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Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Activisme des jeunes féministes

S'organiser de manière créative face à des menaces croissantes

Les jeunes activistes féministes jouent un rôle crucial au sein des organisations et des mouvements pour les droits des femmes à travers le monde. Ce sont elles qui soulèvent les nouveaux problèmes auxquels les féministes sont confrontées aujourd'hui. Leur force, leur créativité et leur adaptabilité sont vitales pour assurer la viabilité des organisations féministes.

Pourtant,  elles sont confrontées à toute une série d’obstacles particuliers, notamment l'accès limité au financement et au soutien, le manque de possibilités de renforcement des capacités et une augmentation considérable des agressions sur les jeunes défenseuses des droits humains. Ces obstacles entraînent un manque de visibilité qui rend leur intégration et leur participation effective au sein des mouvements pour les droits des femmes encore plus difficiles.

Une approche multigénérationnelle

Le Programme d’activisme des jeunes féministes de l'AWID a été mis en place pour veiller à ce que les voix des jeunes femmes soient entendues et représentées dans le discours féministe. Nous voulons faire en sorte que les jeunes féministes aient un meilleur accès à du financement, à des opportunités de renforcer leurs capacités et aux processus internationaux.

En plus de soutenir directement les jeunes féministes, nous travaillons également avec des activistes des droits des femmes de tout âge pour élaborer des modèles et des stratégies d’organisation multigénérationnelles plus efficaces.

Nos actions

Nous souhaitons que les jeunes féministes puissent jouer un rôle actif dans les prises de décisions qui concernent leurs droits. Nos actions incluent :

  • Favoriser la mise en commun et le partage d'informations par la Plateforme de jeunes féministes. Étant donné l'importance des médias en ligne pour le travail des jeunes féministes, notre équipe a lancé la Plateforme de jeunes féministes en mai 2010. Elle a pour objectifs d’échanger des renseignements, de renforcer les capacités des membres par le truchement de webinaires et de  discussions en ligne, et d'encourager la consolidation d’une communauté de jeunes féministes.

  • Soutenir la recherche et le renforcement des connaissances sur l'activisme des jeunes féministes, pour accroître la visibilité et l'influence de leur activisme au sein et entre les mouvements pour les droits des femmes et auprès d'autres acteurs-trices clés, tels les donateurs.

  • Faire la promotion de la collaboration multigénérationnelle, en explorant de meilleures façons de travailler ensemble.

  • Inciter les jeunes féministes à s’engager dans les processus internationaux relatifs au programme de développement, notamment ceux des Nations Unies.

  • S’assurer leur collaboration dans tous les domaines prioritaires de l'AWID, y compris le Forum, pour faire en sorte que leurs contributions, leurs perspectives, leurs besoins et leur activisme se traduisent dans les débats, les politiques et les programmes qui les concernent.

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Cuatro décadas haciendo campaña por la seguridad y los derechos de lxs trabajadorxs sexuales

Cuatro décadas haciendo campaña por la seguridad y los derechos de lxs trabajadorxs sexuales

Desde 1975 el English Collective of Prostitutes [Colectivo Inglés de Prostitutas, ECP] viene trabajando a nivel nacional e internacional contra la criminalización del trabajo sexual y para lograr condiciones de trabajo más seguras para lxs trabajadorxs sexuales. ECP ha respaldado a mujeres y otrxs trabajadorxs sexuales que enfrentaban cargos por prostitución, órdenes de clausura, órdenes civiles por comportamiento antisocial (ASBO por sus siglas en inglés) y por el mantenimiento de burdeles.


No somos criminales

«Somos mujeres que trabajamos o hemos trabajado en diferentes áreas de la industria del sexo - tanto en las calles como en locales.»

ECP tiene sede en el Reino Unido y hace incidencia por la abolición de las leyes que criminalizan a lxs trabajadorxs sexuales y a sus familias y por la eliminación de sus antecedentes penales. También  trabaja para lograr viviendas, alternativas económicas y beneficios y sueldos más altos para que lxs trabajadorxs sexuales tengan la posibilidad de dejar ese trabajo si así lo desean.

