Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Human Rights Council (HRC)

The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.

The HRC works by:

  • Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries

  • Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations

  • Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues

  • Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues

  • Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review

Learn more about the HRC


AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.

With our partners, our work will:

◾️ Monitor, track and analyze anti-rights actors, discourses and strategies and their impact on resolutions

◾️ Raise awareness of the findings of the 2017 and 2021 OURs Trends Reports.

◾️Support the work of feminist UN experts in the face of backlash and pressure

◾️Advocate for state accountability
 
◾️ Work with feminist movements and civil society organizations to advance rights related to gender and sexuality.
 

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Florence Adong-Ewoo

Florence was a disability rights activist who worked with several disabled women’s organizations in Uganda.

She also held the position of Chairperson of the Lira District Disabled Women Association, as well as the Lira District Women Councilors’ caucus. Trained as a counsellor for persons with disabilities and parents of children with disabilities, she supported many projects that called for greater representation of persons with disabilities.

She died of a motorcycle accident. 


 

Florence Adong-Ewoo, Uganda

L’histoire derrière Crear, Résister, Transform par Coumba Toure

Une expérience magique de narration féministe animée par la féministe panafricaine Coumba Touré, dans la tradition séculaire des griots d’Afrique de l’Ouest

Et nous nous réunissons à nouveau 
Nous avons rassemblé nos histoires, notre force 
nos chansons
nos larmes 
notre rage 
nos rêves 
nos succès
nos échecs
nous les avons rassemblés dans un grand bol pour le partage 
pendant une lune de pensées 
Aussi, nous restons en contact 
Nous nous secouons l'esprit 
nous nous caressons l'âme
Alors que nos mains sont toujours liées 
Et que nos baisers et nos câlins sont interdits 
Pourtant, nous nous renforcons d’heure en heure 
Tissant ensemble nos voix
Franchissant les barrières sonores
comme nous parlons en langues 
Nous sommes de plus en plus fortes 
Nous connaissons ce qui nous différencie des autres 
et les différences entre nous, 
alors nous cousons nos beautés en patchwork de pensées
De nos apprentissages les plus profonds 
de nos pouvoirs 
Parfois, nous sommes entourées de terreur, 
Par la confusion, la malhonnêteté
Mais nous nous purifions dans l'océan de l'amour 
Nous sommes des tisserands de rêves 
Pour vêtir un nouveau monde 
Fil après fil 
Aussi petites que nous soyons, 
comme de petites fourmis construisant nos mouvements 
comme de petites gouttes construisant nos rivières 
Nous faisons des pas en avant et des pas en arrière  
dansons notre chemin de retour à un mental sain 
Nous soutenons le rythme de nos coeurs 
Continuez à battre, 
s'il vous plaît, ne vous arrêtez pas
ainsi nous  sommes les transmetteurs d'une générosité oubliée 
Goutte après gouttes, grandissant comme l'océan
grandissant comme la rivière qui coule de nos âmes 
montrant notre force pour être l'eau qui lavera ce monde 
et nous nous rassemblons à nouveau, 

peux-tu nous sentir ? 
Je mentirais si je disais que ça va
Que cela ne me dérange pas de ne pas vous voir.
Vos voix non filtrées et non enregistrées me manquent 
Nos murmures et nos cris me manquent. 
Nos cris de la révolution avortée 
Nous voulonsêseulement donner naissance à de nouveaux mondes 
Alors luttons pour effacer les frontières entre nous 
Sil vous plait n’arrêtez pas

Snippet FEA WE ARE LEGAL AND ALWAYS WERE (ES)

España

Sindicato OTRAS

 

SOMOS LEGALES Y

SIEMPRE LO FUIMOS

Values - intersectionality

Interseccionalidad

Creemos que para que los movimientos feministas sean transformadores y sólidos debemos seguir trabajando en nuestras similitudes y diferencias. También debemos cuestionar el poder y los privilegios, tanto dentro como fuera de nuestros movimientos.

