Protección de la familia
El contexto
Esta sección de análisis especial ofrece un análisis feminista crítico y acceso a los recursos clave relacionados con la «protección de la familia» en los espacios internacionales de derechos humanos.
Durante los últimos años, venimos observando una nueva y preocupante tendencia en el ámbito internacional de derechos humanos, donde se están empleando discursos sobre la «protección de la familia» para defender violaciones cometidas contra miembros de la familia, de modo de reforzar y justificar la impunidad y para coartar la igualdad de derechos en el seno de la familia y la vida familiar.
La campaña para «proteger a la familia» es impulsada por proyectos conservadores que tienen como fin imponer interpretaciones «tradicionales» y patriarcales de familia; quitando los derechos de las manos de sus miembros para ponerlos en las de la institución «familia».
Los proyectos de «protección de la familia» tienen su origen en los siguientes fenómenos:
- el auge del tradicionalismo,
- el auge del conservadurismo cultural, social y religioso, y
- posturas hostiles a los derechos humanos de las mujeres, los derechos sexuales, los derechos de las niñas y los niños y los derechos de las personas con identidades de género y orientaciones sexuales no normativas.
Desde 2014 un grupo de estados opera como bloque en espacios de derechos humanos, bajo el nombre «Group of Friends of the Family» [Grupo de amigos de la familia], y a partir de entonces se han aprobado resoluciones sobre la «Protección de la familia» todos los años.
Esta agenda se ha extendido más allá del Consejo de Derechos Humanos (HRC, por sus siglas en inglés). Hemos visto cómo el lenguaje regresivo sobre «la familia» se ha introducido en la Comisión de la Condición Jurídica y Social de las Mujeres (CSW, por sus siglas en inglés), y hemos asistido a intentos por incluir este lenguaje en las negociaciones sobre los Objetivos de Desarrollo Sostenible.
Nuestro enfoque
AWID trabaja con asociadxs y aliadxs para resistir conjuntamente las agendas regresivas de «Protección de la familia» y otras, y para defender la universalidad de los derechos humanos.
En respuesta a la creciente influencia de actores regresivos en los espacios de derechos humanos, AWID se ha unido con aliadxs para formar el Observatorio de la Universalidad de los Derechos (OURs, por sus siglas en inglés). OURs es un proyecto colaborativo que monitorea, analiza y comparte información sobre iniciativas anti-derechos tales como la «Protección de la familia».
Derechos en Riesgo, el primer informe de OURs, traza un mapa de los actores que conforman el cabildeo global anti-derechos e identifica sus discursos y estrategias principales, señalando los efectos que estos discursos y estrategias están teniendo sobre nuestros derechos humanos.
El informe expone a la «Protección de la familia» como una agenda que ha promovido la colaboración entre una amplia gama de actores regresivos en las Naciones Unidas. La describe como un marco estratégico que aloja «múltiples posiciones patriarcales y anti-derechos, cuyo marco, a su vez, apunta a justificar e institucionalizar estas posiciones».

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ฟอรัม AWID นานาชาติ คืออะไร
ทุกสามถึงสี่ปี AWID จะเป็นเจ้าภาพงานประชุมนานาชาติที่สำคัญ โดยจะเป็นการประชุมขนาดใหญ่ระดับโลกที่หัวใจหลักอยู่ที่ขบวนการเฟมินิสต์และความเป็นธรรมทางเพศที่หลากหลาย เป็นการรวมตัวกันระดับโลกของนักกิจกรรมเฟมินิสต์ เครือข่ายพันธมิตร นักวิชาการ แหล่งทุน และผู้กำหนดนโยบาย โดยฟอรัมเปลี่ยนสถานที่จัดหมุนเวียนไปในต่างภูมิภาคและในประเทศต่างๆทั่วซีกโลกใต้
Snippet FEA FEMINIST COOPERATIVISM (EN)
FEMINIST
COOPERATIVISM
When work and
solidarity go together
Umyra Ahmad
Umyra Ahmad est une féministe malaisienne expérimentée en plaidoyer international et régional et en éducation aux droits humains. Au sein de l'AWID, elle travaille à la promotion des droits liés au genre et à la sexualité à l'ONU. Avant de nous rejoindre, elle était chargée de programme à IWRAW Asie-Pacifique, où elle a aidé des organisations de terrain régionales, nationales et locales à utiliser les mécanismes des organes conventionnels de l'ONU comme outils de redevabilité des États et d'accès à la justice. En Malaisie, elle travaille avec des collectifs queer et de réfugié·e·s, et soutient la coordination de diverses initiatives d'entraide.
