Jean-Marc Ferré | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.

Human Rights Council (HRC)

The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.

The HRC works by:

  • Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries

  • Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations

  • Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues

  • Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues

  • Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review

Learn more about the HRC


AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.

With our partners, our work will:

◾️ Monitor, track and analyze anti-rights actors, discourses and strategies and their impact on resolutions

◾️ Raise awareness of the findings of the 2017 and 2021 OURs Trends Reports.

◾️Support the work of feminist UN experts in the face of backlash and pressure

◾️Advocate for state accountability
 
◾️ Work with feminist movements and civil society organizations to advance rights related to gender and sexuality.
 

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Thank you to our partners

Our partners

This project is built in collaboration with:

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Rutgers-logo (grey)

Our contributors

We would also like to thank the following people for their valuable contribution:

  • Nebila Abdulmelik
  • Radhika Balakrishnan
  • Selamawit Tesfaye
  • Hakima Abbas
  • Patita Tingoi
  • Ana Abelenda

Sexting Like a Feminist: Humor in the Digital Feminist Revolution Snippet Small

Sexting como feminista: el humor en la revolución digital feminista

por Chinelo Onwualu

El 2 de septiembre de 2021 lxs increíbles activistas feministas y por la justicia social del festival Crear | Résister | Transform de AWID nos juntamos no solo para compartir estrategias, crear juntxs y transformar al mundo sino también para decir cosas sucias en Twitter.

 

Leer más

 

Ekaete Judith Umoh

Biography

Ekaete Judith Umoh is an international disability rights advocate and inclusive development expert with astute analysis of issues regarding gender, disability and inclusive development. Her dream is to see increased visibility of women and girls with disabilities in the global feminist movement, as well as in all development efforts around the world.

Ekaete enjoys activism and politics, and went on to become the first elected female President of the Joint National Association of Persons with Disabilities (JONAPWD) in Nigeria, where she led Organizations of Persons with disabilities in the struggle to sign the Nigerian Disability Bill into Law in 2019, after over 17 years of consistent advocacy. Thereafter, she joined CBM Global as a pioneer Country Director and led her team for about 3 years, contributing towards ending the circle of poverty and disability in Nigeria. Aside from disability activism, Ekaete has served as consultant to several development agencies, providing technical assistance on disability inclusion in program and project design.

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Clone of CFA 2023 - Hybrid like never before: in person - EN

In-person

Participants will come together in Bangkok, Thailand. We can’t wait!

Les principaux acteurs anti-droits

Nous constatons une implication sans précédent des acteurs anti-droits dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Pour être plus efficaces et plus audibles, les acteurs anti-droits œuvrent à la constitution d’alliances tactiques qui regroupent différents secteurs et confessions et franchissent les frontières régionales et nationales.

Cette « alliance impie » entre des acteurs traditionalistes issus de milieux catholiques, évangéliques, mormons, orthodoxes russes et musulmans s’est construite autour d’une cause commune qui se concrétise dans un certain nombre de thèmes de discussion et d’efforts communs de plaidoyer visant à réduire à néant les progrès obtenus par les féministes en matière de droits sexuels au niveau international.


Le Saint-Siège

  • Activités clés : en tant que gouvernement de l’Église catholique romaine, le « Saint-Siège » utilise son statut unique d’État observateur permanent auprès de l’ONU pour faire pression en faveur de visions conservatrices, patriarcales et hétéronormatives de la féminité, de l’identité de genre et de la « famille ». Il promeut des politiques anti-avortement et anti-contraception.

  • Basé à : la Cité du Vatican, Rome, Italie.

  • Affiliation religieuse : catholique.

  • Connexions avec d’autres acteurs anti-droits : groupes chrétiens américains ; alliances interreligieuses orthodoxes ; OSC catholiques.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI)

  • Activités clés : l’OCI se définit comme la « voix collective du monde musulman » et agit comme un bloc d’États au sein des Nations Unies. Elle tente d’ouvrir des brèches dans le système de protection des droits humains en s’appuyant sur des références à la religion, à la culture ou à la souveraineté nationale. Elle promeut le concept de « famille traditionnelle » et contribue à la mise en place d’un régime parallèle de droits humains doté d’un caractère plus restrictif (voir par exemple la Déclaration du Caire de 1990 sur les droits humains dans l’Islam).

  • Basé à : Djeddah, Arabie Saoudite.

  • Affiliation religieuse : musulmane.