Haciendo frente al poder del estado

La lucha por los derechos de lxs trabajadorxs sexuales ha sido continua y ya lleva varias décadas. Se requiere valentía para luchar contra leyes criminalizadoras aprobadas por autoridades estatales y aplicadas por el poder policial. La valentía que ha demostrado ECP en sus muchos años de defensa y resistencia a menudo ha dado buenos resultados.

En 1982, durante 12 días, 50 mujeres del Colectivo ocuparon una iglesia en Londres para protestar contra las acciones ilegales de la policía, y también contra la violencia y el racismo hacia lxs trabajadorxs sexuales. En 1995 y con el apoyo de Women Against Rape [Mujeres Contra la Violación], ECP ganó un caso que sentó precedente (y que fue el primer juicio por violación iniciado por una organización a título particular) después de que las autoridades declinaron procesar a un violador en serie que atentaba específicamente contra trabajadorxs sexuales. Y hace diez años, luego del asesinato de cinco mujeres en Ipswich, el colectivo lanzó la Safety First Coalition [Coalición por la Seguridad Ante Todo], una campaña en contra de la Ley sobre Delito y Vigilancia Policial que daba mayor poder a la policía para «arrestarnos por prostitución, obligarnos a ir a ‘rehabilitación’, hacer redadas en nuestros apartamentos, conseguir que nos desalojaran y robar nuestros ingresos y bienes. También criminalizaba a los clientes». 

Actualmente, el Colectivo Inglés de Prostitutas se opone a la nueva Ley de Reforma de la Asistencia Social que suprime el apoyo a la renta, porque las madres y víctimas de violencia doméstica dependen de esta única prestación. Según lo que explicaron a AWID, «La mayoría de lxs trabajadorxs sexuales somos madres intentando hacer lo mejor para nuestrxs hijxs. A las madres se las debe apoyar y no atacar.»

«Estamos en contacto con trabajadorxs sexuales de todo el mundo. Nuestro punto de partida siempre ha sido la situación de aquellxs de nosotrxs que estamos en el Sur Global y de las que trabajamos en las calles, a menudo mujeres negras, otras mujeres de color y/o inmigrantes».

ECP, afiliada institucional de AWID desde 2014, también es parte del International Prostitutes Collective [Colectivo Internacional de Prostitutas].


Mira un video en el que Niki Adams del ECP habla (en inglés) sobre la despenalización del trabajo sexual en Soho.


Conéctate:

Quarante ans de campagne pour les droits et la sécurité des travailleuses du sexe

Quarante ans de campagne pour les droits et la sécurité des travailleuses du sexe

Depuis 1975, l’English Collective of Prostitutes (ECP, le Collectif anglais des prostituées) lutte pour obtenir la décriminalisation du travail du sexe et des conditions de travail plus sûres pour les travailleuses du sexe, tant au niveau national qu’au niveau international.


L’ECP apporte son soutien à toutes les personnes vivant du travail du sexe, indépendamment de leur genre, lorsqu’elles sont poursuivies pour racolage ou pour des faits de tenue de maison close, quand elles se voient contraintes de fermer leur lieu de travail ou qu’elles sont soumises à une ordonnance pour comportement antisocial (Anti-social behaviour orders, ASBOs) .

Nous ne sommes pas des criminelles

« Nous sommes des femmes qui travaillons ou avons travaillé dans différents domaines de l’industrie du sexe,  que ce soit dans la rue ou dans des établissements. »

Basé au Royaume-Uni, l’ECP milite pour que les lois qui  criminalisent les travailleuses du sexe et leurs familles soient abolies,  pour que les faits relatfs au travail du sexe soient supprimés du casier juduciaire et enfin pour que les travailleuses du sexe se voient offrir des alternatives en matière de logement et de développement économique ainsi que des salaires et dans les mots d'ECP, de sorte que "chacune de nous peut sortir de la prostitution si et quand nous le voulons."

Tenir tête au pouvoir de l’État

La lutte en faveur des droits des personnes qui vivent du travail du sexe est permanente et dure depuis des décennies. Il faut du courage pour résister aux lois criminalisantes adoptées par les autorités publiques et à la mise en application de celles-ci par les forces de police. Le courage de l’ECP a souvent été récompensé au cours de ces longues années de lutte et de résistance.

