Left
Half
Left

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

La mémoire comme forme de résistance : un hommage

L’hommage se présente sous forme d’une exposition de portraits d’activistes du monde entier qui ne sont plus parmi nous qui ont lutté pour les droits des femmes et la justice sociale. 


En 2020, nous adoptons une démarche légèrement différente 

Cette année, tout en continuant à convoquer la mémoire de celleux qui ne sont plus parmi nous, nous souhaitons célébrer leur héritage et souligner les manières par lesquelles leur travail continue à avoir un impact sur nos réalités vécues aujourd’hui.

49 nouveaux portraits de féministes et de défenseur·e·s viennent compléter la gallerie. Bien que de nombreuses des personnes que nous honorons dans cet hommage sont décédé·e·s du fait de leur âge ou de la maladie, beaucoup trop d’entre iels ont été tué·e·s à cause de leur travail et de qui iels étaient.

Les histoires des activistes à l'honneur dans cet Hommage font vivre leur héritage et continuent d'inspirer le travail et l’action de nos mouvements.

Visiter notre exposition virtuelle

Les portraits de l'édition 2020 ont été illustrés par Louisa Bertman, artiste et animatrice qui a reçu plusieurs prix.

L’AWID tient à remercier nos membres, les familles, les organisations et les partenaires qui ont contribué à cette commémoration. Nous nous engageons auprès d’elleux à poursuivre le travail remarquable de ces féministes et défenseur·e·s et nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite dans les cas qui demeurent impunis.

« Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines » - Proverbe mexicain

L'Hommage a été inauguré en 2012

Le premier hommage aux défenseur-e-s des droits humains a pris la forme d’une exposition de portraits et de biographies de féministes et d’activistes disparu·e·s lors du 12e Forum international de l’AWID en Turquie. Il se présente maintenant comme une gallerie en ligne, mise à jour chaque année.

Depuis, 467 féministes et défenseur-e-s des droits humains ont été mis·es à l'honneur.

Visiter notre exposition virtuelle

Contenu lié

Mereani Naisua Senibici

Mereani Naisua Senibici, también llamada "Sua", fue, durante mucho tiempo,  integrante del movimiento de la Asociación Cristiana de Mujeres Jóvenes de Fiji (YWCA, por sus siglas en inglés).

Trabajó con diversos grupos de mujeres en entornos multirraciales, rurales y urbanos y se comprometió a apoyar y promover los derechos de las mujeres y las jóvenes.

En el YWCA de Lautoka, Sua trabajó con mujeres de ascendencia india, y se convirtió en  una figura destacada en el desarrollo del deporte y de la participación de atletas mujeres y personas trans en Lautoka.

"Sua es muy querida por lxs integrantes del YWCA de Fiji, a causa de su dedicación y apoyo persistente a todo lo que la organización se ha esforzado por hacer". - Tupou Vere

Mereani formaba parte de House of Sarah [La Casa de Sarah] (HoS, por sus siglas en inglés ), una iniciativa de la Asociación de Mujeres Anglicanas (AAW), lanzada en 2009, que tenía por objetivos tanto sensibilizar sobre los problemas relacionados con la violencia de género, como brindar apoyo a las mujeres que sufren violencia. Mereani empezó como una voluntaria comprometida y ofreció apoyo a las mujeres de todo el Pacífico.

Mereani falleció en 2019.

"Una persona  con don de gente y  una trabajadora todoterreno en el empoderamiento de las mujeres y construcción de movimientos a nivel comunitario. Descansa en paz, Sua". - Tupou Vere

Aurai-je l’occasion de faire part de mon opinion sur des questions qui ne sont pas incluses dans l’enquête?

Oui, nous vous invitons à détailler des points importants pour vous en répondant à la ou aux questions ouvertes à la fin de l’enquête.

Snippet FEA What are the objectives (FR)

Quels sont les Objectifs de Nous Sommes la Solution?

Introducing AWID’s next Co-Executive Directors

Dear Feminist Movements,

On behalf of the AWID Board of Directors, I am proud to introduce AWID’s next Co-Executive Directors: Faye Macheke and Inna Michaeli!  