  • Connexions à d’autres acteurs anti-droits : missions des États ultraconservateurs auprès de l’ONU, par exemple la Russie.

Le Congrès mondial des familles

  • Activités clés : conférences internationales et régionales ; production et diffusion de recherches et de connaissances ; lobbying auprès des Nations Unies pour « défendre la vie, la foi et la famille ».

  • Basé à : Rockford, Illinois, États-Unis.

  • Affiliation religieuse : prédominance catholique et chrétienne évangélique.

  • Connexions à d’autres acteurs anti-droits : le Sutherland Institute, un groupe de réflexion conservateur ; l’Église des Saints des Derniers Jours ; le département de la famille et de la vie de l’Église orthodoxe russe ; les prêtres catholiques anti-avortement et pro-vie ; la Fondation pour la culture et le patrimoine africains ; la Fédération polonaise des mouvements pro-vie ; la Fédération européenne des associations de familles catholiques ; le Comité des ONG de l’ONU sur la famille ; le Réseau politique pour les valeurs ; la Société démographique géorgienne ; des parlementaires polonais, moldaves, etc. ; FamilyPolicy ; l’Institut russe d’études stratégiques ; HatzeOir ; C-fam ; et d’autres encore.

Le Centre pour la famille et les droits de l’homme (C-Fam)

  • Activités clés : lobbying auprès des Nations Unies, en particulier auprès la Commission de la condition de la femme, pour la « défense de la vie et de la famille » ; diffusion d’informations diverses (par ex. les bulletins faxés du vendredi) ; travail de construction du mouvement ; formations à l’intention des militants conservateurs.

  • Basé à : New York et Washington D.C., États-Unis.

  • Affiliation religieuse : catholique.

  • Connexions avec d’autres acteurs anti-droits : l’International Youth Coalition (Coalition internationale de la jeunesse) ; l’Alliance mondiale pour la jeunesse ; Human Life International ; le Saint-Siège ; coordination de la Civil Society for the Family ; le Family Research Council (États-Unis) et d’autres OSC anti-droits chrétiennes/catholiques ; délégation des États-Unis auprès de la CSW.

Family Watch International

  • Activités clés : lobbying dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains pour des politiques pro-famille, anti-LGBT*Q et anti-ESC (éducation sexuelle complète) ; formations à l’intention des acteurs de la société civile et des délégués d’États membres (par exemple « Le Guide des ressources sur la langue consensuelle des Nations Unies sur les questions familiales ») ; diffusion d’informations ; production de savoirs et d’analyses ; campagnes en ligne.

  • Basé à : Gilbert, Arizona, États-Unis.

  • Affiliation religieuse : Mormone.

  • Connexions avec d’autres acteurs anti-droits : en charge du Caucus sur les droits de la famille à l’ONU ; C-fam ; JONAH (Juifs offrant de nouvelles alternatives à l’homosexualité)[Béné1]  ; NARTH, l’Association nationale pour la recherche et la thérapie de l’homosexualité (USA) ; le Congrès mondial des familles ; CitizenGo ; l’Institut Magdalen ; l’Associación La Familia Importa ; le Groupe des amis de la famille (bloc de 25 États).

Alliance mondiale de la jeunesse

  • Activités clés : plaidoyer pour « la famille » et contre les droits sexuels et reproductifs dans les espaces politiques internationaux, y compris les Nations Unies, l’Union européenne et l’Organisation des États américains ; formation des jeunes membres à l’art de la diplomatie et de la négociation, aux relations internationales, aux activités de terrain et au développement d’une communication efficace ; programme de stage pour encourager la participation des jeunes aux activités de l’alliance ; conférences régulière des leaders émergents ; production et diffusion de savoirs.

  • Basé à : New York (États-Unis) avec des bureaux régionaux à Nairobi (Kenya), Quezon (Philippines), Bruxelles (Belgique), Mexico (Mexique) et Beyrouth (Liban).

  • Affiliation religieuse : principalement catholique, mais vise l’affiliation interreligieuse.

  • Connexions avec d’autres acteurs anti-droits : C-Fam ; Human Life International ; le Saint-Siège ; la campagne Life Coalition.

