Human Rights Council (HRC)
The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.
The HRC works by:
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Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries
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Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations
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Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues
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Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues
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Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review
AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.
With our partners, our work will:
◾️ Raise awareness of the findings of the 2017 and 2021 OURs Trends Reports.
◾️Support the work of feminist UN experts in the face of backlash and pressure
◾️Advocate for state accountability
◾️ Work with feminist movements and civil society organizations to advance rights related to gender and sexuality.
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Membership why page - Angelina Mootoo quote
"Joining AWID, I hope I can help in the mobilization of the feminist movement. Not just for the privileged women, but for ALL women and feminist activists."
- Angelina Mootoo, Intersectional and Caribbean Feminist, Guyana/USA
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Claro que sim! Encorajamo-lo a compartilhar a ligação do nosso inquérito com as suas redes. Quanto mais perspetivas diversas recolhermos, melhor será a nossa compreensão do cenário financeiro para a organização feminista.
Tenir les cieux à bout de bras
Une série de films sur les Réalités féministes en Afrique et dans la diaspora africaine
par Gabrielle Tesfaye
Quand j’ai créé mon court-métrage d’animation The Water Will Carry Us Home, mon esprit était branché sur un monde magique de résilience téméraire et de sirènes ancestrales transformant leurs cicatrices/plaies les plus profondes en une nouvelle vie. Le film se déroulant à l’époque du commerce transatlantique de l’esclavage, j’ai eu envie de montrer l’histoire de l’esclavage américain, telle qu’elle n’a jamais été racontée précédemment. Je voulais offrir à mes ancêtres la commémoration qu’iels n’ont jamais reçue, et j’avais comme motivation de m’approprier l’histoire qui continue à nous dépeindre comme des victimes désemparées. Je voulais simplement raconter la vérité. En me réappropriant et en réimaginant notre histoire et notre point de vue, je guérissais en même temps les traumatismes générationnels dont nous souffrons aujourd’hui. C’est cet important travail que font de très nombreuses femmes du continent africain et de la diaspora africaine, donnant vie à nos Réalités féministes collectives.
J’ai mené des recherches très systématiques pour la réalisation de ce film, et en consultant ce qui avait été écrit, j’ai vu ce qui ne l’avait pas été. À plusieurs reprises, j’ai eu l’impression d’être confrontée à un mur en essayant de trouver quelque chose qui n’y était pas, et c’est dans ces lacunes que j’ai pris conscience que les conteuses d’aujourd’hui comblent les vides. Les histoires les plus utiles se cachent dans l’art contemporain, dans les films et dans le folklore de la diaspora africaine.
The Water Will Carry Us Home s’est ainsi déplacé dans le monde entier, dans les cœurs de la diaspora. Le film m’a également menée ici, en tant que commissaire des projections de films africains et de la diaspora pour l’initiative de cocréation de Réalités féministes de l’AWID. En sélectionnant ces films, j’étais à la recherche d’histoires totalement uniques, crues et représentatives du pouvoir féministe en action. Avec les trois courts-métrages et le long, ces films révèlent des histoires parmi des communautés d’Afrique et de la diaspora, notamment en Éthiopie, en Ouganda, en République démocratique du Congo, en Afrique du Sud et au Kenya. Ces films présentent les femmes africaines comme elles sont réellement : autogouvernées et autonomisées par l’objectif sans filtre de leur travail.
The Water Will Carry Us Home carried itself around the world into the hearts of the Diaspora. It also led me here, as the curator of the African and Diaspora film screenings of AWID’s Co-Creating Feminist Realities initiative. Whilst curating this collection of films, I looked for stories that were completely unique, raw and representational of feminist power in action. Consisting of three shorts and one feature, they reveal stories through many communities in Africa and the diaspora, including Ethiopia, Uganda, The Democratic Republic of Congo, South Africa and Kenya. These films reposition African women as what they truly are- self governing and empowered through the unfiltered lens of their work.
