Confronting Extractivism & Corporate Power

Women human rights defenders (WHRDs) worldwide defend their lands, livelihoods and communities from extractive industries and corporate power. They stand against powerful economic and political interests driving land theft, displacement of communities, loss of livelihoods, and environmental degradation.


Why resist extractive industries?

Extractivism is an economic and political model of development that commodifies nature and prioritizes profit over human rights and the environment. Rooted in colonial history, it reinforces social and economic inequalities locally and globally. Often, Black, rural and Indigenous women are the most affected by extractivism, and are largely excluded from decision-making. Defying these patriarchal and neo-colonial forces, women rise in defense of rights, lands, people and nature.

Critical risks and gender-specific violence

WHRDs confronting extractive industries experience a range of risks, threats and violations, including criminalization, stigmatization, violence and intimidation.  Their stories reveal a strong aspect of gendered and sexualized violence. Perpetrators include state and local authorities, corporations, police, military, paramilitary and private security forces, and at times their own communities.

Acting together

AWID and the Women Human Rights Defenders International Coalition (WHRD-IC) are pleased to announce “Women Human Rights Defenders Confronting Extractivism and Corporate Power”; a cross-regional research project documenting the lived experiences of WHRDs from Asia, Africa and Latin America.

We encourage activists, members of social movements, organized civil society, donors and policy makers to read and use these products for advocacy, education and inspiration.

Share your experience and questions!

Tell us how you are using the resources on WHRDs Confronting extractivism and corporate power.

◾️ How can these resources support your activism and advocacy?

◾️ What additional information or knowledge do you need to make the best use of these resources?

Share your feedback


Thank you!

AWID acknowledges with gratitude the invaluable input of every Woman Human Rights Defender who participated in this project. This project was made possible thanks to your willingness to generously and openly share your experiences and learnings. Your courage, creativity and resilience is an inspiration for us all. Thank you!

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Binta Sarr

Binta Sarr was an activist for social, economic, cultural and political justice, and a hydraulic engineer in Senegal. After 13 years in civil service, she left this path to work with rural and marginalized women. 

Out of this engagement grew the Association for the Advancement of Senegalese Women (APROFES), a grassroots movement and organization Binta founded in 1987. One of her main approaches was leadership training, relating not only to economic activities but also to women's rights and access to positions of decision-making. 

“Grassroots populations must organize, mobilize, assume citizen control and demand democratic governance in all sectors of public space. The priority of social movements must go beyond the fight against poverty and must be focused on articulated and coherent development programs in line with human rights principles, while taking into account their needs and concerns both at the national and sub-regional levels and from a perspective of African and global integration.” - Binta Sarr

Rooted in Binta’s conviction that fundamental change in women’s status requires transformation in male attitudes, APROFES took an interdisciplinary approach, using radio, seminars and popular theatre, as well as providing innovative public education and cultural support for awareness-raising actions. Its popular theatre troupe performed original pieces on the caste system in Senegal, alcoholism, and conjugal violence. Binta and her team also looked at the crucial connection between the community and the broader world.

“For APROFES, it is a question of studying and taking into account the interactions between the micro and the macro, the local and the global and also, the different facets of development. From slavery to colonization, neocolonialism and the commodification of human development, most of the resources of Africa and the Third World (oil, gold, minerals and other natural resources) are still under the control of financial cartels and other multinationals that dominate this globalized world.” - Binta Sarr

Binta was one of the founding members of the female section of the Cultural and Sports Association Magg Daan. She received commendations from the Regional Governor and the Minister of Hydrology for her "devotion to rural people."

Born in 1954 in Guiguineo, a small rural town, Binta passed away in September 2019.


Tributes:

“The loss is immeasurable, the pain is heavy and deep but we will resist so as not to mourn Binta; we will not mourn Binta, we will keep the image of her broad smile in all circumstances, to resist and be inspired by her, maintain, consolidate and develop her work…” - Aprofes Facebook page, September 24, 2019

"Farewell Binta! We believe your immense heritage will be preserved." - Elimane FALL, president of ACS Magg-Daan 
 

2. Frame your research

Le cadre de référence de votre recherche vous guidera tout au long du processus de recherche. Le document de référence que vous élaborez peut aussi servir de note de synthèse destinée aux personnes qui vous conseillent et à vos partenaires, ainsi qu’à une demande de financement aux éventuels donateurs.