Église orthodoxe russe

  • Activités clés : l’Église orthodoxe russe, en capitalisant sur ses liens étroits avec l’État russe, fonctionne comme un « entrepreneur de normes » dans le cadre des débats sur les droits humains. La Russie et l’Église orthodoxe russe ont coopté le langage des droits humains pour souligner l’importance de la « moralité » et des « valeurs traditionnelles » définies comme des fondements prétendument essentiels des droits humains. La Russie a mené une série d’actions pour que le Conseil de l’Europe adopte des résolutions fondées sur les « valeurs traditionnelles » et a été en première ligne du travail visant à proposer des amendements hostiles aux résolutions progressistes dans des domaines tels que la mortalité maternelle, la protection du champ d’action de la société civile et le droit de manifester pacifiquement.

  • Connexions avec d’autres acteurs anti-droits : Organisation de la coopération islamique ; Églises orthodoxes d’Europe de l’Est et du Caucase, par ex. l’Église orthodoxe géorgienne ; la droite chrétienne américaine, y compris les évangéliques américains ; le Congrès mondial des familles ; le Groupe des amis de la famille (bloc d’États).

#7 - Sexting like a feminist Tweets Snippet FR

Montre patte blanche! Et affiche tes données…

You want this pussy? Let me see that paper. (Seriously, where are your test results? Digital copy is fine.)

Tu veux cette ch*tte? Montre-moi ton doc. (Mais vraiment, où sont tes résultats de tests? En numérique ça ira.)

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CFA 2023 - Hubs - thai

ใหม่

จุดศูนย์กลาง: การเดินทางข้ามพรมแดน

ผู้เข้าร่วมประชุมจะได้เข้าร่วมตามสถานที่ต่างๆนอกเพื้นที่ในการจัดงานที่กรุงเทพฯ  และตามส่วนต่างๆของ โลกในแต่ละวันของการประชุม สถานที่ประชุมที่ผู้เข้าร่วมจัดการเองทั้งหมดนั้นจะเชื่อมต่อกับสถานที่จัดงาน
จริงในกรุงเทพฯเช่นเดียวกับบุคคลที่เชื่อมต่อทางออนไลน์        ผู้เข้าร่วมในจุดศูนย์กลาง Hub นี้จะสามารถ ดำเนินรายการในหัวข้อกิจกรรมต่างๆ เข้าร่วมอภิปราย แลกเปลี่ยน และเพลิดเพลินไปกับโปรแกรม ที่หลากหลาย

ที่ตั้งจุดศูนย์กลาง Hub จะประกาศในปี 2567

Live events

Now on streaming:

Impunity for violence against women defenders of territory, common goods, and nature in Latin America

 


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#CSW62 #ResistImpunity

Communicating Desire and Other Embodied Political Praxes | Title Snippet EN

Communicating Desire and Other Embodied Political Praxes

with Manal Tamimi, Lindiwe Rasekoala, and Louise Malherbe
Podcast credit: Zuhour Mahmoud

Les hommes peuvent-ils adhérer à l’AWID ?

Oui, l’adhésion à l’AWID est ouverte à tous ceux et à toutes celles qui partagent nos valeurs.

Nombre d’hommes qui partagent notre engagement vis-à-vis du féminisme et des droits humains des femmes sont membres de l’AWID.

Rencontrez nos membres

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Cadre & Thème

Le thème du 14ème Forum international de l’AWID s’intitule : « Réalités féministes : notre pouvoir en action » 

Lors de ce 14e Forum, nous célébrerons et amplifierons les réalités féministes autour de nous, à tous les stades de déveoppement ! 

Nous voulons faire de ce Forum une réalité féministe : un lieu où vous pouvez habiter un monde différent, où vous pouvez rapporter vos victoires et les solutions que vous avez élaborées ; ce qui vous rend plus fortes, pleines d’espoir et prêtes à continuer. Ce rassemblement sera différent de tous ceux auxquels vous avez pu assister par le passé.

Nous vous encourageons fortement à vous joindre à nous pour co-créer ce monde. Cela en vaut la peine !


Chaque Forum a un thème qui reflète les besoins de nos membres et de nos mouvements, et répond à notre analyse du contexte actuel.

Le contexte mondial

Actuellement, les fascismes, les fondamentalismes, les autoritarismes et le pouvoir illimité des entreprises prennent de l’ampleur au niveau mondial. Nous voyons ces menaces converger avec l’État pour façonner les normes publiques, les récits et les politiques, ancrant une culture de la peur, de la haine et de l’incitation à la violence dans les discours publics.  Les États, qui étaient autrefois une cible de plaidoyer et de réclamation de  droits, n’éprouvent plus de sentiment de responsabilité dans la plupart des cas, et peuvent parfois même être dans l’incapacité de faire respecter les droits.           

