
Intisar Al-Hasairi

Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.
L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.
Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.
L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :
« Les défenseuses des droits humains résistent aux industries extractives : Aperçu des principaux risques et des obligations en matière de droits humains » est une analyse de la situation d’un point de vue du genre. Ce rapport (en anglais, bientôt disponible en français) analyse les formes de violations et les types d'auteurs de ces violations, il reprend les obligations les plus pertinentes en matière de droits humains et formule une série de recommandations politiques à l’intention des États, des entreprises, de la société civile et des donateurs.
« Arrimer la résistance à l'action : Les stratégies des défenseuses des droits humains qui résistent aux industries extractives » est un guide pratique qui décrit des formes créatives et stratégiques d'action, des stratégies qui ont porté leurs fruits et des histoires de résistance inspirantes.
La vidéo « Protéger les personnes et la planète: les femmes qui résistent aux industries extractives. » met en lumière le courage des défenseur-e-s des droits humains d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Elles partagent leurs luttes pour la terre et la vie et parlent des risques et des défis auxquels elles sont confrontées dans leur activisme.
« Contester le pouvoir corporatif : Les luttes pour les droits des femmes, la justice économique et la justice de genre » est un rapport de recherche qui décrit les effets du pouvoir des entreprises et offre des perspectives sur des stratégies de résistance.
Faites-nous part de vos commentaires
C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !
Avant d’aborder la méthodologie de recherche WITM, il est important que vous connaissiez les données de base et que vous sachiez à quoi vous attendre.
En ce qui concerne la méthodologie de recherche WITM de l’AWID, nous recommandons d’étudier toute la boîte à outils.
Bien que cette boîte à outils ait été conçue pour démocratiser la recherche WITM, il existe des contraintes en termes de capacités liées à l’expérience de votre organisation dans le domaine des ressources et de la recherche qui pourraient influencer son aptitude à utiliser cette méthodologie.
Utilisez la Fiche de travail « Êtes-vous prêts-tes ? » pour évaluer votre niveau de préparation à mener votre propre recherche WITM. Plus vos réponses aux questions de cette fiche de travail seront nombreuses, plus vous serez capable d’entreprendre votre recherche.
Avant de commencer toute recherche, nous vous recommandons de procéder à l’évaluation des liens que votre organisation a établis avec votre communauté et de la confiance qu’elle inspire.
Dans de nombreux contextes, les organisations pourraient hésiter à partager ouvertement leurs données financières avec d’autres pour des raisons diverses allant des inquiétudes que suscite la façon dont les données seront utilisées, à la crainte de la concurrence pour le financement en passant par les préoccupations au sujet des restrictions gouvernementales croissantes imposées aux organisations de la société civile.
Lorsque vous établirez des relations et que vous mènerez des recherches informelles pendant la période précédant le lancement de votre initiative, la clarté des objectifs fixés contribuera à instaurer la confiance. La transparence permettra aux personnes qui participent à la recherche de comprendre pourquoi vous recueillez des données et en quoi cela profitera à l’ensemble de la communauté.
Nous vous recommandons vivement de faire en sorte que les données soient recueillies de manière confidentielle et partagées anonymement. Cela permettra aux personnes qui participent à votre recherche de partager plus facilement avec vous des informations sensibles.
Nous vous invitons à consulter notre Fiche de travail « Êtes-vous prêts-tes ? » pour mesurer vos propres progrès.
“Los saberes y prácticas indígenas siempre han apoyado la soberanía alimentaria, y ese saber está en manos de las mujeres […] El ecofeminismo para mí es el respeto por todo lo que tenemos a nuestro alrededor” -
Notre objectif est de recueillir 2 000 réponses à l’enquête, soit près du double de la dernière enquête WITM de 2011.
Janet Benshoof was a human rights lawyer from the United States and an advocate for women’s equality, sexual and reproductive rights.
She campaigned to broaden access to contraceptives and abortions across the world, and battled anti-abortion rulings and in the American territory of Guam. She was arrested in 1990 for opposing her country’s most restrictive abortion law, but won an injunction at the local court in Guam that blocked the law and eventually won at the Ninth Circuit Court of Appeals, striking down the law for good.
