Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

S'opposer à l’extractivisme et au pouvoir des entreprises

Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.


Pourquoi résister à des industries extractives?

L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.

Les principaux risques et les violences basées sur le genre

Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.

Agir ensemble

L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :

Partagez votre expérience et vos questions !

Dites-nous comment vous utilisez la boîte à outils sur les défenseur-e-s des droits humains qui résistent à l'extractivisme et aux pouvoir des entreprises.

◾️ Comment ces ressources peuvent-elles soutenir votre activisme et votre plaidoyer ?

◾️ De quelles informations ou connaissances supplémentaires avez-vous besoin pour utiliser au mieux ces ressources ?

Faites-nous part de vos commentaires


Merci !

C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !

Contenu lié

Diana Isabel Hernández Juárez

Diana Isabel Hernández Juárez was a Guatemalan teacher, human rights defender and environmental and community activist. She was the coordinator of the environmental program at Our Lady of Guadalupe Parish on the South coast of the country. 

Diana dedicated her life to co-creating environmental awareness, working especially closely with local communities to address environmental issues and protect natural resources. She initiated projects such as forest nurseries, municipal farms, family gardens and clean-up campaigns. She was active in reforestation programmes, trying to recover native species and address water shortages, in more than 32 rural communities.

On 7 September 2019, Diana was shot and killed by two unknown gunmen while she was participating in a procession in her hometown. Diana was only 35 years old at the time of her death.
 

Leitis in Waiting Watch Party Participation Guide

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Un panel de 13 personas de pie detrás de una silla de conferencia. Sobre la mesa hay hojas de papeles, micrófonos y botellas de agua. Detrás de ellos se puede ver una pared blanca y cortinas negras.

Miembrxs del sindicato OTRAS

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Este Foro de AWID celebrará y difundirá las realidades feministas que nos rodean en diferentes etapas de desarrollo.

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Jaitun

Jaitun, comúnmente conocida como «Amma», estaba comprometida con garantizar los derechos reproductivos de las mujeres y niñas de India. Se dedicó, particularmente, a abogar por quienes viven en la pobreza y son más marginadas, incluidas las mujeres y niñas dalit y musulmanas.

Jaitun fue la fuerza vital detrás del caso Jaitun versus Janpura Maternity Home & Ors. Su perseverancia por la justicia llevó a que la Corte Suprema de Delhi emitiera una sentencia innovadora, que obligó al gobierno indio a hacerse responsable del incumplimiento de cierto número de obligaciones legalmente vinculantes, tales como la atención a la salud reproductiva y el derecho a la alimentación.

A su hija Fatema, quien vivía por debajo de la línea de pobreza, se le negaron los servicios reproductivos, y tuvo que dar a luz en público, bajo un árbol. En ese momento, tanto Jaitun como Fatema estaban en situación de calle, ya que su casa había sido demolida por el gobierno como parte del programa de reurbanización y gentrificación de Nueva Delhi.

«Desde entonces, esta sentencia ha sido utilizada por innumerables abogadxs y activistas de todo el mundo, incluyendo al ex-Relator Especial de la ONU sobre el derecho a la salud, no solamente como fuente de inspiración, sino como una sólida plataforma para promover la justicia.» - Jameen Kaur

Jaitun ha sido una inspiración para que muchas otras mujeres que viven en la pobreza reclamen sus derechos. Falleció en 2017.

«Con la muerte de Jaitun, hemos perdido una incomparable guerrera de la justicia, pero su espíritu de desafío pervive.» -Jameen Kaur

«En mis dieciocho años como defensora de los derechos humanos, nunca he encontrado una mujer que me inspirara ni que conmoviera mi espíritu de la forma en que lo hacía Amma. Su sonora valentía, su inimitable humor (solíamos compararla con la actriz de Bollywood, Hema Melini) cuando se sentía molesta porque habíamos pasado tanto tiempo lejos de ella... con un brillo en los ojos, decía “Ustedes se han olvidado de Amma, Amma ahora no les habla”, y luego con gran dramatismo se ponía de espaldas para darse vuelta enseguida riendo y estirando los brazos para un abrazo. Su bondad y, en definitiva, su amor y su alegría por el amor y el derecho de todxs nosotrxs a vivir con dignidad. La extraño terriblemente.» - Jameen Kaur