En cette période de volatilité, de complexité et d’incertitude, il nous faut de la créativité pour organiser nos mouvements, de la cohérence dans nos demandes et de l’audace pour nos propositions.  

Des horizons féministes aux réalités féministes 

Le Forum de l'AWID de 2016 s’était focalisé sur les horizons féministes et les conditions prérequises à leur établissement. Il était devenu clair, et reste évident aujourd’hui, que le défi majeur de nombreux mouvements de justice sociale est de réfléchir en dehors du système actuel sur des solutions structurelles. L’imaginaire peut ainsi devenir restreint  en raison de longues expériences d’inégalités et d’oppression. Mais ce que nous avions aussi entendu, et que nous observons autour de nous, c’est que les mouvements féministes sont bel et bien en train de vivre et de promouvoir des réalités orientées sur les droits et la justice, ainsi que des solutions à petite et grande échelles. 

En l’occurrence, nous voyons l’urgence de mobiliser à partir d’un lieu d’espoir, plutôt qu’à partir d’un plus petit dénominateur commun – un espoir qui se fonde sur la certitude qu’à travers le monde, même imparfaites, existent des expériences et des pratiques qui recouvrent des façons d’être plus justes, et qu’en partageant, renforçant et consolidant ces expériences, nous pouvons contribuer à augmenter leur influence.

Il ne s’agit pas de rêves impossibles, mais de réalités vécues. Ce sens des possibilités déclenche le réexamen et l’appréciation nouvelle des dimensions transformatives de notre travail.


Quelques exemples de réalités féministes à travers le monde

À l’AWID, nous concevons ces réalités féministes comme les exemples vivants des mondes que nous savons possibles. Nous concevons ces diverses réalités féministes comme des revendications et des incarnations d’espoir et de pouvoir.  Elles sont ancrées dans les multiples manières de vivre, de penser et de faire autrement, que ce soit au niveau  des expressions quotidiennes de nos modes de vie ou nos manières d'être en relations les un.e.s avec les autres ou au niveau de systèmes alternatifs de gouvernance et de justice. Les réalités féministes combattent les systèmes de pouvoir dominants tels que le patriarcat, le capitalisme et la suprématie blanche. 

Il s’agit là de propositions puissantes qui nous orientent vers une vision établie de possibilités, et qui nous montrent comment les organisations féministes ouvrent la voie à la justice dans les mouvements et les communautés à travers le monde. 

  • Dans une communauté noire extrêmement marginalisée de Jackson, dans l'État du Mississippi, se tient une expérimentation d’économie solidaire et coopérative via la Cooperation Jackson (Coopération de Jackson). Il s’agit d’un plan ambitieux qui vise à construire une propriété communautaire en dehors des modes de production capitalistes. (en anglais)

  • En Afrique de l’Ouest, les agricultrices résistent à l’accaparement des terres et refusent les projets d’industrialisation agricole. Elles affirment audacieusement « Nous sommes la solution » à travers une campagne de renforcement des solutions agro-écologiques qui se centre sur les agricultrices et leurs savoirs comme solutions pour nourrir les communautés et atténuer le changement climatique.

  • Parallèlement en Inde, 5 000 femmes se sont rassemblées pour développer des systèmes communautaires de souveraineté alimentaire basés sur les savoirs locaux, comprenant des banques de céréales et de semences

  • Les femmes au Mexique ont créé un projet d’économie non monétaire, par et pour les femmes, ainsi que pour toute personne qu’elles connaissent. A El Cambalache, la valeur est équivalente pour tout : les gens échangent des choses dont ils n’ont plus besoin contre d’autres choses désirées comme les savoirs, les compétences et l’entraide que les personnes veulent partager. El Cambalache a été créé sur des valeurs anti-systémiques et anticapitalistes des mouvements sociaux locaux (en anglais et en espagnol)

  • À Rojava, les Kurdes construisent une démocratie sans État et les femmes kurdes offrent la jinéologie comme cadre de remise en question du patriarcat, du capitalisme et de l’État, et créent des systèmes et des institutions permettant de mettre ce cadre en pratique

  • Au Royaume-Uni, Arnacho Agony Aunts (Tantes anarcho-agonie) est une émission de conseil sur le sexe et les rencontres, réalisée à partir d’une perspective féministe, antifasciste et anarchiste. Les animatrices Rowan et Marijam récupèrent un espace de l’ultra droite en donnant aux gens (principalement des hommes) un espace pour poser des questions délicates dans un cadre sans jugement (en anglais)     

