floraison assure une médiation entre les survivantes qui ont été rejetées et leurs familles. De façon complémentaire, le projet comprend des activités de sensibilisation communautaire sur les violences sexuelles et basées sur le genre, la création et le renforcement de Comités d’Alerte et de Surveillance, la résolution de conflits sociaux et communautaires et la consolidation d’un plaidoyer en faveur des droits des femmes.


« Au sein du groupe, j’ai trouvé quelque chose qui dépasse même l’argent : la solidarité ! »

Une survivante burundaise de la violence, âgée de 17 ans et bénéficiaire de l’assistance proposée par La Floraison, raconte son histoire :

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© La Floraison

« A 15 ans, j’ai mis au monde mon premier enfant avec un vieux et fidèle client qui a proposé une vache à ma mère. Le comportement brutal de ce vieux soulard – coups, menaces de mort –  n’a pas permis une entente dans le foyer. Je suis rentrée à la maison mais ma mère n’a pas été satisfaite de ma réaction. En octobre 2013, un vieil homme congolais âgé de plus de 49 ans a voulu m’amener avec lui en RDC, ma mère a donné son accord pour me marier sans me demander mon avis et le prétendant lui a remis 3 chèvres et deux paires de pagnes[2] pour ma dot.

Quand nous sommes arrivés en RDC, j’ai trouvé qu’il avait 3 femmes et que j’étais devenue la quatrième ; il avait des enfants plus âgés que moi.  Après un mois, les trois premières femmes n’ont pas accepté que je reste dans la parcelle agricole. Le mari m’a abandonnée sans aucun soutien. Je suis allée voir le chef de village mais la communication a posé problème en raison de la différence de langue. Sans ration ni moyen de survie, j’ai commencé à cultiver pour les gens pour que je puisse manger. Quand mon mari apprenait que je travaillais pour quelqu’un, il venait le menacer en disant que j’étais son épouse et que personne ne pouvait m’utiliser sans son consentement. Je ne comprenais rien car tout se passait dans une langue que je ne comprends pas. Plusieurs personnes avaient peur de me faire travailler. Un jour,  trois hommes se sont introduits dans ma maison non protégée vers minuit. Ils m’ont violée à tour de rôle. L’un d’eux a entendu mes cris en Kirundi – il était aussi burundais – et a demandé à ses amis de me laisser en vie. Il m’a conseillée de partir car mon mari avait l’intention de me tuer. Le matin, les voisins sont venus à mon secours.

Je n’ai dit à personne ce qui m’est arrivée cette nuit – le viol – car selon nos coutumes, si l’entourage apprend que vous avez subi le viol, personne ne peut plus se marier avec vous. Au vu de ces menaces, le chef de village m’a installée chez lui et la police est venue faire des investigations. Ça n’a pas été facile de m’assister car j’étais installée illégalement en RDC, mais ils ont commencé à chercher mon mari.  Ma vie était devenue très difficile car j’avais déjà vendu tous les biens que j’avais pour ma survie et celle de mon enfant. J’ai demandé au chef de village de me faire partir au Burundi, il fallait plus de 30$, ce n’était pas facile.

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© La Floraison

Un jour, une femme travaillant au centre de santé est venue me chercher et m’a demandé de venir au centre de santé pour un entretien en privé. J’avais peur, mais lorsque je suis arrivée sur le lieu, elle m’a très bien accueillie, elle m’a rassurée, mais l’émotion était si grande que les pleurs n’ont pas permis un entretien libre. Elle m’a donnée un nouveau rendez-vous et cette fois-là, je lui ai révélé tout ce qui m’est arrivée à partir du Burundi. L’infirmier m’a aussi reçu et je suis allée à Sebele[3] pour les soins. Elle m’a beaucoup aidée par des conseils et des visites, même si je ne parle pas convenablement le Swahili. Je passais la voir au centre de santé et un jour elle m’a accompagnée au poste de la police pour suivre le déroulement de mon dossier et a demandé à la police de faciliter mon rapatriement vers le Burundi.