« Un récit incroyablement beau, attentif et finement observateur de la connexion entre l'Afrique et sa diaspora formée par la traite transatlantique d’esclaves. L'univers visuel qu'il crée est tout simplement magnifique... un écho de la fusion des traditions spirituelles et du temps non linéaire qui montre comment nous vivons encore les moments du passé qui ont formé de « nouveaux » mondes de négritudes pour la diaspora. »
- Jessica Horn, stratège féministe panafricain·e, écrivain·e et cocréateur·rice de The temple of her skin (Le temple de sa peau)
«...vraiment unique, brut et représentatif du pouvoir féministe en action. »
- Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film
Notre documentaire Women Hold Up the Sky, créé par la WoMin African Alliance, raconte l’histoire de femmes activistes en Ouganda et en République démocratique du Congo qui réclament activement leurs droits fonciers menacés localement par les mines et autres activités d’extraction. Le film expose certes la corruption liée à l’extractivisme, mais partage enfin ce qui fait tant défaut sur les écrans : la manière dont les femmes africaines de la base s’organisent activement, créent des stratégies et mènent des analyses au sein de leur communauté, pour créer des alternatives axées sur les femmes et menées par la communauté. Margaret Mapondera, de WoMin, l’explique de manière très poétique : ce sont les « gardiennes des terres, des forêts, des eaux, des rivières et des territoires; les façons selon lesquelles les femmes détiennent et transmettent leurs histoires/les histoires des femmes de notre passé et de nos avenirs; les manières à la fois puissantes et transformatrices d’être femme s’incarnent dans leurs relations entre elles, avec l’environnement et avec elles-mêmes ».
« Une œuvre cinématographique rafraîchissante et indispensable qui met en évidence les nombreuses façons dont les femmes africaines se rassemblent pour créer des alternatives dirigées par les femmes et axées sur la communauté… Le combat est engagé et les femmes en détiennent la clé. »
- Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film
Pumzi, de la réalisatrice Wanuri Kahiu acclamée par la critique, établit un pont entre l’Afrique et la science-fiction en se centrant sur le climat et l’environnementalisme. Pumzi imagine un monde futuriste où l’humanité aura été contrainte de s’installer sur une autre planète. Si Pumzi semble afro-futuriste et nouveau pour l’Afrique en surface, Kahiu révèle que la science-fiction et le fantastique ont toujours existé dans les récits africains, mais qu’ils n’ont simplement jamais été reconnus. Kahiu crée un monde où les femmes cherchent les vérités et sont les héroïnes qui nous guident dans un monde nouveau, soit à l’opposé des images qui placent les femmes en tant que victimes de la guerre et de la destruction. À l’inverse, Pumzi rédige le récit de femmes africaines qui se sauvent elles-mêmes et résolvent leurs propres problèmes, qui ne s’arrêtent à aucun prix dans la poursuite des visions énigmatiques qu’elles insufflent dans leurs rêves.
« Un film de science-fiction africain pionnier, situant les femmes comme scribes du futur et ouvrant nos visions vers d'autres mondes, d'autres univers que nous pourrions occuper en tant qu'Africain·e·s - un exercice toujours important à réaliser lorsqu’on envisage les modes de sortie de crises actuelles. »
- Jessica Horn, stratège féministe panafricain·e, écrivain·e et cocréateur·rice de The temple of her skin (Le temple de sa peau)
Le seul long métrage du programme, Finding Sally, se déroule dans l’Éthiopie des années 1970, à l’époque de la Terreur rouge. Il documente l’étonnante histoire de la tante de la réalisatrice Tamara Mariam Dawit, l’activiste Sally Dawit. Le film nous raconte l’incroyable aventure de Sally, jeune et courageuse activiste qui évolue dans les années les plus violentes de l’histoire de l’Éthiopie. L’histoire de Sally révèle non seulement la gravité de l’époque, mais ses réflexions sur sa propre évolution en tant que jeune femme. Dawit a intentionnellement fait abstraction des voix d’hommes dans son film, pour se centrer sur le point de vue et le regard des femmes. L’histoire de l’Éthiopie a si souvent, et si longtemps, été racontée par des hommes que la réalisation de cette puissante histoire protège la réalité en rendant honneur au point de vue féministe. Dawit explique que « [l]es femmes pendant la révolution et la guerre ne sont souvent mentionnées qu’en tant qu’épouse de quelqu’un, ou que cuisinière ou secrétaire. Je voulais observer et montrer l’activisme autour de la révolution, uniquement à travers les mémoires et les voix des femmes ». Finding Sally démontre la réappropriation de l’histoire que réclament les cinéastes actuelles. C’est un embrasement de pouvoir féministe et de nos réalités connectées, à travers l’histoire.