Ika Vantiani

Bunga-Transgirl are girl, Analog collage, 2020
Bunga-Transgirl are girl, Analog collage, 2020

Bunga or flower in English is something that is often associated with women in Indonesia. Meaning, a flower can also be associated with transgender women. Because transgender women are women. As beautiful, as strong, and they both lived not only waiting to be 'picked' but instead grew and bloom and died as they pleased. This work is a tribute to my transgender women friends on The International Transgender Day of Visibility. 

About Ika Vantiani 

Ika Vantiani portrait

Ika Vantiani is an Indonesian artist, curator and crafter based in Jakarta. Her works explores the idea of being a woman in today’s society with the intertwined between media and consumption. Ika uses the discipline of collage and expands it into workshop, installation, and street art. Ika is the member of artist collectives including Micro Galleries, The Collage Club and It’s In Your Hands Collective.  

Snippet - CSW69 spaces to watch out for - FR

Les espaces de la CSW69 sur lesquels garder un œil

Apprenez-en davantage sur les prochains événements CSW69 co-organisés par l'AWID ci-dessous

Snippet FEA Principles of work Transparency (FR)

Un parapluie rose

TRANSPARENCE

Contributors of toolkit (WITM landing page)

Nous tenons à remercier les personnes qui ont contribué à ce projet et qui ont fourni de précieux conseils :

  • Angelika Arutyunova
  • Cindy Clark
  • Kamardip Singh
  • Martin Redfern
  • Pei Yao Chen
  • Srilatha Batliwala
  • Veronica Vidal

Télécharger la Boîte à outils en PDF

Isabel Cabanillas de la Torre

Isabel Cabanillas de la Torre était une jeune artiste et activiste féministe très appréciée de Ciudad Juárez, au Mexique. Elle était connue pour ses belles peintures textiles, très expressives. Les yeux faisaient partie des représentations emblématiques de son travail. Ses peintures murales ont métamorphosé les immeubles décrépis et laissés à l’abandon du centre-ville de Ciudad Juárez, ornant leurs façades de messages de vie et de commentaires politiques.

Isabel voulait, à travers son art et son activisme politique, attirer l’attention sur les violences basées sur le genre omniprésentes dans sa ville natale. Elle était bénévole dans le réseau Mesa de Mujeres pour l’Observatoire citoyen sur le genre, qui supervise le travail des juges, procureurs et avocats de la défense dans les affaires de féminicides et autres violations basées sur le genre. Elle était également membre de Hijas de su Maquilera Madre, un collectif féministe dont le nom fait référence aux filles de mères qui travaillent dans les maquiladoras, ou zones de traitement pour l’exportation. Certaines de ces mères ont figuré parmi les premières victimes de féminicide dans la ville.

Le dernier projet d’Isabel, toujours en cours, était une installation artistique pour protester contre une entreprise canadienne qui cherchait à extraire du cuivre dans le désert de Samalayuca. 

Le 18 janvier 2020, Isabel a été tuée par balle alors qu’elle rentrait chez elle à vélo dans le centre de Juárez, dansce qui semble avoir été un acte ciblé, son corps ayant été retrouvé à côté de son vélo.

Le meurtre d’Isabel a déclenché une nouvelle vague d’indignation contre les féminicides dans la région, des centaines de personnes ont manifesté jusqu’au pont frontalier entre le Mexique et les États-Unis, le bloquant pendant des heures et scandant « Ni Una Menos » (pas une de plus) alors que des collectifs féministes continuaient de manifester contre les meurtres de femmes dans tout le pays. Au cours de la seule année 2019, 3 142 femmes et filles ont été tuées au Mexique. Un grand nombre ont été spécifiquement ciblées du fait de leur genre.

Elle adorait faire du vélo.

