Human Rights Council (HRC)
The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.
The HRC works by:
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Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries
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Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations
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Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues
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Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues
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Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review
AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.
With our partners, our work will:
◾️ Raise awareness of the findings of the 2017 and 2021 OURs Trends Reports.
◾️Support the work of feminist UN experts in the face of backlash and pressure
◾️Advocate for state accountability
◾️ Work with feminist movements and civil society organizations to advance rights related to gender and sexuality.
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Snippet - CSW69 - Challenging the Status Quo - EN
Challenging the Status Quo
A Critical Dialogue on Gender Equality and Human Rights
✉️ Online registration available. Register here
📅 Friday, March 21, 2025
🕒 2.30pm EST
🏢 Church Center of the United Nations, 11th Floor. 777 United Nations Plaza, New York, NY 10017
🎙️AWID speaker: Anissa Daboussi, Manager, Advancing Universal Rights and Justice team
Organizer: IWRAW AP, OURs, AWID, SRI
Clone of Incarnations Transnationales | Note des éditeurices
Des mots perdus |
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| Chinelo Onwualu | Ghiwa Sayegh |
« Lorsque nous avons désespérément besoin de changement, comme c’est le cas dans la maladie et l’insurrection, notre langage se vide de sa complexité et se réduit à l’essentiel... Mais à mesure que la maladie et la révolution persistent, le langage fabriqué en elles et à leur sujet s’approfondit, laisse entrer plus de nuances, absorbé par l’expérience profondément humaine qu’est de rencontrer de ses propres limites sur le site de la fin du monde. »
Johanna Hedva
Lorsque nous avons commencé à imaginer un tel numéro avec Nana Darkoa, à l’approche du festival Crear | Résister | Transform : un festival dédié aux mouvements féministes ! de l’AWID, nous sommes parti·e·s d’une question qui relève davantage d’une observation de l’état du monde – un désir de déplacer le terrain : pourquoi nos sexualités et nos plaisirs continuent-ils d’être apprivoisés et criminalisés, alors même qu’on nous répète sans cesse qu’ils n’apportent ni valeur ni progrès? Nous sommes arrivé·e·s à la conclusion que lorsqu’elles sont incarnées, quelque chose dans nos sexualités va à l’encontre d’un ordre mondial qui continue à se manifester par des contrôles aux frontières, des apartheids vaccinaux, un colonialisme d’occupation, un nettoyage ethnique et un capitalisme rampant. Pouvons-nous donc parler du potentiel perturbateur de nos sexualités? Pouvons-nous encore le faire lorsque, pour être financé·e·s, nos mouvements sont cooptés et institutionnalisés?

Lorsque notre travail incarné devient un profit entre les mains de systèmes que nous cherchons à démanteler, il n’est pas étonnant que nos sexualités et nos plaisirs soient une fois de plus relégués à la marge – surtout lorsqu’ils ne sont pas assez rentables. À plusieurs reprises au cours de la production de ce numéro, nous nous sommes demandé ce qui se passerait si nous refusions de nous plier aux services essentiels du capitalisme. Mais pouvons-nous oser poser cette question, lorsque nous sommes épuisé·e·s par le monde? Peut-être que nos sexualités sont si facilement rejetées parce qu’elles ne sont pas considérées comme des formes de soins. Peut-être que ce dont nous avons besoin, c’est de réimaginer le plaisir comme une forme de soin radical – un soin qui est également anticapitaliste et anti-institutionnel.
Alors que nous entrons dans notre deuxième année complète de pandémie mondiale, notre approche des incarnations transnationales a dû se concentrer sur un seul constat politique : prendre soin est une forme d’incarnation. Et parce qu’à l’heure actuelle, une grande partie de notre travail se fait sans tenir compte des frontières entre nous et en nous-mêmes, nous sommes toustes incarné·e·s de manière transnationale – et nous échouons toustes. Nous ne parvenons pas à prendre soin de nous-mêmes et, plus important encore, à prendre soin les un·e·s des autres.
Cet échec n’est pas de notre fait.
Beaucoup de nos parents considéraient le travail comme une transaction, quelque chose à donner en échange d’une compensation et d’une garantie de soins. Et bien que cet échange n’ait pas toujours été respecté, nos parents ne s’attendaient pas à ce que leur travail les comble. Iels avaient leurs loisirs, leurs passe-temps et leurs communautés pour cela. Aujourd’hui, nous, leurs enfants, qui avons été conditionné·e·s à penser que notre travail est intimement lié à notre passion, n’avons pas de telles attentes. Nous considérons le travail et les loisirs comme une seule et même chose. Pour un trop grand nombre d’entre nous, le travail en est venu à incarner tout notre être.