  • Le projet African Feminist Judgement (Jugement féministe africain) élabore et diffuse des jugements alternatifs pour des cas importants de jurisprudence en Afrique sur une variété de cas juridiques. Le cœur du projet consiste à s’appuyer sur une pratique judiciaire féministe et des jugements féministes alternatifs pour contribuer à la jurisprudence africaine, aux pratiques légales et aux décisions judiciaires (en anglais)    

  • La coopérative Usha en Inde a été fondée à un moment où les banques conventionnelles refusaient de fournir des services aux travailleurs·ses du sexe à Sonagachi. Les travailleurs·ses du sexe se sont organisé·e·s pour prioriser leurs préoccupations économiques et mettre en place leur propre institution financière. La coopérative Usha est une banque coopérative qui réunit plus de 20 000 travailleurs·ses du sexe et a fourni plus de 4,7 millions d’USD de prêts à 7 231 travailleurs·ses du sexe sur une année. Les membres sont tou·te·s des travailleurs·ses du sexe et la banque procure une réelle possession et influence sur la gouvernance et la gestion de la coopérative, innovant en matière de moyens offerts aux individus et communautés marginalisés pour renforcer leur pouvoir économique, selon leurs propres conditions.  

  • À Porto Rico, une fiducie foncière communautaire aide à transformer une installation informelle située à proximité d’un canal pollué et propice aux inondations, en une communauté durable. Cela fournit un nouveau modèle d’amélioration des installations informelles dans les villes, sans pour autant les rendre hors d’atteinte pour les résident·e·s d’origine. 

  • Dans de nombreux pays d’Amérique latine, les activistes fournissent des conseils et de l’accompagnement entre pairs sur l’avortement médical, réclamant le droit des femmes à disposer de leur corps et des savoirs médicaux. (pour des raisons de sécurité, aucun lien n’est fourni)

 


Le 14e Forum international de l'AWID

Le 14e Forum international de l'AWID sera organisé autour de 6 points d'ancrage thématiques :

  • Ressources pour les communautés et les mouvements et justice économique
  • Gouvernance, responsabilisation et justice
  • Réalités digitales
  • Corps, plaisir et bien-être
  • Planète et êtres vivants
  • Organisation féministe

En savoir plus sur ces point d'ancrage thématiques

Nous attendons du Forum 2020 qu’il : 

  •  Construise le pouvoir des réalités féministes en nommant, célébrant, amplifiant et contribuant à créer un élan autour des expériences et des propositions qui mettent en lumière ce qui est possible tout en nourrissant nos imaginaires collectifs.

  • Réapprovisionne les sources d’espoir et d’énergie en tant que carburants nécessaires à l’activisme pour les droits et la justice, et à la résilience.

  • Renforce la connectivité, la réciprocité et la solidarité entre une diversité de mouvements féministes ainsi qu’avec d’autres mouvements orientés vers les droits et la justice.

Le Forum est un processus collaboratif

Le Forum se veut bien plus qu’un événement de quatre jours. C’est un arrêt de plus dans un parcours de renforcement de mouvement autour des réalités féministes, lequel a déjà commencé et continuera bien au-delà des dates du Forum.

Rejoignez l'aventure

La comunicación del deseo | Content Snippet ES

La comunicación del deseo

y otras praxis políticas del cuerpo


La comunicación del deseo

Anfitrionx: Tendemos a pensar en la comunicación del deseo como algo circunscrito a la intimidad de la alcoba y nuestras relaciones personales. Sin embargo, ¿podemos también pensar este tipo de comunicación como una estructura, una práctica que nutre nuestro trabajo, y cómo somos, y cómo actuamos en el mundo?

LindiweCreo que, desafortunadamente, en el pasado expresar tu sexualidad tenía sus limitaciones. Se te permitía expresarla dentro de los confines del matrimonio, lo cual estaba permitido; siempre el tabú y el estigma estuvieron asociados a todo intento de expresarla de una forma distinta. Cuando se trata de comunicar, obviamente, el hecho de que ciertos estigmas se asocien a la expresión de tu sexualidad o la expresión de tu deseo hace mucho más difícil comunicar eso en la alcoba o en la intimidad con tu pareja. Desde mi experiencia personal creo que, obviamente, si me siento más cómoda expresándome fuera de la alcoba acerca de otros asuntos u otros temas, para mí es más fácil construir esa confianza, porque comprendes la resolución de conflictos con esa persona en particular, comprendes exactamente qué hacer para que esa comunicación sea especial para esa persona en particular. No es fácil. Se hace constantemente en todo tipo de relación, ya sea la pareja, algo casual o solo un momento. Pero creo que la confianza en el afuera puede traducirse definitivamente en cómo comunicas tu deseo.