Elle m’a aussi conseillée de rejoindre un groupe d’épargne et crédit créé dans le village pour que je puisse bénéficier du crédit pour me permettre de mener des petites activités commerciales.  Au sein du groupe, j’ai trouvé quelque chose qui dépasse même l’argent : la solidarité ! Je ne savais pas que je pouvais trouver des personnes généreuses à mes côtés surtout pendant ces moments de dures épreuves. J’ai eu un petit crédit de 16000FC qui me permet de commercialiser les fretins (12000FC) et la farine de maïs (4000FC). Je ne peux plus mourir de faim.

Mentalement je me sens bien, mais j’ai encore besoin de regagner mon pays pour vivre avec ma mère. »

 


 

[1] Le territoire de Fizi comprend quatre collectivités rurales, 27 groupements, 142 localités et 1.634 villages. Ses structures de base sont en mauvais état, notamment pour l’éducation, la santé, l’emploi, les transports et les loisirs. La région n’est pas électrifiée et peu de ménages disposent d’un accès à l’eau potable et aux infrastructures hygiéniques appropriées.

[2] Vêtements.

[3] Localité du territoire de Fizi.

Source
La Floraison

"Overcoming adversity and healing the pain" - Iniobong Usanga

"Overcoming adversity and healing the pain" - Iniobong Usanga

Iniobong, an AWID member since January 2015, is an Irish citizen with Nigerian roots. In 2001, she migrated to Ireland because she was forced to leave Nigeria after experiencing domestic, sexual and reproductive abuse.


“I don’t think anyone should be put in that situation where they are a slave to someone…. It shouldn’t happen to anyone”, she says.

Her arrival to Ireland as an asylum seeker and a single mother was extremely difficult at the beginning.

“People judge you even without knowing your situation”, she says. But due to her determination, Iniobong completed post-secondary education and has since worked in different paid and voluntary positions.

For years Iniobong kept her experience of abuse and forced migration to herself. She feared her family’s reactions and did not want to be judged, pitied or labelled.

In 2014, Iniobong chose to break her silence.

She spoke out for herself but also “for people who are currently experiencing what I had gone through, for survivors, for those who have given up hope and those who want to make a fresh start.”

“I am grateful because I have a voice and I can use it freely.”

Iniobong also uses her voice to advocate for the rights of women and children who are facing different kinds of violence.

With the help of some friends, she founded Love and Care for People Worldwide, a non-governmental organisation that supports women, children and youth affected by abuse, poverty and other forms of social exclusion. “I wanted to offer people hope and make them know their determination combined with some support.” The organisation offers diverse activities to help strengthen children’s and women’s self-confidence, learning and vocational skills.

“I would not sell my happiness for anyone. I have to be happy for me. And not continue living my life to please every other person but me.”


Listen Iniobong's story in her own words

Region
Europe
Africa

"Superando la adversidad y sanando el dolor" - Iniobong Usanga

"Superando la adversidad y sanando el dolor" - Iniobong Usanga

Iniobong es una ciudadana irlandesa con raíces nigerianas, que forma parte de AWID desde enero de 2015. Llegó a Irlanda en 2001 tras ser obligada a abandonar Nigeria por sufrir violencia doméstica, sexual y reproductiva.


“Nada justifica que una persona sea puesta en la situación de ser esclava de otra. Es algo que no debería sucederle a nadie, declara.

Su llegada a Irlanda como solicitante de asilo y madre soltera fue muy difícil al principio. “Las personas te juzgan incluso sin conocer tu situación”, afirma. Con determinación, Iniobong completó sus estudios superiores y ha realizado numerosos trabajos, tanto remunerados como voluntarios.

Durante varios años, guardó silencio sobre sus experiencias de abuso y migración forzada. Sentía temor de la reacción de su familia y no quería ser juzgada, etiquetada o que sintieran lástima por ella. En 2014, Iniobong decidió romper el silencio, lo hizo por ella misma, pero también “por aquellas personas que ahora están sufriendo lo que yo sufrí, por las supervivientes, por quienes han perdido la esperanza y por quienes desean comenzar de nuevo”.

