
Rhonda Copelon

Over the past few years, a troubling new trend at the international human rights level is being observed, where discourses on ‘protecting the family’ are being employed to defend violations committed against family members, to bolster and justify impunity, and to restrict equal rights within and to family life.
The campaign to "Protect the Family" is driven by ultra-conservative efforts to impose "traditional" and patriarchal interpretations of the family, and to move rights out of the hands of family members and into the institution of ‘the family’.
Since 2014, a group of states have been operating as a bloc in human rights spaces under the name “Group of Friends of the Family”, and resolutions on “Protection of the Family” have been successfully passed every year since 2014.
This agenda has spread beyond the Human Rights Council. We have seen regressive language on “the family” being introduced at the Commission on the Status of Women, and attempts made to introduce it in negotiations on the Sustainable Development Goals.
AWID works with partners and allies to jointly resist “Protection of the Family” and other regressive agendas, and to uphold the universality of human rights.
In response to the increased influence of regressive actors in human rights spaces, AWID joined allies to form the Observatory on the Universality of Rights (OURs). OURs is a collaborative project that monitors, analyzes, and shares information on anti-rights initiatives like “Protection of the Family”.
Rights at Risk, the first OURs report, charts a map of the actors making up the global anti-rights lobby, identifies their key discourses and strategies, and the effect they are having on our human rights.
The report outlines “Protection of the Family” as an agenda that has fostered collaboration across a broad range of regressive actors at the UN. It describes it as: “a strategic framework that houses “multiple patriarchal and anti-rights positions, where the framework, in turn, aims to justify and institutionalize these positions.”
Nous sommes ravis de vous présenter Clemencia Carabalí Rodallega, une extraordinaire féministe afro-colombienne.
Elle a travaillé sans relâche pendant trois décennies pour sauvegarder les droits humains, les droits des femmes et la consolidation de la paix dans les zones de conflit sur la côte pacifique de la Colombie.
Clemencia a apporté une contribution significative à la lutte pour la vérité, la réparation et la justice pour les victimes de la guerre civile en Colombie.
Elle a reçu le Prix national pour la défense des droits humains en 2019 et a également participé à la campagne de la nouvelle élue afro-colombienne et amie de longue date, la vice-présidente Francia Márquez.
Bien que Clemencia ait rencontré et continue de rencontrer de nombreuses difficultés, notamment des menaces et des tentatives d'assassinat, elle continue de se battre pour les droits des femmes et communautés afro-colombiennes à travers le pays.
Oui, nous voulons connaître votre situation, que vous ayez reçu du financement pendant une, deux ou les trois années de la période 2021–2023.
Elina est une jeune avocate des droits humains afro-dominicaine et féministe intersectionnelle, engagée à utiliser sa voix et ses compétences pour construire un monde plus juste, empathique et inclusif. Elle a commencé la faculté de droit à 16 ans, convaincue que cela lui donnerait les outils nécessaires pour comprendre et promouvoir la justice sociale. Après un JD (doctorat en droit) en République dominicaine, elle a poursuivi un LL.M. (maîtrise en droit) en droit international public et droits humains au Royaume-Uni en tant que boursière Chevening. Seule femme latino-caribéenne de sa classe, elle a obtenu son diplôme avec distinction.
Elina a travaillé à l'intersection des droits humains, du genre, de la migration et de la politique et ceci à plusieurs niveaux : des instances étatiques aux collectifs de base aux organisations internationales. Elle a aidé à plaider des cas de violence sexiste devant la Cour interaméricaine des droits de l'homme. En tant que membre du Groupe consultatif des jeunes du FNUAP, elle a contribué au renforcement des droits sexuels et reproductifs en République dominicaine. Elle a codirigé la première campagne d'Amnesty International sur les droits des travailleur.euse.s du sexe dans les Amériques, développant des partenariats solides avec des organisations dirigées par des travailleur.euse.s du sexe et utilisant la position d'Amnesty pour amplifier la voix des femmes défenseurs des droits humains et des travailleur.euse.s du sexe. Elina fait partie de Foro Feminista Magaly Pineda et de la Global Shapers Community. Elle parle espagnol, français et anglais.
Grâce à la richesse de son expérience, Elina apporte à l’AWID de solides compétences de gouvernance et de planification stratégique et un savoir-faire éprouvé en matière de mécanismes des Nations Unies et des droits humains régionaux. Elle affirme également très clairement sa détermination à continuer de faire de l’AWID une organisation inclusive pour toutes les femmes, et particulièrement les jeunes féministes et celles des Caraïbes. C’est avec la diversité de ces apports qu’Elina rejoint une sororité de féministes internationales qui ont du mordant. Elle pourra continuer à y développer son leadership féministe, pour ne plus jamais se sentir seule dans cette voie.
Yamile Guerra fue una conocida abogada, líder comunitaria y activista política de la región colombiana de Santander.
