L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.
Pourquoi résister à des industries extractives?
L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.
Les principaux risques et les violences basées sur le genre
Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.
Agir ensemble
L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :
Dites-nous comment vous utilisez la boîte à outils sur les défenseur-e-s des droits humains qui résistent à l'extractivisme et aux pouvoir des entreprises.
◾️ Comment ces ressources peuvent-elles soutenir votre activisme et votre plaidoyer ?
◾️ De quelles informations ou connaissances supplémentaires avez-vous besoin pour utiliser au mieux ces ressources ?
C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !
Contenu lié
Anti-Rights Trends in Regional Human Rights Systems
Chapter 6
In the African Commission and the Inter-American System, anti-rights actors push essentialist notions of culture and gender to hamper progress on rights and undermine accountability. As we see, anti-rights actors are exerting influence in regional human rights systems, as well as international spaces.
The African Commission on Human and Peoples' Rights has begun framing women’s and sexual rights as jeopardising its ability to deal with “real rights” and contrary to “African values”, setting a worrying anti-rights precedent. The withdrawal of the Coalition of African Lesbians’ observer status is an example of this trend, and points to the way space for feminist, Pan-Africanist engagement is being stifled.
In the Organization of American States (OAS) and the Inter-American Human Rights System, anti-rights strategies include the NGOization of religious groups, the use of secular discourses, and the co-optation of discrimination frameworks. Anti-rights influence has materialized in a number of ways, including the intimidation of trans activists and the blocking the introduction of progressive language in resolutions.
Table of Contents
Silencing Feminists in the African Human Rights System
Anti-rights Groups in Latin America: Organization of American States (OAS) General Assembly and the Inter-American Human Rights System
Nuestro plan estratégico “Realidades Feministas” completó su último año a finales de 2022. Durante los últimos cinco años, este intrépido marco nos empujó a ir más allá de los futuros feministas y a reconocer las soluciones y formas de vida feministas que ya existen aquí y ahora. Realidades que deben ser enaltecidas, celebradas y popularizadas. El proyecto de historias multimedia Las Economías Feministas que Amamos y el centro de conocimiento Our Resource sobre modos autónomos de dotar de recursos al activismo feminista son sólo dos ejemplos de este trabajo visionario, siempre profundamente colectivo y en colaboración con diversos movimientos feministas.
Con la presente reflexión sobre este año, te invitamos a celebrar con nosotrxs hermosos finales y auspiciosos comienzos. El cambio y las transiciones son una parte inseparable de la vida y de los movimientos, que procuramos abrazar con un sentido de responsabilidad y cuidado.
Laurie Carlos était une comédienne, réalisatrice, danseuse, dramaturge et poétesse aux États-Unis. Artiste hors pair et visionnaire, c’est avec de puissants modes de communication qu’elle a su transmettre son art.
« Laurie entrait dans la pièce (n’importe quelle pièce/toutes les pièces) avec une perspicacité déroutante, un génie artistique, une rigueur incarnée, une féroce réalité – et une détermination à être libre... et à libérer les autres. Une faiseuse de magie. Une devineresse. Une métamorphe. Laurie m’a dit un jour qu’elle entrait dans le corps des gens pour trouver ce dont ils et elles avaient besoin. » - Sharon Bridgforth
Elle a employé plusieurs styles de performance alliant les gestes rythmiques au texte. Laurie encadrait les nouveaux·elles comédien·ne·s, performeur·euse·s et dramaturges, et a contribué à développer leur travail dans le cadre de la bourse Naked Stages pour les artistes émergent·e·s. Associée artistique au Penumbra Theatre, elle a participé à la sélection de scripts à produire, dans l’objectif « d’intégrer des voix plus féminines dans le théâtre ». Laurie faisait également partie des Urban Bush Women, une compagnie de danse contemporaine reconnue qui contait les histoires de femmes de la diaspora africaine.
Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Lady in Blue, en 1976, dans la production originale et primée du drame poétique For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf de Ntozake Shange. L’oeuvre de Laurie inclut White Chocolate, The Cooking Show et Organdy Falsetto.