“Agradezco tener voz y poder usarla con libertad."

Iniobong también usa su voz para defender los derechos de aquellas mujeres, niñas y niños que están viviendo algún tipo de violencia. Con la ayuda de algunas amistades, fundó “Love and Care for People Worldwide” (Amor y protección para las personas de todo el mundo), una organización no gubernamental que apoya a las mujeres, niñas y niños afectados por el abuso, la pobreza y otras formas de exclusión social. “Quería dar esperanzas a la gente, que conocieran su valor y que tuvieran cierto apoyo”. La organización ofrece distintas actividades para ayudar a fortalecer la confianza de las mujeres, las niñas y niños, sus habilidades para aprender y sus destrezas vocacionales.

“No vendería mi felicidad por nadie. Es por mí que debo ser feliz y no dejar de vivir mi vida por complacer a nadie que no sea yo.”


Escuche la historia de Iniobong con sus propias palabras. (en inglés)

Region
Europa
África

« Surmonter l'adversité et guérir de la douleur » - Iniobong Usanga

« Surmonter l'adversité et guérir de la douleur » - Iniobong Usanga

Iniobong, membre de l’AWID depuis janvier 2015, est citoyenne irlandaise et d’origine nigérienne. En 2001, elle est arrivée en Irlande après avoir été forcée de quitter le Nigéria suite à des violences domestiques, sexuelles et reproductives.


« Je pense que personne ne mérite d’être l’esclave de quelqu’un. Cela ne devrait arriver à personne. » dit-elle.

Au début, son arrivée en Irlande, comme demandeuse d’asile et fille mère, a été très difficile : « les gens vous jugent sans vraiment connaître votre situation », commente-t-elle. A force de détermination, Iniobong a achevé ses études secondaires et a occupé de nombreux postes rémunérés et bénévoles.

Pendant des années, Iniobong a gardé toute cette histoire d’abus et de départ forcé pour elle. Par crainte des réactions de sa famille et aussi parce qu’elle ne voulait pas qu’on la juge, qu’on la plaigne ou lui mette une étiquette. En 2014, Iniobong a choisi de rompre la loi du silence, pour elle, et aussi « pour toutes celles et ceux qui endurent ce qu’elle a vécu, pour les survivant-e-s, pour les personnes qui n’ont plus d’espoir et celles qui veulent prendre un nouveau départ.»

« Je suis reconnaissante d’avoir une voix et de pouvoir m’exprimer librement. »

Iniobong fait aussi entendre sa voix pour militer pour les droits des femmes et des enfants qui subissent eux-mêmes différentes formes de violence. Avec l’aide de quelques ami-e-s, elle a fondé “Amour et attention aux gens du monde entier” (Love and Care for People Worldwide), une organisation non-gouvernementale qui aide les femmes, les enfants et les jeunes ayant subi des abus, et souffrant de pauvreté et d’autres formes d’exclusion sociale. “Je voulais apporter de l’espoir aux gens et leur faire savoir que nous soutiendrons leur détermination.” L’organisation propose différentes activités qui permettent de renforcer la confiance en soi des enfants et des femmes, de les éduquer et de développer leurs compétences professionnelles.

« Je ne pourrais jamais brader mon bonheur. C’est mon bonheur. Je continuerai de vivre pour moi-même et non pour satisfaire les autres. »


Ecoutez Iniobong raconter son histoire avec ses propres mots (en anglais)

Region
Europe
Afrique

The Abortion Rights Campaign "Breaking the Silence" in Ireland

The Abortion Rights Campaign "Breaking the Silence" in Ireland

The Abortion Rights Campaign (ARC) - advocating for free, safe, and legal abortion in Ireland - has been an AWID member since May 2015. It is a grassroots, non-hierarchical, all-volunteer organization and is autonomous in its pro-choice activism.


ARC partners with numerous social justice, human rights and gender equality groups working on issues that intersect with and are impacted by Ireland’s failure to support full sexual and reproductive health and rights (SRHRs) for women since the 1983 8th Amendment of the Irish Constitution.