Trabajó activamente para resolver las disputas entre comunidades locales y empresas promotoras, y abogó contra la apropiación ilegal de las tierras. Yamile ocupó varios cargos políticos, entre ellos la Secretaría General del Gobierno de Santander en Bogotá, y se presentó también a la Alcaldía de Bucaramanga. En los últimos años de su vida, Yamile se volvió cada vez más activa en las causas medioambientales contra los desarrollos urbanos, particularmente, en la defensa de los humedales biodiversos de Santurbán contra los desarrollos urbanos, una región que abastece de agua dulce a casi 2 millones de personas .
Según su familia y amigxs, Yamile recibía amenazas de muerte a diario y había pedido protección a las autoridades.
"Ella era muy consciente de este problema [litigio de tierras] y manifestó repetidamente que se sentía insegura". - Alixon Navarro Muñoz, periodista y amigo de la familia Guerra.
El 20 de julio de 2019, Yamile fue asesinada a tiros por dos hombres en Floridablanca, Santander. Acababa de terminar de discutir con ellos por una disputa de tierras. Un sospechoso fue arrestado más tarde por su asesinato y admitió haber recibido un pago por llevar a cabo su asesinato. Según varios informes, o Yamile fue la tercera integrante de su familia en ser asesinada a causa de las disputas por tierras. El padre de Yamile, Hernando Guerra, había sido asesinado también varios años antes.
El asesinato de Yamile forma parte de una ola de violencia y asesinatos sistemáticos contra cientos de activistas sociales y defensorxs de los derechos humanos en Colombia. Según el Instituto de Estudios para el Desarrollo y la Paz (INDEPAZ), en el momento de la muerte de Yamile, más de 700 líderes comunitarios y activistas de derechos humanos habían sido asesinadxs desde que el país firmó un acuerdo de paz en agosto de 2016. La mayoría de ellxs fueron asesinadxs por enfrentar el tráfico ilegal de drogas y las operaciones mineras. Las personas indígenas, afrocolombianas y las mujeres defensoras de derechos humanos son lxs activistas que corren mayor riesgo.
Menos de una semana después de la muerte de Yamile, miles de colombianxs marcharon por pueblos y ciudades sosteniendo fotos en blanco y negro de activistas que habían sido asesinadxs, en las pancartas se podía leer: "Sin líderes no puede haber paz" y "No más derramamientos de sangre".
Yamile Guerra tenía solo 42 años en el momento de su asesinato.
Meet Aura Roig, the visionary feminist activist, anthropologist, director and founder of the Metzineres cooperative.
She spent the last two decades researching, designing and implementing drug policies from the perspective of harm reduction, human rights and intersectional feminism.
Having experienced and learned from communities who use drugs around the world, she returned to Barcelona and created Xarxa de Dones que Usen Drogues (the Network of Women Who Use Drugs, XADUD). XADUD was a space of mutual support and solidarity with the struggle to secure rights for marginalized groups, which later became the Metzineres cooperative.
Aura is currently working on expanding the Metzineres model to provide support to bigger constituencies, while also extensively documenting their prolific journey and learnings.
Absolutely. These questions are optional, we value your right to remain anonymous. Please fill the survey regardless of your decision to share the name and contact information of your group, organization and/or movement.
Jessica is a queer artist- activist from Toronto, Canada, but is currently based in Bulgaria. Jessica has over 15 years experience in the HIV response working at the intersections of gender and HIV with key populations (sex workers, women who use drugs, LGBTQI communities, incarcerated people and of course people living with HIV). Jessica loves movement building and thinking/taking/strategizing about arts-based interventions. One fun project she started in 2013 was LOVE POSITIVE WOMEN that engages over 125 community groups and organizations globally every February 1-14th to celebrate women living with HIV in their communities.
Binta Sarr était une activiste pour la justice sociale, économique, culturelle et politique, en plus d’avoir occupé le poste d’ingénieure hydraulique au Sénégal. Après 13 années de service, celle-ci a choisi de quitter le fonctionnariat pour travailler auprès de femmes rurales et marginalisées.
Cet engagement a donné lieu à la création de l’Association pour la promotion des femmes sénégalaises (APROFES), un mouvement de base auquel est venu se greffer une organisation fondée par Binta en 1987. L’une de ses approches était la formation au leadership, non seulement dans le cadre d’activités économiques mais également en lien avec les droits des femmes et leur accès à des fonctions décisionnelles.
“« Les populations à la base doivent s’organiser, se mobiliser, assumer le contrôle citoyen et exiger une gouvernance démocratique dans tous les secteurs de l’espace public. La priorité des mouvements sociaux doit aller au-delà de la lutte contre la pauvreté et être axée sur des programmes de développement articulés et cohérents en adéquation avec les principes des droits humains, tout en prenant en compte leurs besoins et leurs préoccupations tant au niveau national, sous régional que dans une perspective d’intégration africaine et mondiale. » – Binta Sarr
Ancrée dans la conviction de Binta, à savoir que les changements essentiels dans le statut des femmes nécessitent la transformation des attitudes masculines, APROFES a adopté une approche interdisciplinaire et s’est appuyée sur la radio, les séminaires et le théâtre populaire, offert une éducation publique innovante et apporté un soutien culturel aux actions de sensibilisation. Sa troupe de théâtre populaire a créé des pièces sur le thème des castes dans la société sénégalaise, de l’alcoolisme et de la violence conjugale. Binta et son équipe ont également pris en compte l’interconnexion essentielle entre la communauté et le monde élargi.