Portrait of CoED Faye Macheke smiling and standing in front of greenery
Faye Macheke is a passionate Pan-African feminist, active in movements for women's rights, racial justice, migrant and labor rights, and environmental justice.  Her activism builds on the legacy of the struggle against apartheid in South Africa and the aftermath of the apartheid era in Zimbabwe. In 2019, Faye joined AWID as the Director of Finance, Operations and Development. She brings extensive experience in feminist leadership, strategy, and all aspects of organisational development. Faye is a committed Board Member of UAF-Africa and other women's rights organizations. She is based in Cape Town, South Africa.
Portrait of CoED Inna Michaeli smiling. Behind them is a wall with grafiti.
Inna Michaeli is a feminist lesbian queer activist and sociologist with many years of deep engagement in feminist and LGBTQI+ struggles, political education and organizing by and for migrant women, and Palestine liberation and solidarity. Inna joined AWID in 2016 and served in different roles, most recently as the Director of Programs. She brings extensive experience in research and knowledge building, policy advocacy and organizational development. Inna serves on the Board of the Jewish Voice for Peace - Germany. She is based in Berlin, Germany.

This decision is the result of a rigorous process with full participation of the Board and the staff of AWID. The Board recognised and honoured the skills and talents of AWID staff by opening an internal hiring search.  As a result, we had two brilliant candidates, who embody the integrity, ethic of care, and feminist intersectional values that drive AWID’s work, apply together as a team. Faye and Inna brought forward a brave and exciting vision to meet the challenges of this moment: building a global feminist community, resisting and disrupting systems of oppression, and supporting feminist movements to thrive.
 
As AWID celebrates 40 years we are excited for Inna and Faye to co-lead AWID into our next strategy and a new phase of evolving, pushing boundaries, and supporting feminist movements worldwide. 
 
Appointing and supporting AWID’s Co-Executive Directors to lead the organisation is a fiduciary responsibility we take seriously as a Board. How we engage those processes is also a reflection of AWID’s brilliant and diverse membership, which elects AWID’s Board.
 
As we say good-bye to Cindy and Hakima, we, the Board, unanimously and enthusiastically welcome Faye and Inna as our next Co-EDs as of September 5, 2022. Stay tuned for more updates about our leadership transition in the months ahead.

Most of all, thank you for your ongoing support!

In feminist solidarity and love,
Margo Okazawa-Rey
President, AWID Board

Sylvia Robinson

« La vie... c’est vivre dans la joie, se lever avec un but, sentir son énergie créative, répondre à son appel. » – Sylvia Robinson

Sylvia Robinson, infatigable leader et organisatrice communautaire, fut la fondatrice et directrice générale de l’Emergence Community Arts Collective (ECAC) à Washington, D.C.

Cet espace de performances créatrices foisonnantes rassemblait des initiatives d’éducation, d’engagement citoyen, d’arts, de services sociaux et spirituels et de pratiques de développement durable. Sylvia considérait cet endroit comme une maison où « il existe un équilibre et une synergie avec les activités dont les gens ont besoin pour entretenir la vie ».

Elle comptait également parmi les membres fondateur·trice·s du Georgia Avenue Community Development Taskforce, dans le nord-ouest de la capitale, un groupe de quartier actif dans le domaine de la justice sociale et de l’organisation qui veillait à ce que la communauté ait son mot à dire dans le redéveloppement et l’embourgeoisement du secteur.

« Nous demandons des logements abordables. Nous demandons que les petits commerces qui sont ici depuis longtemps ne soient pas balayés par de nouvelles enseignes. Nous demandons des espaces verts et des lieux où les gens peuvent se rencontrer. Nous demandons à ce que le paysage urbain soit amélioré, avec des rues en meilleur état et des éclairages publics. » – Sylvia Robinson, à propos du travail de la Taskforce

Avant de devenir organisatrice, et après avoir obtenu son diplôme en informatique, Sylvia avait travaillé dans le domaine des systèmes de contrôle du trafic aérien pendant plus d’une décennie. Elle s’est ensuite orientée vers le conseil relatif à la consommation d’alcool et de drogue, s’impliquant davantage dans le travail communautaire.

« Cette implication dans la communauté, c’était ma vocation. » – Sylvia Robinson

Née à Washington D.C. le 14 août 1961, Sylvia est décédée le 18 septembre 2017 après avoir lutté contre le cancer.

« L’esprit et l’héritage de Sylvia continueront d’inspirer cette communauté pour de nombreuses années. » – ECAC

Is my participation confidential?

