Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Forum de l'AWID : Co-créer nos horizons féministes

En septembre 2016, 1800 féministes et défenseur-e-s des droits des femmes venu-e-s des quatre coins de nos mouvements se réunissaient sur les côtes de Bahia à l’occasion du 13ème Forum international de l’AWID.

Cette section met l’accent sur les victoires, les enseignements et les ressources qui ont couronné nos conversations. Nous vous invitons à l’explorer, la partager et laisser vos impressions.


L’un des principaux éléments à retenir de ce Forum a été la nécessité d’élargir et d’approfondir notre travail de collaboration entre mouvements pour faire  face à une montée des fascismes et des fondamentalismes, une exacerbation de la cupidité des entreprises et un changement climatique en progression.

L’AWID a donc travaillé avec plusieurs allié-e-s  pour ériger ces semences de résistance :

A travers son prochain plan stratégique et le processus de son Forum, l’AWID s’engage à poursuivre et approfondir les rapports, les apprentissages et les processus amorcés lors du Forum 2016, tout en s’inspirant de l’actualité.

Et maintenant ?

Le monde est bien différent de celui qu’il était l’an dernier et il continuera à changer dans les années à venir.

Le prochain Forum de l’AWID se tiendra dans la région Asie-Pacifique (les dates et le lieu exacts seront annoncés en 2018). Nous attendons avec impatience de vous y retrouver !

A propos du Forum de l’AWID

Les Forums de l’AWID ont vu le jour en 1983, à Washington DC. Depuis, ils revêtent de nombreux aspects et incarnent, selon les personnes, tantôt un processus itératif visant à affiner nos analyses, notre vision et nos actions, un évènement clé galvanisant les féminismes des participant-e-s et leurs organisations ou un espace politique offrant refuge et solidarité aux défenseur-se-s des droits humains.

En savoir plus sur les éditions précédentes

Contenu lié

Sylvia Rivera

Sylvia Rivera était une militante pour les droits civiques, travestie et travailleuse du sexe.

Connue comme la drag queen de couleur de New York, Sylvia était une infatigable et féroce défenseure des marginalisé·e·s et exclu·e·s au début des années 1970, alors que le mouvement pour les « droits des gays » prenait de l’ampleur aux États-Unis.

Dans un discours bien connu prononcé pour Chistopher Street Day en 1973, Sylvia s’est exclamée, parmi une foule de membres de la communauté LGBT : 

« Vous me dites tous d’aller me cacher, la queue entre les jambes.
Je ne supporterai plus ces conneries.
On m’a battue.
On m’a cassé le nez.
On m’a jetée en prison.
J’ai perdu mon travail.
J’ai perdu mon appartement.
Tout ça pour la libération gay, et vous me traitez de la sorte?
C’est quoi votre putain de problème à tous?
Réfléchissez à ça! » 

En 1969, à l’âge de 17 ans, Sylvia a participé aux célèbres émeutes de Stonewall en jetant, paraît-il, le deuxième cocktail molotov en signe de protestation contre la descente de la police dans le bar gay de Manhattan. Elle a continué à être une figure centrale des soulèvements qui ont suivi, organisant des rassemblements et ripostant aux brutalités policières.

En 1970, Sylvia a collaboré avec Marsha P. Johnson à la création de Street Transvestite Action Revolutionaries (S.T.A.R.), collectif et organisation politique qui mettait sur pied des projets de soutien mutuel pour les personnes trans vivant dans la rue, celles et ceux aux prises avec la toxicomanie ou en détention, et spécialement pour les personnes trans de couleur et celles et ceux vivant dans la pauvreté. 