Manal
Desde la infancia, a una mujer se la cría con eso de: «no tienes permiso para hablar de tu cuerpo, no tienes permiso para hablar de tu deseo», lo que hace recaer una enorme responsabilidad en las mujeres, sobre todo en las niñas en su adolescencia, cuando necesitan expresarse y hablar de estos temas. Por lo tanto, en mi opinión, este es un gran problema. ¿Sabes? Llevo casada más de 25 años, pero todavía, hasta el día de hoy, no puedo hablar de mis deseos. No puedo decir lo que quiero o prefiero, porque es como si no tuviera permitido cruzar esa línea. Es como un pecado, a pesar de ser mi derecho. Lo mismo sucede con todas mis amigas, no pueden expresarse de forma correcta.

Louise
Personalmente creo que expresar nuestros deseos, mis deseos, sea como sea que se expresen, tiene que ver con la otra persona y la mirada que esa otra persona tenga sobre mí. Así que esto también es algo que podemos vincularlo con el cine. Y la mirada que tenga sobre mí misma también: lo que creo que soy como persona, pero también lo que la sociedad espera de mí y mi sexualidad. En el pasado, de algún modo, solía establecer una analogía entre lo que sucede en la alcoba y lo que sucede en el lugar de trabajo, porque a veces se da esta dinámica de poder, lo quiera o no. Y a menudo, la comunicación verbal es más difícil de lo que pensamos. Pero cuando se trata de representarlo en el cine, es un juego absolutamente distinto. Estamos muy lejos de lo que supongo que a todxs lxs presentes nos gustaría ver en la pantalla cuando se trata de comunicar deseos sexuales dentro y fuera de la alcoba. 


En línea y en el cuerpo

Anfitrionx: Podemos pensar en el mundo digital como hecho cuerpo: aunque sea virtual, no es menos real. Y eso quedó claro en el contexto del festival de las Realidades Feministas de AWID, el cual se celebró íntegramente en línea. Entonces, ¿qué implica hablar de sexualidad de forma colectiva, política, en los espacios en línea? ¿Navegamos por los espacios virtuales con nuestros cuerpos y afectos y, en dicho caso, cuáles son las distintas consideraciones en juego? ¿Qué implica para la comunicación y la representación?


LindiweLas redes sociales te hacen sentir en comunidad. Cuando expresas lo que quieres o lo que te agrada, habrá alguien que va a estar de acuerdo o en desacuerdo, pero quienes concuerdan contigo te hacen sentir que perteneces a una comunidad. Así que es más fácil lanzarlo al universo, o que otras personas lo vean, y potencialmente que no se te juzguen tanto. Y digo esto muy libremente porque a veces, según lo que expreses, serás humilladx o aprobadx. Pero cuando se trata de la alcoba, hay una intimidad y casi una vulnerabilidad que te expone a ti y a diferentes partes tuyas sobre las cuales no es fácil opinar. Cuando se trata de expresar tu deseo, hablarlo y manifestarlo y, quizás crear un tuit o un posteo en una red social, o incluso darle un «me gusta» y leer a otras comunidades con ideas afines, eso es más fácil que decirle a tu pareja, «así es como quiero recibir placer» o «así quiero que hagas ahora», debido al temor al rechazo. Pero no es eso únicamente. Sólo el aspecto de la vulnerabilidad – permitirte desnudarte a tal punto que la otra persona vea lo que estás pensando, sintiendo, deseando –, creo que es ahí donde radica la diferencia. Siento que en las redes sociales hay más comunidad y es más fácil involucrarse en conversaciones. Mientras que en la habitación, no quieres arruinar el momento necesariamente. Pero creo que eso, en cierta forma, te ayuda a comprender, según la relación con la persona, cómo te relacionarías de allí en más. Así que siempre sé que si intento comunicar algo y no lo logro en el momento, siempre puedo mencionarlo fuera de ese momento y ver cuál sería la reacción para saber cómo abordarlo en el futuro.