En 1982, 50 femmes du collectif ont occupé une église londonnienne pendant 12 jours pour protester contre les interventions illégales de la police mais aussi contre la violence et le racisme dont sont victimes des travailleurs-euses du sexe qui exercent leurs activités dans la rue. En 1995, avec le soutien de l’organisation Women against Rape (Femmes contre le viol), l’ECP a remporté une victoire qui a fait date. Cette toute première poursuite au privé pour viol avait été lancée parce que les autorités publiques avaient auparavant refusé de poursuivre un violeur en série qui ciblait les travailleuses du sexe.

Il y a dix ans, après le meurtre de cinq femmes à Ipswich, l’ECP a lancé la « Safety First Coalition » (la coalition pour la sécurité avant tout). Cette coalition a été le fer de lance d’une campagne contre la loi relative au maintien de l’ordre et à la prévention de la criminalité (le « Policing and Crime Act »),  qui octroyaient des pouvoirs étendus aux policiers pour « nous arrêter pour racolage, nous contraindre à suivre des programme de réhabilitation, rafler nos appartements, nous faire expulser, voler notre argent et nos biens. Cette loi criminalisait également les clients. »

Actuellement, l’ECP fait campagne contre la loi de réforme de la protection sociale qui abolit certaines aides sociales, qui étaient les seules sources de revenu sur lesquelles les mères et les victimes de violence domestique pouvaient compter. Comme l’ECP l’a expliqué à l’AWID, « la plupart des travailleuses du sexe sont des mères qui tentent de faire de leur mieux pour leurs enfants. Il faut les protéger plutôt que les agresser ».

« Nous sommes en contact avec des travailleurs-euses du sexe dans le monde entier. Notre point de départ est toujours la situation que nous vivons dans les pays du Sud, celle que nous vivons dans les rues, alors que beaucoup d’entre nous sont des femmes noires, métisses et/ou des immigrées. »

Membre institutionnel de l’AWID depuis 2014, l’ECP fait également partie de l’International Prostitutes Collective.


Regardez une vidéo dans laquelle Niki Adams, de l’ECP, parle de la décriminalisation du travail du sexe à Soho (en anglais)

 

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Feminism, motherhood and the struggle for gender equality

Feminism, motherhood and the struggle for gender equality

“In our struggle for equality, we tend to forget that women are also mothers (if they chose to be).  We should not be ashamed of our ability to give birth to a human being. The rights of mothers are also women's rights. Being a mother and a feminist is not a contradiction” says Aleksandra Miletić-Šantić, a lawyer and single mother of three children.


Aleksandra is originally from Mostar in Bosnia and Herzegovina (BH). She currently lives and works in Sarajevo as a BH focal point person for the Council of Europe’s Human Education for Legal Professionals Programme. She is also a specialist in the Monitoring and Evaluation of Development Programmes.

The years 1992-1995 was a tumultuous period in war torn Bosnia and Herzegovina when Aleksandra worked as a War Studio of Mostar correspondent for the Sarajevo-based Radio-Television BH. The multi-ethnic Studio had been created with the goal of being a source of optimism to citizens and as part of an attempt to preserve cultural and artistic life under abnormal conditions.  This studio was attacked and subsequently closed. In 1993 it was permanently destroyed when the building it occupied with the Headquarters of the BH Army was set on fire.

Aleksandra’s journalistic background and experience of living through armed conflict as a young woman has made her a passionate advocate for peace building.

In her current professional capacity she works on the implementation of the United Nations (UN) Security Council Resolution 1325 on Women, Peace and Security. She has designed and facilitated training programs on gender and security, and also engages with the UN Women Office in BH to support national gender mechanisms in the implementation of the Resolution 1325.

“In the ideal world, being a feminist would be a matter of decency as it would be considered normal that all people have the same rights and liberties. That would include all rights - civil, social, economic and political.”

For the past 15 years, Aleksandra has been working on the improvement of human rights in BH, and was one of the pioneer gender advisors for the Common Security and Defence Policy missions of the European Union (EU).