« La responsabilité nous incombe, de nous souvenir de ces femmes qui nous ont précédé·e·s et de leur brillant travail, pour ne pas être oubliées comme les milliers de femmes qui l’ont déjà été en menant le bon combat. Sally est une sacrée femme, pourvu qu’elle ne soit jamais oubliée. »
- Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film
Inscrivez-vous ici pour regarder ce film du 18 au 22 juin
Ces films constituent maintenant une partie importante de ma psyché. Ils me poussent à continuer à créer des alternatives puissantes vers la justice depuis l’intérieur. Ils affirment que je suis une femme dans un monde de femmes, tenant les cieux à bout de bras et construisant activement des Réalités féministes indestructibles. Ces films sont davantage que des histoires d’Africaines. Tout le monde peut s’y référer, ils sont source d’inspiration et donnent l’exemple de Réalités féministes pour nous toustes dans le monde entier.
Gabrielle Tesfaye est une artiste interdisciplinaire initiée à la peinture, à l'animation, au cinéma, à la marionnette et à l'installation interactive. Son travail prend source dans la diaspora africaine, l'afro-futurisme, les pratiques artistiques anciennes et la narration culturelle.
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Sylvia Robinson
« La vie... c’est vivre dans la joie, se lever avec un but, sentir son énergie créative, répondre à son appel. » – Sylvia Robinson
Sylvia Robinson, infatigable leader et organisatrice communautaire, fut la fondatrice et directrice générale de l’Emergence Community Arts Collective (ECAC) à Washington, D.C.
Cet espace de performances créatrices foisonnantes rassemblait des initiatives d’éducation, d’engagement citoyen, d’arts, de services sociaux et spirituels et de pratiques de développement durable. Sylvia considérait cet endroit comme une maison où « il existe un équilibre et une synergie avec les activités dont les gens ont besoin pour entretenir la vie ».
Elle comptait également parmi les membres fondateur·trice·s du Georgia Avenue Community Development Taskforce, dans le nord-ouest de la capitale, un groupe de quartier actif dans le domaine de la justice sociale et de l’organisation qui veillait à ce que la communauté ait son mot à dire dans le redéveloppement et l’embourgeoisement du secteur.
« Nous demandons des logements abordables. Nous demandons que les petits commerces qui sont ici depuis longtemps ne soient pas balayés par de nouvelles enseignes. Nous demandons des espaces verts et des lieux où les gens peuvent se rencontrer. Nous demandons à ce que le paysage urbain soit amélioré, avec des rues en meilleur état et des éclairages publics. » – Sylvia Robinson, à propos du travail de la Taskforce
Avant de devenir organisatrice, et après avoir obtenu son diplôme en informatique, Sylvia avait travaillé dans le domaine des systèmes de contrôle du trafic aérien pendant plus d’une décennie. Elle s’est ensuite orientée vers le conseil relatif à la consommation d’alcool et de drogue, s’impliquant davantage dans le travail communautaire.
« Cette implication dans la communauté, c’était ma vocation. » – Sylvia Robinson
Née à Washington D.C. le 14 août 1961, Sylvia est décédée le 18 septembre 2017 après avoir lutté contre le cancer.