Louise¿Sabes? La cuestión con las películas es que no sé si la mirada masculina es intencionada o no. En verdad no lo sabemos. Lo que sí sabemos es la razón por la que la sexualidad en general ha sido tan heteronormativa y se ha centrado en la penetración, y por qué a las mujeres no se les da ningún espacio para realmente pedir algo en el cine: es porque la mayoría de la gente que ha trabajado en esta industria y tomado decisiones en cuanto a, ya sabes, la narración y la edición, han sido varones blancos. La venganza por violación es este género cinematográfico tan extraño que nació en la década de 1970, en donde la mitad de la historia sería sobre una mujer que fue violada por una o varias personas y, en la otra mitad, ella busca vengarse. Generalmente la mujer asesinará y matará a la persona que la violó y, en algunos casos, a otras personas cercanas al violador. Cuando este género comenzaba a surgir y, durante 30 años como mínimo, los varones eran quienes escribían, producían y dirigían esas películas. Por eso también buscamos tanto la representación. Muchxs feministas y pionerxs en la cinematografía queer también usaron el acto de filmar para hacerlo y reivindicar su propia sexualidad. Se me viene a la mente Barbara Hammer, una pionera queer y feminista del cine experimental de los Estados Unidos, que decidió filmar a mujeres teniendo sexo en 16mm., y, al hacerlo, reclamó un espacio dentro de la narrativa que se exhibía en el cine en aquel momento. Y también está el tema de la invisibilización: ahora sabemos, por Internet y el intercambio de conocimientos, que cineastas mujeres y queer vienen intentando y filmando desde los inicios del cine. Recién ahora nos damos cuenta porque tenemos acceso a bases de datos y al trabajo de activistas y curadorxs y cineastas.


La resistencia a la colonización

Anfitrionx: Y esto abre la conversación sobre la importancia de mantener vivas las historias feministas. Los mundos en línea también han desempeñado un rol crucial en la documentación de las protestas y las resistencias. Desde Sudán hasta Palestina, pasando por Colombia, los feminismos han tomado nuestras pantallas por asalto y desafiado las realidades de la ocupación, el capitalismo y la opresión. Entonces, ¿podemos hablar de la comunicación del deseo, del deseo de algo más, como la descolonización?


ManalQuizás porque en mi pueblo hay apenas 600 habitantes y es una única familia – la Tamimi – no hay barreras entre varones y mujeres. Hacemos todo de manera conjunta. Entonces, cuando comenzamos nuestra resistencia no violenta o cuando nos unimos a la resistencia no violenta en Palestina, nadie discutió si las mujeres debían participar o no. Asumimos un papel muy importante en el movimiento aquí en el pueblo. Pero cuando otros pueblos u otros lugares comenzaron a sumarse a nuestras protestas semanales, algunos hombres pensaban que, si estas mujeres participaban o se unían a las manifestaciones, ellas lucharían con los soldados y entonces serían mujeres fáciles. Algunos hombres que no eran del pueblo intentaron acosar sexualmente a las mujeres. Pero una mujer fuerte que es capaz de enfrentar a un soldado puede también confrontar el acoso sexual. En ocasiones, cuando otras mujeres de otros lugares se suman a nuestra protesta, en un principio son tímidas; no se quieren acercar porque hay muchos hombres. Si quieres participar en la protesta, si quieres ser parte del movimiento no violento, tienes que quitarte todas esas restricciones y todas esas ideas de la cabeza. Tienes que enfocarte simplemente en luchar por tus derechos. Desafortunadamente, la ocupación israelí conoce todo esto. Por ejemplo, la primera vez que me arrestaron, tenía puesta la hijab, entonces intentaron quitármela, intentaron sacarme la ropa, frente a todo el mundo. Había entre 300 y 400 personas y lo intentaron. Cuando me llevaron para interrogarme, el interrogador dijo: «lo hicimos para castigar a otras mujeres a través suyo. Conocemos su cultura». Yo le respondí: «No me importa, creo en lo que hice. Aun si me quitaran toda la ropa, todo el mundo sabe que Manal está resistiendo».