Dans cette section

Avant de mener toute recherche :

Le cadre de votre recherche pourra évoluer avec le temps, alors que vous peaufinez vos questions et recueillez de nouvelles informations. Cependant, le fait de créer un cadre de recherche dès le départ vous permettra de travailler à partir d’une base solide.


Objectifs

Afin que votre recherche WITM ait une base solide, il est important de définir clairement ce que vous souhaitez accomplir.

Par exemple, l’un des objectifs de la recherche mondiale WITM de l’AWID consistait à fournir des données rigoureuses afin de prouver ce que nous savions déjà par ouï-dire : que les organisations de droits des femmes sont sous-financées, et de surcroît de façon marquée. Ces données nous permettraient selon nous d’être en meilleure position pour influencer les prises de décisions des bailleurs de fonds.

Vos objectifs pourraient être les suivants :

  • Générer des données précises et concrètes sur les réalités et les tendances de financement afin de confirmer ou d’infirmer les mythes existants.
  • Mieux comprendre les différences entre les perspectives des donateurs et celles des organisations de droits des femmes.
  • Influencer l’allocation des fonds par les donateurs.
  • Ajouter une perspective essentielle aux principaux débats entourant le financement.
  • Explorer la collaboration entre les donateurs et les organisations de droits des femmes sur les questions qui émergent de la recherche.

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Questions principales

Structurez votre processus de recherche à l’aide de questions clés auxquelles seule votre recherche puisse répondre et limitez ces questions à un laps de temps spécifique (p. ex. la dernière année, les derniers cinq ans, etc.).

Tenez compte des aspects suivants :

  • Sur quels sujets précis voulez-vous en apprendre davantage et quelle hypothèse aimeriez-vous vérifier ? Le fait de rédiger ces questions facilitera votre processus de réflexion.
  • Existe-t-il des recherches à ce sujet ? Si c’est le cas, il se peut qu’il ne soit pas opportun de mener une recherche WITM, à moins que vous estimiez que la recherche actuelle n’est pas assez complète ou spécifique.  
  • Quelle période voulez-vous couvrir lors de votre analyse ? Votre analyse portera-t-elle uniquement sur la dernière année, ou sur plusieurs années antérieures, par exemple au cours des cinq dernières années ?
  • Prévoyez-vous de répéter votre enquête pour recueillir des données ultérieurement ?

Le fait de choisir une période spécifique pour votre recherche peut mener à des résultats plus précis qu’ils ne le seraient si vous travailliez avec un calendrier ouvert. De plus, la décision de répéter ou non votre recherche à intervalles réguliers vous permettra de fixer des repères de collecte de données, facilitant la reproduction et la comparaison au fil du temps.

Principales questions qui ont guidé le processus de recherche WITM de l’AWID :

  • Quelle est la situation actuelle quant à la durabilité financière des organisations de droits des femmes à travers le monde ?
  • Quelles sont les tendances externes et internes qui influent sur les décisions de financement des donateurs à l’appui des organisations et des mouvements de femmes ?

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Types de données

Maintenant que vous avez défini vos questions principales, vous pouvez déterminer les types de données qui vous aideront à répondre à ces questions. Ainsi, vous serez en mesure de planifier le reste du calendrier de votre recherche WITM.

Par exemple, est-ce que vous mènerez une enquête qui couvre une vaste proportion de votre population prioritaire ? Est-ce que vous analyserez les demandes de financement que les bailleurs de fonds reçoivent dans une région particulière ? Est-ce que vous procéderez à des interviews (recommandé) ? En déterminant quelles sont les données dont vous avez besoin, vous pourrez entrer en contact avec des parties externes qui vous fourniront ces données dès le départ, et serez à même de planifier en conséquence l’ensemble de votre calendrier. Nous vous suggérons les sources de données suivantes :

  • Les sondages que vous élaborez à l’intention des organisations de droits des femmes et des donateurs.
  • Les données sur les demandes et l’allocation de subventions issues des cycles de financement des donateurs.
  • Interviews auprès d’important-e-s activistes, organisations et donateurs.
  • Données sur les donateurs de la part des organisations membres, comme le Foundation Center (en angalis), des groupes de donateurs régionaux ou nationaux qui ont des affinités avec vous ou votre organisation.