7. Synthétisez les résultats de votre recherche
Une fois que vous aurez analysé l’ensemble des données issues du sondage, des interviews, de la recherche documentaire et possiblement d’autres sources, vous pourrez créer votre produit final.
Dans cette section :
- Créez votre produit final
1. Écrivez clairement
2. Rendez-le attrayant- Recueillez des commentaires à la suite des révisions
1. Peaufinez vos résultats
2. Encouragez les réactions
Créez votre produit final
Votre produit final sera le document qui synthétisera, analysera et posera un regard critique sur vos données. Ce sera la composante que vous partagerez avec votre communauté afin de présenter et d’expliquer votre recherche à votre auditoire.
À l’AWID, nous rédigeons fréquemment un rapport complet qui analyse chaque ensemble de données et qui synthétise tous nos résultats pour ensuite créer des produits plus concis comme des infographies et des sommaires (expliqué plus loin dans la section « Finalisez et mettez en forme »).
1. Écrivez clairement
- Organisez vos données comme si vous vouliez raconter une histoire. Vous pouvez suivre l’ordre de votre sondage. Vous pouvez également regrouper certaines questions qui mènent à votre conclusion de façon cohérente et progressive.
- Adaptez votre langage à votre public. Employez un langage universel et évitez le jargon ou les termes trop techniques.
L’importance de la révision
La personne chargée de la révision relira votre document, s’assurera qu’il est rédigé de manière concise, procédera à la vérification des faits, soulèvera les incohérences qui doivent être résolues, assurera la fluidité du texte et suggérera éventuellement des titres.
Il est préférable que cette personne connaisse et comprenne votre travail WITM, sans être engagée dans la recherche. Ainsi, elle apportera au document une nouvelle perspective.
2. Rendez-le attrayant
- Créez des tableaux et des graphiques à l’aide des données recueillies. Ce type de documents visuels est très utile pour faire ressortir les principaux résultats de votre recherche et pour valider votre analyse.
- Utilisez des images pertinentes qui illustrent vos propos.
- Mettez en évidence les principaux chiffres et/ou les témoignages percutants.
Rappel : Plus votre produit est accessible, plus les gens auront envie de le lire…et de le partager!
Recueillez des critiques et des commentaires
À cette étape, vous avez recueilli toutes vos données, vous les avez analysées et vous avez transformé ces renseignements en produit final, probablement en un long rapport.
1. Peaufinez vos résultats
Avant de passer à la prochaine étape, vous devriez partager votre produit final avec les organisations, les activistes et les donateurs qui vous conseillent.
C’est le moment idéal pour vérifier les aspects suivants :
- Est-ce qu’il manque des points clés à votre analyse des tendances et du panorama actuels du financement ?
- Est-ce qu’il manque des points clés à vos conclusions ?
- Y a-t-il des données inexactes qui doivent être corrigées ?
- Y a-t-il des suggestions de nature générale sur la manière de renforcer le rapport afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de référence de la recherche.
Lorsque vous aurez intégré toutes les réactions de vos conseillers et conseillères, assurez-vous de présenter le document à la personne chargée des révisions.
Vous aurez ainsi en main la version finale et complète de votre rapport. Si vous prévoyez de publier votre rapport final en d’autres langues, il est temps de le faire traduire.