« Je raconte les histoires à travers le mouvement – les danses intérieures qui se produisent spontanément, comme dans la vie – la musique et le texte. Si j’écris une ligne, ce n’est pas forcément une ligne qui sera dite ; ce peut être une ligne qui sera bougée. Une ligne à partir de laquelle de la musique est créée. Le geste devient phrase. Tant de ce que nous sommes en tant que femmes, en tant qu’êtres, tient aux gestes que nous exprimons les un·e·s par rapport aux autres, tout le temps, et particulièrement dans les moments d’émotion. Le geste devient une phrase, ou un état de fait. Si j’écris “quatre gestes” dans un script, cela ne signifie pas que je ne dis rien;cela veut dire que j’ai ouvert la voie à ce que quelque chose soit dit physiquement. » Laurie Carlos
Laurie est née et a grandi à New York, a travaillé et vécu à Minneapolis-Saint-Paul. Elle est décédée le 29 décembre 2016, à l’âge de 67 ans, après un combat contre le cancer du côlon.
Hommages :
« Je pense que c’était exactement l’intention de Laurie. De nous sauver. De la médiocrité. De l’ego. De la paresse. De la création artistique inaboutie. De la paralysie par la peur.
Laurie voulait nous aider à briller pleinement.
Dans notre expression artistique.
Dans nos vies. » - Sharon Bridgforth pour le Pillsbury House Theatre
« Quiconque connaissait Laurie aurait dit que c’était une personne singulière. Elle était sa propre personne. Elle était sa propre personne, sa propre artiste ; elle mettait en scène le monde tel qu’elle le connaissait avec un vrai style et une compréhension fine, et elle habitait son art. » – Lou Bellamy, Fondatrice de la Penumbra Theatre Company, pour le Star Tribune
Se rassembler à l’échelle mondiale, en tant qu’individus et mouvements, nous permet de générer une force considérable. Rejoignez-nous à Bangkok, en Thaïlande et en ligne en décembre 2024.
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Inna es una activista y socióloga feminista queer. Posee muchos años de profundo compromiso con las luchas feministas y LGBTQI+, la educación en política y en procesos de organización de y para las mujeres migrantes, así como por la liberación de y la solidaridad con Palestina. Se incorporó a AWID en 2016 y cumplió diferentes funciones, la más reciente como Directora de Programas. Reside en Berlín (Alemania), creció en Haifa (Palestina/Israel), nació en San Petersburgo (Rusia), y ha puesto todo ese recorrido geográfico político y de resistencia a los colonialismos pasados y presentes al servicio del activismo feminista y la solidaridad transnacional.
Inna es autora de Women's Economic Empowerment: Feminism, Neoliberalism, and the State (Empoderamiento económico de las mujeres: Feminismo, neoliberalismo y Estado. Palgrave Macmillan, 2022), basado en la tesis que le valió un doctorado de la Universidad Humboldt de Berlín. Como académica, impartió cursos sobre globalización, producción de conocimientos, identidad y pertenencia. Inna posee una maestría en Estudios Culturales de la Universidad Hebrea de Jerusalén. Integra la Junta de Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East (Voces Judías por una Paz Justa en Medio Oriente, Alemania) y, con anterioridad, fue miembro de la Junta de +972 Advancement of Citizen Journalism (+972 Avance del Periodismo Ciudadano). Antes, Inna trabajó con la Coalición de Mujeres por la Paz y es una apasionada de la movilización de recursos para el activismo de base.
Roxana Reyes Rivas, philosopher, feminist, lesbian, poet, politician and LGBT and women’s rights activist from Costa Rica. Owner of a sharp pen and incisive humour, a laugh a minute. She was born in 1960 and raised in San Ramón of Alajuela, when it was a rural town, and her whole life she would break away from the mandates of what it meant to be a woman.
With El Reguero (Costa Rican lesbian group) she organized lesbian festivals for over a decade, fun-filled formative spaces to come together at a time when the Costa Rican government and society persecuted and criminalized the lesbian existence. For hundreds of women the lesbian festivals where the only place they could be themselves and come together with others like them.
Roxana would often say founding political parties was one of her hobbies. “It’s important for people to understand there are other ways to do politics, that many issues need to be solved collectively”. She was one of the founders of the New Feminist League and VAMOS, a human rights focused political party.