La diversité des ensembles de données constitue un excellent moyen de créer une analyse robuste et riche.

Par exemple, les données de l’Enquête mondiale de l’AWID en 2011 sont les piliers de nos récentes analyses. Cependant, nous avons également recueilli des données d’interviews sur le terrain, avec des donateurs, des activistes ou des organisations de droits des femmes.

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Produits finaux

L’élaboration d’un plan initial sur les produits que vous créerez vous permettra non seulement de fixer votre calendrier, mais vous donnera également une idée des ressources dont vous aurez besoin.

Par exemple, produirez-vous uniquement un rapport de recherche ou créerez-vous également des infographies, des dépliants et des présentations ? Selon les produits que vous choisirez, vous aurez peut-être à recourir à des sociétés de conception graphique, à prévoir des manifestations, etc.

Ces produits seront également les outils que vous utiliserez pour atteindre vos objectifs. Ainsi, il est important de garder ces objectifs à l’esprit. Par exemple, votre recherche WITM a-t-elle pour unique objectif de servir d’outil de plaidoyer visant à influencer les bailleurs de fonds ? Si tel est le cas, vos produits devraient vous permettre de mobiliser les bailleurs de fonds de manière significative.

 Exemples de produits :

  • Rapport complet à distribuer aux principaux bailleurs de fonds et organisations.
    Traditionnellement, la recherche WITM de l’AWID s’est centrée sur un long rapport, à partir duquel étaient tirés d’autres produits plus concis – voir le reste de la liste.
  • Infographies pour une distribution virale en ligne.
  • Courtes animations présentant les principaux résultats.
  • Dépliant(s)pour détailler les principaux résultats et messages.
  • Articles et articles de blog présentant les principaux résultats afin de susciter l’intérêt envers le rapport plus long.
  • Séminaires et webinaires présentant les principaux résultats.

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Conclusion : Etablir un cadre de recherche vous donnera une vue d’ensemble

Le fait d’établir un cadre de recherche portant sur les objectifs, les questions principales, les types de données et les produits finaux vous permettra de créer un calendrier bien planifié, de préparer vos ressources à l’avance et de fixer un budget réaliste.

Cette démarche facilitera les interactions avec les partenaires externes, tout en vous permettant de gérer plus aisément les contretemps inattendus.


Étape précédente

1. Rassemblez vos ressources

Étape suivante

3. Créez votre sondage


Temps estimé :

• 1 mois

Personnel requis :

• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche

Ressources disponibles :

Exemple 1 : Cadre de référence d’une recherche
Exemple 2 : Cadre de référence d’une recherche


Étape précédente

1. Rassemblez vos ressources

Étape suivante

3. Créez votre sondage


Êtes-vous prêts-tes ?

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¿Cuánto tiempo permanecerá abierta la encuesta?

La encuesta permanecerá abierta hasta fines de agosto de 2024. Te pedimos que la respondas dentro de dicho lapso para asegurarte de que tus respuestas se incluyan en el análisis.

Snippet FEA Avellaneda, Gran Buenos Aires (FR)

Avellaneda, Gran Buenos Aires, Argentina

Coopérative Textile Nadia Echazú

TISSAGE

DES VIES

Laurie Carlos

Laurie Carlos fue una actriz, directora, bailarina, dramaturga y poeta estadounidense, una artista y visionaria extraordinaria que tenía un poderoso don para hacer surgir el arte en otras personas.

«Laurie entraba en una habitación (cualquier habitación/todas las habitaciones ) con  clarividencia arremolinada, con genio artístico, rigor corporizado, con un realismo feroz— y con la determinación de ser libre... y de liberar a otrxs. Una hacedora de magia. Una vidente. Alguien que cambiaba de formas. Laurie me dijo una vez que entraba en los cuerpos de las personas para descubrir qué necesitaban.» - Sharon Bridgforth

Combinaba estilos de actuación tales como gestos rítmicos y texto. Laurie era mentora de nuevxs actorxs, performers y escritorxs, y ayudaba a difundir su trabajo a través de «Naked Stages», una beca para artistas emergentes. Integraba el Penumbra Theater, con el que colaboraba mediante guiones que produjeran identificaciones, a fin de «traer más voces femeninas al teatro». Laurie integraba también Urban Bush Women, una compañía de danza contemporánea prestigiosa que relata historias sobre mujeres de la diáspora africana.