LindiwePienso que incluso desde una perspectiva cultural, lo cual es muy irónico, si observas la cultura en África, antes de ser colonizada, se ve que mostrar la piel no era un problema. Usar piel animal o cuero para protegerte, no era ningún problema y la gente no estaba sexualizada salvo que se diera en un contexto determinado. Pero nos hemos condicionado a decir «deberías cubrirte» y cuando no te cubres, quedas expuesta y, por lo tanto, estarás sexualizada. La desnudez se sexualiza en lugar de estar simplemente desnuda; no quieres que a una niña pequeña la vean desnuda. ¿Qué tipo de sociedad nos hemos condicionado a ser si vamos a sexualizar a alguien que está desnudx fuera del contexto del vínculo sexual? Pero el entorno definitivamente juega un papel importante, porque tu madre y tu padre y tus abuelas y abuelos y tías y tíos dicen «no, no te vistas de manera inapropiada», o «no, eso es muy corto». Entonces, primero escuchas todo eso en el hogar, y luego, en el momento en que te expones al exterior, según el entorno, ya sea eurocéntrico o más occidentalizado que el que estás acostumbrada, entonces eres un poco libre de hacerlo. E incluso entonces, por más libre que seas, eso trae consigo muchas otras cuestiones en términos de abucheos y la gente que todavía sexualiza tu cuerpo. Puedes vestir una falda corta, y alguien se siente con derecho de tocarte sin tu permiso. Hay tanto asociado a la regulación y el control sobre el cuerpo de las mujeres, y la narrativa comienza en casa. Y luego sales a la comunidad, a la sociedad, y la narrativa se perpetúa, y te das cuenta de que la sociedad te sexualiza en general, sobre todo si eres una persona de color.

Decorative Element

La resistencia como placer

Anfitrionx: Por último, ¿cómo puede nuestra resistencia traspasar lo que está permitido? ¿Hay un lugar para el placer y el gozo para nosotrxs y nuestras comunidades?

LouiseEncontrar placer en la resistencia y resistencia en el placer; en primer lugar, para mí está la idea del cine de guerrilla o el acto de filmar cuando se supone que no deberías o cuando alguien te dijo que no lo hagas, lo cual es el caso de muchas realizadoras, incluidas lxs realizadorxs queer, en el mundo de hoy. Por ejemplo, en el Líbano, que es un terreno cinematográfico que conozco muy bien, la mayoría de las historias de lesbianas que he visto las han rodado estudiantes en formatos muy cortos «sin valor de producción», como se diría en Occidente: sin dinero, debido a la censura en el ámbito institucional, pero también en la esfera familiar y privada. Creo que filmar lo que sea, pero también filmar el placer y el placer en la narrativa lesbiana, es un acto de resistencia en sí mismo. Muchas veces, tan solo tomar una cámara y conseguir que alguien edite y que alguien interprete es sumamente difícil y requiere de mucha convicción política.

LindiweTengo un grupo de apoyo para casos de violación. Intento asistir a las mujeres para que se restablezcan desde una perspectiva sexual: si quieren volver a tener intimidad, que los traumas del pasado no influyan a la hora de seguir adelante. No es fácil, pero es individual. Por eso siempre comienzo por comprender el cuerpo. Creo que cuanto más lo comprendes y lo amas y más orgullo sientes por él, serás mucho más capaz de recibir a alguien en ese espacio. Lo denomino entrenamiento en la sensualidad, donde hago que comiencen a verse a sí mismas no como objetos sexuales, sino como objetos de placer y deseo que pueden ser intercambiables. De ese modo eres tan digna de recibir como de dar. Pero no solo desde un punto de vista psicológico, también es físico. Cuando sales de la ducha, sales de la tina, y te pasas loción por el cuerpo, miras cada parte de tu cuerpo, sientes cada parte de tu cuerpo, sabes cuando hay cambios, conoces tu cuerpo tan bien que si te sale un grano nuevo en la rodilla, eres tan consciente de ello porque hasta hace unas horas no lo tenías. Con este tipo de cosas intento hacer que las personas se amen a sí mismas desde su interior, se sientan que son dignas de recibir amor en un espacio seguro, así las guío hacia la reivindicación de su sexualidad y su deseo.

Manal
¿Sabes? Comenzamos a ver mujeres de Nablus, de Jerusalén, de Ramallah, incluso de las 48 zonas ocupadas, que tienen que conducir entre tres y cuatro horas solo para sumarse a las protestas. Luego intentamos ir a otros lugares, hablar con las mujeres, decirles que no sean tímidas, que simplemente tienen que creer en sí mismas y que no hay nada de malo en lo que estamos haciendo. Puedes protegerte, entonces, ¿qué tiene de malo participar o sumarte? Cuando les pregunté a algunas de ellas por qué se habían sumado, respondieron, «si las mujeres Tamimi pueden, nosotras también». Con toda honestidad, escuchar esa respuesta me hizo muy feliz porque éramos una especie de modelo para otras mujeres. Si tengo que defender mis derechos, deberían ser todos mis derechos, no apenas uno o dos. Los derechos no se dividen.