Although ARC only formed in January 2013, it currently actively partners with over 15 organizations throughout Ireland and internationally including the women’s councils, transgender, immigrant, traveler and regional/rural groups.

Marching for Choice

As part of this year's Global Day of Action for Access to Safe and Legal Abortion, ARC held its 4th Annual March for Choice on 26 September 2015

The march is part of ARC’s wider mission to secure access to free, safe, and legal abortion, while challenging the restrictive, stigmatized, and patriarchal environment surrounding SRHRs in Ireland.

Cathie Doherty, one of the co-conveners of ARC tells us, “There is an appetite in Ireland for real change, contrary to the statement from the Minister for Health and the Taoiseach. We need to end the hypocrisy of travel and the hypocrisy which forces women who cannot travel to carry pregnancies or to break the law by importing the abortion pill. We can change Ireland. We can have a society which treats us as the valuable human beings that we are.”

In just one year (2013 – 2014), the march grew from 1,000 to 5,000 participants, and there were a reported 10,000 participants at this year's march. Marchers have brought wheelie suitcases to symbolize the thousands of women who have been forced to seek abortion elsewhere. Between January 1980 and December 2014, at least 163,514 women and girls travelled from the Republic of Ireland to access safe abortion services in another country.

Speaking out – Breaking Silence and Stigma

ARC works closely with women who have had abortions to tell their stories. They create a safe space where women can speak and be listened to. Ireland’s ‘Speak-Out’ organized in 2013 and again in 2014 gave a platform to women to talk about their abortions and reproductive health experiences abroad or illegally in Ireland. Some women have shared their stories with the press.

The Comedian and writer Tara Flynn recently spoke publicly about her experience in the Irish Times and said about the March for Choice that she will also MC for, “It’s time to acknowledge real women’s stories – women we all know – and actual facts: hundreds of thousands of women have had to travel and will continue to travel for healthcare they need, or put themselves at risk. Silence has got us nowhere. It’s time to talk.”

Dismantling Myths Through Social Media

For ARC, social media is an effective platform to campaign for and highlight bodily autonomy issues which often more traditional media fail to engage with.

“We strive to incorporate the use of new media and technologies into all of our advocacy work, with the aim of engaging as wide an audience as possible,” ARC said.

Ahead of International Women's Day in 2014, ARC ran the '8 days, 8 myths' campaign, dismantling the stigma and falsehoods surrounding abortion.

 


4th Annual March for Choice Campaign

 

La Campaña por el Derecho al Aborto «Rompiendo el Silencio» en Irlanda

La Campaña por el Derecho al Aborto «Rompiendo el Silencio» en Irlanda

Abortion Rights Campaign [Campaña por el Derecho al Aborto, ARC] — que aboga por el aborto libre, seguro y legal en Irlanda — se afilió a AWID en mayo de 2015. Se trata de una organización de base, no jerárquica y formada por personal voluntario, que actúa de forma autónoma en su activismo por el derecho a decidir.


ARC trabaja en conjunto con numerosos grupos de justicia social, derechos humanos e igualdad de género en temáticas relacionadas entre sí y que se ven afectadas por el hecho de que desde 1983, cuando se aprobó la octava enmienda a la Constitución irlandesa, el país no ha brindado un apoyo pleno a la salud y los derechos sexuales y reproductivos de las mujeres.

Aunque la ARC se creó recién en enero de 2013, ya trabaja activamente con más de 15 organizaciones de toda Irlanda y también a nivel internacional, entre las que se cuentan Consejos de Mujeres y grupos trans*, de inmigrantes, de simpatizantes, regionales y rurales.

Marcha por el Derecho a Decidir 

En el marco del Día de Acción Global por un Aborto Legal, Seguro y Gratuito, la ARC organizó su Cuarta Marcha Mundial por el Derecho a Decidir, el 26 de septiembre de 2015. La marcha es parte de la misión de ARC que incluye tanto garantizar el acceso al aborto libre, seguro y legal, como cuestionar el ambiente restrictivo, estigmatizado y patriarcal que rodea a la salud y los derechos sexuales y reproductivos en Irlanda.