Refusant les étiquettes, Sylvia a incité les personnes du mouvement de libération gay à penser différemment, et ce, tout au long de sa vie. Elle a déclaré : 

« J’ai quitté ma maison en 1961, à l’âge de 10 ans. Je me suis démenée sur la 42e rue. Le début des années 1960 n’était pas génial pour les drag queens, les garçons efféminés ou les garçons qui se maquillaient comme on le faisait. À l’époque, on se faisait battre par la police, par tout le monde. Je n’ai pas vraiment fait mon coming out en tant que drag queen avant la fin des années 1960. C’était vraiment la débandade lorsque des drag queens se faisaient arrêter. Je me rappelle la première fois où je me suis fait arrêter, je n’étais même pas habillée entièrement en drag. Je marchais dans la rue et les flics m’ont tout simplement attrapée. Les gens maintenant prétendent que je suis une lesbienne, parce que je suis avec Julia, ce à quoi je leur je réponds : « Non, je suis juste moi. Je ne suis pas une lesbienne. » J’en ai marre d’être étiquetée. Je ne suis même pas en faveur de l’étiquette de transgenre. J’en ai marre de vivre avec des étiquettes. Je veux juste être qui je suis. Je suis Sylvia Rivera »

Par son activisme et son courage, Sylvia Rivera a présenté un miroir où se reflétait tout ce qui n’allait pas dans la société, mais aussi la possibilité d’une transformation. Sylvia est née en 1951 et décédée en 2002.

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Lettre d’amour aux mouvements féministes #1

Chers êtres splendides,

Je sais que vous y êtes presque. Vous le sentez, non? La manière dont les choses doivent changer et que vous devez recentrer.

Ceci est une lettre pour vous dire de le faire. Choisissez votre guérison. Choisissez d’aller bien. Mieux que bien. Choisissez d’être entières, être heureuses. De pleurer pour vous-même et pour personne d’autre. Choisissez de laisser le monde dehors et de lui dire « Je reviens dans cinq minutes ». Ou dans cinq jours. Ou dans cinq ans.

Lettre d’amour aux mouvements féministes de Votre nymphe de la jungle vêtue excentriquement

Ou jamais.

Choisissez de ne pas tout prendre. Choisissez de ne rien en prendre. Parce que rien de tout cela n’est à vous. Et ça ne l’a jamais été. On vous dit depuis votre naissance que c’est à vous. Les problèmes de votre famille. Les problèmes de votre amoureuxse. Les problèmes du quartier. Les problèmes du monde. Cette petite voix constante qui vous dit que ces problèmes vous appartiennent. Ils sont à vous. C’est à vous de les tenir, à vous de les supporter. À vous de les régler.

 
C’était un mensonge.
Un bobard.
            Une arnaque.
                        Une escroquerie.
 
Les problèmes de l’univers ne sont pas les vôtres.
 
Les seuls problèmes qui sont à vous sont les vôtres. Tout le reste peut aller se faire voir.
 
Permettez-vous de tout lâcher et de partir en courant dans la jungle. Faites connaissance avec une nymphe vêtue de marguerites, ouvrez une petite librairie dans les racines d’un arbre. Dansez toute nue et hurlez à la lune. Discutez avec Ochun sur les berges de la rivière.
 
            Ou buvez simplement une tasse de thé quand vous avez besoin de prendre le temps de vous poser.
 
Donnez-vous la permission de disparaître dans la brume et réapparaissez trois pays plus loin en tant que mystérieuse chocolatière au passé un peu trouble avec un penchant pour les habits excentriques et les cigares.
 
            Ou arrêtez de prendre les appels du travail cette fin de semaine.
 
Nagez jusqu’à une île déserte avec votre amoureuxse et habillez-vous de noix de coco avec lesquelles vous aurez fait un rhum que vous savourerez au coucher du soleil.
 
            Ou dites non quand vous n’avez pas la capacité de faire de la place à quelqu’un.
 
Les options pour vous retenir sont innombrables.
 
Quoi que vous fassiez, sachez que le monde continuera de tourner. C’est là toute la beauté et la douleur de l’expérience. Qui ou quoi que vous choisissiez plutôt que vous-même et votre âme, le monde continuera toujours de tourner.
 