Cependant, le capitalisme hétéropatriarcal ne nous valorise pas, et encore moins notre travail ou nos sexualités. C’est un système qui ne fera qu’exiger toujours plus, jusqu’à votre mort. Et quand vous mourrez, il vous remplacera par quelqu’un·e d’autre. L’attente d’être en ligne 24 heures sur 24 signifie que nous ne pouvons tout simplement pas nous échapper du travail, même lorsque nous le souhaitons. Cette commercialisation du travail, qui le dissocie de la personne, a infiltré tous les aspects de nos vies et se perpétue même dans les milieux les plus féministes, les plus radicaux et les plus révolutionnaires.
Les attentes capitalistes ont toujours été particulièrement pernicieuses pour les corps qui ne correspondent pas à leur idéal. Et celleux qui cherchent à consolider leurs pouvoirs ont utilisé la pandémie comme une occasion de cibler les femmes, les minorités sexuelles et toustes celleux qu’iels considèrent comme des moins que rien.
Ce numéro spécial existe à cause, et certainement en dépit, de cela.
Presque tous les contributeur·ice·s et membres du personnel se sont surpassé·e·s. Chaque article est le fruit d’une passion, mais aussi d’un incroyable épuisement. De manière très concrète, ce numéro est une incarnation du travail transnational – et dans le monde numérique dans lequel nous vivons, tout travail est devenu un travail transnational. Alors que nous devons faire face à de nouvelles frontières qui ne brisent pas un ordre ancien mais le réifient, nous avons fait l’expérience directe, aux côtés de nos contributeurs, de la façon dont le capitalisme épuise nos limites – comment il devient difficile de construire des arguments cohérents, en particulier lorsque ceux-ci sont soumis à une date limite. Nous avons collectivement perdu les mots – parce que nous sommes perdu·e·s pour les mondes.
Se sentir perdu et seul dans le monde du capitalisme hétéropatriarcal est exactement la raison pour laquelle nous devons réévaluer et repenser nos systèmes de soins. À bien des égards, nous avons transformé ce numéro en une mission visant à trouver du plaisir dans les soins. Parce qu’il est devenu plus difficile de construire des arguments cohérents, les moyens visuels et créatifs sont passés au premier plan. Nombreux·ses sont celleux qui, ayant l’habitude d’écrire, se sont tourné·e·s vers ces médias pour produire des connaissances et couper court au brouillard mental qui nous a toustes enveloppé·e·s. Nous avons fait intervenir d’autres voix, en plus de celles que vous avez entendues au festival, afin d’ouvrir de nouvelles conversations et d’élargir nos horizons.
Alors que nous sommes privé·e·s de nos mots, il est de notre devoir politique de continuer à trouver des moyens de nous maintenir et de prendre soin de nous-mêmes et des autres. Une grande partie de nos réalités actuelles tente de nous effacer et de nous déplacer, tout en continuant à exploiter notre travail. Notre incarnation, par conséquent, devient une forme de résistance; c’est le début de nous-mêmes trouvant notre voie en dehors et en dedans de nous.

Nilcéa Freire
Nilcéa Freire was a Brazilian feminist activist, politician and academic. A persevering advocate for women’s rights and those of underrepresented minorities in the country, her life and work carried a long history of struggles and victories.
"While resisting we have to keep pushing for progress, and what we can achieve at this time, in my view, will be through the stupendous organization of young white women, and especially black women, in all of the state capitals and large cities of Brazil." - Nilcéa Freire
In 1999 she became the first woman to occupy the position of Dean at the State University of Rio de Janeiro. Here, she spearheaded the implementation of the first affirmative action policy for students graduating from public schools, requiring reserved places specifically for low-income black students in a public university. This system was adopted in dozens of other public universities.
Some years later, Nilcéa headed the Special Secretariat of Policies for Women in the government of former president Luiz Inácio Lula da Silva. In this capacity, she led the first National Women’s Conference. Over 12,000 women from across the country participated and the result of this collective work was embodied in the National Plan for Policies for Women.