“The women in Guam are in a very tragic situation. I never intend to be quiet about that.” - Janet Benshoof for People Magazine
Janet established landmark legal precedents including the US Food and Drug Administrations’ approval of emergency contraception, as well as the application of international law to ensure the rights of rape victims in the Iraqi High Tribunal’s prosecution of Saddam-era war crimes.
Janet was President and founder of the Global Justice Center, as well as founder of the Center for Reproductive Rights, the world’s first international human rights organization focused on reproductive choice and equality. She served 15 years as Director of the American Civil Liberties Union’s Reproductive Rights Project, where she spearheaded litigation shaping US constitutional law on gender equality, free speech, and reproductive rights.
“Janet was known for her brilliant legal mind, her sharp sense of humor, and for her courage in the face of injustice.” - Anthony D. Romero
Named one of the “100 Most Influential Lawyers in America” by the National Law Journal, Janet was the recipient of numerous awards and honors.
She was born in May 1947 and passed away in December 2017.
Cette section vous guidera pour vous permettre d’obtenir des résultats de recherche représentatifs et fiables.
Dans cette section :
- Recueillez vos données
1. Avant le lancement
2. Lancement
3. Pendant le lancement- Préparez vos données en vue de l’analyse
1. Nettoyez vos données
2. Codifiez les réponses aux questions ouvertes
3. Supprimez les données inutiles
4. Assurez la sécurité- Créez votre rapport de synthèse
- Analysez vos données
1. Programmes statistiques
2. Éléments d’analyse suggérés
Si vous prévoyez de recueillir des données issues des demandes soumises aux institutions d’octroi de subventions, ce moment est opportun pour communiquer avec elles.
Lorsque vous recueillez ces données, réfléchissez aux types de demandes de subventions que vous souhaitez examiner. Votre cadre de recherche vous orientera sur cette question.
De plus, il n’est peut-être pas nécessaire de revoir chaque demande soumise à l’organisation. Il sera plus utile et efficace de ne passer en revue que les demandes admissibles (qu’elles aient ou non été financées).
Par ailleurs, vous pouvez aussi demander aux institutions d’octroi de subventions de partager leurs données avec vous.
Voir un modèle de lettre à envoyer aux institutions d’octroi de subventions
Votre sondage est terminée et vous avez une mine de renseignements ! Vous devez maintenant faire en sorte que vos données soient les plus exactes possibles.
Selon la taille de votre échantillon et la quantité de sondages remplis, cette étape peut être longue. Ce processus sera accéléré et gagnera en précision si vous disposez d’une bonne réserve de personnel qui a le souci du détail.
Vous aurez peut-être recueilli, en plus de vos sondages, des données issues des demandes soumises aux institutions d’octroi de subventions. Utilisez les mêmes étapes pour traiter ces données. Ne vous découragez pas si vous ne pouvez comparer les deux ensembles de données ! Les bailleurs de fonds recueillent des renseignements différents de ceux que vous aurez obtenus de vos sondages. Dans le rapport final et les produits de votre recherche, vous pouvez analyser et présenter les ensembles de données de manière distincte (données issues des sondages et des institutions d’octroi de subventions).
Il existe deux types de questions ouvertes qui exigent une codification.
Questions appelant des réponses ouvertes
Pour ces questions, vous devrez codifier les réponses afin de cerner les tendances.
Vous aurez à affronter les difficultés suivantes :
Si vous avez recours à plus d’une personne pour examiner et codifier, vous devrez vous assurer que la codification est systématique. Voilà pourquoi nous recommandons de limiter les questions ouvertes et d’être le plus précis possible si vous posez ce type de questions.
Par exemple, si vous posez cette question ouverte : « Quelles difficultés spécifiques avez-vous rencontrées cette année en matière de levée de fonds ? ».
Les réponses pourraient être : « le manque de ressources humaines » ou « pas assez de personnel ». Ces réponses peuvent être regroupées et codifiées sous une même catégories « manque de personnel ». Ceci vous permettra d’obtenir le nombre de personnes qui ont répondu de manière semblable.