« L’esprit et l’héritage de Sylvia continueront d’inspirer cette communauté pour de nombreuses années. » – ECAC
Snippet FEA Principles of Work (ES)
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DE TRABAJO
Questions (Forum page)
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Ruby Montour
Membership why page - Loyiso Lindani
Tengo la convicción de que las mujeres empoderadas dotan de empoderamiento a otras mujeres, y es por ello que la he pasado tan bien como afiliada de AWID. Todo lo que sé y lo que entiendo de feminismo e interseccionalidad se ha ampliado gracias a los contactos que tuve como parte del Equipo de la Calle de la Comunidad AWID. Espero que más mujeres se sumen y compartan temas e ideas que ayuden a otras mujeres.- Loyiso Lindani, Sudáfrica.
Ali Chavez Leeds

“Tasseography”
Tasseography is the study of coffee grounds and/or tea leaves for the act of divination. It is a practice that has been passed down through the women on my Armenian side of the family and was taught to me by my mother, she from her mother, and so on. As I would watch my Nana read the coffee grounds from the Armenian coffee prepared for family and friends, I would notice how often times she would see what she would want to say. These prints say some of the things I want to see in the world; I hope you do too.

“Our Promise”
This print celebrates the resilience, sacrifice and strength of SWANA freedom fighters throughout history and the solidarity that exists. It was originally inspired by an article I read about an exhibition held in Tatvan, a district of Bitlis that was highlighting the Armenian presence in the region. My ancestors are from Bitlis, now within the borders of modern day Turkey.

“Looking at the Cup”
Tasseography (the study of reading coffee grounds) is a cultural practice that Armenian women have used for hundreds of years to speak among and to each other, a coded language to open up conversations, to build inter-relatedness and weave connections.
About Ali Chavez Leeds
![]Ali Chavez Leeds portrait](/sites/default/files/styles/max_325x325/public/2021-10/portrait.jpeg?itok=0yU3PqLe)
Sarah Maldoror
“I’m no adherent to the concept of the ‘Third World’. I make films so that people - no matter what race or color they are - can understand them. For me there are only exploiters and the exploited, that’s all. To make a film means to take a position.” - Sarah Maldoror
Her groundbreaking film and “revolutionary picture” Sambizanga (1972) follows Angolan militants’ anti-colonial liberation struggle, as well as captures a woman’s perspective in a historical moment she finds herself in.
“For many African filmmakers, cinema is a revolutionary tool, a political education to raise consciousness. It is inscribed in the evolution of a Third Cinema striving to decolonize thought and advocate radical changes in society.” - Sarah Maldoror
Throughout her career, Sarah - together with a number of African and Caribbean artists - co-founded (1956) the first Black theatre troupe in France. She made around 40 films, comprising important documentaries that amplify the lives and work of black artists, including her friend and poet Aimé Césaire who wrote to her:
“To Sarah Maldo
who, a camera in hand,
fights oppression, alienation
and flies in the face
of human bullshit.”
Sarah was also committed to giving African women more ownership of the filmmaking process. In an interview, she pointed out:
"African women must be everywhere. They must be in the images, behind the camera, in the editing room and involved in every stage of the making of a film. They must be the ones to talk about their problems."
Sarah left an incredibly powerful legacy to be carried forward.
Born 19 July 1929, Sarah passed away on 13 April 2020 from complications of the coronavirus.
Watch Sambizanga and read a film review in a 1973 New York Times article
Snippet FEA Principles of work Education and Learning (FR)

ÉDUCATION ET APPRENTISSAGE CONSTANT
FRMag - Editors Note
Note éditoriale
Les Réalités féministes consistent en une invitation chaleureuse et bienveillante, une sorte d’acte de préservation et de soins massifs (versus un soin individuel), une invitation à archiver et à faire l’inventaire de tout le travail réalisé, sous peine de le voir disparaître. (...)