2. Encouragez les réactions
- Les personnes qui vous conseillent seront probablement très occupées. Assurez-vous de leur accorder un délai raisonnable lorsque vous leur demandez de commenter le texte.
- Soyez brefs et spécifiques lorsque vous sollicitez des commentaires, de sorte qu’il leur soit facile d’y répondre. Si vous le souhaitez, vous pouvez simplement copier et coller la liste des points que nous vous avons fournie.
- Si vous publiez en plusieurs langues, assurez-vous que vos conseillers et conseillères vérifient la ou les versions finales traduites de vos produits.
Il s’agit d’une contribution considérable de la part de vos conseillers et conseillères. Pensez à leur offrir une forme de reconnaissance.
Étape précédente
6. Menez une recherche documentaire
Étape suivante

Temps éstimé :
• 2 - 5 mois
Personnel requis :
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
• 1 éditeur-trice (spécialisé-e web si vous créez des prduits en ligne)
• Traducteur(s)-trice(s), si vous réalisez votre recherche en différentes langues
Ressources requises :
• Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
• Note conceptuelle (définie par votre cadre de référence)
• Résultats préliminaires de votre sondage
• Questions d'interview
• Résultats de vos interview
• Données de votre recherche documentaire
• Toutes les données utilsées dans le rapport
Étape précédente
6. Menez une recherche documentaire
Étape suivante
8. Finalisez et mettez en forme
Êtes-vous prêts-tes ?
Juventina Villa Mojica
ฉันจำเป็นต้องเป็นสมาชิก AWID หรือไม่เพื่อเข้าร่วมฟอรัม
ไม่ คุณไม่จะเป็นต้องเป็นสมาชิก AWID เพื่อที่จะเข้าร่วมฟอรัม แต่สมาชิก AWID จะได้รับส่วนลดค่าลงทะเบียนรวมถึงสิทธิประโยชน์อื่นๆ เรียนรู้เพิ่มเติมเกี่ยวกับการเป็นสมาชิก AWID
Snippet FEA In numbers (ES)
EN CIFRAS
Gopika Bashi
Gopika is an Indian feminist activist & campaigner in the field of gender justice and human rights. Her experience is rooted in working with women & diverse young people on issues including access to justice, sexual & gender-based violence, gender & sexuality, resourcing feminist activism and labor rights. Gopika has played advisory roles on funding feminist movements, including at FRIDA | The Young Feminist Fund and the Global Resilience Fund; and previously managed the Resourcing Feminist Movements program at AWID. She is passionate about the intersection of feminist activism & creative practice, and was an editor and Equitable Practices Lead for the 'Bystander Anthology' by South Asian graphic story-telling group Kadak Collective. She has recently discovered a deep love for climbing outdoors and continues to learn and grow through this journey. Gopika is based in Bangalore, India.
Our Vision: Economic Justice in a Feminist World
As feminists struggling for gender, peace, economic, social and environmental justice, we know there is no single recipe for success but an array of possibilities that can and are making change happen. The menu of options is as diverse as our movements and the communities in which we live and struggle.
Before we dare to present some of the feminist imaginations for another world, here are the principles around which we base our propositions:
1. Self-determined development from the local to the global
We believe there is no one model for all and that everyone has a right to claim and contribute to building another world that is possible, as the World Social Forum motto puts it.
This includes the right to participate in democratic governance and to influence one’s future – politically, economically, socially and culturally.
Economic self-determination gives peoples the ability to take control over their natural resources and use those resources for their own ends or collective use. Furthermore, women’s economic agency is fundamental to mitigating the often cyclical nature of poverty, denial of education, safety, and security.
2. Rights, substantive equality and justice are at the core of the economy
The principle of substantive equality is laid out in the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women (CEDAW) and other international human rights instruments. This principle is fundamental for development and achieving a just economy as it affirms that all human beings are born free and equal.
Non-discrimination is an integral part of the principle of equality that ensures that no one is denied their rights because of factors such as race, gender, language, religion, sexual orientation, gender identity, political or other opinion, national or social origin, property or birth.