Questions appelant des réponses fermées
Si vous avez proposé aux personnes répondantes de préciser leurs réponses, vous devrez procéder au « surcodage » de ces réponses.
Pour certaines questions du sondage, vous aurez peut-être proposé l’option « autre ». Lorsque cette option est offerte, on l’accompagne fréquemment d’une zone de texte où les personnes peuvent préciser leurs réponses.
Différentes méthodes de « surcodage » :
Analysez la fréquence des résultats
Pour chaque question quantitative, vous pouvez décider de retirer les 5 % ou les 1 % les plus élevés et les moins élevés afin d’éviter que des données aberrantes* ne biaisent vos résultats. Vous pouvez aussi traiter l’effet de biais en employant une moyenne médiane plutôt qu’une moyenne arithmétique. Pour calculer la médiane, il faut d’abord ordonner les données (les trier dans l’ordre ascendant). La médiane est le nombre qui se situe au point milieu. Cependant, il faut garder à l’esprit qu’il est possible que vous estimiez que les données aberrantes soient utiles. Elles vous donneront une idée de la gamme et de la diversité des personnes participant au sondage et vous choisirez peut-être de réaliser une étude de cas qui porte sur ces données aberrantes.
* Une donnée aberrante est un point de données qui est beaucoup plus grand ou beaucoup plus petit que la majorité des points de données. Par exemple, imaginons que vous viviez dans un quartier de classe moyenne avec pour voisin un millionnaire. Vous décidez de connaître l’échelle de revenu chez les familles de classe moyenne de votre quartier. Pour ce faire, vous devez retirer le revenu du millionnaire de votre ensemble de données, puisqu’il s’agit d’une donnée aberrante. Sinon, la moyenne du revenu de classe moyenne semblera beaucoup plus élevée qu’elle ne l’est en réalité.
Retirez tout le sondage concernant les répondant-e-s qui ne correspondent pas à votre population cible. Habituellement, vous les reconnaîtrez par le nom de l’organisation ou encore par leurs réponses aux questions qualitatives.
Pour assurer la confidentialité de l’information partagée par les répondant-e-s, vous pouvez à cette étape remplacer les noms des organisations par une nouvelle série de numéros d’identité et sauvegarder la codification, conservant les noms et les numéros d’identification dans un dossier distinct.
En collaboration avec votre équipe, déterminez la manière de stocker et de protéger le dossier de codification et les données.
Par exemple, les données seront-elles stockées dans un ordinateur ou un serveur protégé par mot de passe, auquel seule l’équipe de recherche aurait accès ?
Un rapport de synthèse dresse la liste de toutes les questions posées lors du sondage ainsi que les réponses obtenues en pourcentages inscrits sous chaque question. Ce document présente les résultats collectifs de toutes les réponses individuelles.
Conseils :
- Il est important d’être systématique : on doit appliquer les mêmes règles à chaque donnée aberrante lorsque l’on détermine si elle devrait demeurer ou être retirée de l’ensemble des données.
- Pour toutes les réponses ouvertes (« autre ») qui sont « surcodées », assurez-vous que la codification est en adéquation. Désignez une personne afin qu’elle vérifie la cohérence et la fiabilité des codes de façon aléatoire et qu’elle révise les codes si nécessaire.
- Si possible, tentez de toujours travailler en équipe de deux personnes afin que quelqu’un puisse vérifier le travail.
Maintenant que vos données sont nettoyées et triées, que veulent dire toutes ces informations ? Voici la partie la plus stimulante, où vous commencez à analyser pour dégager les tendances.
Est-ce qu’il existe des types de bailleurs de fonds particulièrement importants (gouvernement par rapport aux sociétés privées) ? Est-ce qu’il y a des régions qui reçoivent plus de financements ? Vos données révéleront des renseignements fort intéressants.
Échantillons plus petits (moins de 150 réponses) : peuvent être analysés en interne à l’aide d’une feuille de calcul Excel.