Donc, choisissez-vous.
 
Le matin, quand la première lueur apparaît, choisissez-vous. Quand arrive midi et qu’il est l’heure de pleurer pendant vos heures de travail, choisissez-vous. Le soir, quand vous réchauffez des restes parce que vous n’avez pas eu le temps de cuisiner, choisissez-vous. Quand l’anxiété vous réveille et que l’existence fait silence à 3 h 45 du matin.
 
Choisissez-vous.

Parce que le monde continuera toujours à tournoyer, de guingois, et que vous méritez d’avoir quelqu’un·e qui essaie toujours de le redresser pour vous.

 
Avec amour,
Votre nymphe de la jungle vêtue excentriquement

Snippet Watch Stories (EN)

Learn more about the impact of the forum through these stories

FRMag - Resistance Series

Serie Resistencia Feminista

Ver la serie fotográfica

Yamile Guerra

Yamile Guerra was a well-known lawyer, community leader and political activist in the Santander region of Colombia.

She was actively working to resolve disputes between local communities and developers, advocating against illegal land appropriation. Yamile had occupied various political posts, including as the Secretary General for the Santander government in Bogota and also aspired for the Mayor’s Office of Bucaramanga. In the last few years of her life, Yamile became increasingly active in environmental causes, particularly in the defense of the biodiverse wetlands of Santurbán against development, a region which supplies nearly 2 million people with freshwater.

According to her family and friends, Yamile received daily threats against her life and had asked the authorities for protection. 

“She was very very aware of this issue [land litigation] and she said many times that she felt insecure.” - Alixon Navarro Munoz, journalist and friend of Guerra family

On July 20, 2019 Yamile was shot to death by two men in Floridablanca, Santander. She had just finished discussing a land dispute with them. A suspect was later arrested for her murder and admitted to being paid to carry out her assassination. According to reports, Yamile was the third member of her family to have been killed in relation to land disputes. Her father, Hernando Guerra was murdered several years previously.

Yamile’s assassination is part of a wave of violence and systematic killing of hundreds of social activists and human rights defenders in Colombia. According to the Institute for Development and Peace Studies (INDEPAZ), at the time of Yamile’s death, over 700 community leaders and human rights activists had been killed since the country signed a peace agreement in August 2016. Most were murdered for confronting illegal drug trafficking and mining operations, with indigenous people, Afro-Colombians and women human rights defenders being most at risk. 

Less than a week after Yamile’s death, thousands of Colombians marched all over towns and cities, holding up black and white photos of activists who had been killed, with signs that read: "Without leaders there can be no peace" and "No more bloodshed”.

Yamile Guerra was only 42 years old at the time of her assassination. 

Snippet - AWID Community - EN

AWID Community

AWID Community is an online social networking platform for specifically for AWID members. It’s a feminist space for connection, resistance and celebration. A space for critical  feminist conversations, collective power and solidarity. It is also a space for post-event dialogues, navigating difficult political learnings and community care

Carta de amor a los movimientos feministas #7

Mi muy querida comunidad feminista:

Me complace compartir con ustedes una de mis fechas destacadas como feminista con discapacidad. Fue el 30 de mayo de 2014, cuando nosotras, la Nationwide Organization of Visually-Impaired Empowered Ladies (NOVEL) [Organización Nacional de Mujeres con Discapacidad Visual Empoderadas]), participamos en la Semana de la Moda de Filipinas 2014, en el marco de nuestra campaña de promoción del bastón blanco. Dos mujeres ciegas recorrieron la pasarela para promover el bastón blanco como uno de los símbolos de la igualdad de género, el empoderamiento, la plena inclusión y la participación igualitaria en la sociedad de mujeres y niñas con discapacidad visual.