Cathie Doherty, una de los co-convocantes de ARC afirma: «En Irlanda hay ganas de que se produzca un cambio real, en contra de lo que sostienen el Ministro de Sanidad y del Primer Ministro. Tenemos que acabar con la hipocresía de los viajes al exterior, que obliga a las mujeres que no pueden viajar a continuar con sus embarazos o a incumplir la ley importando píldoras para abortar. Podemos cambiar Irlanda. Podemos tener una sociedad que nos trate como seres humanos valiosos, que lo somos».

En sólo un año (2013 - 2014), la marcha ha crecido de 1.000 a 5.000 participantes, y se informó que 10,000 personas participaron de la marcha de este año.. Las manifestantes llevan maletas con ruedas, como símbolo de los miles de mujeres que se han visto obligadas a viajar para poder abortar. Entre enero de 1980 y diciembre de 2014, al menos 163 514 mujeres y niñas viajaron desde la República de Irlanda para acceder a servicios de aborto seguro en otro país(en inglés)

«Alza la voz» – Romper el silencio y acabar con el estigma

La ARC trabaja en estrecha colaboración con las mujeres que han abortado para que cuenten sus historias, creando un espacio seguro donde las mujeres pueden hablar y ser escuchadas. La acción «Speak Out» [Alza la voz] organizada en 2013 y nuevamente en 2014 facilitó una plataforma a las mujeres para que pudieran hablar sobre sus experiencias de abortos y atención a la salud reproductiva en el extranjero o ilegalmente en Irlanda.

Algunas mujeres compartieron sus historias con la prensa. La actriz y escritora Tara Flynn habló recientemente en público sobre su experiencia a través del periódico The Irish Times, en declaraciones sobre la Marcha por el Derecho a Decidir en la que se dispone a participar: «Es hora de admitir las historias de las mujeres reales — las mujeres que todo el mundo conoce — y los hechos concretos: cientos de miles de mujeres han tenido que viajar y continuarán viajando para obtener la atención médica que necesitan, o han puesto en riesgo su vida. El silencio no nos ha llevado a ninguna parte. Es hora de alzar la voz".

Desmontando mitos a través de las redes sociales

Para la campaña ARC, las redes sociales son una plataforma eficaz para hacer campaña y poner de relieve cuestiones que tienen que ver con la autonomía corporal, de las que no se ocupan los medios de comunicación más tradicionales.

«Nos esforzamos por incorporar el uso de los nuevos medios y las tecnologías en todo nuestro trabajo de incidencia, con el objetivo de involucrar a un público lo más amplio posible», afirmó una portavoz de la ARC.

En 2014, en la semana previa al Día Internacional de las Mujeres, ARC organizó la campaña «8 días, 8 mitos», para acabar con el estigma y las mentiras que rodean al aborto.

 


Cuarta Marcha Anual por el Derecho a Decidir (en inglés)

 

Source
ARC

En Irlande, le « silence est rompu » : La Campagne pour le droit à l’avortement

En Irlande, le « silence est rompu » : La Campagne pour le droit à l’avortement

Abortion Rights Campaign (ARC – Campagne pour le droit à l’avortement) – qui milite pour que l’avortement devienne gratuit, sûr et légal en Irlande – est membre de l’AWID depuis le mois de mai 2015. Cette organisation de base, non hiérarchique et entièrement composée de bénévoles mène son action en faveur de l’avortement en toute indépendance.


Elle collabore avec de nombreux groupes de défense de la justice sociale, des droits humains et de l’égalité de genre qui, tous, travaillent sur des thèmes liés à l’incapacité de l’Irlande à garantir pleinement la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) des femmes, notamment depuis l’adoption en 1983 du 8e amendement de la Constitution irlandaise. L’ARC n’existe que depuis janvier 2013, mais elle collabore déjà activement avec plus de 15 organisations basées dans toute l’Irlande ou d’envergure internationale, parmi lesquelles des conseils de femmes, des groupes de défense des droits des personnes transgenres, des migrant-e-s, des gens du voyage mais aussi des organisations régionales / rurales.