Absolutely. Your responses will be deleted at the end of data processing and analysis, and used for research purposes only. Data will NEVER be shared outside of AWID and will be only processed by AWID staff and consultants working on the WITM project. We prioritize your privacy and security. Our detailed privacy policy is available here.

Snippet FEA NSS Quote (EN)

“It’s the indigenous knowledge and the practices that have always supported food sovereignty and this knowhow is in the hands of the women … Ecofeminism for me is the respect for all that we have around us.”

Mariama Sonko
Interview to The Guardian

Carta de amor a los movimientos feministas #2

Mi querida colectiva feminista:

Sobres de álbum de recortes, el de arriba dicen Cartas de amor a los movimientos feministas. El sobre en la parte superior dice De: Lina

La integro desde que tengo uso de razón. De jovencita, no sabía que existía una palabra — «feminista»  — para nosotrxs, quienes aspiramos a superar y desmantelar el patriarcado; quienes buscamos refugio en los brazos de la inclusión y la interseccionalidad; quienes tratamos a las personas como iguales independientemente de su género, raza, sexualidad, religión y etnia; quienes estamos continuamente aprendiendo a obrar mejor, a ser mejores y a usar nuestros privilegios para que otras personas mejoren. 

Cuando tenía 14 años, mi profesor de francés de la escuela secundaria, un hombre de 1,80 metros de altura y 30 años de edad, agredió a una alumna de mi clase delante de todxs nosotrxs. La alumna, que era amiga mía desde la infancia, y varias chicas más fuimos a la dirección para denunciarlo, madres y padres se involucraron y toda la clase, treinta alumnxs, expresó su apoyo a la chica. Pero todos nuestros intentos para que el profesor rindiera cuentas por lo que había hecho fracasaron: la administración ocultóó la denunciaa y el profesor nunca fue despedido ni perseguido. Mis compañeras y yo estábamos indignadas, así que hicimos lo que toda joven feminista furiosa haría: LE TIRAMOS HUEVOS A SU AUTO. Si bien los huevos se lavaron con facilidad, costó más sacar la pintura que usamos para escribir las palabras «Cerdo» y «Khamaj» (basura). Nunca olvidaré cómo nos hizo sentir eso: liberadas, enfurecidas, felices, muy unidas y con poder. La misma emoción se repite en todos los ámbitos feministas en los que he estado desde entonces. La feminista adolescente que hay en mí creció y participó en Women Deliver, AWID, Unootha, facilitó talleres feministas en la universidad, e incluso fue perseguida por su filiación feminista a los 19 años, pero esa es otra historia para otra carta. 

Los movimientos y espacios feministas me brindan seguridad y empoderamiento. Son las madres que hubiéramos deseado tener y los vínculos que necesitábamos para conectarnos y organizarnos, a pesar de nuestras diferencias, contra un enemigo común, el patriarcado, que nos ha estado perjudicando a todxs. Con ustedes aprendí a ser resiliente y a reunir mis fuerzas y habilidades para estimular a otras personas, para sacar a la luz la situación de las personas marginadas, y dar voz a quienes no la tienen.

Lo que más me gusta de ustedes, movimientos feministas, es que a veces hacen mal las cosas, desprecian y también marginan, tienen prejuicios como cualquier otro movimiento, pero lo que los diferencia es que siempre se esfuerzan por ser mejores. La rendición de cuentas no es algo a lo que le teman, y son un colectivo en constante cambio que refleja cómo el altruismo y la filantropía que se proponen lograr la equidad de género también cambian con el paso del tiempo. 

Que crezcan siempre, que obren mejor, que siempre se enfurezcan, que siempre rujan, que siempre amen, que siempre hablen distintas lenguas y que siempre sientan su poder. 

Amor, luz y rabia, 
Lina

Sarah Maldoror

“I’m no adherent to the concept of the ‘Third World’. I make films so that people - no matter what race or color they are - can understand them. For me there are only exploiters and the exploited, that’s all. To make a film means to take a position.” - Sarah Maldoror 

Sarah Maldoror, a French filmmaker of West Indies descent, was a pioneer of Pan-African cinema. At the core of her work, she placed political concerns along with her longstanding involvement in decolonization movements.