2022: Transitions, Sources d’Inspiration et Pouvoir du Collectif

Notre plan stratégique, intitulé “ Les réalités féministes ”, est arrivé à son terme à la fin de l’année 2022. Au cours des cinq dernières années, ce cadre audacieux nous a incité·es à aller au-delà des avenirs féministes et à reconnaître les solutions féministes et les modes de vie qui existent déjà, ici et maintenant. Des réalités qu’il convient de mettre en avant, de célébrer et de populariser. Le projet de récits multimédias Les économies féministes que nous adorons et la plateforme de connaissances Our:Resource sur les modalités autonomes d’obtention de ressources pour l’activisme féministe sont deux exemples de ce travail visionnaire, toujours profondément collectif avec une grande diversité de mouvements féministes.

Téléchargez le rapport annuel 2022


Couverture du rapport annuel 2022 de l'AWID. La couverture est bleu clair et montre un groupe de personnes se donnant la main. Au-dessus du texte « Transitions, Sources  d’Inspiration et Pouvoir du Collectif », il y a un demi-cercle formé de petites lunes, représentant les transitions.

L’année 2022 a été marquée par de nombreuses transitions pour l’AWID. 

En faisant le bilan de ces derniers mois, nous vous invitons à célébrer avec nous des aboutissements heureux et des débuts prometteurs. Les changements et les transitions sont parties prenantes de la vie et des mouvements, que nous voulons accueillir avec intention et soins.

Téléchargez le rapport annuel 2022

Nadine Ramaroson

Nadine fue un ejemplo para muchxs por su trabajo en apoyo de las mujeres y lxs más vulnerables de su comunidad. Estaba comprometida con ayudar a l pobres, especialmente a las personas sin techo. 

Aunque su muerte se informó como accidente, la familia Ramaroson, encabezada por su padre, André Ramaroson, llevó adelante una investigación que arrojó evidencias de que había sido asesinada. Se informó que había muerto en un accidente fatal ocurrido entre Soanierano - Ivongo y Ste Marie, una historia que fue desmentida por su familia. Ella había recibido numerosas amenazas de muerte por sus audaces posiciones políticas. Su caso todavía está en la corte de Antananarivo (la capital de Madagascar).


 

Nadine Ramaroson, Madagascar

MANGO

Jurema Araújo Portrait

Jurema Araújo es una profesora y poeta de Río de Janeiro. Colaboró con la revista Urbana, editada por los poetas Brasil Barreto y Samaral (que en paz descanse) y con el libro Amor e outras revoluções con una variedad de escritorxs. En colaboración con Angélica Ferrarez y Fabiana Pereira, coeditó O livro negro dos sentidos, una antología creativa sobre la sexualidad de las mujeres negras de Brasil. Jurema tiene 54 años, tiene una hija, tres perras, una gata y un montón de amistades.

Mango Cover

¿Lo chupas conmigo? 

El mango es mi fruta favorita.
Abro la boca 
y lo chupo todo,
su pulpa atrapada entre mis dientes,
mordidas suaves para no lastimarla;
la aprieto entre la lengua y el paladar,
después lo saco para chuparle cada parte
con el jugo chorreando por mi boca
empapándome en este néctar sabroso
y lo meto todo de nuevo en mi boca
porque el mango es semilla y miel,
es fibra y sabor.
Y cuando se termina, estoy en trance,
pegajosa, endulzada, 
con los labios todos mojados.
Oooh, para qué es el mango si no es para embadurnarse

Chupa Comigo? 

A fruta que eu mais gosto é manga!
Porque eu abro a boca
E meto toda pra chupar!
Se os dentes a prendem
Fazem macio para não machucar
E eu pressiono entre minha língua e meu céu
Depois tiro pra sugar cada parte
Sentindo o caldo escorrer boca afora
Me molhando com esse néctar gostoso
E metendo toda na boca de novo
Pois manga é caroço e é mel,
É fiapo e sabor
E quando acaba, estou extasiada
Melada, docinha
Com os lábios molhados!
Aaahhh, manga é pra se lambuzar!


Presentando El libro negro de los sentidos

Lo voy a admitir: cuando Angélica y Fabi me invitaron a ser curadora de una colección de textos eróticos de mujeres negras, no sabía qué era la curaduría. Entendía bien lo erótico, pero la curaduría… Sonreí, sintiéndome cohibida y halagada. Creo que les agradecí –al menos espero haberlo hecho– y pensé: ¡¿qué mierda es eso?! Esta palabra elegante de la que tendría que aprender el significado mientras lo hacía, ¿qué es?