The inherent dignity of all persons without distinction must be upheld and respected. While States are responsible for ensuring the use of maximum available resources for the fulfilment of human rights, reclaiming rights and dignity is fundamentally a key space for civil society struggle and popular mobilization.
3. Just distribution for all, without monopolization (the anti-greed principle)
This principle, exercised through organized efforts to transform unjust institutions, guides the restoration of balance between "participation" (input) and "distribution" (output) when either principle is violated.
It puts limits on monopolistic accumulations of capital and other abuses of property. This concept is founded on an economy model that is based on fairness, and justice.
4. Feminist and cross-movement solidarity is key
In order to make change happen, we need strong and diverse feminist networks. We need movements building solidarity from the personal to the political, from the local to the global and back.
Building collective power through movements helps convert the struggle for human rights, equality and justice into a political force for change that cannot be ignored.
“Only movements can create sustained change at the levels that policy and legislation alone cannot achieve.”
See more on this at Batliwala, S: 2012 “Changing Their World. Concepts and Practices of Women’s Movements” 2nd Edition. AWID
See also
Rocío Mesino
บุคคลหรือองค์กรสามารถส่งใบสมัครหลายกิจกรรมได้หรือไม่
คุณสามารถส่งกิจกรรมได้มากถึง 2 กิจกรรมในฐานะผู้จัดกิจกรรม และคุณยังสามารถเป็นผู้ร่วมจัดในการส่งกิจกรรมของผู้อื่นได้
Snippet Intro The Feminist Realities Magazine (FR)
Magazine des Réalités Féministes
À l’AWID, nous concevons ces réalités féministes comme les exemples vivants des mondes que nous savons possibles. Nous concevons ces diverses réalités féministes comme des revendications et des incarnations d’espoir et de pouvoir. Elles sont ancrées dans les multiples manières de vivre, de penser et de faire autrement, que ce soit au niveau des expressions quotidiennes de nos modes de vie ou nos manières d'être en relations les un.e.s avec les autres ou au niveau de systèmes alternatifs de gouvernance et de justice.
Les Réalités féministes combattent les systèmes de pouvoir dominants tels que le patriarcat, le capitalisme et la suprématie blanche.
Télécharger le magazine complet (PDF)
Feuilleter le magazine
Maria Olivo
María es diseñadora gráfica y comunicadora visual. Ha trabajado con ONG e instituciones por los derechos humanos como Profamilia y OXFAM. Como mujer del Sur Global, se siente especialmente atraída a usar sus competencias para trabajar con organizaciones que ayudan a proteger el bienestar, así como los derechos de millones de niñas y mujeres de América Latina.
Cuestionar el modelo de crecimiento económico
Contexto
Las propuestas de decrecimiento cuestionan la premisa de que la economía de los países debe ‘crecer o perecer’ y muestran la falsedad del lugar central que se le otorga al crecimiento medido por un aumento del Producto Bruto Interno (PIB).
Definición
Un modelo de decrecimiento propone un cambio hacia niveles de producción y consumo más bajos y sostenibles. En esencia postula una reducción del sistema económico para dejarle más espacio a la cooperación entre personas y a los ecosistemas humanos.
Esta propuesta incluye:
- Reducir la producción superflua de recursos, energías y emisiones, sobre todo en el Norte (p.ej. las industrias automotriz y militar)
- Redirigir las inversiones hacia los sectores de cuidados, infraestructura social y restauración del ambiente.
Perspectiva feminista
Las perspectivas feministas dentro de la teoría y práctica del decrecimiento sostienen que también es necesario redefinir y revalidar el trabajo no remunerado y remunerado, de cuidados y en el mercado, para superar los estereotipos tradicionales de género así como las brechas laborales y las desigualdades en el ingreso prevalecientes que devalúan el trabajo de cuidado.