Échantillons plus grands (plus de 150 réponses) : peuvent être analysés en interne à l’aide d’Excel, si votre analyse se résume à compter l’ensemble des réponses, des moyennes ou d’autres analyses simples.
Si vous prévoyez des analyses plus poussées, comme des analyses à variables multiples, nous recommandons alors d’avoir recours à un logiciel statistique comme - SPSS, Stata, R (gratuit)
REMARQUE: SPSS et Stata sont dispendieux alors que R est gratuit.
Ces trois types de logiciels exigent des connaissances de la part du personnel et il n’est pas facile de les maîtriser rapidement.
Essayez de trouver des stagiaires ou du personnel temporaire, provenant notamment des universités locales. De nombreux étudiant-e-s doivent apprendre l’analyse statistique au cours de leurs programmes et ils-elles pourraient avoir un accès gratuit aux logiciels SPSS ou Stata par l’intermédiaire de l’université. Ces étudiant-e-s sauront probablement utiliser le logiciel R, qui peut être téléchargé et utilisé gratuitement.
• 2 - 3 mois
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
• Traducteur(s)-trice(s), si vous voulez traduire votre sondage
• 1 personne (ou plus) pour diffuser le sondage auprès des populations choisies
• 1 personne (ou plus) chargée de l'analyse des données
• Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
• Un prix de récompense pour encourager les gens à répondre à votre sondage (optionnel)
• Une marque de reconnaissance pour vos conseillers-ères (optionnel)
• Survey Monkey
• Survey Gizmo (en anglais)
• Exemple : Enquête mondiale WITM
• Exemple de lettre aux bailleurs de fonds demandant accès aux bases de données
• Tutoriel : Simple introduction au nettoyage des données (en anglais)
• Outils de visualisation (en anglais)
Un lieu de travail n'a pas à fonctionner sur la base de la concurrence et du profit. Un lieu de travail ne devrait pas exploiter les gens au profit d’autrui. C’est pourquoi les communautés marginalisées en dehors des économies formelles construisent des modèles coopératifs alternatifs basés sur l'autonomie, la coopération, la coresponsabilité, l'autogestion et la solidarité.
Les lieux de travail et coopératives autogérés par les travailleur·euses ont toujours offert d'autres moyens de générer des opportunités d'emploi, des revenus, une sécurité sociale et des épargnes, tout en distribuant les revenus de manière plus communautaire, durable et sûre.
Mais le coopérativisme c'est bien plus qu'une opportunité d'emploi: c'est la réalisation des rêves et la construction d’économies féministes basées sur la solidarité et l'entraide. C'est la création d’un monde où nos vies, notre travail et nos communautés comptent.
Voici l'histoire de la Coopérative Textile Nadia Echazú, la première coopérative créée et dirigée par et pour les personnes travesti et trans en Argentine.
Основываясь на 20-летней истории привлечения более объемного и качественного финансирования для достижения социальных изменений под руководством феминисток(-ов), AWID приглашает вас принять участие в новом опросе:
(далее – «Где деньги?»)
Пожалуйста выберите язык, на котором вы хотите отвечать на вопросы в правом верхнем углу страницыJuli Dugdale fue una feminista australiana que practicaba un liderazgo intergeneracional arraigado en los principios del feminismo, la inclusión y la igualdad. Fue líder, colega y mentora para muchas mujeres, especialmente, para las mujeres jóvenes de todo el mundo.
Juli fue una integrante comprometida del equipo del movimiento Young Women's Christian Association [Asociación Cristiana de Mujeres Jóvenes] (YWCA, por su siglas en inglés), una voluntaria y una ferviente defensora del liderazgo de las mujeres jóvenes por más de 30 años.
Se convirtió en un vínculo fuerte entre el movimiento australiano y la Oficina de la YWCA Mundial. Su confianza en la capacidad de liderazgo de las mujeres jóvenes llevó a establecer una asociación de varios años con el Departamento de Asuntos Exteriores y Comercio de Australia y a la creación del manual Rise Up (Rebélate), una guía global para el liderazgo transformador de las mujeres jóvenes, lanzada en 2018.
