Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

Contenu lié

Jaitun

Jaitun, comúnmente conocida como «Amma», estaba comprometida con garantizar los derechos reproductivos de las mujeres y niñas de India. Se dedicó, particularmente, a abogar por quienes viven en la pobreza y son más marginadas, incluidas las mujeres y niñas dalit y musulmanas.

Jaitun fue la fuerza vital detrás del caso Jaitun versus Janpura Maternity Home & Ors. Su perseverancia por la justicia llevó a que la Corte Suprema de Delhi emitiera una sentencia innovadora, que obligó al gobierno indio a hacerse responsable del incumplimiento de cierto número de obligaciones legalmente vinculantes, tales como la atención a la salud reproductiva y el derecho a la alimentación.

A su hija Fatema, quien vivía por debajo de la línea de pobreza, se le negaron los servicios reproductivos, y tuvo que dar a luz en público, bajo un árbol. En ese momento, tanto Jaitun como Fatema estaban en situación de calle, ya que su casa había sido demolida por el gobierno como parte del programa de reurbanización y gentrificación de Nueva Delhi.

«Desde entonces, esta sentencia ha sido utilizada por innumerables abogadxs y activistas de todo el mundo, incluyendo al ex-Relator Especial de la ONU sobre el derecho a la salud, no solamente como fuente de inspiración, sino como una sólida plataforma para promover la justicia.» - Jameen Kaur

Jaitun ha sido una inspiración para que muchas otras mujeres que viven en la pobreza reclamen sus derechos. Falleció en 2017.

«Con la muerte de Jaitun, hemos perdido una incomparable guerrera de la justicia, pero su espíritu de desafío pervive.» -Jameen Kaur

«En mis dieciocho años como defensora de los derechos humanos, nunca he encontrado una mujer que me inspirara ni que conmoviera mi espíritu de la forma en que lo hacía Amma. Su sonora valentía, su inimitable humor (solíamos compararla con la actriz de Bollywood, Hema Melini) cuando se sentía molesta porque habíamos pasado tanto tiempo lejos de ella... con un brillo en los ojos, decía “Ustedes se han olvidado de Amma, Amma ahora no les habla”, y luego con gran dramatismo se ponía de espaldas para darse vuelta enseguida riendo y estirando los brazos para un abrazo. Su bondad y, en definitiva, su amor y su alegría por el amor y el derecho de todxs nosotrxs a vivir con dignidad. La extraño terriblemente.» - Jameen Kaur

En quelles langues les informations seront-elles disponibles sur le Forum ?

Anglais, français, espagnol et chinois mandarin.

En su lucha por los derechos humanos enfrentan la injusticia en América Latina

Este año honramos a 19 defensoras de la región de América Latina y el Caribe. De ellas, 16 fueron asesinadas, incluyendo a 6 periodistas y 4 defensoras LGBTQI. Únete a nosotras en la conmemoración de  sus vidas y trabajo,  compartiendo los memes aquí incluidos con tus colegas, amistades y redes; y tuiteando las etiquetas #WHRDTribute y #16Días.


Por favor, haz click en cada imagen de abajo para ver una versión más grande y para descargar como un archivo.

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40 ans de la fondation de AWID: L'album | FR Snippet Home

40 ans de la fondation de AWID: L'album

En collaboration avec l'artiste Naadira Patel, nous avons créé un album qui met en lumière une sélection de moments marquants, représentatifs des quatre décennies de soutien de AWID aux mouvements féministes.

Isabel Cabanillas de la Torre

Isabel Cabanillas de la Torre était une jeune artiste et activiste féministe très appréciée de Ciudad Juárez, au Mexique. Elle était connue pour ses belles peintures textiles, très expressives. Les yeux faisaient partie des représentations emblématiques de son travail. Ses peintures murales ont métamorphosé les immeubles décrépis et laissés à l’abandon du centre-ville de Ciudad Juárez, ornant leurs façades de messages de vie et de commentaires politiques.