Para leer más acerca de esta propuesta:
- En El futuro que queremos: Occupy development Christa Wichterich sostiene que para quebrar la lógica hegemónica del crecimiento sin límites y el rédito rápido para las inversiones, los tres aspectos centrales de un paradigma diferente para el desarrollo deben combinar el cuidado, los bienes comunes y la suficiencia en la producción y el consumo.
- Equitable, Ecological Degrowth: Feminist Contributions [Decrecimiento con equidad y ecológico: Aportes feministas] (en inglés) de Patricia Perkins recomienda desarrollar indicadores alternativos eficaces de bienestar, incluyendo información sobre equidad social y económica así como horas dedicadas al trabajo, para mostrar la importancia del trabajo y los servicios no remunerados para la economía y ofrecer un mecanismo para el reconocimiento de quienes los realizan.
- En español se puede leer Decrecimiento feminista: Reconceptualizar, reestructurar y relocalizar bajo postulados feministas del Grupo de Feminismos de Deszkundea.
Mina Agarwala
วิทยากรหรือรายละเอียดกิจกรรมต่างๆสามารถเปลี่ยนแปลงในปี 2567
ได้หรือไม่ เพราะได้มีการเสนอกิจกรรมเป็นเวลาเกือบ 1 ปีก่อนกิจกรรมจริง
แน่นอน! ในตอนนี้แบบฟอร์มสำหรับเสนอกิจกรรมได้ให้ระบุชื่อวิทยากร แม้วิทยากรเหล่านั้นอาจยังไม่ได้ยืนยันเข้าร่วมเราเข้าใจว่าการเปลี่ยนแปลงอาจเกิดขึ้นได้ภายในระยะเวลา 1 ปี
Snippet FEA Nadia Echazu (EN)
The Nadia Echazú Textile Cooperative carries the name of a pioneer in the struggle for trans rights in Argentina. In many ways, the work of the cooperative celebrates her life and legacy.
Nadia Echazú had a remarkable activist trajectory: she was one of the co-founders of "El Teje", the first trans newspaper in Latin America, alongside Lohana Berkins, Diana Sacayán and Marlene Wayar. Nadia was part of the Argentinian Association of Travestis, Transexual and Transgender people (Asociación de Travestis y Transexuales de Argentina, ATTA) and founded The Organization of Travestis and Transgender People of Argentina (Organización de Travestis y Transexuales de Argentina, OTTRA).
Shortly after her death, her fellow activists founded the cooperative in her name, to honor the deep mark she left on trans and travesti activism in Argentina.
Leila Hessini
Leila est une dirigeante, défenseuse et conseillère féministe transnationale qui compte plus de 25 ans d'expérience dans la promotion des droits humains, de l'égalité des genres et de la santé et des droits sexuels et reproductifs, ainsi que de la justice au niveau local et mondial. Née en Algérie, Leila a fait ses études aux États-Unis, en France et au Maroc. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a vécu et travaillé en Afrique, en Europe et aux États-Unis.
Elle a occupé le poste de vice-présidente des programmes au Fonds mondial pour les femmes (GFW) pendant plus de cinq ans, où elle a supervisé son octroi de subventions stratégiques, le renforcement des mouvements, le plaidoyer mondial et les collaborations philanthropiques. Au sein du GFW, elle a doublé le montant de ses subventions pour atteindre plus de 17 millions de dollars, a lancé son travail sur les mouvements et les crises féministes et axées sur le genre, a créé un programme pour les adolescentes dirigé par un conseil consultatif de filles et a dirigé son travail de plaidoyer philanthropique. Avant cela, elle a fait partie de l'équipe de direction d'Ipas de 2002 à 2016, où elle a publié de nombreux articles sur le droit à l'avortement et la justice, dirigé des actions de plaidoyer mondiales et établi des partenariats avec des groupes féministes travaillant sur l'autogestion, la mobilisation communautaire et la réduction de la stigmatisation autour de l'intégrité corporelle et des droits sexuels et reproductifs. Alors qu’elle était basée en Afrique du Nord, elle a cofondé une société de conseil féministe intersectionnelle, Strategic Analysis for Gender Equality (SAGE), qui travaillait sur les intersections entre l'économie, le genre et les droits sexuels et reproductifs, et a dirigé le travail national, régional et mondial sur le genre du bureau du Caire de la Fondation Ford pendant 5 ans.