En 1976, como Lady in Blue, hizo su debut en Broadway, en la producción original galardonada del drama poético de Ntozake Shange For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf. La obra de Laurie incluye White Chocolate, The Cooking Show y Organdy Falsetto.

«Cuento las historias en el movimiento (las danzas internas que surgen espontáneamente, como en la vida), la música y el texto. Si escribo una línea, no necesariamente tiene que ser una línea que es hablada; puede ser una línea que es movida. Una línea a partir de la cual se crea música. El gesto se convierte en la oración. Gran parte de quienes somos como mujeres, como personas, tiene que ver con los gestos que hacemos entre nosotrxs todo el tiempo, y en particular, durante momentos emotivos. El gesto se convierte en una oración o una declaración de hechos. Si pongo en un guión “cuatro gestos”, eso no quiere decir que no estoy diciendo nada; significa que lo he abierto para que algo sea dicho físicamente.» - Laurie Carlos

Laurie nació y creció en la ciudad de Nueva York, trabajó y vivió en Twin Cities. Falleció el 29 de diciembre de 2016 a la edad de 67 años, luego de una batalla contra el cáncer de colon.


Tributos:

 «Creo que esa era exactamente la intención de Laurie. Salvarnos. De la mediocridad. Del ego. De la pereza. De la producción de arte a medias. De estar paralizadxs por el miedo. Laurie quería ayudarnos a Brillar plenamente. En nuestra producción artística. En nuestras Vidas.» - Sharon Bridgforth para Pillsbury House Theatre

«Nadie que conociera a Laurie dejaría de definirla como una persona original. Era su propia persona. Era su propia persona, su propia artista; ponía en escena el mundo tal como lo conocía, con verdadero estilo y comprensión, y vivía su arte.» - Lou Bellamy, fundador de Penumbra Theater Company, para Star Tribune

Leer un tributo completo de Sharon Bridgforth (solo en ingles)

6. Menez une recherche documentaire

La recherche documentaire peut se dérouler tout au long de votre initiative. Elle peut vous aider à encadrer vos travaux, à choisir des questions de sondage et à comprendre vos résultats.

Dans cette section

Préciser le contexte

La réalisation de recherches documentaires tout au long de votre initiative peut vous aider à encadrer vos travaux, à choisir les questions de sondage et à vous fournir une clarté contextuelle, tout en rehaussant votre compréhension des résultats de votre sondage. Vous pourriez notamment comparer les similarités et les différences entre les résultats de votre sondage et l’information diffusée par la société civile et les donateurs.

Il se peut que vous déceliez des tendances dans les résultats de votre sondage et que vous souhaitiez mieux les comprendre.

Par exemple, vos données de sondage pourraient révéler que les budgets des organisations diminuent, mais cela ne vous dit pas pour quelle raison cette situation se produit. L’analyse des publications vous donne un contexte et vous révèle certaines des raisons pour lesquelles ces tendances surviennent.

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Exploiter les connaissances existantes

La recherche documentaire garantit également que vous appuyez votre recherche sur les connaissances existantes touchant à votre sujet d’intérêt, confirmant ainsi la validité et la pertinence de vos résultats.

Vos résultats pourraient être complémentaires ou contradictoires par rapport aux connaissances actuelles, mais ils doivent faire référence aux données existantes sur le sujet.

Pour que votre recherche soit complète et englobe tout le panorama du financement qui entoure votre sujet, examinez une gamme de secteurs de financement.

Vous pouvez notamment considérer :

  • Les fonds pour les femmes
  • Les fondations privées et publiques
  • Les organisations non gouvernementales internationales (ONGI)
  • Les agences bilatérales et multilatérales
  • Les acteurs et actrices du secteur privé
  • Les philanthropes
  • Les groupes de financement participatif

Inclure tout secteur pertinent dans le cadre de référence de votre recherche.

Par exemple, vous pourriez décider qu’il est important d’effectuer des recherches sur les organisations non gouvernementales (ONG) locales.

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Sources éventuelles d’information pour la recherche documentaire (liste non exhaustive)

1. Sites Web et rapport annuels des donateurs

Voici des sources directes d’information sur les actions des bailleurs de fonds qui contiennent habituellement des renseignements sur les politiques et les budgets. Si vous réalisez vos recherches avant d’interviewer les donateurs, vos questions seront mieux ciblées et vos interviews plus solides.