Isabel voulait, à travers son art et son activisme politique, attirer l’attention sur les violences basées sur le genre omniprésentes dans sa ville natale. Elle était bénévole dans le réseau Mesa de Mujeres pour l’Observatoire citoyen sur le genre, qui supervise le travail des juges, procureurs et avocats de la défense dans les affaires de féminicides et autres violations basées sur le genre. Elle était également membre de Hijas de su Maquilera Madre, un collectif féministe dont le nom fait référence aux filles de mères qui travaillent dans les maquiladoras, ou zones de traitement pour l’exportation. Certaines de ces mères ont figuré parmi les premières victimes de féminicide dans la ville.

Le dernier projet d’Isabel, toujours en cours, était une installation artistique pour protester contre une entreprise canadienne qui cherchait à extraire du cuivre dans le désert de Samalayuca. 

Le 18 janvier 2020, Isabel a été tuée par balle alors qu’elle rentrait chez elle à vélo dans le centre de Juárez, dansce qui semble avoir été un acte ciblé, son corps ayant été retrouvé à côté de son vélo.

Le meurtre d’Isabel a déclenché une nouvelle vague d’indignation contre les féminicides dans la région, des centaines de personnes ont manifesté jusqu’au pont frontalier entre le Mexique et les États-Unis, le bloquant pendant des heures et scandant « Ni Una Menos » (pas une de plus) alors que des collectifs féministes continuaient de manifester contre les meurtres de femmes dans tout le pays. Au cours de la seule année 2019, 3 142 femmes et filles ont été tuées au Mexique. Un grand nombre ont été spécifiquement ciblées du fait de leur genre.

Elle adorait faire du vélo.

« Le vélo était son symbole de liberté. Il symbolisait le fait d’être libre dans les rues. » - Marisol (une amie d’Isabel) 

Qu'advient-il des propositions envoyées à travers l'appel à activités ??

  1. Les propositions d’activité seront initialement présélectionnées par l’équipe de l’AWID
  2. Les organisateurs·trices des propositions retenues seront ensuite invité·e·s à voter pour choisir les activités finales. Celles qui auront obtenu le plus de votes seront incluses au programme du Forum. L'AWID pourra procéder à quelques ajustements à la sélection finale pour s'assurer que notre programme présente un équilibre adéquat entre les régions, les groupes d'intérêt, les enjeux et les méthodologies.  
  3. Notre Comité contenu et méthodologie du Forum prendra contact avec les organisateurs·trices des propositions sélectionnées pour les aider à développer davantage leurs activités.

Nous mettrons le site à jour avec les informations pertinantes le moment venu.

WHRDs from the South and Southeast Asian region

7 Women Human Rights Defenders from across the South and Southeast Asian region are honored in this year’s Online Tribute. These defenders have made key contributions to advancing human and women’s rights, indigenous people’s rights, and the right to education. These WHRDs were lawyers, women’s rights activists, scholars, and politicians. Please join AWID in commemorating t their work and legacy by sharing the memes below with your colleagues, networks and friends and by using the hashtags #WHRDTribute and #16Days. 


Please click on each image below to see a larger version and download as a file

 

Snippet Opening Dance Performance EN

Opening Dance Performance

By Pia Love

dancer with angel wings

watch performance

Mirna Teresa Suazo Martínez

Mirna Teresa Suazo Martínez was part of the Garifuna (Afro-descendent and Indigenous) Masca community, living on the North Caribbean coast of Honduras. She was a community leader and a fervent defender of the Indigenous territory, a land that was violated when the National Agrarian Institute of Honduras gave territorial licenses to people outside of the community. 

This deplorable deed resulted in repeated harassment, abuse and violence against the Masca, where economic interests of different groups met those of Honduran armed forces and authorities. According to the Black Fraternal Organization of Honduras (OFRANEH), the strategy of these groups is to evict and exterminate the Indigenous population.

“Masca, the Garifuna community located next to the Cuyamel Valley, is part of the area of influence of one of the supposed model cities, a situation that has triggered territorial pressures along the Garifuna coast.” - OFRANEH, 8 September 2019

Mirna Teresa, president of the Board of Trustees of the Masca Community in Omoa, was also firmly rejecting the construction of two hydroelectric plants on the river that carries the same name as her community, Masca.

“The Garífuna community attributes the worsening of the situation in their region to their opposition to tourist exploitation, the monoculture of African palm and drug trafficking, at the same time that it seeks to build an alternative life through the cultivation of coconut and other products for self-consumption.” - Voces Feministas, 10 September 2019 

Mirna Teresa was murdered on 8 September 2019 in her Restaurant “Champa los Gemelos”. 