Su desfile frente a la multitud fue para mí una experiencia sumamente impactante, ya que fui quien propuso nuestro proyecto a Runway Productions (esperé pacientemente un año hasta que fue aprobado), sabiendo que ellas no eran modelos: una había sido coronada como Ms. Philippines Vision [Srta. Filipinas Visión], y la otra era la segunda finalista del concurso 2013 de Ms. Philippines on Wheels, Signs and Vision [Srta. Filipinas sobre Ruedas, Señas y Visión] de Tahanang Walang Hagdanan, Inc. (House with No Steps [Casa Sin Escalones]). Dependían de su orientación y ensayaron la noche antes del evento, pero no practicaron con modelos profesionales. Antes de que comenzara el desfile, hablé con ellas por teléfono móvil para estimular su confianza y para rezar juntas pidiendo la ayuda de Dios. Cuando bajaron de la pasarela respiré profundamente y se me caían las lágrimas. ¡Me sentía eufórica porque lo habíamos logrado, a pesar de los desafíos que habíamos tenido que superar! ¡Nuestro mensaje al mundo de que las mujeres y las jóvenes con discapacidad visual pueden caminar con dignidad, libertad e independencia, sobre una base de igualdad con otras, mediante el uso de nuestro dispositivo de asistencia (los bastones blancos) había sido transmitido exitosamente! Fuimos tendencia en las redes sociales, y nos presentaron en los canales de televisión.

Love letter to feminist movements from Your dramatically cloaked jungle nymph.

Mi vida como feminista con discapacidad comenzó como una forma de sanar mi espíritu quebrantado y de ver un camino diferente para encontrar mi propósito en la vida después de que me convertí en víctima-sobreviviente a causa de un brutal ataque con ácido en 2007, cuando esperaba mi transporte para volver a casa desde la oficina. Mis ojos quedaron severamente dañados, al punto que quedé con la visión reducida.

No sabía cuán plena de alegría y propósito podía ser mi vida nuevamente, hasta que conocí a mujeres líderes del movimiento de género y discapacidad que me convencieron  para que continuara. Sus palabras de aliento me atrajeron y fueron la música más dulce para mis oídos. Mi corazón roto salta como un colibrí en vuelo cada vez que pienso en ellas y en el feminismo que me estimuló para participar en hacer la diferencia para nuestras invisibles hermanas con discapacidades y para quienes continúan experimentando discriminación. Al día de hoy me siento consumida por el deseo de estar con el movimiento. No puedo ocultar mi entusiasmo cada vez que presento propuestas de proyectos a diferentes sectores involucrados, a favor del empoderamiento, el desarrollo y el fomento de nuestras hermanas con discapacidades y cuando me presento en coloquios locales, nacionales e internacionales para difundir nuestras voces, incluso a mi costo y cargo.
 
Inesperadamente, fui seleccionada como representante mujer de nuestro país ante la Asamblea General 2012 de la Unión Mundial de Ciegos (WBU en inglés) en Tailandia, a pesar de que era una recién llegada al movimiento de personas con discapacidad. Me sentí inspirada para conectarme, reunir y empoderar a nuestras hermanas con discapacidad visual respecto de sus derechos, y para conocer sus problemas interrelacionados. En 2013, lanzamos oficialmente la Nationwide Organization of Visually-Impaired Empowered Ladies (NOVEL) para apoyar el empoderamiento de nuestras hermanas con discapacidades, construir coaliciones con movimientos de mujeres y de discapacidades diversas y promover el desarrollo inclusivo del género y la discapacidad.
 
Mi participación como co-representante de las mujeres con discapacidades en la presentación del Informe Sombra CEDAW, convocado en 2016 por la Oficina Legal y de Derechos Humanos de las Mujeres (WLB, por sus siglas en inglés) con los grupos marginalizados de mujeres, me abrió muchas puertas, tales como el trabajo con diferentes organizaciones de mujeres y la asistencia a los Días Internacionales de la Inclusión 2017 en Berlín, Alemania, junto con tres líderes filipinas con discapacidades, para compartir nuestras buenas prácticas y, principalmente, nuestro compromiso con el movimiento de mujeres de nuestro país.
 