Leila dispose d'une vaste expérience dans les domaines de l'éducation populaire, le plaidoyer, l'organisation à but non lucratif, le développement de conseils d'administration, la philanthropie et le suivi et l'évaluation. C'est une communicatrice compétente qui privilégie une approche intersectionnelle pour centrer et amplifier les voix et les expériences des personnes les plus marginalisées. Elle a reçu la bourse Op-ed Public Voices de la Fondation Ford et a été boursière Fulbright au Maroc. Ses publications couvrent un large éventail de sujets, notamment les approches féministes et décoloniales de la philanthropie, la promotion des droits humains des femmes dans les contextes majoritairement musulmans, les stratégies féministes visant à promouvoir la justice reproductive, la promotion du recours des femmes aux avortements autogérés et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
Leila est actuellement coprésidente du conseil du Center for Constitutional Rights et membre du conseil de Highlander Research and Education. Elle fait également partie du conseil de responsabilité du Numun Feminist Technology Fund et du comité consultatif de la Plateforme des femmes défenseuses des droits humains d'Afrique. Elle a précédemment siégé aux conseils d'administration de SisterSong Women of Color Reproductive Justice Collective, du Réseau mondial des femmes pour les droits sur la reproduction, du Fonds mondial pour les femmes, du Safe Abortion Access Fund et du Reproductive Health Technologies Project. Elle a été élue trésorière et membre du comité exécutif du conseil d'administration de Prospera et a siégé au comité directeur du Fonds Fenomenal pendant quatre ans. Leila est titulaire d'une maîtrise en santé publique et d'une maîtrise en études sur la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, a étudié le droit islamique au Maroc et a poursuivi des études doctorales en sociologie en France. Elle a étudié l'arabe et l'allemand et parle couramment le français et l'anglais.
Discursos principales de la oposición
Lxs actores ultra conservadores han desarrollado una serie de discursos en la esfera internacional de los derechos humanos. Utilizan argumentos que manipulan la religión, la cultura, la tradición y la soberanía nacional para minar los derechos relacionados con el género y la sexualidad.
Lxs actores anti-derechos se han alejado cada vez más del lenguaje explícitamente religioso. Vemos que actores regresivxs —que antes tal vez ridiculizaban los conceptos de derechos humanos — ahora los manipulan y cooptan para promover sus propios objetivos.
Protección de la familia
Este discurso emergente y exitoso parece inocuo, pero resulta útil como un tema ‘sombrilla’ bajo el que se cobijan múltiples posiciones patriarcales y anti-derechos. Por eso el tema de la «protección de la familia» resulta un ejemplo clave que muestra la tendencia de lxs actores regresivxs a llevar adelante una incidencia integral e integrada.
El lenguaje de la «protección de la familia» opera desplazando al sujeto de los derechos humanos, reemplazando al individuo por instituciones ya poderosas. También afirma una concepción unitaria, jerárquica y patriarcal de la familia que discrimina a todo formato familiar que esté fuera de estos límites rígidos.
Por último, intenta cambiar el enfoque del reconocimiento y la protección de los derechos de integrantes vulnerables de la familia a la no discriminación, la autonomía y la ausencia de violencia en el contexto de las relaciones familiares.
El derecho a la vida
La Santa Sede y varios grupos de la derecha cristiana buscan apropiarse del derecho a la vida para ponerlo al servicio de su misión contra el aborto. Mezclando el lenguaje de los derechos humanos con la doctrina religiosa conservadora, argumentan que el derecho a la vida, tal como se lo establece en la Declaración Universal de Derechos Humanos y en el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos, se aplica a partir del momento de la concepción.