She was one of six Garifuna women defenders murdered between September and October 2019 alone. According to OFRANEH, there was no investigation by the authorities into these crimes.

“In the case of the Garífuna communities, a large part of the homicides are related to land tenure and land management. However, squabbles between organized crime have resulted in murders, such as the recent ones in Santa Rosa de Aguán.” - OFRANEH, 8 September 2019

Ai-je besoin d’un visa pour assister au Forum à Taipei ?

Vous N’AVEZ PAS besoin d’un visa pour assister au Forum à Taipei si vous détenez un passeport émis par l’un des pays suivants (la durée de séjour autorisée varie d’un pays à l’autre) :

Allemagne, Andorre, Australie, Autriche, Belgique, Belize, Bulgarie, Brunei, Canada, Chili, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Eswatini, État de la Cité du Vatican, États-Unis, Finlande, France, Grèce, Guatemala, Haïti, Honduras, Hongrie, Îles Marshall, Islande, Irlande, Israël, Italie, Japon*, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Malte, Monaco, Nauru, Nicaragua, Norvège, Nouvelle-Zélande, Palaos, Paraguay, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Portugal, République de Corée, République dominicaine, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tuvalu.

Les personnes détentrices de tout autre passeport AURONT BESOIN D’UN VISA pour se rendre à Taipei.


Remarque :

Une fois inscrit·e au Forum, il est probable que vous receviez un code relatif à l’événement vous permettant de demander un visa en ligne, quelle que soit votre nationalité.

Nous vous donnerons plus d’informations à ce sujet après l’ouverture du processus d’inscription. 

 

Before you begin

Before starting the WITM research methodology, it is important you prepare the background and know what to expect.


Capacity

With AWID’s WITM research methodology, we recommend that you first review the entire toolkit.

While this toolkit is designed to democratize WITM research, there are capacity constraints related to resources and research experience that may affect your organization’s ability use this methodology.

Use the “Ready to Go?” Worksheet to assess your readiness to begin your own WITM research. The more questions you can answer on this worksheet, the more prepared you are to undertake your research.

Trust

Before beginning any research, we recommend that you assess your organization’s connections and trust within your community.

In many contexts, organizations may be hesitant to openly share financial data with others for reasons ranging from concerns about how the information will be used, to fear of funding competition and anxiety over increasing government restrictions on civil society organizations.

As you build relationships and conduct soft outreach in the lead-up to launching your research, ensuring that your objectives are clear will be useful in creating trust. Transparency will allow participants to understand why you are collecting the data and how it will benefit the entire community.

We highly recommend that you ensure data is collected confidentially and shared anonymously. By doing so, participants will be more comfortable sharing sensitive information with you. 


First step

1. Gather your resources

We also recommend referring to our “Ready to Go?” Worksheet to assess your own progress.

ทำไมจึงเป็นกรุงเทพ

ฟอรัมแต่ละครั้งถูกจัดขึ้นในภูมิภาคต่างๆทั่วโลก และครั้งนี้ AWID ฟอรัมกลับมาจัดที่เอีเชียอีกครั้ง! เราได้ผ่านการไปเยี่ยมเยือนประเทศต่างๆในเอเชียเพื่อหารือกับขบวนการเฟมินิสต์เพื่อประเมินรายละเอียดด้านโลจิสติกส์ การเข้าถึงง่าย ความปลอดภัย วีซ่า และความพร้อมด้านอื่นๆ โดยคณะกรรมการ AWID ของเรา อนุมัติให้จัดที่กรุงเทพอย่างกระตือรือร้นในฐานะทางเลือกที่ดีที่สุด เราตื่นเต้นที่ได้กลับมากรุงเทพที่ที่เราเคยได้จัด AWID ฟอรัมในปีพ.ศ. 2548

Snippet She is on her way_Fest (ES)

Sesión plenaria:

"Ella está en camino":
Alternativas, feminismos y otro mundo

Felogene Anumo, AWID
Dr. Vandana Shiva, India
Dr. Dilar Dirik, Kurdistan
Nana Akosua Hanson, Ghana

ver plenaria

 

Barbara Allimadi

Barbara Allimadi fue una activista política y defensora de los derechos humanos de Uganda. En 2012, co-organizó una protesta contra la agresión policial a Ingrid Turinawe, una figura política de la oposición, que fue televisada y muestra cómo un policía le aprieta el pecho. Durante la protesta, Barbara, junto con otras compañeras activistas, se quitaron la ropa hasta quedarse en sujetador frente a la Estación Central de Policía de Kampala. Este hecho pasó a conocerse en Uganda como la infame "protesta de los sujetadores".

