Flickr/Leonardo Veras (CC BY 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Protection de la famille

Contexte

Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale. 

La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».

Les initiatives visant à la « Protection de la famille » reposent sur :

  • la montée du traditionalisme,
  • la montée du conservatisme culturel, social et religieux,
  • l’existence d’une hostilité vis-à-vis des droits humains des femmes, des droits sexuels, des droits des enfants et enfin des droits des personnes dont l’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas conformes aux normes.

Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.

Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.


Notre approche

L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.

En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».

Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.  

Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »

Contenu lié

Agroécologie et souveraineté alimentaire

Le contexte

La recherche de moyens alternatifs de production alimentaire fondés sur la durabilité environnementale gagne du terrain dans toutes les régions du monde. Cette quête mondiale présente une caractéristique centrale : la nécessité de mobiliser les populations rurales, en particulier les femmes, tenant compte de leurs priorités et de leurs connaissances locales par le truchement de l’agroécologie.

Définition

L’agroécologie est une façon de pratiquer l'agriculture ou de faire appel aux technologies qui ne nuit pas à l'environnement. Cette approche propose de rompre avec le modèle de développement rural hégémonique reposant sur les grandes exploitations et la monoculture qui profitent essentiellement aux entreprises agricoles et renforcent l'exclusion sociale.

Dans le contexte de l'agriculture familiale, l'agroécologie représente une forme de résistance au modèle de développement actuel et aux problèmes sociaux, culturels, environnementaux et économiques que ce modèle implique. L’agroécologie se pose en alternative face au manque d'autonomie financière des agriculteur-trice-s et symbolise une résistance face au modèle d'agroentreprises actuel.

Perspective féministe

Il se pourrait que les efforts uniquement axés sur l'agroécologie ne suffisent pas à résoudre tous les problèmes de la marginalisation et de l'invisibilité des femmes. Il est alors crucial d’adopter une perspective féministe afin d'analyser les normes associées à la notion de famille telle qu'actuellement constituée en tant qu'institution parfaite, ainsi que les normes relatives à la condition de subordination des femmes.

Plus simplement, il importe d'inclure une réflexion sur les rôles de genre socialement construits pour faire avancer le potentiel émancipateur de l'agroécologie dans ce débat.


Pour en savoir plus sur cette proposition :

Snippet FEA lines of work Against (EN)

Illustration of a pink book that says “labor rights” and has a red X on it,

LABOR RIGHT VIOLATIONS

Наша группа, организация и/или движение не получали и не мобилизовывали финансирование от внешних спонсоров – можем ли мы принять участие в опросе?

Да! Мы признаем и ценим различные причины, по которым феминистки(-ты), работающие в различных контекстах, не имеют внешнего финансирования. Эти причины могут разниться: от невозможности подавать заявки на гранты из-за несоответствия требованиями и/или невозможности получения денег из-за рубежа, до использования генерируемых автономно ресурсов, в качестве самостоятельной политической стратегии. Мы хотим услышать ваше мнение, независимо от наличия или отсутствия у вас опыта работы с внешним финансированием.

Zita Kavungirwa Kayange

Zita fue una activista por los derechos de las mujeres que defendió los derechos de las mujeres rurales en el Gran Kivu.

Fue la primera directora ejecutiva de UWAKI, una organización de mujeres muy conocida. A través de su trabajo con la Red de Mujeres por los Derechos y la Paz (RFDP) y el Foro de Mujeres por la Paz de Kivu del Sur, dedicó su vida a ayudar a restablecer la paz en la zona oriental de la República Democrática del Congo. Se manifestó firmemente en contra del uso de la violencia sexual como arma de guerra.

En 2006, se propuso como candidata en las primeras elecciones democráticas del país. Aunque no ganó, siguió defendiendo los derechos de las mujeres y la comunidad de Kivu del Sur la recuerda con cariño.