Her commitment to women, Afro-Brazilians and indigenous peoples was also strongly reflected in her work to promote their rights through initiatives of the Brazil Ford Foundation office where she was a regional director.
The feminist activist Manoela Miklos recounted Nilcéa to be "a woman without equal".
At the age of 66, Nilcéa passed away in Rio de Janeiro on 29 December 2019 of cancer.
"Without words for the news of the death of dear Nilcea Freire. It is too sad to know that she left so early. She was always part of the ranks of those who do not settle for the injustices of the world. She was the Minister of Women, an activist, always active in the feminist cause. Much missed!” - Jandira Feghali, Federal Deputy
Watch Brazilian feminist Nilcea Freire on why we need to show solidarity with Brazil
Stories of Change AWID Forums
What does an AWID Forum mean to those who have been there? What is this magic that happens when feminists from around the world gather to celebrate, strategize, learn and share joy?
AWID spoke to over forty Forum participants to hear their stories of the transformations that happened to them as activists, to their organizations and to the movements they are part of. We also learned about what we should keep and build on that makes an AWID Forum different and how we can improve.
This report holds lessons and advice invaluable to anyone planning in-person regional and thematic convenings and for us as we plan for the 15th AWID International Forum.
Scroll down to dive in!
Rapport Annuel 2010

Notre rapport annuel 2010 souligne nos réalisations et l’impact de notre travail durant l'année.
Vous pouvez lire comment nous traduisons notre vision et mission en stratégies et en activités entreprises en collaboration avec les membres, partenaires et allié-e-s de l’AWID pour faire la promotion des droits des femmes et de l’égalité de genre à l’échelle mondiale.
Ce rapport comprend égalment des liens vers nos dernières publications.
FRMag - Looking at me Looking at Safe Spaces
Recherche sur les espaces sécurisés : une prise de perspective
par Judyannet Muchiri
Je suis partie pour le Kenya en octobre de l'année dernière, pour entamer ce que j'en suis venue à considérer comme mon travail le plus important à ce jour. (...)
illustration : « Guérir ensemble », par Upasana Agarwal >
Martha Araceli Chagoy Valdes
Snippet - WCFM type of funding- EN

Type of funding:
Be it core funding, programmes & projects or rapid response/ emergency grants.
Un futur alternatif est possible, il nous suffit de continuer à y croire
Par Michel’le Donnelly
Le festival féministe Crear | Résister | Transform en septembre a été une véritable bouffée d'air frais en ces temps incertains, turbulents et douloureux.
L'espace créé par ce festival était absolument nécessaire. Nécessaire pour les âmes de ceux et celles qui cherchent du réconfort en ces temps les plus sombres. Nécessaire pour ceux et celles qui rêvent d’une communauté dans ce qui ressemble à un monde de plus en plus isolé et, par-dessus tout, nécessaire pour ceux et celles qui luttent contre les systèmes qui ont mis nombre d'entre nous à genoux, surtout au cours de ces deux dernières années.
«La crise n'est pas une nouveauté pour les mouvements féministes et sociaux, nous avons une longue histoire de survie face à l'oppression et cela fait longtemps que nous construisons nos communautés et nos propres réalités.»
Plaider pour des visions et des réalités alternatives à celle dans laquelle nous vivons actuellement constitue un élément fondamental du programme féministe. De nombreuses personnes extraordinaires œuvrent à explorer d'autres façons d'exister dans ce monde. Ces alternatives sont axées sur les personnes. Elles sont équitables et justes. Ces mondes sont remplis d'amour, de tendresse et d'attention. Les visions esquissées sont presque trop belles à imaginer, mais nous devons nous forcer à le faire car c'est la seule façon de continuer.
Au cours des dix derniers mois, j'ai eu la chance incroyable de travailler avec un collectif féministe qui ne se contente pas d'imaginer une réalité alternative, mais qui la vit activement. Nous nous inspirons du travail de nombreux autres mouvements féministes à travers le monde qui n'ont pas laissé le patriarcat capitaliste et suprémaciste blanc mettre un frein à leurs visions. Ce collectif m'a permis de tenir le coup alors que je ne demandais qu’à m'effondrer. À l'instar de l'histoire partagée par Maria Bonita le quatrième jour du festival, la libération à laquelle les mouvements féministes m’ont donné accès est bien trop importante pour que je sois la seule à en bénéficier. C'est quelque chose qui se partage, que nous devons crier sur les toits pour permettre aux autres de nous rejoindre.