In her role as gender advisor for the EU Police Mission (EUPM) in BH she introduced the action plan for gender mainstreaming as a tool that focuses on improving the internal position of women staff members, while integrating gender in the EUPM mandate activities in BH.

Aleksandra’s dream of a better world drives her in the work she does:

“My dream is a world where everybody will be able to achieve their full potential, where not a single person will know about poverty or insecurity. Sadly, so many years after the adoption of basic human rights instruments, a way of life is still not a matter of individual choice.”

Aleksandra has been an AWID member since February 2014.

“I have become an AWID member as its mission and the way it is implemented strongly correspondents to my ideals. I also cherish the way AWID treats its members by paying due attention to every single member regardless of any basis. It makes every member feel as an important actor of change.”  

Feminismo, maternidad y la lucha por la igualdad de género

Feminismo, maternidad y la lucha por la igualdad de género

«En nuestra lucha por la igualdad, tendemos a olvidar que las mujeres también son madres (si así lo deciden). No deberíamos sentirnos avergonzadas por tener la capacidad de dar a luz a un ser humano. Los derechos de las madres son también parte de los derechos de las mujeres. Ser madre y feminista no es una contradicción», dice Aleksandra Miletić-Šantić, abogada y madre soltera de tres hijas/os.


Aleksandra es oriunda de Mostar, Bosnia y Herzegovina (BH). Actualmente vive y trabaja en Sarajevo como la persona de contacto en BH para el programa Human Rights Education for Legal Professionals [Formación en Derechos Humanos para Profesionales del Derecho] del Consejo de Europa. Aleksandra también es especialista en el seguimiento y evaluación de programas de desarrollo.

El período que va de 1992 a 1995 fue tumultuoso en una Bosnia y Herzegovina devastada por la guerra. Aleksandra trabajó en la estación de radio War Studio [Estudio de Guerra] de Mostar como corresponsal para la Radio-Televisión BH de Sarajevo. Era una estación de radio multiétnica que había sido creada con el objetivo de ser una fuente de optimismo para la ciudadanía y de preservar la vida cultural y artística en una situación anormal, pero que fue atacada y posteriormente cerrada. En 1993, la estación fue destruida para siempre cuando incendiaron el edificio que ocupaba junto al Cuartel General del Ejército de BH.

Su experiencia como periodista y como mujer joven que vivió durante un conflicto armado ha hecho que hoy día Aleksandra sea una ferviente defensora de la consolidación de la paz. En su actual rol como profesional, trabaja en la implementación de la Resolución 1325 del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas (ONU) sobre Mujeres, Paz y Seguridad. Aleksandra ha diseñado y facilitado programas de capacitación sobre género y seguridad y colabora con la Oficina de ONU Mujeres en BH para apoyar  a los organismos estatales que se ocupan del género en la implementación de la Resolución 1325 a nivel nacional.

«En un mundo ideal, ser feminista sería simplemente una cuestión de decencia, ya que sería considerado normal que todas las personas tuvieran los mismos derechos y libertades. Esto incluiría todos los derechos—civiles, sociales, económicos y políticos.»

Durante los últimos quince años, Aleksandra ha trabajado para mejorar los derechos humanos en BH y ha sido una de las asesoras pioneras en temas de género para las misiones de la Política Común de Seguridad y Defensa de la Unión Europea (UE). En su rol como asesora en género para la Misión de Policía de la UE en BH, Aleksandra introdujo el plan de acción para la transversalización de género como una herramienta enfocada a mejorar la situación del personal femenino al interno de la organización, al mismo tiempo que incorporaba temas de género en el mandato de la Misión para sus actividades en BH.

El sueño de Aleksandra por lograr un mundo mejor es lo que la impulsa a hacer el trabajo que hace:

«Mi sueño es un mundo donde todas las personas puedan alcanzar su máximo potencial y donde nadie sepa lo que son la pobreza o la inseguridad. Lamentablemente, tantos años después de haber adoptado las herramientas básicas de derechos humanos todavía hay personas que no tienen la libertad de elegir de qué forma quieren vivir.»

Aleksandra es afiliada a AWID desde febrero de 2014.