Ningún instrumento universal de derechos humanos apoya ese argumento. Sin embargo, esta es una táctica atractiva para lxs actores anti-derechos, porque el derecho a la vida no puede ser violado bajo ninguna circunstancia y es un estándar legal vinculante.

Derechos sexuales
Lxs actores anti-derechos humanos utilizan una serie de dispositivos retóricos en su campaña para minar los derechos sexuales: sostienen que estos derechos no existen o que son «nuevos derechos»; que causan daño a las niñas, los niños y la sociedad; y/o que se oponen a la cultura, la tradición o las leyes nacionales.
Lxs actores conservadores dedicados a hacer incidencia en la ONU atacan el derecho a una educación sexual integral (ESI) desde varios frentes. Afirman que viola los «derechos parentales»; que perjudica a las niñas y los niños; y que no es educación sino adoctrinamiento ideológico.
También alegan que poderosos grupos de presión les imponen la Educación Sexual Integral a las niñas y los niños, los padres y las Naciones Unidas para beneficiarse de los servicios que estos mismos grupos proporcionan a niñas, niños y jóvenes.
Los intentos de invalidar los derechos relacionados con la orientación sexual y la identidad de género se han multiplicado. Lxs actores ultra conservadores argumentan que aplicar los principios y leyes históricos de derechos humanos a esta temática equivale a crear «nuevos derechos», y proponen un cambio radical en el significado actual de los derechos que resultaría de interpretarlos a la luz de la "cultura" o de las «particularidades nacionales».
Derechos reproductivos
Desde hace muchos años, las organizaciones de la derecha cristiana se movilizan en contra de los derechos reproductivos junto con la Santa Sede y otrxs aliadxs anti-derechos. A menudo argumentan que los derechos reproductivos no son más que una forma de control poblacional impuesto por Occidente sobre los países del Sur Global. Irónicamente, esta afirmación proviene a menudo de actores con sede en Estados Unidos y Europa Occidental, que en su mayoría trabajan activamente para exportar sus discursos y políticas fundamentalistas.
Lxs actores regresivxs también citan argumentos «científicos» de grupos de expertxs ultra conservadores y de fuentes que emplean metodologías de investigación poco sólidas, para sugerir que el aborto causa una serie de efectos secundarios psicológicos, sexuales, físicos y relacionales.
Protección de lxs niñxs y de los derechos parentales
Así como lxs actores anti-derechos buscan construir una nueva categoría de «protección de la familia», también proponen otra: los «derechos parentales», que tampoco encuentra respaldo en las normas de derechos humanos vigentes. Este discurso paradójicamente intenta utilizar las protecciones de derechos que les corresponden a los niños y las niñas, tal como las expresa la Convención sobre los Derechos del Niño, para fundamentar el derecho de padres y madres a controlar a sus hijas e hijos y limitar sus derechos.
La violencia contra las mujeres
Cada vez más, lxs actores anti-derechos, están intentando infiltrar y subvertir los estándares y discursos desarrollados por defensoras de derechos humanos, como la violencia contra las mujeres.
En la Comisión de la Condición Jurídica y Social de las Mujeres y en otros escenarios, estos actores insisten en tratar esta forma de violencia como un concepto al que le adosan argumentos anti-derechos reproductivos y otros de cariz patriarcal. Lxs actores ultra conservadores, por ejemplo, han argumentado que las relaciones de pareja no tradicionales ni heteronormativas son un factor de riesgo para la violencia, y enfatizan que los padres son necesarios para proteger a las familias de la violencia.
Género e «ideología de género»
La Santa Sede ha elaborado y sostenido una crítica al género, a la «ideología de género», lxs «radicales del género» y la teoría de género. Lxs actores anti-derechos a menudo leen el término ‘género’ como un código equivalente a ‘derechos LGBTQ’. La derecha religiosa utiliza el género como un concepto transversal que une muchos de sus discursos. Cada vez más, el pánico que generan en torno a este tema se concentra en la identidad de género y en los derechos de las personas trans.