A estas alturas, ya sé qué significa ser curadora: es hacer el amor con los textos de otra persona, con el arte de otra persona, con la intención de armar un libro. Y eso es exactamente lo que hice. Desnudé cada texto de cada autora de este libro con lascivia literaria. Y me involucré en las palabras y los sentidos de otras. Fui penetrada por poemas que no escribí; historias que ni siquiera me atrevía a imaginar me dieron vuelta, metiéndose con mis sentimientos, con mi libido. Y fue un maravilloso y extraordinario orgasmo: etéreo, corporal, sublime, al mismo tiempo intelectual y sensible. 

Estos textos palpitaban como un clítoris endurecido por el deseo, empapados, chorreando placer en cada lectura. Palabras que me tragaron con su significado pícaro, haciéndome sumergirme más profundamente en este universo húmedo. 

Estas mujeres negras fueron hasta el fondo de su excitación y convirtieron en arte sus fantasías eróticas más profundas. Estos trabajos están impregnados con la forma propia de cada escritora de vivir la sexualidad: libremente, negra, para nosotras, a nuestra manera, empoderadas. 

Elegí desplegar los textos a lo largo de diferentes partes del libro, cada una organizada de acuerdo al contenido más delicado, explosivo, evidente o implícito que presentaban. 

Para abrir la puerta a esta «esencia negra invulvolucrada» tenemos nuestra sección Preliminares, con textos que introducen a lxs lectorxs a este mundo de deleites. Es una caricia delicada general para presentar los temas abordados por los textos en el resto del libro. 

Luego viene el calor de Tacto, abordando lo que puede sentir la piel. Esa energía que quema o congela nuestros cuerpos, hace que nuestras hormonas exploten y comienza a despertar a los otros sentidos. Y aunque muchxs somos voyeurs, el contacto de la piel con una boca húmeda y cálida es excitante, como recorrer la suavidad de quien sea que esté contigo. Nos seduce un contacto firme o suave que nos produce piel de gallina y esa hermosa incomodidad que corre desde el cuello bajando por la espalda y sólo se detiene al día siguiente. Y el calor de los labios, la boca, la lengua húmeda en la piel –oh, la lengua en la oreja, hmmm– o piel sobre piel, las ropas moviéndose sobre el cuerpo, casi como una extensión de la mano de lx otrx. Si no hay urgencia, esa excitación más salvaje de la presión de un agarre fuerte, un poco de dolor, o mucho, quién sabe. 

La sección Sonido –¿o melodía?– nos muestra que la atracción también sucede a través de oir: la voz, los susurros, la música que permite la conexión entre los cuerpos y puede convertirse en tema de deseo. Para algunxs, alguien con una voz hermosa sólo necesitaría sus cuerdas vocales, porque ese sonido áspero, o pesado o melodioso sería sexo auditivo. Sus insultos en voz alta o sus palabras dulces susurradas al oído serían suficiente para darnos escalofríos desde el cuello al coxis. 
 

Decorative element

En Sabor, sabemos que la lengua hace un buen trabajo saboreando los lugares más escondidos y recorriendo el cuerpo para deleitarse. A veces este órgano es utilizado, descaradamente, para saborear el néctar de lx otrx. La idea de alguien compartiendo su frutilla o un delicioso mango jugoso a mordiscos y lamidas –o lamidas y mordiscos– nos derrite. Pero nada es más delicioso que saborear las cuevas y colinas de la persona con la que estás. Hundir la lengua hasta el fondo para saborear un trozo de fruta… o pasar horas saboreando la cabeza de una verga en tu boca, o chupar un pecho delicioso para saborear los pezones. Se trata de memorizar a alguien por su Sabor. 