2. Sources d’information en ligne

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Étape précédente

5. Menez des interviews

Étape suivante

7. Synthétisez les résultats de votre recherche


Temps estimé :

• 1-2 mois

Personnel requis :

• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche


Étape précédente

5. Menez des interviews

Étape suivante

7. Synthétisez les résultats de votre recherche


Êtes-vous prêts-tes ?

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Snippet - Intro WITM - PT

Com base na nossa história de 20 anos de mobilização de mais fundos de melhor qualidade para a mudança social liderada por feministas, a AWID convida a participar da nova edição da nossa pesquisa principal:

"Onde está o dinheiro para a organização feminista?"

(WITM)

PARTICIPE NO INQUÉRITO!Veja o tutorial

Please select your language in the upper right corner of the page.

Snippet FEA 1 of 3 trans and travesti people (EN)

This is an illustration that depicts a burgundy building next to a duck blue building

1 of 3 trans and travesti people in Argentina live in a poor household

Fadila M.

Fadila M. était une activiste “tribale” Soulaliyate d’Azrou, dans la province marocaine d’Ifrane. Elle s'est battue contre une forme spécifique de discrimination à l'égard des femmes “tribales” liée à la propriété foncière.

Dans le cadre du Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates, elle a travaillé pour la révision de la législation-cadre relative à la gestion des biens communautaires, avec l'adoption en 2019 de trois projets de lois garantissant l'égalité des femmes et des hommes. 

Selon le droit coutumier en vigueur, les femmes n'avaient pas le droit de bénéficier de la terre, surtout celles qui étaient célibataires, veuves ou divorcées. Au Maroc, les droits à la terre collective se transmettaient traditionnellement entre les membres masculins de plus de 16 ans issus d’une même famille. Depuis 2007, Fadila M. faisait partie du mouvement des femmes, à savoir la première mobilisation populaire nationale de revendication de leurs droits fonciers. Parmi leurs victoires, citons le fait qu'en 2012, les femmes Soulaliyates ont pu, pour la première fois, s'inscrire sur les listes de bénéficiaires et disposer d'une indemnisation liée à la cession des terres. Le mouvement a également réussi à faire modifier le dahir de 1919 (décret du roi du Maroc) de façon à garantir aux femmes le droit à l'égalité.

Fadila M. s’est éteinte le 27 septembre 2018. Les circonstances de sa mort, survenue alors qu’elle participait à une marche de protestation sur la question des terres collectives, ne sont pas claires. Si les autorités déclarent que sa mort est accidentelle et qu'elle a fait un arrêt cardiaque sur le chemin de l'hôpital, la section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), affirme quant à elle que Fadila a été étouffée par un membre des forces policières arborant un drapeau marocain. Sa famille a demandé qu’une enquête soit menée mais les résultats de l'autopsie n'ont pas été communiqués.

Apprenez-en davantage sur le Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates 


Veuillez noter: Nous n'avons pu trouver aucune photo de Fadima M. C'est pourquoi cette illustration (au lieu d'un portrait) représente ce pour quoi elle s'est battue et a travaillé : la terre et le droit d'y vivre et d'avoir accès à cette terre et ce qui y pousse.

5 Major Threats

In the current context, we have identified five major threats to the struggle towards feminist just economies.


1. Financialisation of the world economy.

“Financialisation refers to the increasing importance of financial markets, financial motives, financial institutions, and financial elites in the operation of the economy and its governing institutions both at the national and international levels”. - Gerald Epstein

Epstein Gerald A. 2006: Financialization and the World Economy. Edward Elgar Publishing.

Financial institutions exert a strong influence over economic governance and the direction of development policy. The growing dominance of the corporate sector and international financial institutions in defining local and global public policies, has resulted in the capture of the State in the interest of capital. The current financial system, including controversial credit and debt policies, are integral to the reproduction and expansion of capital accumulation processes.

This raises important questions of how to regulate and re-think the global financial system, not only to avoid serious negative consequences of debt-driven crises,but to allow for sustainable livelihoods and the realization of economic and social rights without retrogression.

For more details, see the article by Balakrishnan and Heintz  “Debt, Power, and Crisis: Social Stratification and the Inequitable Governance of Financial Markets

2. Harmful trade agreements.

For the past 20 years, trade agreements (both bilateral or multilateral) have expanded their role demonstrating increased interest in Intellectual Property Rights (IPR) to be given to corporations.