Le quatrième jour du festival a été marqué par une conversation captivante entre Felogene Anumo, Dr. Dilar Dirik, Nana Akosua Hanson et Vandana Shiva, qui a encouragé les participant·e·s au festival à croire qu’un avenir alternatif était non seulement possible, mais qu'il était, de fait, urgent. Les féministes parlent de mondes alternatifs depuis tant d'années; entendre les panélistes en parler s’est avéré instructif, mais aussi réconfortant. Réconfortant dans le sens où je me suis sentie en sécurité à l’idée de savoir qu’il existe vraiment des réseaux féministes mondiaux solides travaillant au-delà des frontières internationales et nationales, cherchant à décoloniser les cadres établis de nos réalités actuelles.
À quoi ressemble une réalité alternative?
Au cours de la session, Dr Dirik a souligné le fait que la croyance, le sacrifice et la patience sont d’une nécessité absolue si l’on veut abolir les systèmes oppressifs dans lesquels nous vivons actuellement. Collaboration, partenariat, créativité, solidarité et autonomie. Ce sont les piliers essentiels de la construction d'une société féministe mondiale et ils devraient être adoptés par tous les mouvements féministes du monde.
Des exemples pratiques de ces réalités peuvent être trouvés à travers le monde, notamment le Mouvement des femmes Soulaliyate pour les droits fonciers. Ce mouvement, qui fait référence aux femmes tribales du Maroc vivant sur des terres collectives, représente la première mobilisation communautaire à l’échelle nationale pour les droits fonciers au Maroc. Bien qu’initialement assez restreint, le mouvement s'est transformé en un programme national qui a remis en question la nature genrée des lois régissant les terres dans le pays. En 2019, le groupe a contribué à la refonte du cadre législatif national sur la gestion des biens communautaires par l'adoption de trois séries de lois garantissant l'égalité entre les femmes et les hommes.
La maison trans Zuleymi, au Pérou, est un autre exemple concret. Fonctionnant depuis 2016, cette maison est un refuge pour les femmes, les filles et les adolescent·e·s trans migrant·e·s que l'État a laissé·e·s pour compte. Elle a fourni un abri sûr à 76 femmes trans migrant·e·s du Venezuela, ainsi qu'à 232 autres provenant de la jungle, de communautés autochtones et de la côte nord du Pérou.
Il est incroyablement inspirant de découvrir ces mouvements féministes qui œuvrent à faire de ces futurs alternatifs une réalité et c’est exactement ce dont nous avons besoin, en particulier lorsque nous avons à affronter le flot incessant de mauvaises nouvelles qui semble couler sans interruption.
«Le patriarcat capitaliste est comme un cancer. Il ne sait pas quand s’arrêter de croître.»
- Dr Vandana Shiva
L'AWID a toujours été un mouvement inspiré par les réalités féministes dans lesquelles il nous est possible de vivre. Grâce à ses festivals, ainsi qu'au magazine et à la boîte à outils des Réalités féministes, l’AWID nous a montré une autre façon de faire les choses. Nous pouvons imaginer un monde où les soins sont prioritaires, où les économies féministes et la justice de genre sont la norme. C'est en créant des futurs alternatifs que nous ripostons, que nous résistons à la violence qui est perpétrée contre nos corps chaque jour.
Le festival Crear | Résister | Transform m’a permis de me sentir vraiment connectée aux membres d’une communauté mondiale, que je ne rencontrerai pour la plupart jamais. Le fait de savoir que nous travaillons tou·t·es à la création d'un autre monde a allumé un feu dans mon âme et j'ai hâte de voir ce que le prochain festival nous réservera.
Si vous l'avez manquée, assurez-vous de regarder la session «Elle est en route : alternatives, féminismes et un autre monde» de la quatrième journée du festival ci-dessous. Et souvenez-vous de ce que la Dr Shiva a dit avec tant d'éloquence : «L'énergie des femmes perpétuera la vie sur terre. Nous ne serons pas vaincues.»
Leah Tumbalang
Leah Tumbalang fue una mujer lumad de Mindanao, en Filipinas. La historia del pueblo indígena lumad abarca generaciones de resistencia contra la minería corporativa a gran escala, de protección de los territorios ancestrales, los recursos y la cultura, y de lucha por la autodeterminación.