"Nos decidimos por la protesta de los sujetadores. Pensamos que sería lo más apropiado para lo que había sucedido. Con esta acción, no es que estuviésemos diciendo que no nos respetásemos a nosotras mismas. Estábamos indignadas con lo que había sucedido." - Barbara Allimadi, 2013 (Daily Monitor, en inglés)

Barbara se licenció en Ingeniería Electrónica y de Comunicaciones en la Universidad Metropolitana de Londres, y ejerció como ingeniera de redes en el Reino Unido. Era,además, una fan entusiasta de la música reggae. Regresó a Uganda en 2007, cuando su madre falleció.

En 2019, fue nombrada Coordinadora de Asuntos Internacionales y de la Diáspora de la Alianza para la Transformación Nacional (ANT, por sus siglas en inglés), un partido político lanzado ese año por un líder de la oposición.

"Queremos garantizar la seguridad de la vida y la propiedad,  no el dolor, las lesiones o incluso la muerte a manos de unas fuerzas de seguridad que se supone deberían protegernos. Y lo más importante, queremos un entorno estable y propicio donde podamos realizar nuestros sueños y aspiraciones". - Barbara Allimadi, video de ANT (en inglés)  

Barbara falleció el 27 de abril de 2020.


Tributos:

"Estaba muy orgullosa de mi hermana por muchas razones, pero, en particular, por su intrépida búsqueda de la paz, la democracia, la justicia y la igualdad en Uganda. En los momentos más álgidos de su activismo, Barbara lideró muchas marchas por las calles de Kampala, hacia las comisarías de policía y el Parlamento". - Doris Allimadi, hermana de Barbara

"Nos enteramos con profunda tristeza del prematuro fallecimiento de Barbara Allimadi. Ella ha sido una fuerza valiente, implacable y valerosa para el movimiento de liberación de Uganda. Queremos dar nuestro más sentido pésame a su familia. La echaremos mucho de menos". - Akina Mama wa Afrika (tweet, 28 April 2020)

"El fallecimiento de Barbara es una noticia muy triste para nosotrxs y para toda su familia. Barbara dedicó su vida a luchar por la justicia, la libertad y los derechos de las personas desde la sociedad civil, hasta que se unió, recientemente, al partido." Maj Gen Mugisha Muntu, coordinador nacional de la ANT (por sus siglas en inglés)

"Una hermana hermosa, encantadora, divertida, carismática e inspiradora. Mis hijxs han perdido a su tía. Uganda ha perdido a una audaz y valiente defensora de la libertad. Barbara dijo una vez: "Mientras siga habiendo aliento en ti, sigue trabajando por conseguir tus sueños". - Doris Allimadi, hermana de Barbara. 
 

4. Collect and analyze your data

This section will guide you on how to ensure your research findings are representative and reliable.

In this section:

Collect your data

1. Before launch

  • First determine the best way to reach your survey population.
    For example, if you want to focus on indigenous women’s rights organizers, do you know who the key networks are? Do you have contacts there, people who can introduce you to these organizations or ways of reaching them?
  • Determine if your key population can be easily reached with an online survey, if you need to focus on paper survey distribution and collection or a mix of both. This decision is very important to ensure accessibility and inclusiveness.
  • Be prepared! Prior to advertizing, create a list of online spaces where you can promote your survey.
    If you are distributing paper versions, create a list of events, spaces and methods for distributing and collecting results.
  • Plan your timeline in advance, so you can avoid launching your survey during major holidays or long vacation periods.
  • Make it easy for your advisors and partners to advertize the survey – offer them pre-written Twitter, Facebook and email messages that they can copy and paste.