IPR has clearly benefitted transnational corporations with huge impacts on the ability of poorer nations and peoples to realize human rights, notably:

  • the right to food,
  • the right to conserve,
  • the right to use and sell seeds, and
  • the right to access to essential medicines.

In addition, agriculture import liberalisation resulting in an influx of cheap goods jeopardise women’s self-employed farmers in poor countries and food security. Investment protection clauses included in trade agreements limit the policy space of national governments to create and enforce regulations on issues as crucial as environmental protection, labour rights, and the duration of copyrights.

Feminist movements have been, and are, at the forefront of resistance to these agreements exposing its pitfalls.

(See for example, the reactions by feminist networks around the globe to both the Transatlantic and TransPacific Trade and Investment Partnership Agreement negotiations.)

3. Unprecedented scale of threat to ecosystems and biodiversity.

The commodification of the Earth’s resources and resulting environmental degradation and climate change produced by decades of aggressive industrialisation, plunder and extractivism of the world’s resources, have damaged biodiversity and ecological resilience. These damages are now threatening the existence of human society itself.

The international community has failed to address production and consumption patterns sitting at the root of the problem. Instead, governments –with the support of large corporations interested in making a profit - are leaning towards a “green economy” approach promoting “energy-efficient technologies” (including nuclear energy, biofuels, genetically modified organisms and geo-engineering) and carbon trade schemes as the silver bullet.

4.Commodification of land and accelerating global phenomenon of land and resource grabbing.

While the processes of land and resource appropriation is not new – in fact, they are central struggles in colonial histories- what is new is the advanced means by which land and natural resource wealth are becoming commodities in new markets.

International Financial Institutions play a central role in promoting land markets in developing countries. These institutions finance land reforms that enable powerful actors to use land for speculative gain in exchange of meagre promises of jobs and growth. Land-grabbing has far reaching negative impacts on local peoples’ access to essential goods and services apart from displacement and environmental degradation that are associated with it.

People who are resisting land grabbing, among them women human rights defenders, face diverse forms of violence including physical attacks and sexual abuse, on a daily basis.

5. Entrenched patriarchal foundations that structure the capitalist system

This patriarchal foundation is particularly hegemonic in today’s neoliberal models.

The many ways in which political economy and development are connected to sexuality or gender is evident: think how capitalism defines what can even be characterized as labour and ties human worth to wage-labour productivity.

For the most part, women’s position in the global economy continues to be one of gender-based labour exploitation with women’s work undervalued in precarious jobs, domestic subsistence, reproduction, and in unwaged household production.  Because reproductive labour has been naturalized as women's unpaid work, it has provided an immense subsidy to capitalism at the same time as a source of gender oppression and subjugation.

This situation is aggravated by the fact that as social protection mechanisms begin to dwindle, women’s care burden increases.

Further, the phenomenon of global migration spurred on by thousands of economic refugees escaping oppressive poverty across the globe is not estranged to that of capitalist gender power relations. Remittances become a major source of development financing for the families and communities, but at a major cost for women migrants who struggle to earn a living wage in their new country.

In the same vein, we have seen how patriarchal capitalist systems are using violence and oppression to maintain their status quo. Rising global expenditures in militarism and violence, both perpetrated by state and non-state actors, is increasingly used to control dissent, women’s bodies and voice and settle economic, political and social disputes.

Across the world, violence, incarceration and discrimination disproportionately targets

  • women, communities of colour,
  • indigenous peoples,
  • people with disabilities,
  • sex workers,
  • impoverished people, and
  • LGBTQI people.

An intersectional analysis linking gender, race, ethnicity, age, ability, nationality, sexual orientation and gender identity, among other status is needed to challenge structural violence and its links with a capitalist global system.

A profound crisis in the current global governance system is also evident in the feeble inter-governmental agreements reached and how they often lack the most fundamental accountability mechanisms. The multilateral system that served global governance before is failing to respond to the current multiple crises. The same system continues to be deeply undemocratic, with increasing presence and power by corporations occupying the spaces where States used to be.

Rethinking, Renewing & Reactivating

These threats challenge feminists to re-think our framework and strategies. To renew and reactivate our commitment to movement building with others for a just economy.