Leah era una líder lumad, y dirigente de Kaugalingong Sistema Igpasasindog to Lumadnong Ogpaan (Kasilo), una organización lumad y campesina que lucha contra la instalación de corporaciones mineras en Bukidnon, en la provincia de Mindanao. Fue inclaudicable en su activismo anti minería, al emprender con fervor campañas contra los efectos devastadores de la extracción de minerales en el medio ambiente y las tierras de los pueblos indígenas. Era también una organizadora política de la lista electoral Bayan Muna, que integra el partido político de izquierda Makabayan.
Durante casi una década Leah (junto con otrxs integrantes de Kasilo) recibió amenazas debido a su oposición al despliegue de grupos paramilitares, que se cree son respaldados por intereses mineros.
«Como líder lumad de su comunidad, ella está en la primera línea de lucha por sus derechos a la tierra ancestral y a la autodeterminación.» - Kalumbay Regional Lumad Organization
Estar en la vanguardia de la resistencia también significa, a menudo, ser un blanco para la violencia y la impunidad, y Leah no solamente recibió numerosas amenazas de muerte, sino que fue asesinada el 23 de agosto de 2019 en la ciudad de Valencia, en Bukidnon.
Según un informe de Global Witness, «en números absolutos, Filipinas fue el país peor afectado» en lo que respecta a activistas ambientalistas asesinadxs en 2018.
Lee el informe de Global Witness, publicado en julio de 2019
Snippet Watch Stories (EN)
En savoir plus sur l'impact du forum à travers ces histoires.
Lucy O.
Avec plus de dix ans d'expérience en finance, Lucy a consacré sa carrière à développer les missions du secteur lucratif et non lucratif. Elle a notamment travaillé et été bénévole auprès d'organisations à but non lucratif. Issue du monde trépidant de la finance, Lucy reste à l'écoute des nouvelles compétences technologiques du domaine de la finance avec passion. Elle a rejoint l'AWID en 2014. Pendant son temps libre, elle aime écouter de la musique, voyager et pratiquer divers sports.
Film club - Tenderness is the sharpest resistance
Our first Feminist Film Club program is now available to view: “Tenderness is the Sharpest Resistance” is a film series on Asian/Pacific Feminist Realities curated by Jess X Snow
WATCH
Diana Sacayan
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Las Economías Feministas
QUE AMAMOS
ECONOMIAS DE CUIDADOSAGROECOLOGÍA Y SOBERANÍA ALIMENTARIACOOPERATIVISMO FEMINISTASINDICALISMO FEMINISTA
Love letter to Feminist Movements #1
Dear gorgeous beings,
I know you are so close. You can feel it can't you? How things need to shift and you need to centre yourself.

This is a letter to tell you to do it. Choose your healing. Choose to be OK. Better than OK. Choose to be whole, to be happy. To cry tears for yourself and no one else. Choose to shut out the world and tell them that 'you will be back in 5 mins'. Or five days. Or five years.
Or never.
Choose to not take it all on. Choose to take none of it on. Because none of it is yours. It was never yours. They told you since you were born that it was yours. Your family's problems. Your lovers' problems. Your neighbours' problems. The globe's problems. The constant whisper that these problems belong to you. They are yours. Yours to hold, yours to shoulder. Yours to fix.
That was a lie.
A bamboozle
A long con.
A scam.
The problems of the universe are not yours.
The only problems that are yours are your own. Everyone else can take a hike.
Allow yourself to drop everything and sprint off into the jungle. Befriend a daisy clad nymph, start a small library in the roots of a tree. Dance naked and howl at the moonlight. Converse with Oshun at the river bed.
Or simply drink a cup of tea when you need to take a moment to breathe.
Give yourself permission to disappear into the mist and reappear three countries over as a mysterious chocolatier with a sketchy past and penchant for dramatic cloaks and cigars.
Or stop answering work calls on weekends.
Let yourself swim to deserted island with a lover and dress only in the coconut shells from coconut rum that you make and sip at sunset.
Or say no when you don't have the capacity to create space for someone.
The options for holding yourself are endless.
Whatever you do, know the world will always keep spinning. That's the beauty and the pain of it. No matter who or what you choose over yourself and your soul the world will always keep spinning.
Therefore, choose you.
In the morning when that first light hits, choose you. When it’s lunchtime and it’s time to cry on company time, choose you. In the evening, when you are warming up leftovers because you didn’t have time to cook again, choose you. When anxiety wakes you up and existence is silent at 3:45 am.