2. Launch

  • Send the link to the survey via email through your organization’s email databases.
  • Advertize on your organization’s social media. Similar to your newsletter, you can regularly advertize the survey while it is open.
  • If your organization is hosting events that reach members of your survey population, this is a good space to advertize the survey and distribute paper versions as needed.
  • Invite your advisors to promote the survey with their email lists and ask them to copy you so you are aware of their promotional messages. Remember to send them follow-up reminders if they’ve agreed to disseminate.
  • Approach funders to share your survey with their grantees. It is in their interest that their constituencies respond to a survey that will improve their own work in the field.

3. During launch

  • Keep the survey open for a minimum of four weeks to ensure everyone has time to take it and you have time to widely advertize it.
  • Send reminders through your email databases and your partners databases asking people to participate in the survey. To avoid irritating recipients with too many emails, we recommend sending two additional reminder emails: one at  midway point while your survey is open and another a week before your survey closes.
  • As part of your outreach, remember to state that you are only collecting one response per organization. This will make cleaning your data much easier when you are preparing it for analysis.
  • Save an extra week! Halfway through the open window for survey taking, check your data set. How have you done so far? Run initial numbers to see how many groups have responded, from which locations, etc. If you see gaps, reach out to those specific populations. Also, consider extending your deadline by a week – if you do so, include this extension deadline in one of your reminder emails, informing people know there is more time to complete the survey. Many answers tend to come in during the last week of the survey or after the extended deadline.

If you also plan to collect data from applications sent to grant-making institutions, this is a good time to reach out them.

When collecting this data, consider what type of applications you would like to review. Your research framing will guide you in determining this.

Also, it may be unnecessary to see every application sent to the organization – instead, it will be more useful and efficient to review only eligible applications (regardless of whether they were funded).

You can also ask grant-making institutions to share their data with you.

See a sample letter to send to grant-making institutions

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Prepare your data for analysis

Your survey has closed and now you have all this information! Now you need to ensure your data is as accurate as possible.

Depending on your sample size and amount of completed surveys, this step can be lengthy. Tapping into a strong pool of detail-oriented staff will speed up the process and ensure greater accuracy at this stage.

Also, along with your surveys, you may have collected data from applications sent to grant-making institutions. Use these same steps to sort that data as well. Do not get discouraged if you cannot compare the two data sets! Funders collect different information from what you collected in the surveys. In your final research report and products, you can analyze and present the datasets (survey versus grant-making institution data) separately.

1. Clean your data

  • Resolve and remove duplications: If there is more than one completed survey for one organization, reach out to the organization and determine which one is the most accurate.
  • Remove ineligible responses: Go through each completed survey and remove any responses that did not properly answer the question. Replace it with “null”, thus keeping it out of your analysis.
  • Consistently format numerical data: For example, you may remove commas, decimals and dollar signs from numerical responses. Financial figures provided in different currencies may need to be converted.

2. Code open-ended responses

There are two styles of open-ended responses that require coding.

Questions with open-ended responses

For these questions, you will need to code responses in order to track trends.

Some challenges you will face with this is:

  1. People will not use the exact same words to describe similar responses
  2. Surveys with multiple language options will require translation and then coding
  3. Staff capacity to review and code each open-ended response.

If using more than one staff member to review and code, you will need to ensure consistency of coding. Thus, this is why we recommend limiting your open-ended questions and as specific as possible for open-ended questions you do ask. 

For example, if you had the open-ended question “What specific challenges did you face in fundraising this year?” and some common responses cite “lack of staff,” or “economic recession,” you will need to code each of those responses so you can analyze how many participants are responding in a similar way.

For closed-end questions

If you provided the participant with the option of elaborating on their response, you will also need to “up-code” these responses.

For several questions in the survey, you may have offered the option of selecting the category “Other” With “Other” options, it is common to offer a field in which the participant can elaborate.

You will need to “up-code” such responses by either:

  • Converting open-ended responses to the correct existing categories (this is known as “up-coding”). As a simple example, consider your survey asks participants “what is your favorite color?” and you offer the options “blue,” “green,” and “other.” There may be some participants that choose “other” and in their explanation they write “the color of the sky is my favorite color.” You would then “up-code” answers like these to the correct category, in this case, the category “blue.”
  • Creating a new category if there are several “others” that have a common theme. (This is similar to coding the first type of open-ended responses). Consider the previous example question of favorite color. Perhaps many participants chose “other” and then wrote “red” is their favorite. In this case, you would create a new category of “red” to track all responses that answered “red.”
  • Removing “others” that do not fit any existing or newly created categories.