« Le vélo était son symbole de liberté. Il symbolisait le fait d’être libre dans les rues. » - Marisol (une amie d’Isabel) 

Corporizaciones feministas de esperanza y poder

Una serie de películas sobre realidades feministas de la región del Sudoeste Asiático y África del Norte

por Esra Ozban

En un mundo obsesionado con los productos, el proceso de priorización es un método feminista fundamental. Los procesos importan, y la curaduría no es una excepción. Mientras trataba de determinar cuáles de las películas de la región del Sudoeste Asiático y África del Norte (SWANA, por su sigla en inglés) serían más relevantes para el tema de las realidades feministas, la pandemia global, que todavía estamos enfrentando, modificó tremendamente nuestras vidas cotidianas. Incluso pensar, escribir o expresarme se ha convertido en una lucha diaria. Se me pasaban constantemente las fechas límites, y mandaba correos de disculpas a Kamee Abrahamian, con quien estaba trabajando como curadora independiente para el proyecto de la Club de Cine Feminista de AWID. El invalorable apoyo de Kamee, su comprensión y sus sugerencias, me recordaron que, incluso en dos lugares diferentes del mundo, como colegas que nunca se han encontrado personalmente, podemos crear conjuntamente micro versiones de las realidades feministas que anhelamos y para las cuales vivimos.
 
Para mí, las realidades feministas tienen mucho que ver con las sororidades. Sororidades que ayudan a lxs mujerxs que se ocupan de la remoción de minas en Artsaj/Alto Karabaj. Sororidades horneadas en Vegan Inclusive Trans Cake [Torta Trans Vegana  Inclusiva] de feministas trans jóvenes de Ankara, que les recuerdan que no están siendo bienvenidas por la generación Z a las hermanas cis. Sororidades que están creciendo entre la menta de la azotea de Dragiča Alafandi, en el campamento de refugiadxs de Dheisheh de  la Palestina ocupada, en Sowing seeds of resistance [Sembrando semillas de resistencia]. Sororidades que asumen proximidades íntimas, sexuales y revolucionarias en el Parque Gezi en #resistayol. Sororidades que sacan a la luz un encuentro imaginado entre dos generaciones de mujerxs exiliadxs  en las calles de Haifa, en Your father was born 100 years old and so was the Nakba [Tu padre nació teniendo 100 años, igual que la Nakba]. Sororidades interespecies que se desarrollan en un espacio ficticio (y valiente) creado por Mounia Akl en Submarine [Submarino] para su personaje rebelde Hala, quien se rehúsa a ser evacuada  de una ciudad llena de basura y es abandonada con su amigx perrx.
 
Esta selección reúne trozos y fragmentos de muchas realidades feministas que se han producido en la región del Sudoeste Asiático y África del Norte durante los últimos años. Continuaremos imaginando, aprendiendo y compartiendo corporizaciones feministas de esperanza y poder. Mientras tanto, sumerjámonos en las potentes alternativas  a las que lxs cineastas y lxs protagonistas de estas películas han dado vida. Podemos crear conjuntamente cada paso, cada acto y cada intento, mientras seguimos cohabitando este mundo con otrxs que están viviendo realidades feministas y que persisten en sus sueños para dar vida a más de estas realidades.


MOTHERLAND [MADRE PATRIA]

por Emily Mkrtichian y Jesse Soursourian

«Con una belleza visual y atractivas escenas de la realidad, Motherland es un espectáculo de camaradería y fortaleza femeninas... La película es un testimonio de mujeres de todo el mundo que están dispuestas a trabajar más aún, para superar cualquier obstáculo que encuentren.»
 
    - Nosarieme Garrick, cineasta galardonada

«Motherland es una inspiradora visualización de solidaridad, valentía, y agallas...»
 
    - Hers is Ours Collective, organizadorxs del Outsider Moving Art & Film Festival 

Motherland from jesse soursourian on Vimeo.