 

Zita Kavungirwa Kayange, Republic Democratic of Congo

Les membres de l’AWID s’engagent à la CSW61

Les Etats membres et les défenseur-e-s et organisations des droits des femmes se réuniront au siège des Nations Unies à New York du 13 au 24 mars pour la 61ème édtion de la Commission de la condition de la femme, afin d’aborder le thème de l’« autonomisation économique des femmes » dans le cadre de l'objectif 5 pour le développement durable.

Alors que nous avons hâte de retrouver quelques un-e-s d'entre vous à New-York, nous souhaitons aussi impliquer celles et ceux qui ne peuvent pas être présent-e-s à la CSW et être votre porte-voix dans les espaces pertinents.

Poursuivez votre lecture pour savoir comment participer à la CSW aux côtés de l’AWID, que vous soyez sur place ou non.


Participez à une prise de contrôle artistique !

C'es un plaisir pour nous que Nayani Thiyagarajah, membre de l’AWID, assistera à la CSW cette année et qu’elle sera en charge du compte Instagram de l’AWID.

Là-bas, elle sera disponible pour rencontrer d’autres membres qui pourront éventuellement figurer sur notre Instagram. Elle explorera par ailleurs les possibilités d’inclure certain-e-s membres de l’AWID dans un court-métrage sur le thème ‘le privé est politique’, qui retracera l’histoire de la participation de Nayani à la CSW de cette année.

Nayani Thiyagarajah

Qui est Nayani?

Nayani Thiyagarajah est une directrice, productrice et écrivaine qui se consacre à porter des histoires à l’écran. Fille de la diaspora tamoule, elle appelle désormais Toronto sa ville. Pendant plus de 10 ans, Nayani a travaillé dans l’industrie des arts et de la culture. Son premier long-métrage documentaire indépendant, Shadeism: Digging Deeper (2015), fut présenté en première au Festival international du film de Zanzibar, où il obtint le Prix spécial du jury. Avec son partenaire de production Camaro West, Nayani a récemment lancé [RE]FRAME, une compagnie de production basée à Atlanta et à Toronto qui s’attache à reformuler les récits concernant les noir-e-s, les autochtones et d’autres personnes de couleur à travers des narrations portées à l’écran.

Plus sérieusement, il convient de mentionner que Nayani a un rire étrange, qu’elle est assez maladroite et qu’elle a toujours la tête dans les nuages. Pour elle, c’est une chance incroyable d’inventer des histoires pour l’écran et de s’amuser à faire croire, et de pouvoir en vivre. Elle croit en l’amour par-dessus tout.

(Biographie soumise par Nayani)

Vous avez envie de rencontrer Nayani et d’être pris-e en compte pour figurer dans son film ?

  • Envoyez un e-mail à membership@awid.org en précisant dans la ligne d’objet « CSW: Prise de contrôle artistique »

  • Avant le 13 mars 2017

  • Merci d’inclure votre nom complet et votre lieu de résidence.


Vous ne pouvez pas assister à la CSW ? Exprimez-le !

Si vous êtes dans l’incapacité d’assister à la CSW61 en raison d’une interdiction de voyager, qu’elle ait été imposée par l’administration Trump ou par votre propre gouvernement, n’hésitez pas à nous faire part de votre histoire.

Envoyez-nous les messages que vous voulez voir diffusés dans les espaces des Nations Unies autour du financement, de l’impact du rétablissement de la règle du bâillon mondiale (Global Gag Rule) et de la nécessité de rejeter les fondamentalismes religieux. Vous pouvez adresser vos messages sous les formats suivants : 

  • vidéo : elle ne devra pas durer plus de deux minutes et devra être envoyée via un partage de fichier en ligne (par exemple dropbox, google drive) 

  • audio : il ne durera pas plus de deux minutes et sera envoyé via un partage de fichier en ligne (par exemple dropbox, google drive)

  • image : vous pouvez partager une photo ou une affiche de votre message 

  • texte : il ne pourra pas faire plus de 200 mots et devra être intégré dans le corps d’un e-mail ou dans un document word

Envoyez-nous votre message !