3. Remove unecessary data

Analyze the frequency of the results

For each quantitative question, you can decide whether you should remove the top or bottom 5% or 1% to prevent outliers* from skewing your results. You can also address the skewing effect of outliers by using median average rather than the mean average. Calculate the median by sorting responses in order, and selecting the number in the middle. However, keep in mind that you may still find outlier data useful. It will give you an idea of the range and diversity of your survey participants and you may want to do case studies on the outliers.

* An outlier is a data point that is much bigger or much smaller than the majority of data points. For example, imagine you live in a middle-class neighborhood with one billionaire. You decide that you want to learn what the range of income is for middle-class families in your neighborhood. In order to do so, you must remove the billionaire income from your dataset, as it is an outlier. Otherwise, your mean middle-class income will seem much higher than it really is.

Remove the entire survey for participants who do not fit your target population. Generally you can recognize this by the organizations’ names or through their responses to qualitative questions.

4. Make it safe

To ensure confidentiality of the information shared by respondents, at this stage you can replace organization names with a new set of ID numbers and save the coding, matching names with IDs in a separate file.

With your team, determine how the coding file and data should be stored and protected.

For example, will all data be stored on a password-protected computer or server that only the research team can access?

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Create your topline report

A topline report will list every question that was asked in your survey, with the response percentages listed under each question. This presents the collective results of all individual responses. 

Tips:

  • Consistency is important: the same rules should be applied to every outlier when determining if it should stay or be removed from the dataset.
  • For all open (“other”) responses that are up-coded, ensure the coding matches. Appoint a dedicated point person to randomly check codes for consistency and reliability and recode if necessary.
  • If possible, try to ensure that you can work at least in a team of two, so that there is always someone to check your work.

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Analyze your data

Now that your data is clean and sorted, what does it all mean? This is the fun part where you begin to analyze for trends.

Are there prominent types of funders (government versus corporate)? Are there regions that receive more funding? Your data will reveal some interesting information.

1. Statistical programs

  • Smaller samples (under 150 responses) may be done in-house using an Excel spreadsheet.

  • Larger samples (above 150 responses) may be done in-house using Excel if your analysis will be limited to tallying overall responses, simple averages or other simple analysis.

  • If you plan to do more advanced analysis, such as multivariate analysis, then we recommend using statistical software such as SPSS, Stata or R.
    NOTE: SPSS and Stata are expensive whereas R is free.
    All three types of software require staff knowledge and are not easy to learn quickly.

Try searching for interns or temporary staff from local universities. Many students must learn statistical analysis as part of their coursework and may have free access to SPSS or Stata software through their university. They may also be knowledgeable in R, which is free to download and use.

2. Suggested points for analysis

  • Analysis of collective budget sizes
  • Analysis of budget sizes by region or type of organization
  • Most common funders
  • Total amount of all funding reported
  • Total percentages of type of funding (corporate, government, etc)
  • Most funded issues/populations
  • Changes over time in any of these results.

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Previous step

3. Design your survey

Next step

5. Conduct interviews


Estimated time:

• 2 - 3 months

People needed:

• 1 or more research person(s)
• Translator(s), if offering survey in multiple languages
• 1 or more person(s) to assist with publicizing survey to target population
• 1 or more data analysis person(s)

Resources needed:

• List of desired advisors: organizations, donors, and activists
• Optional: an incentive prize to persuade people to complete your survey
• Optional: an incentive for your advisors

Resources available:

Survey platforms:

Survey Monkey
Survey Gizmo (Converts to SPSS for analysis very easily)

Examples:
2011 WITM Global Survey
Sample of WITM Global Survey
Sample letter to grantmakers requesting access to databases

Visualising Information for Advocacy:
Cleaning Data Tools
Tools to present your data in compelling ways
Tutorial: Gentle Introduction to Cleaning Data

 


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5. Conduct interviews


Ready to Go? Worksheet

Download the toolkit in PDF