Hay textos en los cuales es la nariz lo que dispara el deseo. El Aroma, mis queridxs lectorxs, puede despertarnos a los deleites del deseo. A veces conocemos a una persona que huele tan bien que queremos tragarla directamente por la nariz. Cuando recorres el cuerpo de la otra persona con tu nariz, comenzando por el cuello, ¡guau, qué escalofrío deliciosamente incómodo que corre por la espalda y desnuda el alma! La desvergonzada nariz entonces va hacia la parte de atrás del cuello y captura la esencia de lx otrx de tal manera que en ausencia de esa persona, oler su misma esencia evoca, o al contrario, nos invade con memorias olfativas que traen de nuevo el excitante aroma de esa persona. 

Después llegamos a Mirada –para mí, el traidor de los sentidos–, en el cual percibimos el deseo desde un punto de «vista». Es a través de la vista que los textos presentan el deseo y la excitación, a través de los cuales se provocan los otros sentidos. A veces una sonrisa es todo lo que hace falta para enloquecernos. ¿El intercambio de miradas? Esa mirada que dice «Te quiero». Esa mirada de posesión que llega a su fin cuando dejas de coger, o no. Esa es muy especial; atrae a lx otrx que no será capaz de apartar la mirada por mucho tiempo. ¿O la mirada de reojo, cuando unx mira para otro lado cuando lx otrx gira su cabeza, como un juego del gato y el ratón? Una vez que nos atrapan con las manos en la masa, no hay nada más que hacer salvo desplegar una amplia sonrisa. 

Finalmente, la explosión. Recorriendo Todos los sentidos, los textos mezclan sentimientos que parecen como una alerta, así que ahí está el mayor placer, ese orgasmo. 

Por supuesto, no hay nada que separe explícitamente estos poemas y relatos. Algunos son sutiles. La excitación involucra a todos nuestros sentidos y, lo más importante, a nuestras cabezas. Ahí es donde sucede, y conecta todo nuestro cuerpo. Organicé los poemas según cómo me llegaron en cada lectura. Sientan la libertad de no estar de acuerdo. Pero para mí, hay un sentido a través del cual va el deseo y luego explota. Es exquisito darse cuenta de cuál es.

Ser capaz de convertir la excitación en arte significa liberarnos de todo el prejuicio, prisiones, y estigma en los que nos ha atrapado esta sociedad centrada en la blanquitud. 

Cada vez que una escritora negra transforma lo erótico en arte, rompe estas dañinas cadenas racistas que paralizan su cuerpo, reprimen su sexualidad y nos convierten en el objeto de la codicia de otrxs. Escribir poesía erótica es recuperar el poder sobre su propio cuerpo y pasear sin miedo por los placeres del deseo por sí misma, por otrxs, por la vida. 
Lo erótico literario es quiénes somos convertido en arte. Aquí mostramos lo mejor de nosotrxs, nuestras visiones del amor empapado por el placer, sazonado por lo erógeno, extendido por nuestros cuerpos y traducido por nuestra conciencia artística. Somos múltiples y compartimos esta multiplicidad de sensaciones en palabras que chorrean excitación. Sí, incluso nuestras palabras chorrean nuestro deseo sexual, empapando nuestros versos, convirtiendo nuestras urgencias sexuales en párrafos. Acabar/correrse, para nosotras, es un descubrimiento.

Es necesario hacer que nuestras mentes, nuestros cuerpos y nuestra sexualidad sean negras, restaurar nuestro placer, y recuperar nuestros orgasmos. Solo entonces seremos libres. Todo este proceso es un descubrimiento y tiene lugar dolorosamente. Pero hay felicidad en descubrir que somos muy diferentes del lugar donde nos habían puesto. 

Siento que soy de ustedes, que soy nuestra. Saboreen, deleitense, tengan un festín con estas hermosas palabras junto a nosotras. 


Este texto es una adaptación de la introducción a “O Livro Negro Dos Sentidos” [El libro negro de los sentidos], una colección de poemas eróticos de 23 escritoras negras. 

Cover image for Communicating Desire
 
Explorar Corporalidades Transnacionales

Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

Explorar

Cover image, woman biting a fruit
 

التجسيدات العابرة للحدود

نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.

استكشف المجلة

Snippet FEA Unio Otras Photo 2 (FR)

Photo de Sabrina Sanchez agitant un drapeau et menant une manifestation. Elle marche en portant un ensemble de lingerie et des talons. Il y a des gens avec des affiches derrière elle.