  • Envoyez un e-mail à membership@awid.org, en précisant en ligne d’objet « CSW: Exprimez-le ! »

  • Avant le 15 mars 2017


Rencontrez d’autres membres à la CSW61

Les membres de l’AWID nous disent combien les rencontres qui se font entre membres à la CSW sont précieuses. Dans un lieu de plaidoyer tellement immense, il est utile de rencontrer et d’échanger avec les autres, y compris avec des activistes travaillant sur des questions semblables, ou venant du même pays ou de la même région. Nous reconnaissons que les rencontres sont fondamentales dans la construction des mouvements.

Voir les members de l'AWID

Vous souhaitez être mis-e-s en contact avec d’autres membres à la CSW61 ?

  • Envoyez un e-mail à membership@awid.org, en précisant en ligne d’objet « CSW: Membres de l’AWID »

  • NOTE : Veuillez nous transmettre vos coordonnées complètes (nom, pays) et nous indiquer si vous nous autorisez à communiquer votre adresse mail aux autres membres qui souhaiteraient entrer en contact à la CSW.


Prenez une photo !

Si vous participez à la CSW, partagez-nous ce que vous y voyez ! Montrez-le nous en capturant un instant qui reflète l'energie de l'espace de la CSW, que ce soit lors d'une conférence ou en dehors. Nous avons l'intention de publier vos images usr nos réseaux sociaux et de les partager sur notre site.

Vous pouvez nous envoyer :

  • des photographies en couleur ou en noir & blanc

  • avec leur titre (si vous souhaitez)

  • et une légende (pas plus de 100 mots) qui raconter l'histoire de votre photo.

Veuillez aussi inclure :

  • votre nom complet et votre pays d'origine

  • faites-nous aussi savoir si vous nous autorisez à partager tout ou partie de ces informations

Partagez vos images !

  • Envoyez un e-mail à membership@awid.org en précisant en ligne d’objet « CSW: Prenez une photo ! »

  • Pendant toute la CSW ou rapidement après, jusqu'au jeudi 28 mars 2017. 

Snippet FEA Wage Parity (ES)

Ilustración de dos un par de personas de piel blanca con anteojos, a la izquierda en el fondo hay un mando y a la derecha al frente hay una mujer. El fondo es turquesa.

PARIDAD SALARIAL

Quais são os idiomas oficiais do inquérito WITM?

Por enquanto, o inquérito no KOBO está disponível em árabe, inglês, francês, português, russo e espanhol. Terá a oportunidade de selecionar um dos idiomas no início do inquérito.

Reason to join 2

Encuentra y crea conexiones. AWID cuenta con más de 9000 afiliadxs, todxs dedicadxs a abordar cuestiones complementarias e interconectadas. En esta diversidad se apoya la sostenibilidad de los movimientos y actorxs feministas.

Bessy Ferrera

Bessy Ferrera fue una defensora de los derechos humanos de las personas trans, de las trabajadoras sexuales y de las personas seropositivas en Honduras, durante toda su vida.  

Bessy también fue  integrante de Arcoíris, una organización que apoya a la comunidad LGBTI+. También fue una persona de referencia para la Plataforma Derechos Aquí y Ahora de Honduras, y abogó enérgicamente por la ciudadanía plena de las personas trans, y por la aprobación de una ley de identidad de género que permitiera a las personas trans cambiar su identidad de género legalmente.

"Desde principios de año [2019] la comunidad trans ha sufrido una serie de ataques, por defender, por reivindicar derechos". - Rihanna Ferrera (hermana de Bessy)
Bessy era una trabajadora sexual, y a principios de julio de 2019, fue asesinada a tiros por dos hombres mientras trabajaba en las calles de Comayagüela. Quienes la asesinaron fueron posteriormente arrestados.

Bessy es una de las muchxs defensorxs de los derechos LGBTI+ en Honduras que fueron asesinadxs por su identidad y su trabajo. Otras compañeras han sido: Cynthia Nicole, Angy Ferreira, Estefanía "Nia" Zúñiga, Gloria Carolina Hernández Vásquez, Paola Barraza, Violeta Rivas y Sherly Montoya.