«Me afilié a AWID porque su misión y la forma en que la implementan coinciden totalmente con mis ideales. También valoro la forma como AWID trata a su membresía, prestando la debida atención a cada una/o, independientemente de quienes sean. Eso hace todas/os sientan que son agentes de cambio importantes.”  


Para comunicarte con ella, por favor envía un mensaje a membership@awid.org y/o encuéntrala en nuestro directorio en línea.

Féminisme, maternité et combat pour l’égalité de genre

Féminisme, maternité et combat pour l’égalité de genre

« Dans notre combat pour l’égalité, nous avons tendance à oublier que les femmes sont aussi des mères (si elles ont choisi de l’être). Nous ne devons pas avoir honte de notre capacité à donner naissance à un être humain. Les droits des mères font aussi partie des droits des femmes. Être une mère et être une féministe n’est pas contradictoire », affirme Aleksandra Miletić-Šantić, une avocate qui élève seule ses trois enfants.


Aleksandra est originaire de Mostar en Bosnie-Herzégovine. Elle vit actuellement à Sarajevo, où elle exerce en tant que point focal du Programme de formation aux droits de l’homme pour les professionnels du droit du Conseil de l’Europe. Elle est aussi spécialiste du suivi et de l’évaluation des programmes de développement.

Lors de la tourmente des années 1992-1995, pendant lesquelles la Bosnie-Herzégovine était déchirée par la guerre, Aleksandra était correspondante au War Studio de Mostar pour la Radio-télévision nationale basée à Sarajevo. Ce studio pluriethnique avait été créé dans l’objectif de redonner espoir aux habitants de la ville et il contribuait aux efforts pour préserver une vie culturelle et artistique malgré les conditions anormales. Le studio a dû fermer suite à un attentat, et en 1993 il a été complètement détruit lorsque l’immeuble dans lequel il se trouvait, qui abritait également le quartier général de l’armée de Bosnie-Herzégovine, a été incendié.

Son passé de journaliste et le conflit armé qu’elle a vécu alors qu’elle était une jeune femme ont fait d’elle une militante passionnée de la construction de la paix. De par ses fonctions actuelles elle participe activement à la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. Elle a conçu et organisé des programmes de formation sur le genre et la sécurité, et elle collabore avec le Bureau de ONU Femmes en Bosnie-Herzégovine pour que soient créés des mécanismes de genre au niveau national favorisant la mise en œuvre de la Résolution 1325.

« Dans un monde idéal, être féministe serait la moindre des corrections car il serait considéré comme normal que toutes et tous aient les mêmes droits et les mêmes libertés. Tous les droits - civils, sociaux, économiques et politiques. »

Ces 15 dernières années, Aleksandra a œuvré à l’amélioration des droits humains en Bosnie-Herzégovine, et elle a été l’une des toutes premières conseillères en matière de genre auprès des missions de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union Européenne (UE). En tant que conseillère en matière de genre auprès de la Mission de police de l’Union européenne (MPUE) en Bosnie-Herzégovine, elle a mis en place un plan d’action pour l’intégration de la dimension du genre ; un outil axé sur l’amélioration du statut du personnel féminin, et qui visait aussi à intégrer la question du genre dans les activités entreprises par la MPUE au titre de son mandat en Bosnie-Herzégovine.

Aleksandra rêve d’un monde meilleur et c’est ce qui la motive dans sa vie professionnelle :

« Je rêve d’un monde où chacune et chacun pourra réaliser pleinement son potentiel, où personne ne connaîtra la pauvreté et l’insécurité. Malheureusement, alors qu’il y tant d’années que les instruments des droits humains fondamentaux ont été mis en place, le mode de vie n’est toujours pas une affaire de choix personnel. »

Aleksandra est membre de l’AWID depuis février 2014.

« Je suis devenue membre de l’AWID car sa mission et la façon dont elle la met en œuvre correspondent en tout point à mon idéal. J’apprécie aussi la façon dont l’AWID traite ses membres, en accordant la même attention à chacun d’entre eux sans aucun préjugé. Grâce à cela, chaque membre se sent un acteur/une actrice important-e du changement. »


Pour la contacter, vous pouvez écrire à membership@awid.org et/ou la retrouver dans l'annuaire des membres en ligne.