Juli falleció en Ginebra el 12 de agosto de 2019.
"Para quienes llegaron a trabajar con Juli, fue un privilegio. Quienes no lo hicieron, pueden tener la certeza de que su legado continúa en el trabajo que hacemos cada día y en la misión del movimiento de la YWCA". - YWCA Australia
"Juli Dugdale siempre ocupará un lugar profundo en el corazón de muchas personas en el movimiento de la YWCA, especialmente aquí, en Aotearoa, y a través del Pacífico. Juli tenía una relación especial con el Pacífico y fue un apoyo increíble para las mujeres jóvenes de allí. Ella era humilde, amable, cariñosa, dedicada, apasionada y tenía un corazón generoso. Ella encarnó la visión de la YWCA de "liderazgo transformador" con una extraordinaria visión y previsión de futuro, y ayudó a empoderar a generaciones de mujeres jóvenes líderes de todo el mundo". - YWCA Nueva Zelanda
Thank you to all of you who have joined us, physically or virtually, for the past four days of learning, celebrating, envisioning, dreaming and building our Feminist Futures together at the 2016 AWID Forum!
We are incredibly inspired, amazed, and re-energized by all the collective work we have done together in creating our diverse futures.
Life expectancy of a trans and travesti person in Argentina is 37 years old - the average age for the general population is 77.
Para reivindicar o seu poder como especialista sobre o estado dos recursos de movimentos feministas;
“Je n’adhère pas au concept de ‘tiers-monde’. Je fais des films pour que les gens puissent les comprendre indépendamment de leur race ou de leur couleur. Pour moi, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, c’est tout. Faire un film, c’est prendre position.” - Sarah Maldoror
Son film révolutionnaire Sambizanga (1972), avec son “image révolutionnaire”, retrace la lutte de libération anticoloniale des activistes angolais et retranscrit le point de vue d’une femme qui se trouve dans ce moment historique.
“Pour beaucoup de cinéastes africains, le cinéma est un outil de la révolution, une éducation politique pour transformer les consciences. Il s’inscrivait dans l’émergence d’un cinéma du Tiers-Monde cherchant à décoloniser la pensée pour favoriser des changements radicaux dans la société.” - Sarah Maldoror
Au cours de sa carrière, Sarah a fondé, aux côtés d’un certain nombre d’artistes africain·e·s et caribéen·ne·s, la première compagnie de théâtre noire en France (1956). Elle a réalisé une quarantaine de films, y compris d’importants documentaires qui mettent en valeur les vies et l’oeuvre d’artistes noir·e·s, notamment celles de son ami et poète Aimé Césaire qui lui écrivit ceci:
“À Sarah Maldoror qui, caméra au poing,
combat l’oppression, l’aliénation
et défie la connerie humaine”.
Sarah a également voulu permettre aux femmes africaines de s'approprier davantage le processus de réalisation des films. Dans une interview, elle faisait remarquer :
"La femme africaine doit être partout. Elle doit être à l'image, derrière la caméra, au montage, à toutes les étapes de la fabrication d'un film. C'est elle qui doit parler de ses problèmes…”
Sarah a laissé un héritage incroyablement puissant qui doit être transmis.
Née le 19 juillet 1929, Sarah est décédée le 13 avril 2020 des suites de complications liées au coronavirus.
Regardez Sambizanga et lisez la critique de film parue dans le New York Times en 1973 (seulement en anglais)
En este momento, muchos sistemas de conocimientos comunitarios están en riesgo.
Los cambios vertiginosos que se dan a nivel económico, político y cultural están arrasando con ambientes, prácticas y medios de vida. Diversas formas de conocimiento están siendo borradas como prácticas, mercantilizadas y colonizadas por una globalización que se lo devora todo y a cambio de la promesa de logros en el corto plazo o paliativos.
El Buen Vivir /Vivir Bien, un concepto adaptado de los conocimientos de los pueblos indígenas andinos, se define como el logro colectivo de una vida en plenitud, basada en las relaciones armónicas y equilibradas entre los seres humanos y todos los seres vivientes, con reciprocidad y en complementariedad. Implica reconocer que los seres humanos formamos parte de la naturaleza, dependemos de ella y somos interdependientes entre nosotrxs.