Her groundbreaking film and “revolutionary picture” Sambizanga (1972) follows Angolan militants’ anti-colonial liberation struggle, as well as captures a woman’s perspective in a historical moment she finds herself in. 

“For many African filmmakers, cinema is a revolutionary tool, a political education to raise consciousness. It is inscribed in the evolution of a Third Cinema striving to decolonize thought and advocate radical changes in society.” - Sarah Maldoror

Throughout her career, Sarah - together with a number of African and Caribbean artists - co-founded (1956) the first Black theatre troupe in France. She made around 40 films, comprising important documentaries that amplify the lives and work of black artists, including her friend and poet Aimé Césaire who wrote to her: 

“To Sarah Maldo
who, a camera in hand,
fights oppression, alienation
and flies in the face
of human bullshit.”

Sarah was also committed to giving African women more ownership of the filmmaking process. In an interview, she pointed out: 

"African women must be everywhere. They must be in the images, behind the camera, in the editing room and involved in every stage of the making of a film. They must be the ones to talk about their problems." 

Sarah left an incredibly powerful legacy to be carried forward. 

Born 19 July 1929, Sarah passed away on 13 April 2020 from complications of the coronavirus.


Watch Sambizanga and read a film review in a 1973 New York Times article
 

¿Cuántas respuestas a la encuesta desean recoger?

Nuestra meta es alcanzar un total de 200 respuestas, prácticamente el doble de la cifra registrada en la última encuesta ¿Dónde está el dinero? de 2011.

Snippet FEA This is the story of the Nadia Echazú (ES)

Un lugar de trabajo no tiene que operar sobre la base de la competencia y las ganancias. No tiene que explotar a la gente en beneficio de unx dueñx o pequeña élite.

Las comunidades vulnerabilizadas al margen de las economías formales han ido construyendo modelos cooperativos alternativos basados en la autonomía, la cooperación, la corresponsabilidad, la autogestión y la solidaridad.

Las cooperativas y lugares de trabajo autogestionados por lxs trabajadorxs siempre han ofrecido formas alternativas de generar oportunidades de empleo, ingresos, seguridad social y ahorros y, al mismo tiempo, distribuir los ingresos de formas más comunitarias, sostenibles y seguras.

Pero es más que una oportunidad de empleo: es hacer realidad los sueños y construir economías feministas basadas en la solidaridad y el cuidado mutuo. Es crear un mundo donde nuestras vidas, nuestro trabajo y nuestras comunidades importen.

Esta es la historia de la Cooperativa Textil Nadia Echazú, la primera cooperativa creada y dirigida por y para personas travesti y trans en Argentina.

Love letter to Feminist Movements #8

Dearest Beloved Feminist Movements,

Hello again, and again, and again. I have known and loved you my entire adult life, since I first met you meaningfully, after graduating from university. I’d seen you one time before then. That was you appearing as Betty Friedan on a local TV talk show in the US Midwest, in the late-1960s. At the time, Mrs. Wells, my other mother, and I commented on what wild, far-fetched ideas this woman was trying to convince us about. Decade after decade since then I have fallen more deeply in love with you, Beloved, and understand and witness your political and theoretical brilliance, ethical and moral authority, creativity, joy, and love, above all. Nearly 60 years later, I know we are partners forever.

Love letter to feminist movements from Your dramatically cloaked jungle nymph.

The early years of our acquaintanceship was ok. I was quite self-involved--figuring racial, gender, and sexual identity; getting clear on my core politics, values, and ethics; completing my formal education--and you provided numerous settings, intellectual drop-in centers, and comforting holding environments where and through which I was able to craft the young-adult building blocks of the feminist and human being whom I would become.

The predominantly white women’s movement of Cambridge and Boston, including Daughters of Bilitis, was my starting place. That suited me at the time but soon realized I desired something more. Poof! Like magic (serendipity), I connected with a small group of radical, anti-imperialist, Black, socialist lesbian women and we soon became the Combahee River Collective. 

That early Combahee experience, combined with critical life lessons and particular African-American/Korean immigrant racial politics of early-1990s in the US, prepared me for the journey that has led me to identify and work as a transnational feminist to address militarism and to dedicate myself to imagining other worlds where all living beings will thrive.