Emily Mkrtichian sobre las realidades feministas y Artsaj/Alto Karabaj

Filmamos el cortometraje Motherland en la República de Artsaj en 2018. Cada una de estas mujeres me atrajo por su fortaleza, su resiliencia y su humor, a pesar del contexto en el que vivían. En 2018, ese contexto era el del período posterior a una guerra brutal que había tenido lugar en la década de 1990, después de la cual su país se convirtió en un territorio no reconocido (o disputado, para la comunidad internacional) que no recibía la autonomía y la independencia de las que gozan tantos otros países. Artsaj estaba también profundamente afectada por las consecuencias que vemos en casi todos los lugares que atraviesan conflictos violentos, -consecuencias que tan a menudo recaen sobre las mujeres-: trastornos de estrés postraumático, altas tasas de alcoholismo, altas tasas de violencia doméstica, menos igualdades y libertades otorgadas a las mujeres, poca o ninguna representación de las mujeres en la política y la administración pública. Frente a estos desafíos, esta película trata de captar el fuego y el poder de las mujeres de Artsaj, algo que podría no ajustarse al paradigma feminista occidental tradicional, pero que ha sido creado por y para ellas mismas a través de los profundos lazos comunitarios, el cuidado de sus familias, el trabajo duro, y la capacidad de reírse juntas a lo largo  de todo este proceso. Hoy, la República de Artsaj ha sido devastada nuevamente por otra guerra, que la dejó sin el 70% de las tierras que estas mujeres consideraron como propias durante toda sus vidas. Sin embargo, puedo prometerles que estas mujeres, y miles de otras, continúan sosteniendo a sus familias, sus comunidades y su cultura a través de las mismas redes de cuidado, del mismo compromiso con el trabajo duro y de las mismas carcajadas revoltosas, de cara a un futuro incierto.
 


SOWING SEEDS OF RESISTANCE [SEMBRANDO SEMILLAS DE RESISTENCIA]

por Baladi-Rooted Resistance

«Una película oportuna para mirar después de ser testigxs del último bombardeo de Gaza por parte de las Fuerzas de Defensa de Israel. Una mirada sobre el modo en que las mujeres de las comunidades palestinas sobreviven a la opresión estructural, a través de la historia de un banco de semillas tradicionales... y de las mujeres que lo sostienen como forma de alimentar la rebelión.»

    - Jessica Horn, activista feminista panafricana, escritora y co-creadora del sitio web the temple of her skin


«Ver mujeres que se reúnen y trabajan  colectivamente por la autonomía alimentaria es, para mí, terapéutico y empoderante.»
 
    - Hers is Ours Collective, organizadorxs del Outsider Moving Art & Film Festival 

Equipo Baladi-Rooted Resistance sobre las realidades feministas«¿Cómo hablar sobre realidades feministas cuando vives en Deheisheh, un campamento de refugiadxs palestino, construido hace setenta años para contener  a tres mil refugiadxs, pero que es ahora el hogar de quince mil personas, en la Cisjordania ocupada? ¿O cuando la tierra que cultivas está amenazada constantemente por los colonizadores  ilegales?
Si eres mujer en Palestina ocupada, tienes que luchar no solo contra el patriarcado, sino también contra el colonialismo y contra una ocupación militar brutal.
 
Dragiča y Vivien están peleando contra estos múltiples sistemas de dominación, a su propio modo.
Vivien utiliza semillas nativas para ayudar a lxs palestinxs a mantener su identidad. Cultivar alimentos tradicionales de forma tradicional es sumamente significativo: «Si ya no eres unx productorx, eres unx consumidorx, y qué mejor manera de esclavizar a alguien que convertirlx en tu consumidxr . Esto está sucediendo en todo el mundo, pero aquí se duplica con la ocupación militar.»
 
El 31,5% de los hogares de Cisjordania no tiene seguridad alimentaria. Mediante un huerto de azotea, Dragiča logró incrementar la autonomía alimentaria de su familia. En el hacinado campamento, al que  el ejército israelí realiza incursiones nocturnas de forma regular para arrestar y acosar a lxs residentes, el huerto de azotea de Dragiča no solamente nutre a su familia, sino que, en especial, nutre su alma.»