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Inna Michaeli

Biography

Inna est une activiste et sociologue féministe queer comptant de nombreuses années d'engagement profond dans les luttes féministes et LGBTQI+, l'éducation politique et l'organisation par et pour les femmes migrantes, ainsi que la libération de la Palestine et la solidarité avec cette dernière. Inna a rejoint l'AWID en 2016 et occupé différents postes, dont celui de directrice des programmes plus récemment. Basée à Berlin, en Allemagne, elle a grandi à Haïfa, en Palestine/Israël, et est née à Saint-Pétersbourg en Russie. Elle porte ces territoires politiques et cette résistance au passé et au présent colonial dans son féminisme et sa solidarité transnationale.

Inna est l'auteure de « Women's Economic Empowerment: Feminism, Neoliberalism, and the State » (« L'autonomisation Économique des Femmes : Féminisme, Néolibéralisme et l’État », Palgrave Macmillan, 2022), un ouvrage basé sur une thèse qui lui a valu un doctorat de l'Université Humboldt de Berlin. En tant qu'universitaire, elle a enseigné des cours sur la mondialisation, la production de connaissances, l'identité et l'appartenance. Inna est titulaire d'un master en études culturelles de l'Université hébraïque de Jérusalem. Elle a été membre du conseil d'administration de +972 Advancement of Citizen Journalism, et l’est actuellement pour Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East (en Allemagne). Auparavant, Inna a travaillé avec la Coalition des Femmes pour la Paix et est une passionnée de la mobilisation des ressources pour l'activisme populaire.

Position
Codirectrice Exécutive
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Sainimili Naivalu

"He dado testimonio de la discriminación que vi en las calles, he sufrido burlas y abusos verbales ahí. También he hecho numerosas amistades y he conocido a mucha gente. Puede que haya peligros ahí fuera, pero soy una  sobreviviente y aquí es donde estaré por ahora." - Sainimili Naivalu

Sainimili Naivalu fue una feminista y activista por los derechos de las personas con discapacidades de la aldea de Dakuibeqa en la isla de Beqa, Fiji.

Exigió a las autoridades políticas y a otras partes interesadas que proporcionaran políticas y servicios favorables a la movilidad de las personas con discapacidad, como la construcción de rampas en pueblos y ciudades para aumentar su accesibilidad. Sin embargo, las barreras físicas no fueron las únicas que Sainimili se esforzó por cambiar. Por experiencia propia, sabía que era necesario que se produjeran cambios más complejos en las esferas sociales y económicas. Muchos de los retos a los que se enfrentan las personas con discapacidad tienen su origen en actitudes que llevan a la discriminación y al estigma.

Como sobreviviente y luchadora, Sainimili contribuyó a la creación conjunta de realidades feministas que fomentasen la inclusión y cambiasen las actitudes hacia las personas con discapacidad. Como afiliada a la Asociación de Lesiones de la Espina Dorsal de Fiji (SIA, por sus siglas en inglés) y a través del proyecto del Foro para Personas con Discapacidades del Pacífico “Pacífico Habilita”, Sainimili asistió a la formación de la Organización Internacional del Trabajo "Inicie su Negocio" en Suva, lo que le permitió transformar sus ideas en su propio negocio. Fue emprendedora en el puesto 7 del mercado de Suva, donde ofrecía servicios de manicura,  y también se encargaba del puesto del mercado de las mujeres de SIA, donde vendía artesanías, sulus y otros objetos. El plan de Sainimili era expandir su negocio y convertirse en una importante empleadora de personas con discapacidad.

Además de su activismo, también fue medallista y campeona juvenil de tenis de mesa.

Sainimili era única, con una personalidad vivaz. Siempre podías saber si Sainimili estaba en una habitación porque su risa y sus historias eran los primero que notabas. - Michelle Reddy

Sainimili falleció en 2019.

Una huella de amor colectiva

La liga conspirativa de escritorxs | Wazina Zondon

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Teta Research Network
Wazina Zondon Portrait
Conocida también como la Red Teta Research, la liga conspirativa de escritorxs se fundó en 2021 en el contexto de los círculos de escritura semanales de Kohl. La Red consiste en un grupo transnacional de escritorxs queer y feministas que participan en procesos colectivos de escritura, reflexión y creación de universos. Wazina Zondon es una afgana criada en Nueva York. Su trabajo de colección de historias y de narración se centra en las memorias y ritos colectivos de iniciación en la diáspora. Actualmente, trabaja en Faith: in Love/faith in love, donde (re)rastrea la historia de amor de su madre y su padre y la huella amorosa heredada de la familia.