WE-Change: faire entendre les voix des femmes LBT dans les Caraïbes

WE-Change: faire entendre les voix des femmes LBT dans les Caraïbes

Dans les Caraïbes, le plaidoyer en faveur de la reconnaissance et du respect des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) s’effectue dans un climat homophobe, transphobe et non-inclusif.


L’organisation Women’s Empowerment for Change - WE-Change (l’autonomisation des femmes pour le changement), membre de l’AWID depuis sa création en mai 2015, œuvre pour sensibiliser et défendre les droits des femmes lesbiennes, bisexuelles et trans* (LBT) en Jamaïque et dans les Caraïbes. Cette organisation communautaire est dirigée par des femmes. Sur la base du constat que la majorité des espaces dédiés à la sensibilisation en faveur des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) sont dominés par et centrés sur les hommes et que les femmes y sont souvent marginalisées, une vingtaine de femmes LBT ont créé WE-Change, avec l’objectif de renforcer le mouvement des femmes au sein de la communauté LGBT et d’augmenter la participation des femmes LBT aux actions de plaidoyer et de sensibilisation en faveur de la justice sociale en Jamaïque et dans la région.

« De plus en plus de personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) se mobilisent pour faire valoir leurs droits, pour l’égalité devant la loi, pour l’équité en matière de services et de protection sociale et exigent d’être traitées avec la dignité qui leur est due. Je suis une de ces personnes LGBT et je m’engage en faveur de l’élimination de tout forme de stigmatisation et de discrimination contre ma communauté en général et contre les femmes de ma communauté en particulier. » Latoya Nugent, Co-fondatrice et Directrice associée de WE-Change

Deux mois à peine après sa création, le groupe a déjà organisé des ateliers de formation sur les aspects juridiques de la violence domestique, une formation de formatrices sur la manière de traiter et de répondre à la violence basée sur le genre et à la violence dans les relations intimes, ainsi qu’une formation sur la loi relative à la violence domestique. Ces sessions ont été co-organisée avec le Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays ou J-FLAG (forum jamaïcain des personnes lesbiennes, bisexuelles et gaies). Découvrez ce que les participantes en ont pensé. (en anglais)

« WE-Change envisage une société où les droits de chaque personne sont reconnus, respectés, et protégés et où les responsables et le personnel soignant s’engagent à créer un environnement propice dans lequel chaque personne peut contribuer au développement durable de la Jamaïque. »

En parallèle de la création d’espaces alternatifs et sécurisants pour que la communauté LBT puisse s’exprimer et pour faire reculer l’homophobie et la transphobie, WE-Change promeut également le souci de soi et le bien-être grâce à des cours de danse, de yoga et des sessions de fitness intensives. Pendant les ‘dancerobics’ par exemple, les participantes ont pu apprendre « des mouvements de danse sur les nouveaux tubes de soca et de dancehall ». Pour célébrer l’amour pendant la #Pride2015, les femmes de WE-Change ont réalisé cette vidéo (en anglais) car #LoveWins (l’amour triomphe) !

Region
Les Caraïbes
Source
WE-Change

WE-Change: Stronger voices of LBT women in the Caribbean

WE-Change: Stronger voices of LBT women in the Caribbean

Across the Caribbean, advocacy for the recognition and fulfillment of Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender (LGBT) rights occur in a non-inclusive, homophobic and transphobic context.


Women’s Empowerment for Change (WE-Change), an AWID member since their launch in May 2015, works on raising awareness and defending the rights of lesbian, bisexual and transgender (LBT) women in Jamaica and the Caribbean. The organisation is women-led and community-based. Recognising that LGBT advocacy spaces in the Caribbean are largely dominated by and focused on men - and women are often marginalized -, 20 LBT women founded WE-Change with the aim of strengthening the women’s movement within the LGBT community and increasing the participation of LBT women in social justice advocacy in Jamaica and the region.