“The philosophical trade is meant to jab, to help people ask themselves questions. A philosopher who doesn’t irritate anyone is not doing her job”. For 30 years Roxana taught philosophy at several Costa Rican public universities. Through her guidance, generations of students reflected about the ethical dilemmas in science and technology.
Roxana’s favourite tool was humour, she created the Glowing Pumpkin award, an acknowledgement to ignorance that she would bestow upon public figures, through her social media channels, mocking their anti-rights expressions and statements.
An aggressive cancer took Roxana at the end of 2019, before she could publish a compilation of her poems, a departing gift from the creative mind of a feminist who always raised her voice against injustice.
جوريما آراوْخو، معلّمة وشاعرة من ريو دي جانيرو. ساهمت في مجلة Urbana التي حرّرها الشاعران برازيل باريتو وسامارال، وفي كتاب Amor e outras revoluções “الحب والثورات الأخرى” مع العديد من الكتّاب الآخرين. بالتعاون مع أنجليكا فيراريس وفابيانا بيريرا، شاركت في تحرير O livro negro dos sentidos “الكتاب الأسود للحواس”، وهو مختارات إبداعية عن الحياة الجنسية للمرأة السوداء في البرازيل. جوريما عمرها 54 سنة. لديها ابنة وثلاثة كلاب وقطة والعديد من الأصدقاء.
مَن يودّ المصّ معي؟
المانغو هي الثمرة المفضّلة عندي.
أفتح ثغري وأمصّها كلّها،
ويعلق لبّها بين أسناني
وأسناني تنعم كي لا تؤذيها.
أضعها بين لساني وسقف حلقي وأضغط عليها
ثم أُخرجها وأمصّ كلَّ شبرٍ منها،
وعصيرُها يسيلُ في فمي وحوله
وأنا أتبلّل وأغرق في رحيقها الساحر.
وأعود وأدخلها كلّها في ثغري،
لأنّ المانغو هي البَذْرَة والعسل
وهي العِرْق والنَكهة.
ولمّا ينتهي الأمر، أجد نفسي منتشية
مُندّية بالرحيق مُحلاة وشفتاي مبلولتان.
المانغو خُلِقَت لمتعة المرغ.
تقديم كتاب الحواس الأسود The Black Book of Senses
يومَ دعتني أنجليكا وفابي لأكون القَيِّمة على تشكيلة نصوص شبقية من تحرير نسوة سود لم أكن أعرف ما يعنيه عملُ القيِّم. الشبق ومشتقاته، هذه فهمتها جيداً، لكن عمل القَيِّم... ابتسمت تحت وطأة الخجل والإطراء. أظن أنّي شكرتهما، على الأقلّ آمل أنّي شكرتهما، وقلت في ذاتي: ماذا تعني هذه الكلمة اللعينة؟! حسناً، سأضطر إلى سَبر معاني هذا اللقب المُبهرَج وأنا أطبّقه.
اليوم، أنا على دراية بما يعينه عمل القيِّم. هو بمثابة ممارسة الحبّ مع نصوص شخصٍ آخر، مع فنّ شخصٍ آخر، بغية تجميع كتاب وتنظيمه. وهذا تماماً ما قمت به. عرّيت بشهوانية أدبية كلّ نصّ لكلٍّ من الكاتبات. تعمّقت في كلمات وحواس الآخرين. ولَجَتني قصائدُ لم أكتبها. حكايات ما كنت لأجرؤ على تخيّلها قلبتني رأساً على عقب وأربكت مشاعري وعبثت بشهوتي الجنسية. وكانت نشوةٌ رائعة وفريدة: سماويّة وجسمانيّة وسامية في آنٍ واحد، فكريّة وحسّيّة.
تنبض هذه النصوص كالبظر المنتصب رغبةً، رطبةٌ، ينسال منها الفرح مع كلّ قراءة. كلمات ابتلعتني بإيحاءتها اللعوبة، تأخذني أعمق فأعمق في هذا العالم الرّطب.
غطست هذه النسوة السود إلى قعرِ هَيْجِهنّ وحوّلن أعمق تخيّلاتهنّ الشبقيّة إلى فنٍّ.
أُخْصِبَت هذه الأعمال بأسلوبِ كلٍّ من الكاتبات الخاصّ في التجربة الجنسانية، بحريّة، بسوداوية، بأنفسنا، بطريقتنا الخاصّة، بتمكّن.
اخترت أن أوزّع هذه النصوص في مختلف أجزاء الكتاب ونظّمتها بحسب محتواها الأكثر رقّة أو انفعالية أو بديهية أو ضمنيّة.
استهلالاً لهذا «اللبّ الأسود المفترج»، تأتي أقسام ’التمهيدات‘ (Preliminaries) بنصوصها التي تقدّم لمحةً للقرّاء عن عالم الأطايب هذا، وهي بمثابة لمسَة شاملة رقيقة تُعرِّف بالمواضيع التي تطرحها النصوص في باقي الكتاب.
يلي ذلك لهيبُ ’اللمس‘ (Touch) وهو جزءٌ يُعنى بكلّ ما تشعر به البشرة. تلك الطاقة التي تحرق أو تُثلِج أجسادنا، التي تفجّر هُرموناتنا وتوقظ حواسنا الأخرى. صحيحٌ أنّ كثيرين بيننا يستمتعون بشهوة التلصُّص، لكنّ ملامسة البشرة بالفم الدافئ والرّطب مثيرٌ، وهو كالتطواف في نعومة الآخر. تُغرينا اللمسة اللطيفة أو الحازمة وتجتاحنا القشعريرة، وذلك التوتّر الجميل الذي يسري من العنق إلى الظهر ولا يختفي إلا اليومَ التالي. ودفء الشفاه والفم واللسان الرّطب على البشرة، آه من حلاوة لسانٍ ينساب داخل الأذن، أو احتكاك الجلد بالجلد، والملابس تتموّج على الجسد وكأنّها امتدادٌ لليدّ. ولمّا يكون التروّي جزءاً من المتعة، وتعصف بك الإثارة بفعل قبضة مُحْكَمة وبعضٍ من الألم – أو الكثير منه، من يدري؟
أمّا ’الصوت‘ (Sound) – أو اللحن؟ – فيبيّن لنا أنّ الانجذاب يحصل أيضاً عبر حاسّة السمع: صوت الشخص، الهمسات، الموسيقى التي تشعل التواصل بين جسدٍ وآخر وقد تمسي محورَ الرغبة. فبالنسبة لبعضٍ منّا، لا يتطلّب الأمر إلّا الأوتار الصوتية لشخصٍ ذي صوتٍ جميل، فذاك الصوت الأجشّ أو العميق أو الرخيم يكون كممارسة الجنس سمعياً. أن نسمع سِبابَهم الصارخ أو كلامهم المعسول همساً في الأذن يكفي لتجتاحنا قشعريرة الإثارة من الرأس إلى أخمص القدميْن.
في ’المذاق‘ (Flavor)، نأتي إلى اللسان وهو الخبير في استكشاف الخبايا يجول هائماً على جسد الآخر ويتلذّذ. وأحياناً يُقحَم اللسان قحماً لتذوُّق رحيق الآخر. فكرة أن يُشاركنا أحدٌ فراولته أو مانغته الشهيّة الملأى، بالعضّ واللحس، أو اللحس ثم العضّ، فكرةٌ كفيلة بإذابتنا. لكن لا شيء يعلو على حلاوة تذوُّق جسد الآخر بكهوفه وتلاله. إقحامُ اللسان في العمق لتذوُّق الثمرة، أو قضاءُ ساعاتٍ في تذوُّق رأس القضيب في الفم، أو رضعُ ثدي شهيّ لتذوُّق الحلمة... كلّها أفعال تسعى إلى حفظ ’مذاق‘ الآخر في الذاكرة.
نجد أيضاً نصوصاً تصف كيف تُستثار الرغبة عبر الأنف. ’الرائحة‘ (Smell)، أعزائي القرّاء، قد توقظ فينا شهوات الرغبة. أحياناً نلتقي شخصاً رائحته عبقة لدرجة أننا نودّ التهامه بأنفنا. يريد الأنف أن يجول في أنحاء الجسد ويبدأ من العنق وآهٍ من الرعشة الحلوة التي تصيبنا وتعرّي الروح! يقلّ حياء الأنف فيتعمَّق ويلفّ حول العنق ليلتقط عَبَق رائحة الآخر فيحفظها. وفي غياب هذا الشخص، إن إلتقط الأنف رائحة شبيهة يحضر الشخص في ذاكرتنا، أو إن استحضرته الذاكرة تجتاحنا الرائحة والإثارة.
نصل إلى ’النظر‘ (Look)، وهو برأيي غدّار الحواس، ومن خلاله ندرك الرغبة من وجهة «نظر». هنا النصوص تصف الرغبة والإثارة عبر حاسة النظر التي توقظ باقي الحواس. أحياناً، ابتسامةٌ تكفي لِنُصاب بالجنون. تبادُل النظرات؟ تلك النظرة التي تقول «أريدك الآن». نظرة التملّك تلك التي لا تنكسر إلا مع انتهاء المضاجعة، وقد تدوم بعدها. هذه نظرة فريدة من نوعها، تجذب الآخر فيعجز عن إشاحة نظره لوقتٍ طويل. والنظرات المُسترَقة حيث يشيح واحدٌ بنظره ما أن يلتفت إليه الآخر كأنّهما في مطاردة كالقط والفأر. وما أن تلتقي الأعين وينفضح أمرنا جُلّ ما يمكننا فعله هو أن تنفرج أساريرنا بابتسامة فاغرة.
ختاماً، يأتي الانفجار في جزء ’الحواس كافة‘ (All Senses) حيث النصوص تمزج المشاعر لتبدو كحالة تأهّب لنصل إلى اللذة القصوى، إلى النشوة.
طبعاً، لا شيء يفصل بوضوح بين هذه القصائد والحكايات. بعضها رقيقٌ بتلميحه. الإثارة تُشغِل الحواس كافّة، والأهمّ أنّها تُشغِل الرأس، فهُنا مقام كلّ ما يحدث والجسد بكامله يستجيب. لقد نظَّمتُ القصائد وفقاً لما أثارته فيّ عند قراءتها، ولكم الحريّة في مخالفة رأيي هذا. لكن بالنسبة لي، الرغبة تنبع من حاسّة معيّنة ومن ثم تنفجر، وثمّة لذّة في تتبّع مسار الرغبة وتحديد أيٍّ من الحواس استقلّت.
إنّ القدرة على تحويل الإثارة إلى فنّ تعني تحرير أنفسِنا من الأحكام المسبقة والسجون ووصمات العار كلّها التي حبَسَنا فيها هذا المجتمع المُتمَحوِر حول العرق الأبيض.
كلّما تقوم كاتبة سوداء بتحويل الشبقيّ إلى فنّ فهي تخلع السلاسل العنصرية المؤذية التي تشلّ جسدها وتقمع جنسانيتها وتجعل منّا غرضاً لجشع الآخرين. إنّ كتابة الشعر الشبقيّ هي استعادة لسلطتها على جسدها وهي التنقّل بلا خوف بين ملذّات الرغبة من أجل ذاتها ومن أجل الآخرين ومن أجل الحياة.
الكتابات الأدبية الشبقيّة هي نحن عندما نتّخذ الشكل الفنّي. الشكل الذي يتيح لنا إظهار أفضل ما لدينا وآرائنا في الحبّ الملأى لذّة والمتبّلة بشهوة أجسادنا والتي تُترجَم عبر وَعْينا الفنّي. نحن متنوّعات، وهنا نشارككم هذا التنوّع في الأحاسيس عبر الكلمات المُشبَعَة إثارة. صحيح، حتّى كلماتنا ترشَح برغبتنا الجنسية وترطّب آياتنا وتجعل من شهواتنا قصائدَ. النشوة، بالنسبة لنا، إنجاز.
أن تكون عقولنا وأجسادنا وجنسانياتنا سوداء هو أمرٌ ضروري لاستئناف لذّتنا واستعادة نشوتنا. عندها فحسب نصير أحراراً. هذه العملية برمّتها إنجازٌ وهي لا تخلو من الألم. لكنّه من المفرح أن نجد أنفسنا في مكان مختلف جداً عن حيث تمّ وضعنا.
أشعر أنّي لكنّ/لكم، أنّي لنا. تذوّقوا هذه الكلمات العذبة معنا، تلذّذوا بها، ولْتَكُن وليمة.
This journal edition in partnership with Kohl: a Journal for Body and Gender Research, will explore feminist solutions, proposals and realities for transforming our current world, our bodies and our sexualities.
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
Cuando se hace una búsqueda en Internet sobre «mutilación genital femenina» o «MGF», junto a la entrada de Wikipedia, aparece una imagen de cuatro dibujos lineales de la anatomía femenina, que ilustran cuatro tipos de violencia. (...)
Dre. Margo Okazawa-Rey est titulaire de la Chaire Barbara Lee pour le leadership des femmes et professeure invitée en études sur les femmes, le genre et la sexualité et en politique publique au Mills College à Oakland, en Californie. Elle est également professeure émérite à la San Francisco State University.
Ses principaux domaines de recherche et d’activisme au cours des 25 dernières années sont le militarisme, les conflits armés et la violence à l’égard des femmes, analysés de manière intersectionelle. Professeure Okazawa-Rey siège au conseil consultatif international de Du Re Bang à Uijongbu en Corée du Sud, au Conseil international de PeaceWomen Across the Globe à Berne, en Suisse, et est co-présidente du conseil du Highlander Research and Education Centre à New Market, Tennessee aux États-Unis.
Ses publications récentes incluent « Nation-izing » Coalition and Solidarity Politics for US Anti-militarist Feminists (en presse) ; « No Freedom without Connections: Envisioning Sustainable Feminist Solidarities » (2018) dans Feminist Freedom Warriors : Genealogies, Justice, Politics, and Hope, Chandra Talpade Mohanty et Linda Carty (ed.) ; Between a Rock and Hard Place: Southeast Asian Women Confront Extractivism, Militarism, and Religious Fundamentalisms (2018) ; à « Liberal Arts Colleges Partnering with Highlander Research and Education Center : Intergenerational Learning for Student Campus Activism and Personal Transformation, » numéro spéciale de Feminist Formations (Feminist Social Justice Pedagogy, (2018).
«Yo no planeaba ser una cantante, el canto planeó estar en mí.» - Dorothy Masuka (entrevista de Mail & Guardian)
Dorothy Masuka, nacida en 1935 en Bulawayo (en ese momento Rodesia del Sur, ahora Zimbabue), creció en Sudáfrica, y se convirtió en una reconocida compositora, cantante de jazz, activista, y defensora ferviente de la lucha contra el apartheid. Definida como «una arquitecta del discurso de la música popular africana de liberación», Dorothy a menudo cantaba sobre política en lenguas indígenas africanas y, a través de todo su trabajo, confrontó las políticas racistas del gobierno sudafricano.
Una de estas canciones, titulada «Dr. Malan» (por el político pro-apartheid D.F. Malan) fue prohibida. Luego, en 1961, grabó «Lumumba», una canción sobre el asesinato del líder anticolonial Patrice Lumumba. El trabajo y el activismo de Dorothy atrajeron la atención de la División Especial de la policía sudafricana, y fue forzada a un exilio político que se prolongaría durante tres décadas. Durante ese tiempo, trabajó con grupos independentistas, incluido el Congreso Nacional Africano. En 1992, cuando el apartheid comenzó a desmoronarse y Nelson Mandela fue liberado de prisión, Dorothy regresó a Sudáfrica.
Su trabajo incluye la primera canción que grabó, en 1953, titulada «Hamba Notsokolo», que fue un éxito durante la década de 1950, y hoy es un clásico muy valorado. También escribió «El Yow Phata Phata», una canción que fue adaptada por Miriam Makeba, quien hizo de «Pata, Pata» un hit internacional.
Arraigados en la resistencia, la música y el activismo de Dorothy (popularmente conocida como «Auntie Dot» [«Tía Dot»]) estaban entretejidos, y dejaron un legado magnífico e inspirador.
Dorothy falleció en Johannesburgo el 23 de febrero de 2019 a la edad de 83 años, por problemas de salud.