El caso de Bessy es emblemático por su injusticia y por reflejar un problema mucho más amplio, que es el de la violencia sistemática a la que se enfrenta la comunidad LGBTI+ en Honduras, ya que el Estado ni garantiza los derechos que ofrece y ni  brinda protección. Esto ha creado una cultura de impunidad.

A pesar de los riesgos a los que se enfrentan lxs defensorxs LGBTI+ en Honduras, continúan a diario con su trabajo para desafiar y resistir la violencia, y luchar contra el estigma y la discriminación.

"Si muero, que sea por algo bueno y no por algo inútil. No quiero morir huyendo,  como unx cobarde. Si muero, quiero que la gente diga que morí luchando por lo que es mío". -  integrante de Arcoíris.

AWID en 2014: Fortaleciendo la organización de las mujeres por sus derechos en todo el mundo

Es una gran satisfacción para AWID compartir contigo nuestro Informe Anual 2014.

En el año que pasó, nuestro trabajo abarcó desde la construcción de conocimientos en temáticas de derechos humanos de las mujeres hasta la amplificación de las respuestas a la violencia contra las defensoras de derechos humanos, y continuamos fortaleciendo a los movimientos feministas y por los derechos de las mujeres en todo el mundo.

Lee el informe para conocer mejor cómo desarrollamos las capacidades de nuestra membresía y de nuestras bases de apoyo en general, cómo presionamos con fuerza para que los derechos de las mujeres estuvieran en la agenda de los procesos internacionales más importantes de desarrollo y derechos humanos, y cómo ayudamos a incrementar la cobertura de las temáticas y los procesos organizativos por los derechos de las mujeres en distintos medios. En el informe encontrarás una muestra panorámica de nuestros proyectos y algunas cifras concretas que demuestran nuestro impacto.

La colaboración ocupa un lugar central en todo lo que hacemos y esperamos con entusiasmo continuar trabajando juntas el año próximo para llevar a nuestros movimientos al nivel que sigue.


Un adelanto del informe

A pesar de un panorama cada vez más problemático, existen importantes señales de esperanza para avanzar en las agendas de los derechos de las mujeres. Las activistas por los derechos de las mujeres continúan siendo vitales para abrir espacios que  les permitan reclamar un cambio estructural, sostener a sus comunidades, oponerse a la violencia y mantener las conquistas fundamentales. Existen también oportunidades muy importantes para influir sobre nuevas/os actoras/es y movilizar mayores recursos para apoyar a las organizaciones por los derechos de las mujeres.

Es en este contexto que la acción colectiva firme y los procesos de organización entre activistas por los derechos de las mujeres siguen siendo decisivos.

Nuestro impacto

  • Construimos conocimientos sobre temas relacionados con los derechos de las mujeres
  • Fortalecimos nuestra comunidad  en línea
  • Ayudamos a mejorar las respuestas a la violencia ejercida contra las defensoras de derechos humanos
  • Fortalecimos la construcción de movimientos a través de procesos de trabajo en colaboración
  • Trabajamos arduamente para mantener a los derechos humanos de las mujeres en la agenda de los principales procesos internacionales para el desarrollo
  • Ayudamos a las organizaciones por los derechos de las mujeres a incidir mejor sobre los donantes y, en la propia comunidad de donantes,  hicimos que las organizaciones por los derechos de las mujeres se tornaran más visibles y mejor conocidas
  • Contribuimos a aumentar y mejorar la cobertura de los temas relacionados con los derechos de las mujeres y sus procesos organizativos en los medios tradicionales

Estoy sinceramente entusiasmada con los logros conseguidos por AWID desde  1982 y espero poder hacer aunque sea una modesta contribución a su ardua tarea en favor de las mujeres y de la igualdad de género.” — Aleksandra Miletic-Santic, Bosnia y Herzegovina

La membresía


Lee el informe completo

 

Seven feminist policy recommendations to curb illicit financial flows

The growing dominance of international financial markets and institutions in defining global economic policies has resulted in the capture of people’s power in the interest of global elites and big corporations. 