 

El amor es contrabando en el infierno,
porque el amor es ácido 
que devora las rejas. 
 
Pero tú, yo y el mañana
nos tomaremos de las manos y haremos votos
para que la lucha se multiplique 


La sierra de arco tiene dos cuchillas.
La escopeta tiene dos cañones.
Estamos preñadxs de libertad.
Somos una conspiración.


Es nuestro deber luchar por la libertad.
Es nuestro deber ganar.
Debemos amarnos y apoyarnos mutuamente.
No tenemos nada que perder, salvo nuestras cadenas.

- «Amor» por Assata Shakur

Cover for article A Collective Love Print showing two people kissing

«Si podemos heredar un trauma, ¿podemos heredar una huella relacionada con el amor?» 

Esta es la pregunta que se hace Wazina Zondon en sus memorias colectivas Loveprint (Improntas de amor). Loveprint es un deambular, una superposición, una desviación que (re)crea, en la intersección entre entrevistas y ensayos personales, las historias y reflexiones de nuestra familia sobre el amor, la pareja y el romance. Guiadxs por Wazina, la liga conspirativa de escritorxs se reunió e intentó reproducir literalmente este proyecto en forma de escritura colectiva, donde nuestras historias, nuestros géneros e identidades sexuales se complementan y contradicen entre sí. Con nuestras voces superponiéndose, fuimos completando las oraciones de lxs otrxs para crear una conversación, un memorial, pedazos de nosotrxs mismxs que hablan de unx «nosotrxs». 

¿Cuáles son los orígenes de tu huella de amor?

Soy lo que han llamado un «accidente feliz». Se ha dicho mucho sobre esto: una vida imprevista que al mismo tiempo es totalmente deseada. Siento que esto moldeó mi forma de amar; no solo me enamoro, también me arriesgo a los resbalones que llevan a las caídas. Quizá fue esto lo que me convirtió en un tipo de persona amor fati.

Me dijeron que era una niña no deseada. Así que crecí hasta convertirme en una adulta no deseada. Los orígenes de mi huella de amor se basan en ser no deseada permanentemente. No soy fruto del amor ni de ningún sentimiento feliz; soy, más bien, dolor y carga. No tengo una impronta amorosa, al menos no en este sentido.

Sé con certeza que mis padres estuvieron enamoradxs en algún momento, pero la salud mental es un demonio, y hasta que unx no se enfrenta a sus demonios, 
no hay quien gane.

Nunca asociaré el «amor» con mis padres o con la familia normativa. El amor bajo el que crecí fue un amor lleno de violencia y de responsabilidades que no busqué o para las que ni siquiera estaba preparada. Durante mucho tiempo sentí que la vida y el amor consistían en cargar una roca gigante cuesta arriba. Si bien mis padres «se amaban», crecí en un ambiente tóxico de violencia, celos e inseguridad. Crecí anhelando estabilidad; y esto es lo que soy ahora. Soy una persona que se arriesga pero nunca en mi «espacio de amor».

No sé por qué mi madre eligió albergar a una niña (yo) dentro de ella
 Ella no ama de esta forma.

Mi madre me dice que si tengo que pensar en «encontrar» el amor, que nunca tome su matrimonio como modelo. Mi huella de amor proviene en cambio de mi crianza de perros durante las últimas dos décadas (18 años para ser precisa). Al revés también es cierto: me criaron. En su compañía entiendo cada vez más sobre el amor y sus múltiples capas.

No he conocido el amor por una «huella». En nuestra casa no hablábamos de amor. Tuve que enseñarme a mí misma a amar. Fue un trabajo arduo. Aún así, fallo y sigo intentándolo, y fallo todos los días. Quizá el fracaso sea mi impronta de amor.