Jelena Santic
Snippet - Blog post Quote_EN
"We believe that this is the time for us to continue to organize from a place of solidarity, hope and radical imaginations."
- Beijing+30 & CSW: Feminist meaning-making at a time of polycrisis
La ternura es la resistencia más intensa
Un ciclo de cine sobre realidades feministas de Asia-Pacífico
Curado por Jess X. Snow
Con asistencia de Kamee Abrahamian y Zoraida Inglés
Editado por Kamee Abrahamian
A través de Asia y el Pacífico, y de toda su vasta diáspora, mujeres feroces y personas trans han estado luchando por un futuro en el que todxs puedan ser libres. A medida que la subida de los niveles del mar amenaza a las islas del Pacífico y las costas de Asia continental, la batalla por proteger la Tierra y los océanos se intensifica en todo el mundo. Nuestro planeta guarda una memoria geológica de todo lo que ha experimentado. El auge de la colonización, la industrialización y la destrucción ambiental está conectado con el crecimiento del Estado-Nación patriarcal binario. El poder que reside en la Tierra para reencarnar, sanar y florecer a pesar de la violencia debe, por lo tanto, conectarse con las mujeres, con la maternidad, con la indigeneidad, y con todas las fuerzas expansivas, sagradas y queer. No es una coincidencia que las realidades feministas unan la lucha por la protección de los derechos de las mujeres y de las personas trans y LGBTQ+ con la lucha por la protección de la Tierra. Desde las madres-hijas protectoras de Mauna Kea en el Reino de Hawái hasta las complejas relaciones madre-hijx de lxs refugiadxs vietnamitas, los despertares sexuales queer en la conservadora India, la recuperación del hogar en Mongolia Interior y la lucha por la liberación LGBTQ en Filipinas: esta colección de películas es una cosmología de las formas en las que las mujeres y las personas queer y trans contemporáneas de Asia-Pacífico defienden el camino hacia nuestra liberación colectiva, a través de océanos y fronteras.
Todas estas películas tienen un fuerte sentido de lugar: activistas indígenas protegen sus territorios sagrados, lxs jóvenes despejan las narrativas coloniales de su tierra natal para descubrir verdades ocultas, se exploran complejas relaciones de maternidad y cuidados, y lxs personajes recurren a sus propios cuerpos y a su sexualidad como santuario, cuando la familia y la ciudad que lxs rodea amenazan su seguridad.
AFTEREARTH
por Jess X. Snow
«Una película inolvidable, con asombrosas tomas que invocan la resistencia ambiental feminista, y cuán profundamente arraigada está esa resistencia en la historia cultural y en la tierra...»
- Jessica Horn, activista feminista panafricana, escritora y co-creadora del sitio web the temple of her skin
En el documental experimental Afterearth, cuatro mujeres luchan por preservar el volcán, el océano, la tierra y el aire para las generaciones futuras. A través de música, poesía y sentidos testimonios que honran zonas próximas al Océano Pacífico: Hawái, Filipinas, China y América del Norte, Afterearth es una meditación poética sobre la relación intergeneracional y feminista de cuatro mujeres con las tierras y las plantas de las cuales provienen.
STANDING ABOVE THE CLOUDS [DE PIE SOBRE LAS NUBES]
por Jalena Keane Lee
En Standing Above the Clouds, dos activistas nativas hawaianas (madre e hija) luchan juntas para proteger su montaña sagrada, Mauna Kea, y evitar que sea utilizada como sitio de la construcción de uno de los telescopios más grandes del mundo. Como protectoras de Mauna Kea, esta película muestra la relación interconectada entre Aloha ʻĀina (amor a la tierra) y el amor a lxs ancianxs y a las generaciones venideras.