Our policy brief on Illicit Financial Flows explores their disproportional gender impact and unveils the current legal and political frameworks that allow multinational corporations to benefit from tax abuse to the detriment of people and planet.

The brief concludes with these seven feminist policy recommendations to demand transparency and corporate accountability in order to curb illicit financial flows.


Our recommendations for advocacy

Illicit financial flows are gaining unprecedented attention: whether in development negotiations, like those leading to Agenda 2030 and the Addis Ababa Financing for Development Conference in 2015; or making headlines in mainstream media with the release of leaked documents on offshore finance known as the ‘Panama Papers’. In another example, the Ecuadorean people voted to bar politicians and civil servants from having assets, companies or capital in tax havens, in a referendum in February 2017. The Ecuadorian government is now a leading voice within the group of G77, in the United Nations, to create a UN global tax body to end tax havens.

This public attention potentially builds momentum for feminists, social movements and tax justice advocates to pressure for the transformation of the global financial system, which entrenches global inequalities, including gendered inequalities.

We offer below a set of seven policy asks as a contribution to growing advocacy efforts from social justice, feminist, women’s rights and gender equality actors:

1.  Address IFFs as a violation of human rights and women’s rights:

  • Illicit financial flows are hindering the fulfillment of the obligation of States to mobilise the maximum available resources for the realisation of human rights, including long agreed commitments on women’s rights and gender equality.
  • Strengthening corporate accountability is a possibility on the table at the UN Human Rights Council. An open-ended intergovernmental working group is in place to elaborate an international legally binding instrument to regulate, in international human rights law, the activities of transnational corporations and other business enterprises. This process has the potential to address corporate tax evasion as a violation of human rights, including women’s rights, and should be greater supported by countries in the global North and South.

2.  Ensure multinational corporations pay their share of taxes:

  • Develop international mechanisms that curb abusive tax practices and prevent corporate tax exemptions. UN member states should initiate negotiations to draft a UN convention to combat abusive tax practices. The convention should adopt a consolidation and apportionment system for taxing global corporate profits.
  • Revise specifically national regulations in wealthy countries that demand MNCs pay taxes only in the resident country, rather than in the countries of economic activity. This practice hinders developing countries the most, as they increasingly lose taxable base to low and zero tax jurisdictions. Proposals like the Unitary Taxation approach should be considered in this regard.

3.  Support the establishment of a United Nations intergovernmental tax body:

  • A UN tax body with equal voting rights and universal membership should have the power to review national, regional and global tax policy and ensure states comply with long agreed commitments on human rights, including women’s rights and gender equality.

4.  Promote transparency and gender-sensitive data gathering:

  • Greater efforts must be made at the global level to refine comparable data on tax abuse, for example with gender disaggregated data that shows the gender biases of certain tax systems.
  • Countries must ensure a framework for automatic information exchange, which guarantees public and global access to key data that affects the resources available for the realization of human rights.
  • Implement country-by-country reporting obligations for multinational corporations to publicly disclose, as part of annual reports, profits made and taxes paid for each country in which they operate.
  • Among other financial information, there must be greater cooperation from governments to share their national public registries that disclose beneficial owners of companies, trusts, foundations and similar legal structures.

5.  Promote tax justice through progressive fiscal policies at the national level:

  • Promote tax justice through progressive fiscal policies. This requires increasing the weight of direct taxes on income capital and highly profitable sectors of society, while reducing and removing the burden on women and poor people. Poor segments of society, of which women are overrepresented, should not end up paying more taxes, in relation to their income, than the richest segments that often benefit from government tax subsidies, tax holidays and reductions.
  • Governments must critically review the harmful trade and investment agreements that grant tax incentives and exemptions that perpetuate inequality and gender biases.