 



#RESISTAYOL

por Ruzgar Buski

Ruzgar Buski sobre las realidades feministas

«No sé qué decir sobre las realidades feministas, pero, como artista trans, como activista de Turquía, sé que nuestras realidades son duras. Vivimos con violencias: ¡físicas, emocionales, económicas, sexuales!. Por eso es que tenemos que construir nuestras propias redes, y crear conjuntamente microrrealidades recíprocas es, para mí, una realidad feminista. #resistayol es mi primera película, y al comienzo planeaba hacer una película por/para/con personas trans que no tratara de convencer a nadie del hecho de que las personas trans son humanas, ni que se centrara en crear consciencia sobre los temas trans. Sin embargo, sucedieron  las protestas del Parque Gezi, que se convirtieron en una de las sublevaciones más grandes de la historia de Turquía, y la película resultó ser algo diferente.


Creo que el proceso de producción afecta realmente lo que la película termina siendo. Nos esforzamos mucho para que trabajaran mujeres y personas trans y no binarias en cada etapa de la filmación. Esta película está hecha por gente que se reunió con camaradería y amistad. Kanka Productions está basada en el compañerismo transfeminista. Quiero que la película aporte esperanza, que sane, porque acarreamos muchos traumas en nuestros cuerpos: esto es lo que nos constituye y lo que nos conecta. La sanación es un proceso que nunca termina, y tenemos que crear espacios para respirar. #resistayol es una hora de respiración colectiva.»
 

Boysan Yakar en #resistayol

«Bueno, lxs lubunyas (queers) estábamos sentadxs en el parque, y de pronto llegaron topadoras y todxs nos enojamos. En realidad, en resumen, eso fue suficiente . Es el parque de lxs lubunyas, y teníamos treinta días para explicar eso a esta ciudad enorme. Todxs reconocen que a la noche los ibnes (putos) cogen en ese parque... El bloque LGBTI llevó a nuestra comunidad ahí. Ya no confiábamos en el Estado s y la policía, y no teníamos seguridad; hemos establecido nuestras propias formas de hacer las cosas, nuestras propias leyes y costumbres para sobrevivir... Rápidamente, llevamos nuestra ley a Gezi. En un esfuerzo por establecer un lenguaje y un entendimiento comunes entre todos estos grupos, el lenguaje LGBT de unión y solidaridad se propagó por todo el parque. Todos los días había una Marcha del Orgullo, todxs decían continuamente “ayol”. Embellecimos el lenguaje apestoso y polvoriento de la izquierda. Supongo que tuvimos este nivel de impacto porque hemos sido repudiadxs todos estos años. Desde lxs más radicales hasta lxs más conservadorxs y nacionalistas, todxs nos necesitaban, porque todxs nos habituamos a ser confrontadxs por todo. Ellxs no estaban acostumbradxs a tanta energía, a nuestra energía. Por eso esta  fue una gran arena política  para nosotrxs. Todos los días hacíamos realidad aquí nuestra mayor y principal lucha, o sea, una lucha por la visibilidad y el reconocimiento. Por eso dejamos Gezi con una gran victoria.»
 


VEGAN INCLUSIVE TRANS CAKE [TORTA TRANS VEGANA INCLUSIVA]

por Pembe Hayat

  «... un manifiesto multifacético que muestra la alegría que existe en las amistades dentro de la comunidad queer de Turquía, como despliegues de rebelión y resistencia.»
 
    - Nosarieme Garrick, cineasta galardonada

«... diversión, luz, y azar. En un mundo constantemente marcado por las  cicatrices de  la violencia contra la comunidad trans, nada, ninguna acción, está (desafortunadamente) privada de significado. De modo que ¡por más alegría, más amor, y más azar significativo!»

    - Hers is Ours Collective, organizadorxs del Outsider Moving Art & Film Festival 

Cayan Azadi en Vegan Inclusive Trans Cake

«Hola Barbies, Kens, muñecas de porcelana, Olivia Olivo, muñecas Pimpollo. Novias de Chucky, hermanas de Chucky, cuñados de Chucky y, por último pero no menos importante, estimados amantes de los cuñados.
 
Entonces, por qué hicimos esta torta.
 