Mi recorrido como feminista con discapacidad ha sido para mí una montaña rusa emocional. La promoción de la plena inclusión de nuestras hermanas con discapacidades y su participación igualitaria y efectiva en la sociedad me ha dado felicidad y autoestima. También me he sentido frustrada y disgustada cada vez que di todo de mí y recibí a cambio comentarios negativos. No obstante, me siento así porque estoy enamorada del movimiento.
 
Me veo en el futuro trabajando en solidaridad con el movimiento para garantizar que nuestras hermanas con y sin discapacidades puedan disfrutar y participar en la sociedad de forma completa e igualitaria.

Mucho amor,
 Gina Rose P. Balanlay
Feminista con discapacidad
Filipinas

 

 

 

 

 

 

 

 

Snippet Forum Quoate Nicky Mcintyre (ES)

Todos nuestros procesos de cambio se basan en las relaciones que construimos en espacios como los Foros de AWID donde se baila juntxs, tu humor se trasluce, tu yo real, cuentas historias... eso es lo que hace la diferencia.
- Nicky Mcintyre, Estados Unidos

Film club - Finding Sally

Finding Sally (2020) Amharic | Anglais avec sous-titres anglais

Une enquête personnelle sur la vie mystérieuse de la tante de la réalisatrice Sally, une aristocrate éthiopienne devenue rebelle communiste qui a disparu après la révolution conduisant au renversement de l'empereur Haile Selassie.


Discussion en direct avec Tamara Dawit, réalisatrice de « Finding Sally »

23 juin à 12 h 30 EST sur IG en direct

Binta Sarr

Binta Sarr fue una activista por la justicia social, económica, cultural y política, y una ingeniera hidráulica en Senegal. Después de 13 años en la administración pública, Binta dejó ese camino para trabajar con mujeres rurales y marginadas.

Fue de este compromiso que surgió la Association for the Advancement of Senegalese Women [Asociación para el Avance de las Mujeres Senegalesas] (APROFES, por sus siglas en inglés), un movimiento y organización de base que Binta fundó en 1987. Uno de sus principales enfoques fue la formación de dirigentes, en relación no solo con las actividades económicas, sino también con los derechos de las mujeres y el acceso a los puestos de toma de decisiones.

"Las poblaciones de base deben organizarse, movilizarse, asumir el control ciudadano y exigir la gobernabilidad democrática en todos los sectores del espacio público. La prioridad de los movimientos sociales debe ir más allá de la lucha contra la pobreza y debe centrarse en programas de desarrollo articulados y coherentes en consonancia con los principios de los derechos humanos, teniendo en cuenta al mismo tiempo sus necesidades y preocupaciones tanto a nivel nacional como subregional y desde una perspectiva de integración africana y mundial". - Binta Sarr

Partiendo de la convicción de Binta de que el cambio fundamental de la condición de la mujer requiere una transformación de las actitudes masculinas, APROFES adoptó un enfoque interdisciplinario,  al utilizar la radio, los seminarios y el teatro popular, además de proporcionar una educación pública innovadora y  brindar apoyo cultural a las acciones de sensibilización. Su compañía de teatro popular representó piezas originales sobre el sistema de castas en el Senegal, el alcoholismo y la violencia conyugal. Binta y su equipo también analizaron la conexión crucial entre la comunidad y el mundo en general.

"Para APROFES, se trata de estudiar y tener en cuenta las interacciones entre lo micro y lo macro, lo local y lo global y también, las diferentes facetas del desarrollo. Desde la esclavitud hasta la colonización, el neocolonialismo y la mercantilización del desarrollo humano, la mayor parte de los recursos de África y del Tercer Mundo (petróleo, oro, minerales y otros recursos naturales) están todavía bajo el control de carteles financieros y las otras multinacionales que dominan este mundo globalizado". - Binta Sarr

Binta fue una de las integrantes fundadoras de la sección femenina de la Asociación Cultural y Deportiva Magg Daan. Recibió distinciones del Gobernador Regional y del Ministro de Hidrología por su "devoción por la población rural".