6.  Ensure participation of women’s rights organisations, social movements and progressive civil society broadly:

  • Economic and fiscal policy decisions often lack a gender sensitive perspective. Engagement between the ministries of Gender and Finance, and both with civil society and women human rights defenders, is key to better understand the impact that revenue decisions are having on women’s rights and gender equality.
  • An enabling environment should be in place to protect women human rights defenders and others (including whistle-blowers, tax justice activists) that expose tax abuse and report corruption.

7.  Stop the impunity of criminal activities associated with IFFs and ensure accountability:

  • Establish a global coordinated mechanism across national tax authorities, human rights and gender equality machineries, and intelligence units, to ensure criminal activities associated with IFFs do not continue with impunity.
  • Strengthen national and global justice systems to be able to hold individuals and entities to account for funding criminal activities through IFFs.

Read the full report

Snippet FEA Map of Spain Union Otras (FR)

Fond moutarde avec une carte rose de l'Espagne et une épingle jaune de l'emplacement de Sindicato Otras ;

هل عليّ القيام بأي تجهيزات قبل تعبئة الاستطلاع؟

يركّز استطلاع "أين المال" على وقائع التمويل للتنظيمات النسوية، تسأل أغلبية الأسئلة عن تمويل مجموعتكم/ن بين الأعوام 2021-2023. سوف تحتاجون أن تكون لديكم/ن معلومات معيّنة عند تعبئة الاستطلاع مثل ميزانيتكم/ن السنوية ومصادر التمويل الأساسية.

Solidarity: membership why page

Solidarité

nous prenons position en solidarité les un·e·s avec les autres ainsi qu’avec différentes luttes en défense de la justice et des libertés. Nous nous efforçons de mobiliser et renforcer l’action collective et de pratiquer des méthodes significatives de collaboration.

Yelena Grigoriyeva

Yelena Grigoriyeva, que ses ami·e·s appelaient souvent Lena, était une défenseure connue des droits des personnes LGBT en Russie.

Membre de mouvements démocratiques, pacifistes et LGBT, Yelena était une féroce opposante au président Vladimir Poutine et son administration. Elle a notamment exprimé son opposition à l’annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée par la Russie ainsi que critiqué les mauvais traitements infligés aux détenu·e·s.

Yelena a fait part de sa bisexualité en 2019.

« Sa déclaration m’a surprise et je ne l’approuvais pas. Je lui ai dit : « Écoute, Lena, tu portes déjà une cible sur la poitrine du fait de ton activisme politique. Tu viens de t’en peindre une autre dans le dos », Olga Smirnova, compagne de lutte politique et amie.

Yelena a effectivement reçu plusieurs menaces de mort, et des proches ont déclaré que son nom figurait sur un site Web homophobe qui incitait ses visiteur·euse·s à tuer les personnes LGBT. Elle a fait part de ces menaces à la police, mais l’État russe ne l’a pas protégée. 

Mais même dans une société où l’opposition politique, les activistes et les membres de la communauté LGBT, qui se battent pour leurs droits, font face à une violence croissante, Yelena continuait à défendre la justice sociale et l’égalité.

« Elle ne manquait pas une seule action militante. Et ils l’ont arrêtée plus de fois que je n’ai pu en compter », Olga Smirnova.

Yelena a été assassinée le 21 juillet 2019, à proximité de chez elle. Un suspect a été arrêté, mais certaines sources et plusieurs de ses ami·e·s et compagnes et compagnons de lutte pensent que ce suspect sert de bouc émissaire, et qu’en fait, il s’agit d’un assassinat politique ciblé. 

Pour la famille et les ami·e·s de Yelena, son assassinat demeure irrésolu, bien que le suspect ait avoué. 

En 2013, la Russie a passé une loi interdisant la propagation de ce qu’elle a appelé la « propagande gay ». En 2014, Human Rights Watch a publié un rapport à ce propos (en anglais et en russe).