They challenge us to consider broad agendas for socio-economic transformations, from a feminist perspective, in ways that address the realities of the majority of the impoverished. Now is the time to bring about change for a just economy and to address the persistent systemic challenges.


See also

Where does the project come from?

Our vision

Snippet - WITM To make - AR

لجعل الواقع المركّب لتمويل الأشكال المختلفة من التنظيم النسوي، مرئي

Snippet FEA Trans and Travesti people (ES)

This image represents a faceless person with short dark hair, and dark skin, with a navy blue shirt, and yellow sweater, working behind a burgundy sewing machine on a navy blue piece of fabric

EL CUPO LABORAL TRANS
no está siendo respetado por las empresas

Dorothy Masuka

“I didn’t plan to be a singer, singing planned to be in me.” - Dorothy Masuka (interview with Mail & Guardian)

Dorothy Masuka, born 1935 in Bulawayo (then Southern Rhodesia, now Zimbabwe), grew up in South Africa to become a well-known songwriter, composer, jazz singer and activist, a fervent advocate of the struggle against apartheid. Called “an architect of the discourse of popular African liberation music”, Dorothy often sang about politics in indigenous African languages and throughout her work she confronted the racist policies of the South African government.

One such song titled “Dr. Malan” (named after the pro-apartheid politician D.F. Malan) was banned. She went on to record “Lumumba” (1961), a song about the assassination of the anti-colonial leader Patrice Lumumba. Dorothy’s work and activism attracted the attention of the Special Branch of the South African police and she was forced into a political exile that would span over three decades. Throughout this time, she worked with pro-independence groups including the African National Congress. In 1992, as apartheid started to crumble and Nelson Mandela was released from prison, she returned to South Africa. 

Some of her other work includes the first song she recorded in 1953 entitled “Hamba Notsokolo”, a hit in the 1950s and a valued classic. She also wrote “El Yow Phata Phata”, a song that was adapted by Miriam Makeba, making “Pata, Pata” popular internationally.

Rooted in resistance, Dorothy’s music and activism were intertwined, leaving a magnificent and inspiring legacy. She was also widely known as “Auntie Dot”. 

On 23 February 2019 at the age of 83, Dorothy passed away in Johannesburg due to ill health. 


Watch Dorothy Masuka in an interview with Mail & Guardian

Listen to some of her music:

Hamba Nontsokolo
El Yow Phata Phata
 

Reivindicar los bienes comunes

Definición

La activista y académica Soma Kishore Parthasarathy señala que existen diversas formas de pensar los bienes comunes.

En un sentido más convencional, se los entiende como recursos naturales destinados a ser usados por quienes dependen de su uso. Sin embargo, el concepto de «bienes comunes» se ha expandido para incluir recursos como los conocimientos, la herencia, la cultura, espacios virtuales e incluso el clima. Es un concepto anterior al régimen de propiedad individual y que aportó las bases para la organización social. Las definiciones que aportan las entidades gubernamentales limitan su alcance a los recursos de la tierra y materiales.

El concepto de los bienes comunes se apoya en la práctica cultural de compartir espacios de subsistencia y recursos como dones de la naturaleza, para el bien común, y para la sostenibilidad de lo que es común a todxs.

Contexto

Los bienes comunes de la humanidad están cada vez más amenazados porque las naciones y fuerzas del mercado continúan colonizándolos, explotándolos y ocupándolos.

En algunos contextos favorables, los «bienes comunes» tienen el potencial de habilitar una posición de autonomía sobre todo para las mujeres bajo opresión económica desde la que pueden negociar sus múltiples necesidades y aspiraciones.

Perspectiva feminista

Cuando a las mujeres y a otros géneros oprimidos se les niega el acceso a los bienes comunes y la posibilidad de controlarlos, se refuerza el patriarcado.

Por eso, una economía feminista busca restaurar los derechos legítimos de las comunidades a estos recursos comunes. Esa autonomía les permite mantenerse a sí mismas al mismo tiempo que desarrollan sistemas más igualitarios de gobernabilidad y de uso de esos recursos. Una economía feminista reconoce los roles de las mujeres y les ofrece las mismas oportunidades para tomar decisiones, es decir, las coloca en igualdad de condiciones como demandantes de esos recursos.


Para leer más acerca de esta propuesta: