AWID Forum: Co-creating Feminist Futures
In September 2016, the 13th AWID international Forum brought together in Brazil over 1800 feminists and women’s rights advocates in a spirit of resistance and resilience.
This section highlights the gains, learnings and resources that came out of our rich conversations. We invite you to explore, share and comment!
What has happened since 2016?
One of the key takeaways from the 2016 Forum was the need to broaden and deepen our cross-movement work to address rising fascisms, fundamentalisms, corporate greed and climate change.
With this in mind, we have been working with multiple allies to grow these seeds of resistance:
- Our Seed Initiatives, has helped 20 ideas that emerged at the Forum to grow into concrete actions
- The video “Defending people and planet” and guide “Weaving resistance through action” put courageous WHRDs in the spotlight and present concrete strategies they use to confront corporate power.
- With our animations about the State of Our Feminist Movements and Climate and Environmental Justice, movements now have creative tools to support their advocacy work.
- The compiling artistic expressions of our #MovementsMatter series continues to inspire stronger and more creative organizing around the world.
- Movements can also benefit from new methodologies on Visioning Feminist Futures (Coming up soon!)
And through our next strategic plan and Forum process, we are committed to keep developing ideas and deepen the learnings ignited at the 2016 Forum.
What happens now?
The next AWID Forum will take place in the Asia Pacific region (exact location and dates to be announced in 2018).
We look forward to you joining us!
About the AWID Forum
AWID Forums started in 1983, in Washington DC. Since then, the event has grown to become many things to many peoples: an iterative process of sharpening our analyses, vision and actions; a watershed moment that reinvigorates participants’ feminisms and energizes their organizing; and a political home for women human rights defenders to find sanctuary and solidarity.
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Do I need a visa to attend the Forum in Taipei?
You DO NOT need a visa to attend the Forum in Taipei if you hold a passport from one of the following countries (the allowed length of your stay varies from one country to another):
Andorra, Australia, Austria, Belgium, Bulgaria, Brunei, Canada, Chile, Croatia, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Estonia, Eswatini, Finland, France, Germany, Greece, Guatemala, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, Ireland, Israel, Italy, Japan*, Republic of Korea, Latvia, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Malta, Marshall Island, Monaco, Netherlands, New Zealand, Nicaragua, Norway, Palau, Paraguay, Philippines, Poland, Portugal, Romania, Russia, San Marino, Slovakia, Slovenia, Spain, Sweden, Switzerland, Tuvalu, the United Kingdom, the United States of America,and Vatican City State, Belize, Dominican Republic, Malaysia, Nauru, St. Kitts and Nevis, Saint Lucia, Saint Vincent and the Grenadines, Singapore.
People with any other passport WILL NEED A VISA to come to Taipei.
Please note:
It is likely that, once you have registered to attend the Forum, you will get an event-related code that will allow you to apply for your visa electronically regardless of your citizenship.
We will let you know more about this when the Registration opens.
Y aura-t-il des mesures d’accessibilité au Forum ?
En un mot : oui ! L’AWID collabore actuellement avec un Comité d’accessibilité pour veiller à ce que le Forum soit aussi accessible que possible. Nous évaluons actuellement également l’accessibilité du lieu où se tiendra le Forum, des hôtels alentours et des transports. Des informations détaillées sur l’accessibilité lors du Forum de l’AWID seront disponibles dans cette section avant l’ouverture des inscriptions. Si vous avez des questions d’ici là, n’hésitez pas à nous contacter.
Embodying Trauma-Informed Pleasure | Small Snippet ES
Encarnar un placer consciente del trauma
El trauma no es el evento mismo; es cómo responden nuestros cuerpos a los eventos que sentimos como peligrosos. A menudo queda atravesado en el cuerpo, hasta que lo abordamos. No se puede convencer a nuestro cuerpo de que no responda, simplemente lo hace.
On ne les oublie pas: Les défenseur-e-s des droits humains qui ne sont plus avec nous
L’AWID rend hommage aux féministes et défenseur-e-s des droits humains qui ne sont plus parmi nous, et dont les contributions à l’avancement des droits humains nous font cruellement défaut.
Honorer les féministes et défenseur-e-s des droits humains
L’hommage se présente sous forme d’une exposition de portraits d’activistes du monde entier qui ne sont plus parmi nous qui ont lutté pour les droits des femmes et la justice sociale.
Célébré en 2012 à l’occasion du lancement du 12e Forum international de l’AWID en Turquie, le premier hommage aux défenseur-e-s des droits humains a pris la forme d’une exposition de portraits et de biographies de féministes et d’activistes disparu-e-s. Des participant-e-s au Forum ont décrit cette initiative comme « une manière à la fois unique, émouvante et vivifiante de célébrer notre histoire collective ».
Lors du 13e Forum international au Brésil, nous avons célébré les activistes féministes et les défenseur-e-s des droits humains qui nous ont quitté-e-s ou qui ont été assassiné-e-s avec une cérémonie de dévoilement d’une peinture murale, un spectacle de danse et un rituel brésilien.
Entre la tenue de ces différents événements, l’hommage continue sous forme d’une galerie en ligne, mise à jour chaque année à l’occasion de la campagne de 16 jours d’action contre la violence basée sur le genre (25 novembre-10 décembre).
Des contributions du monde entier
Depuis 2012, plus de 400 féministes et défenseur-e-s des droits humains issues de 11 régions et 80 pays ont été incluses dans notre Hommage.
L’AWID tient à remercier les familles et les organisations qui ont partagé leurs histoires personnelles et contribué à cette commémoration. Nous nous engageons auprès d’elles à poursuivre le travail remarquable de ces militant-e-s et nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite dans les cas qui demeurent impunis.
Visitez l’expo de l’hommage en ligne
La violence et les menaces à l’encontre des défenseur-e-s des droits humains persistent
Outre l’hommage rendu à ces incroyables activistes, nous souhaitons faire la lumière sur le sort de ces défenseur-e-s des droits humains qui ont disparu ou ont été assassin-é-es.
Un tiers des activistes présenté-e-s dans cet hommage ont été assassiné-e-s ou sont disparu-e-s dans des circonstances obscures. Iels ont été visé-e-s personnellement, en raison du travail qu’iels réalisaient afin de défier :
- le pouvoir étatique
- l’hétéronormativité
- les extrémismes
- les grandes entreprises
- le patriarcat
- le crime organisé
- la corruption
- la militarisation...
Ce fut notamment le cas d’Agnes Torres, du Mexique, assassinée en raison de son identité de genre et de son orientation sexuelle, de Cheryl Ananayo, une militante écologiste originaire des Philippines, assassinée alors qu’elle luttait contre une société minière, ou encore de Ruqia Hassan, une journaliste indépendante et bloggeuse syrienne, assassinée pour avoir critiqué l’Etat. Et de très nombreu-x-ses autres.
Avec cet hommage aux défenseur-e-s des droits humains, nous inscrivons tou-s-tes ces activistes dans notre mémoire collective et portons l’héritage de leurs luttes comme le flambeau qui éclaire les actions de nos mouvements féministes et en faveur des droits des femmes. Nous reconnaissons que la sécurité, la sûreté et le souci de soi doivent être des priorités dans l’ensemble de nos programmes politiques, et appelons ainsi tous les gouvernements et les organes internationaux à lutter contre la violence contre les féministes et les défenseur-e-s des droits humains.
Nous croyons que c’est là une étape essentielle afin de garantir la pérennité de nos mouvements en faveur de l’égalité des genres, des droits des femmes et de la justice pour toutes et tous.
Mena Mangal
Mena Mangal fue una destacada periodista de televisión, defensora de los derechos de las mujeres y asesora cultural de la Wolesi Jirga, la cámara baja del parlamento nacional de Afganistán.
Durante más de una década, trabajó para Ariana TV, el canal Lamar de lengua Pashto de Tolo TV, y para la emisora privada de televisión nacional afgana Shamshad TV. Como presentadora, Mena se enfocó en los derechos de las mujeres y en los programas de entrevistas culturales.
"La defensora de los derechos de la mujeres Wazhma Frogh dijo que Mangal "tenía una voz fuerte" y se pronunció activamente como defensora de su pueblo".
Fuera de la pantalla, también dirigió páginas populares de redes sociales que defendían los derechos de las niñas y mujeres afganas a la educación y el trabajo. En lo que concierne a su vida privada, Mena escribió extensamente acerca de cómo había sido forzada a contraer un matrimonio arreglado en 2017, y sobre el proceso que tuvo que atravesar para poder obtener finalmente el divorcio.
En un post de Facebook, Mena escribió que estaba recibiendo amenazas de muerte de fuentes desconocidas, pero que aun así continuaría llevando a cabo su trabajo.
El 11 de mayo de 2019, Mena fue atacada por hombres armados desconocidos y asesinada a tiros a plena luz del día en un espacio público del sudeste de Kabul.
"Estamos preocupadxs por la situación actual ya que está teniendo un impacto directo en las mujeres que trabajan fuera de sus casas... Las mujeres periodistas están cambiando de profesión debido a los crecientes riesgos que enfrentan". - Robina Hamdard, defensora de los derechos de las mujeres en Kabul.
Ofelia Maria Mosquera Usuga
Parveen Rehman
A Collective Love Print | Small Snippet EN
A Collective Love Print
“If we can inherit trauma, can we inherit an imprint related to love?”
Les femmes autochtones défenseuses de droits
Ces défenseuses ont fait campagne pour les droits fonciers et ont lutté pour les droits des femmes et des peuples autochtones. Elles se sont opposées aux industries extractives, ont écrit de la poésie et se sont battues pour que l'amour prévale. L'une d'entre elles nous a quitté il y a dix-neuf ans. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour rendre hommage à ces défenseuses, à leur travail et à l’héritage qu’elles nous ont laissé. Faites circuler ces mèmes auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.