The next two critical women’s-movement moments were decades after Combahee years but deeply linked. First was meeting and being invited into the Korean feminist movement organizing against US military bases and supporting the “kijichon women” the Korean women whose lives, including for some, their mixed-race children, revolved around servicing US military personnel in numerous ways in villages and towns adjacent to the bases. Korean Beloved Feminists, especially Kim Yon-Ja and Ahn Il-Soon, the first sisters I met and traveled with, made me see and understand the critical importance of nation as an analytical and organizing principle. The “capstone” was living, working in occupied Palestine. The late Maha Abu-Dayyeh introduced me to the Palestinian women’s movement, with a profound comment, “you can leave Palestine but Palestine will never leave you.” So true. And, all my work and experiences across many borders brought me to AWID--my second home.

As you know, Beloved, being with you has not been easy or simple. Indeed, you are demanding, consistently riddled with contradictions, and sometimes even hurtful. Nonetheless, you continue to grow and develop, as you are supporting my political, emotional, and spiritual growth and development.  I guess we are growing each other--a very profound process to which I will dedicate the rest of my time in my current form.

The through-line of being with you all these decades is this: 

Feminists Collectively Engaging the Heads, Hearts, Hands, and Spirits to transform our worlds

This is chart with 7 consecutive circles arranged in a circumference. Each one is separated by an arrow which makes the chart a loop. Starting at the top, and following left to right, the circles say: #1 reflecting on individual experiences, #2 story-telling collectively, #3 theorizing, #4 visioning, #5 acting and reflecting, #6 re-visioning, #7 ethic of humility, care, joy, love.

 

So much love, Feminist Movements!

Your Margo
AKA DJ MOR Love and Joy

Wellfleet Massachusetts USA

María Digna Montero

María Digna Montero fue una garífuna (afrodescendiente e indígena) defensora de la tierra e integrante de la Organización Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH), una organización de base que trabaja para proteger a las comunidades garífunas, sus derechos ancestrales, su cultura, sus recursos y su territorio.

María también enseñaba en la escuela local, e integraba el grupo de trabajo de Educación Bilingüe Intercultural de OFRANEH.

El 12 de octubre (Día de la Resistencia Indígena) de 2019, sujetos desconocidos le dispararon a María varias veces en el patio de su casa.

Fue una de las seis defensoras garífunas asesinadas entre septiembre y octubre de 2019 y, según OFRANEH, no hubo ninguna investigación de estos crímenes por parte de las autoridades. En un comunicado oficial, la organización también subrayó la conexión entre la violencia contra líderes garífunas y el incremento de las industrias extractivas que explotan los recursos naturales en sus comunidades, y definieron esta violencia como «parte de una estrategia de intimidación y de expulsión sistemática por parte del Estado de Honduras.»

«El recrudecimiento de la tensión y de los riesgos crecientes para la seguridad y derechos humanos de las lideresas en las comunidades y territorios ancestrales es producto del despojo, desplazamiento y criminalización hacia las comunidades, y de los mega proyectos extractivos que impulsa el Estado junto con las corporaciones nacionales e internacionales.» - Pronunciamiento de OFRANEH, 13 de octubre de 2019

Snippet - WITM FAQ - FR

Foire aux questions - FAQ

Snippet FEA 1 of 3 trans and travesti people (FR)

This is an illustration that depicts a burgundy building next to a duck blue building

1 personne trans et travesti sur 3 en Argentine vit dans un ménage à faible revenu.

Carta de amor a los movimientos feministas #9

El cuerpo es una entidad poderosa. Por ser mujeres, nuestros cuerpos son controlados, oprimidos y vigilados desde que estamos en el útero. Nuestro aspecto, la forma en que nos movemos, nos vestimos, caminamos, hablamos, gesticulamos, reímos. A menudo me he preguntado qué es lo que genera los temores patriarcales respecto del poder de los cuerpos femeninos.

En el lugar de donde provengo, se murmuraba sobre el trabajo sexual y lxs trabajadorxs sexuales con desprecio, asco, fascinación, lástima y condena, todo en simultáneo.

Cartas de amor a los movimientos feministas De Khin Khin

Descubrí el trabajo sexual y a lxs trabajadorxs sexuales cuando tenía 22 años. En conversaciones sencillas, sentadxs en círculo, charlando mientras tomábamos café y té, explorábamos nuestras vidas, experiencias, pensamientos y sentimientos.