Choose you.
Because the world will always keep twirling on a tilt and you deserve to have someone always trying to make it right side up for you.
Love,
Your dramatically cloaked jungle nymph.
Sara Hegazy
Sara Hegazy, une audacieuse activiste égyptienne des droits des LGBTQI+, vivait dans une société où les membres de sa communauté, leurs corps et leurs vies sont souvent victimes de préjugés mortels. La résistance de Sara puise ses racines dans le processus de déconstruction d'un système dominant, oppressif et patriarcal, et de ses acteurs antidroits.
« [En Égypte], toute personne qui n'est pas un homme, musulman, sunnite, hétéro et partisan du système, est rejetée, réprimée, stigmatisée, arrêtée, exilée ou tuée. Ce phénomène concerne le système patriarcal dans son ensemble, étant donné que l'État ne peut pratiquer sa répression contre les citoyens sans une oppression préexistant depuis l'enfance », écrivait Sara Hegazy le 6 mars 2020
La répression de la voix de Sara par le gouvernement égyptien atteignit son paroxysme en 2017, lorsqu’elle fut arrêtée pour avoir brandi un drapeau arc-en-ciel lors du concert de Mashrou' Leila (groupe libanais dont le chanteur principal est ouvertement gai) au Caire. Elle fut ensuite accusée d'avoir rejoint un groupe illégal et « d’incitation à la déviance sexuelle et à la débauche ».
« C’était un acte de soutien et de solidarité, non seulement envers le chanteur [de Mashrou' Leila] mais pour tou·te·s les opprimé·e·s… Nous étions fier·ère·s de porter le drapeau. Nous ne pouvions imaginer que la société et l’État égyptien réagiraient de cette façon. Ils m’ont vue comme une criminelle, quelqu’un qui cherchait à détruire la structure morale de la société ». - Sara Hegazy
Sara fut emprisonnée pendant trois mois, durant lesquels elle fut torturée et agressée sexuellement. En janvier 2018, après avoir été libérée sous caution, elle demanda l'asile au Canada où elle vécut en sécurité mais resta prisonnière des souvenirs de la violence et des sévices qu'elle avait subis dans son corps et son âme.
« Je suis sortie de cette expérience au bout de trois mois avec un cas très sévère et grave de SSPT [syndrome de stress post-traumatique]. La prison m'a tuée. Elle m'a détruite », déclara Sara Hegazy à la NPR (Radio d’État)
Sara s'est suicidée le 14 juin 2020, en laissant une note manuscrite en arabe :
« À mes frères et sœurs - j'ai essayé de trouver la rédemption et j'ai échoué, pardonnez-moi. »
« À mes amis - l'expérience [l’aventure] a été rude et je suis trop faible pour la supporter, pardonnez-moi. »
« Au monde - tu as été très cruel, mais je te pardonne. »
Son courage et son héritage seront perpétués par toutes les personnes qui l’aimaient et qui croient en ce pour quoi elle s’est battue.
Hommages :
« À Sara : repose-toi, repose-toi simplement, hors d’atteinte de cette violence implacable, de ce patriarcat étatique meurtrier. Dans la rage, dans le chagrin, dans l'épuisement, nous résisterons. » - Rasha Younes, chercheuse sur les droits LGBT à Human Rights Watch. Lisez le texte complet
Le chanteur de Mashrou’ Leila chante en hommage à Sara Hegazy
Snippet Discover Forum Stories (EN)

Feminist movements have changed and adapted tremendously since we last convened in this way - so to remember why AWID Forums matter, we asked activists from around the world to reflect on and share their stories, impressions and memories. This is what we learned.
Priscilla Hon
Priscilla has nearly two decades of experience working in the non-profit sector with social justice organizations that worked on women and youth rights, conservation, peacebuilding and development. Her interests are in setting up progressive processes and systems that will help an organization live to their values and principles and thrive, and finding ways to support organizations and fundraisers to locate and secure the resourcing they need to do good work. . Priscilla joined AWID in 2018 as Resource Mobilization Manager and in July 2023, took on the role of Director of Operations and Funding Partnerships.
Priscilla holds an MSc in International Politics from the School of Oriental and African Studies (SOAS), a growing pile of books she is still trying to find time to read, and sits on the Board of Hodan Somali Community, a London-based charity.