Complementariedad y dignidad humana
Varios actores ultra-conservadores emplean el discurso de la complementariedad de los sexos. Estructuran su retórica en torno a una presunción de diferencia: se supone que los hombres y las mujeres tienen roles diferentes pero complementarios en el matrimonio, la vida familiar, y también en su participación en la vida comunitaria, política y económica.
La referencia a los roles «naturales» tiene por objeto rechazar los derechos humanos universales a la igualdad y la no discriminación. También se utiliza para justificar las violaciones de estos derechos por parte de actores estatales y no estatales, y el incumplimiento de las obligaciones del Estado en cuanto a eliminar los prejuicios y las prácticas basadas en roles estereotipados para hombres o mujeres.
Soberanía nacional y antiimperialismo
Este discurso sugiere que organismos de la ONU o Estados que actúan a través de la ONU atacan injustamente a los gobiernos nacionales. Lo que se intenta aquí es desplazar el sujeto de los derechos humanos de la persona o sector marginado que sufre una violación de sus derechos a una institución poderosa y/o regresiva, el Estado, para justificar excepciones nacionales a los derechos universales o para apoyar la impunidad estatal.
Libertad religiosa
Lxs actores anti-derechos han adoptado el discurso de la libertad religiosa para justificar violaciones a los derechos humanos. Se refieren a la libertad religiosa de una manera que contradice directamente el propósito de este derecho humano y entra seriamente en conflicto con el principio de la universalidad de los derechos.
Su argumento es que la libertad religiosa se ve amenazada y debilitada por la protección a los derechos humanos, particularmente aquellos relacionados con el género y la sexualidad.
Lo que se proponen instalar es que el derecho a la libertad religiosa tiene por objeto proteger a las propias religiones y no a las personas, que son quienes en verdad tienen la libertad de profesar o no distintas creencias. Sin embargo, el derecho internacional de los derechos humanos protege a lxs creyentes y no a las creencias, y el derecho a la libertad de religión, pensamiento y conciencia incluye el derecho a no profesar ninguna religión ni creencia así como a cambiar de religión o de creencias.
Derechos culturales y valores tradicionales
El despliegue de referencias a la cultura y la tradición para debilitar los derechos humanos, incluido el derecho a la igualdad, es una táctica común entre lxs actores anti- derechos. Presentan la cultura como algo monolítico, estático e inmutable, y a menudo la oponen a las «normas occidentales».
Las alusiones a la cultura por parte de lxs actores anti-derechos en los debates de política internacional tienen como objetivo debilitar la universalidad de los derechos, defendiendo un relativismo cultural que prevalece sobre las reivindicaciones de derechos o las limita. El uso de los derechos culturales por parte de actores regresivxs se basa en una tergiversación deliberada de la cultura como derecho humano. Los Estados deben velar por que no se utilicen actitudes tradicionales o culturales para justificar violaciones a la igualdad. Las normas de derechos humanos exigen acceso, participación y contribución igualitaria en todos los aspectos de la vida cultural para todas las personas, incluidas las mujeres, las minorías religiosas y raciales y las personas cuya identidad o expresión de género difieren de las normativas.
La subversión del «universal»
En espacios políticos internacionales, lxs actores anti-derechos manipulan cada vez más las referencias a los derechos humanos universales o fundamentales para revertir el significado de la universalidad de los derechos.
En lugar de utilizar el término ‘universal’ para describir todo el conjunto de derechos humanos indivisibles e interrelacionados, lxs actores ultra conservadores lo emplean para delimitar y describir un subconjunto de derechos humanos que ellxs consideran «verdaderamente fundamentales». Todos los otros derechos estarían sujetos a la discreción del Estado, serían derechos 'nuevos' u opcionales. Este discurso resulta especialmente poderoso ya que instala una categoría indefinida - lo «verdaderamente universal» - que queda abierta a interpretaciones cambiantes.
Otros capítulos
- Actores principales de la oposición
- Principales estrategias y tácticas de la oposición
- Impactos principales sobre el sistema internacional de derechos humanos