Para lxs trabajadorxs sexuales, el trabajo sexual era la opción más conveniente de todas, para pagar las cuentas, para sostener a la familia, para tener un horario laboral más flexible, para tener sexo. Así elegí mi trabajo, como el más conveniente, para pagar las cuentas, para sostener a la familia, para tener un horario laboral más flexible.

Estas personas, mujeres y hombres, me enseñaron que yo tomaba mis propias decisiones sobre mi cuerpo: dónde focalizo su vida y su energía, si lo uso para el placer o para el dolor, si lo comercializo o lo ofrezco en forma gratuita, y cómo quiero sentirme en relación con mi cuerpo. Esta conciencia fue tan excitante como empoderadora.

Crear | Résister | Transform: un festival para movimientos feministas – 2021… ustedes me acompañaron a lo largo de una serie de momentos que cambiaron mi vida (¡!¡!¡!)

Los llamamos «eventos», pero en verdad, para mí, sus espacios de aprendizaje feministas son el lugar adonde llevo un poco de lo que tengo adentro, y de donde me llevo un poco de lo que dicen sus disertantes y algo de las discusiones que penetran más profundamente en nuestra comprensión.

Compartir... Participar... Sumergirse...
en la fortaleza, en la vulnerabilidad, en el placer.

Simplemente siendo la feminista transformadora que soy, sin pretensiones, sin recelos...

Apreciando a la feminista transformadora que siempre he sido, sin siquiera conocer la palabra ni reconocerla de esa manera o en esos términos...

Encontrar un hogar para la feminista ferozmente transformadora que vive dentro de mí...

A pesar de la ira, la rabia y la frustración por no ser tratada como una igual y ser tratada como alguien «menos _ que».

No siempre me consideré feminista ni me reconocí a mí misma dentro del movimiento feminista o del discurso feminista. De verdad, aprecio que las puertas me fueran abiertas, que se me acercaran sillas para sentarme, el reconocimiento como mujer, el reconocimiento de mi feminidad.

Algunas veces desestimé al patriarcado con fastidio, otras veces respondí con frustración y enojo, pero no lo enfrenté... no notaba su toxicidad siniestra e insidiosa... era lo suficientemente privilegiada como para poder trabajar a través de él, para sobrevivir a él, para superarlo, para destacarme a pesar de él... no lo cuestionaba lo suficiente, no lo desafiaba lo suficiente, no sobrepasaba mis límites lo suficiente... no hacía lo suficiente...

…conectándome con trabajadorxs sexuales, explorando la sexualidad y las mujeres para tener paz y seguridad…

Hasta que fui plenamente consciente y comprendí las implicancias tanto del privilegio como de la opresión que eran interseccionales.
Hasta que me di cuenta de lo que significaba pelear por la justicia de género y no simplemente por la «igualdad para todxs».

Ya no más practicante y facilitadora: soy una practicante y facilitadora feminista transformadora.

Ser feminista significa que voy a actuar

  • –a través de mis actividades cotidianas: la forma en que vivo, el trabajo que hago, los procesos que se me invita a liderar, los talleres y las conferencias que se me invita a dar–
  • para resistir contra la toxicidad del patriarcado, para desmantelar las estructuras y los sistemas patriarcales,
  • para trabajar con vistas a descolonizar valores, creencias, pensamientos, y destruir los mitos de las normas y las expectativas de género,
  • para enfrentar los desequilibrios de poder impuestos por las creencias y la socialización patriarcales,
  • para fomentar relaciones construidas sobre la base de la inclusión, el holismo, la igualdad, el cuidado, la reciprocidad, la responsabilidad y la justicia,
  • para ponerme de pie y actuar en solidaridad en las primeras líneas de la lucha por la inclusión, la equidad y la justicia.

Zambulléndome en un futuro incierto, frágil, complejo (y posiblemente bastante violento)…

  • quiero descubrirme a mí misma y ser yo misma de forma más íntima, más auténtica y más profunda a través del movimiento...
  • quiero involucrarme más activamente y estar más interconectada a través de esta relación amorosa.

Estoy profundamente agradecida por tenerlxs a ustedes y les prometo continuar siendo implacable al enfrentar y reparar los temas problemáticos relacionados con el género, la raza, la etnia, la clase social, la orientación sexual y la capacidad, y seguir estando presente y siendo fiel a la lucha por la inclusión, la equidad y la justicia.
 
- Khin Khin