Nacida en 1954 en Guiguineo, un pequeño pueblo rural, Binta falleció en septiembre de 2019.


Tributos:

"La pérdida es inconmensurable, el dolor es pesado y profundo, pero resistiremos para no llorar a Binta; no lloraremos a Binta, mantendremos la imagen de su amplia sonrisa en todas las circunstancias, para resistir e inspirarnos en ella, para mantener, consolidar y desarrollar su obra..." - Página de Facebook de Aprofes, 24 de septiembre de 2019.

"¡Adiós Binta! Creemos que tu inmenso legado será preservado." - Elimane FALL , presidente de ACS Magg-Daan

What Our Members Say - ES

Lo que dicen nuestrxs miembrxs

Le calendrier féministe 2023

Image of a calendar on a flat surface. The images decorating each month change every second: first there is a naked person sitting enjoying a hot drink in relaxation, then we see two pink hands over a blue background and finally a couple riding a motorcycle. This looks indefinitely.

L'AWID fait partie d'un incroyable écosystème de mouvements féministes qui œuvrent pour la justice de genre et la justice sociale dans le monde entier. Avec notre 40e anniversaire, nous célébrons tout ce que nous avons construit au cours de ces 40 dernières années. En tant qu'organisation mondiale de soutien aux mouvements féministes, nous savons que la collaboration avec des féminismes féroces est notre moyen d'avancer, en reconnaissant à la fois la multiplicité des féminismes et la valeur d'une volonté de justice féroce et sans faille. L'état du monde et des mouvements féministes appelle à des conversations et des actions courageuses. Nous sommes impatient.e.s de travailler avec nos membres, nos partenaires et nos bailleurs de fonds pour créer les mondes auxquels nous croyons, célébrer les victoires et dire la vérité pour que le pouvoir soit au service des mouvements féministes dans le monde. 

Le calendrier féministe 2023 est notre cadeau aux mouvements. Il présente les œuvres d'art de quelques-un.e.s des formidables membres de l'AWID.

This is the cover for the 2023 Feminist Calendar. It shows a diverse group of people of all ages embracing and holding hands.

 Utilisez-le. Imprimez-le. Partagez-le.  

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Pourquoi avoir choisi Bangkok ?

Chaque Forum de l’AWID se déroule dans une région différente, et il était temps de retourner en Asie ! Nous avons visité de nombreux pays de la région, consulté des mouvements féministes et procédé à des évaluations détaillées de la logistique, de l'accessibilité, de la sécurité, des visas et bien d’autres choses encore. Finalement, le conseil d'administration de l'AWID a approuvé à l’unanimité Bangkok, en Thaïlande, comme étant la meilleure option. Nous sommes ravi·e·s de retrouver Bangkok, où le Forum de l’AWID avait déjà eu lieu en 2005.

Informe OURS 2021 Resumen

Derechos en riesgo: Hora de Actuar

Actualmente, una compleja red de actores anti-derechos, en constante evolución, está ejerciendo cada vez más influencia tanto en los espacios internacionales y regionales, como en las políticas nacionales. Los actores anti-derechos están ingresando en los espacios multilaterales (donde múltiples países se reúnen para la colaboración internacional), con el fin de transformarlos y socavarlos desde adentro. Emplean una variedad de discursos persuasivos para ganar legitimidad, a menudo cooptando el lenguaje de los derechos y la justicia para ocultar sus verdaderas agendas.

Este informe es el segundo de una serie de reportes sobre las tendencias en derechos humanos, producido por el Observatorio de la Universalidad de los Derechos (OURs, por sus siglas en inglés). Además del análisis sobre actores anti-derechos clave y sus discursos, estrategias e impactos, el informe presenta breves narrativas inspiradoras de acción feminista y ejercicios de construcción de conocimiento para ayudar a fortalecer nuestra resistencia colectiva.