« Pour APROFES, il s’agit d’étudier et de prendre en compte les interactions entre le micro et le macro, le local et le mondial, ainsi que les différentes facettes du développement. De l’esclavage à la colonisation, le néo-colonialisme et la marchandisation du développement humain, qui représentent la majeure partie des ressources d’Afrique et du Tiers-Monde (pétrole, or, minéraux et autres ressources naturelles), demeurent sous le contrôle des cartels financiers et autres multinationales qui dominent ce monde mondialisé. » – Binta Sarr
Binta était également l’une des membres fondatrices de la section féminine de l’Association culturelle et sportive Magg Daan, et a reçu des mentions élogieuses de la part du gouverneur régional et du ministre de l’Hydrologie pour sa « dévotion aux populations rurales ».
Née en 1954 dans la petite ville de Guiguineo, Binta est décédée en septembre 2019.
« La perte est incommensurable, la douleur est lourde et profonde mais nous allons résister pour ne pas pleurer Binta; nous allons garder l’image de son large sourire en toutes circonstances, pour résister et nous inspirer d’elle, maintenir, consolider et développer son œuvre... » – Page Facebook de l’APROFES, 24 septembre 2019
« Adieu, Binta! Nul doute que ton immense héritage sera préservé. » – Elimane FALL, président de l’ACS Magg-Daan
Mientras estés en São Paulo, Brasil, puedes visitar la Ocupação 9 de Julho y pedir una comida colaborativa. También puedes comprar sus productos en su tienda online desde el extranjero.
Visita la tienda en línea de la Asociación de Mujeres Afrodescendientes del Norte del Cauca (ASOM) donde puedes encontrar hermosos productos hechos a mano.
Hay varias formas de apoyar a Metzineres: puedes hacer una donación económica, donar materiales y servicios, o proponer una formación, un taller o una actividad (para más información, ¡ver aquí!)
Analizaremos las respuestas a la encuesta para extraer conclusiones y tendencias, y presentaremos los resultados durante el 15º Foro Internacional de AWID en Bangkok y en línea, en diciembre de 2024. Para asistir al Foro, puedes inscribirte aquí.
Ȃurea Mouzinho es una activista feminista por la justicia económica de Luanda, Angola, que tiene una carrera de diez años en investigación, otorgamiento de subvenciones, incidencia y construcción de movimientos por los derechos de las mujeres y la justicia económica en toda África y en el Sur global. Actualmente es Directora de Programa para África en Thousand Currents, y es parte del consejo editorial de Feminist Africa. También integra Ondjango Feminista, una colectiva feminista que cofundó en 2016. Recientemente ha sido madre de un niño de Géminis, y disfruta los días tranquilos con su joven familia y los largos paseos por la playa. Ocasionalmente publica tweets con el nombre de usuarie @kitondowe.
Maritza Quiroz Leiva was an Afro Colombian social activist, a community leader and women human rights defender. Among the 7.7 million Colombians internally displaced by 50 years of armed conflict, Maritza dedicated her advocacy work to supporting the rights of others, particularly in the Afro Colombian community who suffered similar violations and displacement.
Maritza was the deputy leader of the Santa Marta Victim's Committee, and an important voice for those seeking justice in her community, demanding reparations for the torture, kidnapping, displacement, and sexual violence that victims experienced during the armed conflict. She was also active in movement for land redistribution and land justice in the country.
On 5 January 2019, Maritza was killed by two armed individuals who broke into her home. She was 60 years old.
Maritza joined five other Colombian social activists and leaders who had been murdered just in the first week of 2019. A total of 107 human rights defenders were killed that year in the country.
Deya is a queer nonbinary trans feminist movement organizer, human rights practitioner, and researcher, whose work is grounded in queer-feminist and participatory methods. They have worked within the feminist funding ecosystem for over seven years, and have been within feminist movement spaces for far longer - for over a decade now, and their work is situated at the intersection of money and movements. Before joining AWID, Deya was an independent consultant with Mama Cash, Kaleidoscope Trust, Comic Relief, Global Fund for Children and others, co-creating movements-centered processes, spaces and mechanisms for resourcing, programmes and research. Deya holds an LLM in International Justice and Human Rights from Central European University.
At AWID, Deya leads RFM’s Movement Support and Engagement Strategy, and supports the centering of key feminist movements in defining and driving feminist resourcing agendas. Outside of work, Deya is a masters swimmer, a lover of contemporary literary fiction, and a dog parent.