Marcher pour le droit de choisir

Dans le cadre de la Journée mondiale d’action pour l’accès à l’avortement sûr et légal, l’ARC a organisé sa 4e Marche annuelle pour l’avortement (site en anglais) le 26 septembre. Cette marche est une partie intégrante de la mission de l’ARC, une mission qui consiste d’une part à lutter pour que les femmes puissent avorter légalement, gratuitement et en toute sécurité et, d’autre part, à remettre en cause le contexte restrictif, stigmatisant et patriarcal dans lequel la SDSR est mise en œuvre en Irlande.

Selon Cathie Doherty, l’une des co-organisatrices de l’ARC, « l’Irlande aspire actuellement à un vrai changement, contrairement à ce que prétendent le ministre de la Santé et le Premier ministre. Nous devons cesser de prétendre que les femmes irlandaises ne vont pas à l’étranger pour avorter. Cette hypocrisie contraint les femmes qui ne peuvent pas adopter cette solution à mener à leur terme des grossesses non désirées ou à importer illégalement des pilules abortives. Nous pouvons faire évoluer l’Irlande. Nous pouvons également vivre dans une société qui nous traite comme les êtres humains estimables que nous sommes.»

En un an tout juste (entre 2013 et 2014), le nombre de participant-e-s à la marche est passé de 1 000 à 5 000. Ce sont 10 000 participant-e-s qui ont été comptabilisés à la marche de cette année. Les manifestant-e-s sont venu-e-s avec des valises à roulettes pour symboliser l’obligation faite aux femmes d’aller avorter hors du pays. Entre janvier 1980 et décembre 2014, au moins 163 514 femmes et jeunes filles ont dû quitter le territoire irlandais pour bénéficier de services médicalisés d’interruption de grossesse à l’étranger (site en anglais). 

Prendre la parole pour rompre le silence et mettre fin à la stigmatisation

L’ARC collabore étroitement avec de nombreuses femmes qui ont avorté, et ce dans le but de faire connaître leur histoire. Elle met à leur disposition un espace sûr au sein duquel elles peuvent parler et être écoutées. Des séances de prise de parole (« Speak-out ») ont été organisées en 2013 puis en 2014, dans le but d’offrir à ces femmes la possibilité de parler de l’avortement ou des soins de médecine procréative dont elles ont pu bénéficier à l’étranger ou, illégalement, en Irlande.

Certaines des participantes ont confié leur témoignage à des journalistes. L’écrivaine et comédienne Tara Flynn a récemment évoqué sa propre expérience dans un article de l’Irish Times (site en anglais). Elle a notamment affirmé qu’elle participerait à la Marche pour le droit de choisir, poursuivant en ces termes : « il est temps de reconnaître le vécu réel de toutes ces femmes – que nous connaissons – et d’admettre les faits tels qu’ils sont : des centaines de milliers de femmes ont été contraintes de prendre des risques ou d’aller à l’étranger pour recevoir les soins de santé dont elles avaient besoin. Le silence ne nous a mené à rien. Il est temps de parler. »

Mettre à bas les mythes grâce aux médias sociaux

L’ARC considère les médias sociaux comme une plateforme efficace pour mener son action et mettre en lumière les questions relatives à l’autonomie corporelle, un sujet que les médias traditionnels n’abordent généralement pas.

« Pour atteindre le public le plus large possible, nous [l’ARC] nous efforçons d’intégrer l’utilisation des nouveaux médias et des nouvelles technologies à tous les niveaux de notre travail de plaidoyer. »

En préparation de la Journée internationale des femmes 2014, l’ARC a mené la campagne « 8 days, 8 myths » (« 8 jours, 8 mythes »), dans le but de saper les fondements de la stigmatisation et des préjugés dont sont victimes les femmes qui avortent.


Présentation de la 4e Marche annuelle pour le droit de choisir (en anglais)

 

Source
ARC