Ahora recibimos la noticia de que una trabajadora sexual trans ha intentado suicidarse debido a la violencia de los vigilantes y la policía en las calles. En este momento, está siendo retenida en un puesto de policía y es exactamente por eso que hicimos esta torta. Esta torta travesti es horneada para mostrar que existimos en todas las partes de la vida, que existimos persistentemente, y esta torta muestra que no seremos erradicadas o ignoradas en esta sociedad.
 
Sí, hay violencia en nuestras vidas y sí, también hay mucha falta de respeto [shade], pero a pesar de todo eso igual podemos divertirnos, disfrutando de la vida todo lo que podemos. ¡Buen provecho, hermana!»


YOUR FATHER WAS BORN 100 YEARS OLD AND SO WAS THE NAKBA [TU PADRE NACIÓ TENIENDO 100 AÑOS, IGUAL QUE LA NAKBA]  ابوكي خلق عمره ١٠٠ سنة، زي النكبة

por Razan AlSalah


SUBMARINE [SUBMARINO]

por Mounia Akl

«Este film está dirigido como se escribe un poema: es simple, un poco abstracto, y conmovedor.»
 
    - Hers is Ours Collective, organizadorxs del Outsider Moving Art & Film Festival 

 

Esra Ozban:

Esra Ozban es unx programadorx y cineasta turcx. Su trabajo artístico, curatorial y académico se cruza con las prácticas críticas de archivo, el trabajo sexual, la pornografía y las culturas cinematográficas feministas/queer, entre otras. 


Síguenos en las redes sociales para recibir noticias sobre futuros eventos y proyecciones:

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Snippet - Feminist Community Evening - FR

Une soirée communautaire féministe 

✉️ Sur inscription uniquement. Inscrivez-vous ici

📅 Mercredi 12 mars 2025
🕒 17.00h-19.00h EST

🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York

Organisé par : Women Enabled International et AWID

Snippet FEA Audio Story 4 (EN)

Listen to this story here:

FRMag - Anatomy of a survivor's story

Anatomy of a Survivor's Story

by Maryum Saifee

When you do a search for “Female Genital Mutilation” or “FGM” online, an image of four line-drawings of the female anatomy pop up next to its Wikipedia entry. (...)

Read

artwork: “Dreams” by Neesa Sunar > 

Mirna Teresa Suazo Martínez

Mirna Teresa Suazo Martínez was part of the Garifuna (Afro-descendent and Indigenous) Masca community, living on the North Caribbean coast of Honduras. She was a community leader and a fervent defender of the Indigenous territory, a land that was violated when the National Agrarian Institute of Honduras gave territorial licenses to people outside of the community. 

This deplorable deed resulted in repeated harassment, abuse and violence against the Masca, where economic interests of different groups met those of Honduran armed forces and authorities. According to the Black Fraternal Organization of Honduras (OFRANEH), the strategy of these groups is to evict and exterminate the Indigenous population.

“Masca, the Garifuna community located next to the Cuyamel Valley, is part of the area of influence of one of the supposed model cities, a situation that has triggered territorial pressures along the Garifuna coast.” - OFRANEH, 8 September 2019

Mirna Teresa, president of the Board of Trustees of the Masca Community in Omoa, was also firmly rejecting the construction of two hydroelectric plants on the river that carries the same name as her community, Masca.

“The Garífuna community attributes the worsening of the situation in their region to their opposition to tourist exploitation, the monoculture of African palm and drug trafficking, at the same time that it seeks to build an alternative life through the cultivation of coconut and other products for self-consumption.” - Voces Feministas, 10 September 2019 

Mirna Teresa was murdered on 8 September 2019 in her Restaurant “Champa los Gemelos”. 

She was one of six Garifuna women defenders murdered between September and October 2019 alone. According to OFRANEH, there was no investigation by the authorities into these crimes.

“In the case of the Garífuna communities, a large part of the homicides are related to land tenure and land management. However, squabbles between organized crime have resulted in murders, such as the recent ones in Santa Rosa de Aguán.” - OFRANEH, 8 September 2019