Leer informe completo

El efecto sobre nuestros derechos ya ha sido grave, pero esto no ha terminado todavía. Todxs podemos hacer nuestra parte para resistir las agendas anti-derechos y reclamar nuestros derechos.

¡Únete hoy mismo al llamado a la acción colectiva!

Firmar el llamado a la acción
 

Laurie Carlos

Laurie Carlos était une comédienne, réalisatrice, danseuse, dramaturge et poétesse aux États-Unis. Artiste hors pair et visionnaire, c’est avec de puissants modes de communication qu’elle a su transmettre son art. 

« Laurie entrait dans la pièce (n’importe quelle pièce/toutes les pièces) avec une perspicacité déroutante, un génie artistique, une rigueur incarnée, une féroce réalité – et une détermination à être libre... et à libérer les autres. Une faiseuse de magie. Une devineresse. Une métamorphe. Laurie m’a dit un jour qu’elle entrait dans le corps des gens pour trouver ce dont ils et elles avaient besoin. » - Sharon Bridgforth

Elle a employé plusieurs styles de performance alliant les gestes rythmiques au texte. Laurie encadrait les nouveaux·elles comédien·ne·s, performeur·euse·s et dramaturges, et a contribué à développer leur travail dans le cadre de la bourse Naked Stages pour les artistes émergent·e·s. Associée artistique au Penumbra Theatre, elle a participé à la sélection de scripts à produire, dans l’objectif « d’intégrer des voix plus féminines dans le théâtre ». Laurie faisait également partie des Urban Bush Women, une compagnie de danse contemporaine reconnue qui contait les histoires de femmes de la diaspora africaine.

Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Lady in Blue, en 1976, dans la production originale et primée du drame poétique For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf de Ntozake Shange. L’oeuvre de Laurie inclut White Chocolate, The Cooking Show et Organdy Falsetto

« Je raconte les histoires à travers le mouvement – les danses intérieures qui se produisent spontanément, comme dans la vie – la musique et le texte. Si j’écris une ligne, ce n’est pas forcément une ligne qui sera dite ; ce peut être une ligne qui sera bougée. Une ligne à partir de laquelle de la musique est créée. Le geste devient phrase. Tant de ce que nous sommes en tant que femmes, en tant qu’êtres, tient aux gestes que nous exprimons les un·e·s par rapport aux autres, tout le temps, et particulièrement dans les moments d’émotion. Le geste devient une phrase, ou un état de fait. Si j’écris “quatre gestes” dans un script, cela ne signifie pas que je ne dis rien;cela veut dire que j’ai ouvert la voie à ce que quelque chose soit dit physiquement. » Laurie Carlos

Laurie est née et a grandi à New York, a travaillé et vécu à Minneapolis-Saint-Paul. Elle est décédée le 29 décembre 2016, à l’âge de 67 ans, après un combat contre le cancer du côlon. 


Hommages :

« Je pense que c’était exactement l’intention de Laurie. De nous sauver. De la médiocrité. De l’ego. De la paresse. De la création artistique inaboutie. De la paralysie par la peur.
Laurie voulait nous aider à briller pleinement.
Dans notre expression artistique.
Dans nos vies. » - Sharon Bridgforth pour le Pillsbury House Theatre

« Quiconque connaissait Laurie aurait dit que c’était une personne singulière. Elle était sa propre personne. Elle était sa propre personne, sa propre artiste ; elle mettait en scène le monde tel qu’elle le connaissait avec un vrai style et une compréhension fine, et elle habitait son art. » – Lou Bellamy, Fondatrice de la Penumbra Theatre Company, pour le Star Tribune 

Lire un hommage complet par Sharon Bridgforth (seulement en anglais)