Mi impronta de amor es el cuidado, la calidez y la comprensión que
doy a quienes me rodean, sea unx extrañx, unx amigx,
unx familiar, unx amante.
Mi impronta de amor es política – no es calculada ni pensada.

Nací bajo un fuerte bombardeo. 
Mi impronta de amor es 
lo opuesto a eso.

Lecciones aprendidas sobre el amor

Sé más de lo que no es el amor que de lo que es. 

El amor no es ni ansiedad ni pánico. 

El amor no es pedir permiso para vivir o respirar. Siempre se trata del amor, y no hay amor sin libertad. 

Todo lo que haces tiene que ver con usar tu corazón, excepto el amor. El amor consiste en utilizar tu cabeza.

A veces temo que mi idioma de amor se pierda con la traducción. 

--- Hay muchas maneras 
de trazar los orígenes
de cómo
cómo no
amar
no amar
amar lo justo
amar demasiado
algo de amor
alguna pérdida
amar
amar lo perdido ---

No soporto la idea de la pareja. Tampoco soporto la idea de vivir sola mientras envejezco. Estoy cansada de hacer los quehaceres sola, de mudarme de casa sola, de pagar el alquiler y las cuentas sola... Me imagino que me da un ACV sola y me da miedo. No tengo planes de «ponerme en pareja». Quiero un mundo en el que pueda casarme con unx amigx, comprar una casa con unx amigx, no tener sexo.

Amar a muchxs personas no corrompe un amor
compartido entre dos; y que el amor sea romántico
o no, realmente no es tan importante.

Cuando reflexiono sobre el deplorable estado de mis relaciones, me doy cuenta de que estoy en la relación para la que me prepararon. Con toda mi «radicalidad» todavía no he desaprendido las normas de género de mierda. 

Mi necesidad de estabilidad se siente «muy poco radical». Quiero salir de este etiquetado. Quiero algo que nunca tuve. Quiero que sea hermoso. Quiero sentirme hermosa y segura, y sólo la estabilidad me hace sentir eso. Segura, sana, sabiendo que el hogar no tiene que ver ni con la violencia ni con la discordia.

--- Impronta amorosa – amo oler los libros ver dónde
se imprimieron
Intento pensar en el origen de mi comprensión
y práctica del amor
¿Necesitamos el origen, no es lo mismo que la pureza?
No hay pureza ni origen del amor.
¿Por qué la comprensión y la práctica vienen
a la mente y no la «emoción»? ---

 

Cuando llamo a mis padres, no cuelgo el teléfono después de despedirnos,
de esa manera puedo escuchar los sonidos del hogar.

¿Qué necesitamos para ser/sentirnos amadxs al momento de morir?

Durante mi entierro suní, quiero que todas las mujeres y los hombres acudan juntxs a mi entierro. ¿Qué es eso de no poder ir a despedirse de lxs muertxs de otro sexo? Será suní porque mi madre querría que lo fuera. Será ecológico: una lápida no será necesaria. Me encantan todos los rituales de entierro. El Corán está bien, pero además quiero música. Me gustan mucho Asmahan, Um Kulthum y The Stone Roses.

Tengo una lista de reproducción de lunes a viernes, y dos diferentes para los fines de semana: una para los sábados, y otra para los domingos. Me gustaría que aquellxs que me amaron reprodujeran la música que yo solía escuchar, respetando los días – con cierto margen de tolerancia siempre que se ciñan a las listas de reproducción. 

Quiero estar rodeada de quien o quienes me han amado, aunque haya sido por un momento. Que la música me envuelva así como flores frescas recién cortadas. No quiero que me descubran muerta; quiero morir en medio de una risa junto a seres queridxs.

Quiero ser recordada como alguien que amó.

No necesito sentirme amada en la muerte. Necesito que las personas que me rodean sientan que las he amado, incluso después de mi partida. Ser amadx en la muerte tiene que ver con quienes están vivxs. Así que pienso más en cómo nos unimos como una comunidad vital y amorosa ante la muerte de aquellxs a quienes amamos y con quienes vivimos. De qué manera mantenemos sus recuerdos en nosotrxs. Cómo nos convertimos en archivos de sus vidas.