“More and more LGBT people [are] standing for their rights, for equality before the law, for equity in social services and protection, and demanding that they be treated with the inherent dignity with which they were born. I am one of those LGBT people. And I remain committed to eliminating all forms of stigma and discrimination against my community in general and against the women in my community in particular.” – Latoya Nugent, Co-founder and Associate Director of WE-Change

Within just a couple of months of existence, the group organised legal literacy training sessions on domestic violence, training of facilitators on responding to and addressing gender-based violence and intimate partner violence, and a training on the Domestic Violence Act. Hosted in partnership with the Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays (J-FLAG), watch what these participants had to say.

”WE-Change envisions a society where the rights of every person are recognised, respected, and protected, and where duty bearers and caregivers commit to creating an enabling environment for every person to contribute to the sustainable development of Jamaica.”

While working on creating alternative and safe spaces for the vocalisation of the LBT community and reducing homophobia and transphobia, WE-Change also promotes self-care and wellness through dance, yoga and fitness boot camp classes. During the ‘dancerobics’ for example participants were taught “several dance moves to the tune of new soca and dancehall hits.” And to celebrate love during #Pride2015, the women of WE-Change made this video because #LoveWins!

Region
The Caribbean
Source
WE-Change

WE-Change: Las voces de las mujeres LBT* en el Caribe se escuchan más fuerte

WE-Change: Las voces de las mujeres LBT* en el Caribe se escuchan más fuerte

En todo el Caribe, la incidencia por el reconocimiento y la realización de los derechos de lesbianas, gays, personas bisexuales y trans* (LGBT*) tiene lugar en un contexto excluyente, homofóbico y transfóbico.


Women’s Empowerment for Change [Empoderamiento de las Mujeres para el Cambio, WE-Change], afiliada a AWID desde su creación en mayo de 2015, crea conciencia acerca de los derechos de las mujeres lesbianas, bisexuales y trans* (LBT*) en Jamaica y el Caribe y los defiende. Es una organización de base comunitaria, liderada por mujeres. Veinte mujeres LBT* crearon WE-Change con el objetivo de fortalecer el movimiento de mujeres dentro de la comunidad LGBT* e incrementar la participación de las mujeres LBT* en la promoción y defensa de la justicia social en Jamaica y la región, reconociendo que en el Caribe los espacios de incidencia LGBT* en general están dominados por los hombres, se centran en ellos y suelen marginar a las mujeres.

“Las personas LGBT* cada vez defienden más sus derechos, la igualdad ante la ley, la equidad en los servicios sociales y la protección, y exigen ser tratadas con la dignidad intrínseca con la que nacieron. Yo soy una de esas personas LGBT*. Y tengo un compromiso permanente con la eliminación de todas las formas de estigma y discriminación contra mi comunidad en general y contra las mujeres de mi comunidad en particular”. – Latoya Nugent, Cofundadora y Directora Adjunta de WE-Change

A los pocos meses de haber sido creado, este grupo organizó sesiones de capacitación en nociones básicas de derecho aplicado a la violencia doméstica y sobre la Ley de Violencia Doméstica, además de preparar a facilitadoras para que supieran cómo dar respuesta a y abordar la violencia de género y la causada por la pareja. Para esta actividad se asoció con el Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays [Foro Jamaiquino de Lesbianas, Pansexuales y Gays, J-FLAG]; aquí podrás escuchar lo que dijeron las participantes (en inglés).

“WE-Change quiere una sociedad en la que se reconozcan, respeten y protejan los derechos de cada persona, y en la que garantes de obligaciones y proveedores de cuidados se comprometan a crear un ambiente que permita a todas las personas aportar al desarrollo sostenible de Jamaica”.

Al mismo tiempo que procura crear espacios alternativos y seguros en los que la comunidad LBT* pueda expresarse y reducir la homofobia y la transfobia, WE-Change también promueve el autocuidado y el bienestar a través de clases de danza, el yoga y entrenamiento físico (fitness boot camp). Por ejemplo: en la ‘danza aeróbica’, a las participantes se les enseñan “distintos pasos de danza al ritmo de los últimos éxitos de la soca y el dancehall (géneros musicales caribeños)”. Y para celebrar el amor durante #Pride2015 [Orgullo 2015], las mujeres de WE-Change hicieron el video siguiente (en inglés) porque ¡#LoveWins [El amor triunfa]!

Region
El Caribe
Source
WE-Change