S'il vous plaît cliquez sur chaque image ci-dessous pour voir une version plus grande et pour télécharger comme un fichier





Lina Ben Mhenni
« Je veux dire à tou·te·s les Tunisien·ne·s : Nous devons nous rassembler pour dire “non” à la censure et aux procès d’opinion. » - Lina Ben Mhenni (entretien de 2013)
« Un cyberactiviste doit aller sur le terrain, sentir ce que vivent les autres. On dit que la Révolution tunisienne est celle du Net, mais si elle n’était que ça, elle n’aurait jamais abouti ! » » Lina Ben Mhenni (article dans Ouest-France)
Elle a co-organisé en 2010 une manifestation en réaction à la suppression des médias et la censure sur Internet imposées par le gouvernement. Lina était très connue pour son blog « A Tunisian Girl » et son travail pendant la révolution tunisienne en 2011 était reconnu. Elle s’est servie de son blog pour transmettre des informations sur la révolte, partager des images documentant les manifestations, et a été parmi les rares voix qui s’élevèrent pour dénoncer les assassinats et la répression des manifestant·e·s à Sidi Bouzid. Lina était une des rares blogueuses à utiliser son vrai nom sur Internet, et non un pseudonyme pour protéger son identité.
« Notre liberté d’expression est vraiment en danger. Je crains que nous ne soyons en train de perdre les fruits magnifiques de notre révolution : la disparition de la peur et la liberté d’expression. Nous devons continuer de nous battre pour protéger et préserver ce droit. » - Lina Ben Mhenni (entretien de 2013)
Lina n’avait que 36 ans lorsqu’elle est décédée, le 27 janvier 2020, de complications d’une maladie auto-immune.
« La liberté, une meilleure éducation et la santé - c’est tout ce que nous voulions. Lorsque nous échouions, elle nous incitait à continuer. » Hala, l’institutrice de Lina.
Maria das Dores dos Santos Salvador
Sushmita Banerjee
Crear | Résister | Transform: A Walkthrough of the Festival - smaller snippet AR
“ابدعي، قاومي، غيّري”: جولة في المهرجان
مع استمرار الرأسمالية الأبوية الغيريّة في دَفعِنا نحو الاستهلاكية والرضوخ، نجد نضالاتنا تُعزَل وتُفصَل عن بعضها الآخر من خلال الحدود المادّية والحدود الافتراضية على حدٍّ سواء.
L’Asie du Sud et du Sud-Est
Cette année, notre hommage en ligne met à l’honneur 7 défenseuses des droits humains originaires de différents pays d'Asie du Sud et du Sud-Est. Ces défenseuses ont grandement contribué aux progrès accomplis dans le domaine des droits des peuples autochtones, des droits des femmes et du droit à l'éducation. Ces défenseuses étaient des avocates, des activistes des droits des femmes, des universitaires ou des responsables politiques. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour commémorer la vie de ces femmes, leur travail et l’héritage qu’elles nous ont laissé. Faites circuler ces mèmes auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.
S'il vous plaît cliquez sur chaque image ci-dessous pour voir une version plus grande et pour télécharger comme un fichier







Isabel Cabanillas de la Torre
Isabel Cabanillas de la Torre was a much loved young feminist artist and activist from Ciudad Juárez, Mexico, known for her beautiful and evocative hand-painted clothing with eyes being an emblematic feature in her work. Her murals transformed the run down and vacant buildings in Ciudad Juarez’s downtown, bringing life and political commentary to their walls.
Through her art and political activism Isabel sought to draw attention to the gender based violence pervasive in her hometown. She volunteered with the women’s network Mesa de Mujeres on the Citizen Observatory on Gender to monitor the performance of judges, prosecutors and public defenders on cases of femicides and other gender based violations. She was also a member of Hijas de su Maquilera Madre, a feminist collective whose name makes reference to the daughters of mothers who are maquila workers. Some of these mothers were among the first victims of femicide in the city.
Isabel’s latest project, still in progress, was an art installation to protest a Canadian company that was looking to mine copper in the Samalayuca Desert.
On 18 January, 2020 Isabel was shot while riding her bike back home in Downtown Juárez, in what appeared to be a targeted killing, her body found beside her bike.
Isabel’s murder, sparked a new wave of outrage against femicides in the region, hundreds marched to the US-Mexico border bridge, blocking it for hours and chanting “Ni una mas” (Not one more) as feminist collectives continue to protest the murders of women throughout Mexico. In 2019 alone, 3142 women and girls were killed in Mexico, many of whom were targeted specifically because of their gender.
She loved riding her bike.
"The bike for her was a symbol of freedom. A symbol of being free in the streets." - Marisol (a friend of Isabel’s)