--- A veces, sólo se puede amar a las personas en el momento de su muerte ---

Tengo que recordar que el cuerpo está conectado a un espacio. Mi familia es muy pequeña y, aunque venimos de diferentes lugares, es como si cada generación se trasladara a un lugar nuevo. Quizá es por eso que la muerte no está conectada con un lugar en especial, un cementerio. En nuestra familia es habitual enterrar a lxs muertxs sin nombres ni lápidas, o distribuir las cenizas al viento. Me siento en paz con este tipo de conmemoración sin espacio. La idea de que mis cenizas nutran a una nueva vida me hace sentir amada y recordada a través de la recreación. Mi abuela murió a principios de este año debido a complicaciones después de vacunarse. Dos horas después de su muerte, mi familia se sentó a reírse hasta las lágrimas de sus bromas, de su manera divertidísima de contar historias. Nos reímos y amamos, y fue como si ella estuviera sentada de nuevo con nosotrxs. Esto es lo que me haría sentir en paz: fertilizar la tierra, abonar las conversaciones y el recuerdo colectivo.

---Había
dos calles que utilizaba 
para caminar
para correr
para jugar
para quedarme 

Había 
cinco horas en las que el sol 
estaba caliente
el cielo era azul
y la tierra era verde

Había 
una flor que podía 
oler
tocar
apretar
aplastar

Estaban
lxs amigxs que podía
acariciar
La comida
que podía
tragar
El lenguaje
que saldría de mis
labios

Es probable que aún existan

esos muchos lugares

y cosas

y personas

después de mí ---

Quizá sea suficiente con la promesa de que seré «conmemorada espacialmente» como una planta y cuidada, por turnos, hasta que me convierta en un árbol. Sin nombre, sin lápida – solo una planta o un árbol, y saber que me cuidarán. En cuanto a mi cuerpo, quiero ser cremada sin ningún tipo de ritual, y que las cenizas de mis huesos sean liberadas en el mar Arábigo.

Necesito que mi cuerpo sea tratado de forma tan subversiva como vivió.

No quiero que me entierren junto a mi familia, en ese pequeño nicho junto a todas esas personas que nunca me conocieron. Atrapada en la muerte como lo estuve en vida. Quiero ser cremada, y que mis cenizas sean finalmente liberadas.

Quiero que me permitan pasar para no quedar suspendida en un estado intermedio y poder ser una presencia, un proceso activo, una invasión. 

Esto es lo que te pido: 

  • Que me sueltes y dejes pasar 
  • Que no dejes que la nostalgia enturbie este momento porque solo te pediré que tus gestos sean normales 
  • Para sustentarme ya he robado los suaves destellos y atesorado las pequeñas y grandes formas en que me amabas. Me mantuve viva gracias a ellas
  • Que fijes un tiempo limitado para tu duelo
  • Que recuerdes que no hay distinción en la belleza del amar; es infinita y se regenera sin el cuerpo


Quiero ser recordada por el amor que le doy al mundo.
Quiero que mi cuerpo sea donado, y que mis órganos sirvan para alimentar el amor en otra(s) vida(s).

--- El aroma del jazmín ---


 

Cover image for Communicating Desire
 
Explorar Corporalidades Transnacionales

Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

Explorar

Cover image, woman biting a fruit
 

التجسيدات العابرة للحدود

نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.

استكشف المجلة

Snippet FEA Linda Porn Bio (EN)

Linda Porn is yet another heroine of feminist union organizing and sex worker activism nationally (in Spain) and transnationally.

Originally from Mexico, she has been living in Spain since the 2000s. She is a sex worker, an activist, a single mother and a multidisciplinary artist. Drawing from these different identities, she uses performance, video art and theater to vizibilize struggles at the intersections of transfeminism, sex work, migration, colonialism and motherhood.

She combines art and sex work while caring for her daughter as a single mother.

Linda also belongs to sex workers collectives that fight for their rights, such as the OTRAS union and CATS Murcia. She also co-founded the group 'Madrecitas' - that visibilises and denounces racist institutional violence against migrant families. Violence to which she and her daughter were subjected as a sex worker and migrant single mother.

You can follow her art work here.

Forum anchors (Forum page)

Forum Anchors

The AWID Forum will be organized around 6 interconnected topics. These ‘anchors’ center feminist realities.

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