NƯỚC (WATER/HOMELAND) [AGUA/TIERRA NATAL]
por Quyên Nguyen-Le
En el cortometraje narrativo experimental Nước (agua/tierra natal) unx adolescente vietnamita-estadounidense genderqueer desafía las narrativas dominantes sobre la Guerra de Vietnam en Los Ángeles, California. A través de potentes secuencias oníricas y quiebres de la realidad, esta película sigue el camino de lx joven que intenta reconstruir y entender la experiencia de su madre como refugiada de la Guerra de Vietnam.
KAMA’ĀINA
por Kimi Lee
En Kama’āina, una joven queer de dieciséis años debe pilotear su vida en las calles de Oahu hasta que, finalmente, guiada por una tía, encuentra refugio en el Pu’uhonua o Wai’anae, el campamento organizado de personas sin techo más grande de Hawái.
DEVI [DIOSA]
por Karishma Dev Dube
En Devi (diosa, en hindi) Tara, una joven lesbiana no declarada, arriesga tanto su familia como su tradición al aceptar su atracción por la criada de su infancia. Ambientada en Nueva Delhi, Devi es una historia de transición a la adultez, así como un comentario sobre las distinciones sociales y de clase que actualmente dividen a las mujeres en la India contemporánea.
HEADING SOUTH [YENDO AL SUR]
por Yuan Yuan
En Heading South, Chasuna, una niña de 8 años criada por su madre en la meseta de Mongolia Interior, visita a su padre violento en la gran ciudad. En casa de su padre se encuentra con una nueva incorporación a la familia, y debe aceptar el hecho de que su verdadero hogar es inseparable de su madre y de su tierra.
Outrun
por Johnny Symons & S. Leo Chiang
El largometraje Outrun sigue la trayectoria de la primera mujer transgénero del Congreso de Filipinas. Confrontando la opresión de una nación predominantemente católica, su viaje triunfal se convierte en un clamor por los derechos de las personas LGBTQ+ de todo el mundo.
Abarcando formas documentales, narrativas y experimentales, estas películas muestran que los cuidados comunitarios, el amor por unx mismx y la escucha transformadora profunda entre nuestros seres amados son un portal a las realidades feministas a las que hoy estamos dando existencia. Desde toda la zona de Asia-Pacífico y su diáspora, estas historias nos enseñan que, frente a la violencia, la ternura es la fuerza de resistencia más intensa.
Mira nuestra conversación con lxs cineastxs
Jess X. Snow es directorx de cine, artista y poeta nominadx al premio Pushcart. Es, además, autorx de libros infantiles y educadorx artísticx comunitarix . En sus relatos Jess X. Snow crea historias de inmigrantes queer asiáticxs que trascienden las fronteras, los binarismos y el tiemp
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María Digna Montero
María Digna Montero fue una garífuna (afrodescendiente e indígena) defensora de la tierra e integrante de la Organización Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH), una organización de base que trabaja para proteger a las comunidades garífunas, sus derechos ancestrales, su cultura, sus recursos y su territorio.
María también enseñaba en la escuela local, e integraba el grupo de trabajo de Educación Bilingüe Intercultural de OFRANEH.
El 12 de octubre (Día de la Resistencia Indígena) de 2019, sujetos desconocidos le dispararon a María varias veces en el patio de su casa.
Fue una de las seis defensoras garífunas asesinadas entre septiembre y octubre de 2019 y, según OFRANEH, no hubo ninguna investigación de estos crímenes por parte de las autoridades. En un comunicado oficial, la organización también subrayó la conexión entre la violencia contra líderes garífunas y el incremento de las industrias extractivas que explotan los recursos naturales en sus comunidades, y definieron esta violencia como «parte de una estrategia de intimidación y de expulsión sistemática por parte del Estado de Honduras.»
«El recrudecimiento de la tensión y de los riesgos crecientes para la seguridad y derechos humanos de las lideresas en las comunidades y territorios ancestrales es producto del despojo, desplazamiento y criminalización hacia las comunidades, y de los mega proyectos extractivos que impulsa el Estado junto con las corporaciones nacionales e internacionales.» - Pronunciamiento de OFRANEH, 13 de octubre de 2019