Una visión que integra la producción y la reproducción como procesos inseparables de la economía, la producción de riqueza y las condiciones de vida es inherente al Buen Vivir / Vivir Bien.
Una mirada del Buen Vivir /Vivir Bien desde una óptica feminista valora las relaciones y los recursos que se movilizan en los ciclos de producción y reproducción — a favor de un equilibrio que no tiene que ver solo con el mercado — para garantizar la continuidad y los cambios siempre que sean compatibles con la justicia económica y la sostenibilidad de la vida.
Desde una perspectiva feminista también se ha criticado la concepción binaria del género y de la complementariedad entre hombres y mujeres en el Buen Vivir /Vivir Bien. Las concepciones binarias dejan poco espacio para un análisis más profundo del heteropatriarcado y de las relaciones de género disidentes.
Sin embargo, uno de los principales aportes que ofrece el principio del Buen Vivir / Vivir Bien cuando se le otorga un lugar central en los marcos de referencia políticos, económicos y sociales, es que la igualdad deja de ser el paradigma de los derechos individuales y su lugar pasa a ser ocupado por la transformación de la sociedad como un todo.
Gloria Chicaiza, an Ecuadorian social and environmental activist, was a fervent defender of land and water. She defied the status quo, fighting against a model of development based on extraction and worked tirelessly for ecological justice and the rights of communities affected by mining.
In diverse areas of Ecuador, Gloria was part of resistance actions in favour of protecting the ecosystem. With passion and dedication, Gloria supported the indigenous and environmental movement, its communities and organizations who oppose mining projects and protect their territories and collective life projects. She spoke out, in local and international foras, against the criminalization of dissent and resistance, the pressure and violence being enacted against community activists, in particular, women human rights defenders and in support of community led efforts for food sovereignty and sustainability.
She was the Mining Justice Coordinator at Acción Ecológica, member of the Latin American Network of Women Defenders of the Social and Environmental Rights and a Board member at the Observatory of Mining Conflicts of Latin America.
In October 2010, Gloria was accused by the mining company Curimining / Salazar Resources S.A. (with Headquarters in Vancouver, Canada) of sponsoring an act of terrorism, sabotage and illegal association to commit a crime. Acción Ecológica believed this to be “in retaliation for her work of denouncing the impacts of mining activities in the country.”
In 2014, Gloria supported the coordination of a delegation to the UN COP 20 Dialogue on Climate Change. The group consisted of 25 Indigenous women from Latin America.
Gloria passed away due to complications from a lung transplant on December 28, 2019. She is remembered for her resistance and tireless work.
"The fastest way to achieve sustainability is still resistance." - Gloria Chicaiza (2010 interview)
“Para GLORIA. GLORIA Agua. GLORIA Tierra. GLORIA Madre. GLORIA Revolución. GLORIA Hermana. GLORIA Cielo. GLORIAmiga. GLORIAstral. Thank you for weaving us together.” -Liliana Gutierrez
“Thank you Glorita, for sustaining hope, for keeping the fabric strong, for connecting the community, for the united hands, for solidarity, thank you Glorita for standing with us in the most difficult moments. Thank you for teaching us that throughout life, nobody gets tired.” (Chakana News)
“Gloria Chicaiza cherished and flourished in being one of many. And as humble as she was, she had an uncanny ability to lead and maintain a steady and thunderous beat, a life-affirming pulse that guided, mobilized, and inspired communities and networks in the protection of Mother Earth. She denounced all forms of violence against cuerpos-territorios. She endorsed el buen vivir.” - Gabriela Jiménez, Latin America Partnerships Coordinator, KAIROS
“Thank you Gloria Chicaiza from infinity we are sure that you will continue to support our struggle. You who continued to struggle with us despite your failing health. You will live on in the forests and the water that you defended with such courage. You will live on in our hearts.”- The community of Intag in Ecuador