2019 : Réalités féministes dans un monde en évolution

L’AWID a commencé à préparer ce rapport annuel au moment même où la pandémie mondiale commençait à bouleverser nos modes de rassemblement, d’organisation et de vie. Nous ne pouvons donc passer en revue notre travail sans prendre en compte l’influence de la COVID-19 dans notre évaluation.  

Téléchargez le rapport annuel 2019 complet (PDF)


La cocréation de réalités féministes n’est plus seulement le thème du Forum l’AWID – elle est un cri de ralliement suite à une pandémie démontrant les failles des systèmes économiques, politiques et sociaux.

Elle est une affirmation urgente de l’existence d’autres façons, plus justes, d’organiser nos vies. En 2019, des centaines de groupes ont partagé avec nous leurs expériences et leurs propositions : des réseaux radicaux de soutien communautaire en Amérique latine, qui facilitent l’avortement autogéré, aux pratiques économiques centrées sur les communautés en Indonésie et aux systèmes alimentaires communautaires en Inde et aux États-Unis, en passant par une réinvention et une nouvelle pratique de rites de passage sans danger en Sierra Leone. Ce sont ces expériences qui traceront la voie d’une « nouvelle norme ».  

Pour autant, les historiques d'oppression et de violence peuvent rendre l'imagination des possibles compliquée. Un élément clé de notre travail en 2019 a été d’initier ces pistes via la boîte à outils visant à soutenir les groupes qui cherchent à dénicher des histoires et des aspirations, piliers de propositions féministes.

Tandis que nous focalisons sur nos propositions pour un autre monde, nous reconnaissons le contexte difficile qui nous entoure.

Au sein de l'Observatoire de l'universalité des droits (OURs), de Feminists for a Bing Treaty (Féministes pour un traité contraignant), de Count Me In ! (Comptez sur moi!) et d’autres alliances, l’AWID n’a pas cessé de contrer le pouvoir débridé des entreprises et les agendas fascistes et fondamentalistes qui mettent à mal les droits des femmes et la justice de genre. Dans un contexte de perspectives sombres pour un changement transformateur par les processus multilatéraux et de capacités limitées à réagir pour la plupart des États, nous redoublons d'efforts pour nous assurer que les mouvements féministes, dans toute leur diversité, soient dotés de ressources adaptées aux rôles majeurs qu'ils jouent – en soutenant leurs communautés, en réclamant des droits et en répondant aux crises. En 2019, nous avons introduit des principes et des approches féministes aux fonds révolutionnaires tels que l'Initiative Spotlight et le Fonds Égalité. Nous avons de plus réussi à mobiliser des ressources via des aides à l’amorçage de réalités féministes, financées par des bailleurs féministes. 

À l’heure où nous nous penchons vers l'avenir, le contexte appelle clairement à une transformation de nos stratégies d'organisation :

  • nous apprenons à naviguer dans un plaidoyer mondial se limitant aux canaux en ligne,
  • nous composons avec l'incertitude du moment et des modalités de réunions en face à face, et
  • nous utilisons les outils à notre disposition pour accentuer les connexions entre les sphères locales et mondiales.

L’AWID se lance dans un nouveau modèle d'adhésion qui permet un meilleur accès et met l'accent sur les opportunités d'engagement et de connexion entre membres. Nous continuerons d'expérimenter différents outils et processus en ligne pour renforcer notre communauté. Et l'engagement inter-mouvements restera au cœur de notre travail. Nos actions solidaires envers les mouvements et les identités opprimées, même et surtout lorsqu’ils sont marginalisés, sont importantes pour conduire le changement et soutenir des mouvements, inclusifs pour tou·te·s.

La crise n'est pas nouvelle pour les mouvements féministes et sociaux.

Nous sommes résilient·e·s, nous nous adaptons et nous sommes présent·e·s les un·e·s pour les autres. Nous devrons continuer à faire encore mieux. Merci à toutes les personnes qui nous accompagnent dans cette aventure.

Téléchargez le rapport annuel 2019 complet (PDF)

Oficina Administrativa

Para asuntos adminsitrativos puede contactar con nuestra oficina: 

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