L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
les agressions physiques et la mort
les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
le harcèlement judiciaire et la criminalisation
l’épuisement
Une approche holistique et collaborative de la sécurité
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.
Nos actions
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
Contenu lié
Ali Chavez Leeds
Impression sur papier, sérigraphie 4 couleurs, 8.5x11, 2016
«Tasseography» (Tasséomancie)
La tasséomancie est une méthode de divination qui interprète les motifs dans les feuilles de thé et/ou le marc de café. Il s’agit d’une pratique qui se transmet par les femmes de mon côté arménien et qui m’a été enseignée par ma mère, qui elle-même l’a apprise de sa mère, et ainsi de suite. Lorsque je regardais ma grand-mère lire le marc de café du café arménien préparé pour la famille et les amis, je remarquais que, souvent, elle voyait ce qu'elle avait envie de dire. Ces gravures disent certaines des choses que j’ai envie de voir dans le monde ; j'espère que vous aussi.
Impression relief sur papier, 11 × 14 in, 2021
«Our Promise» (Notre promesse)
Cette gravure célèbre la résilience, le sacrifice et la force des combattant·e·s de la liberté de l’Asie du Sud-Ouest et de l’Afrique du Nord à travers l'histoire et la solidarité qui existe. Elle a été inspirée à l'origine par un article que j'ai lu sur une exposition organisée à Tatvan, un district de Bitlis, qui mettait en lumière la présence arménienne dans la région. Mes ancêtres sont originaires de Bitlis, se situant aujourd'hui sur le territoire de la Turquie actuelle.
Impression relief sur papier, 8.5 × 11 in, 2020
«Looking at the Cup» (Regarder la tasse)
La tasséomancie (la lecture du marc de café) est une pratique culturelle utilisée par les femmes arméniennes depuis des siècles pour se parler entre elles et les unes aux autres, un langage codé permettant d'entamer des conversations, d'établir des relations et de tisser des liens.
À propos d’Ali Chavez Leeds
Ali Cat Leeds (elle/iel) est une artiste et graveuse qui vit sur les territoires non cédés de Cowlitz, Multnomah et des tribus confédérées de Grand Ronde, au confluent de deux rivières, également connu sous le nom de Portland, Oregon. Elle produit ses œuvres sous le nom de Entangled Roots Press. Ses impressions mêlent le littéral et le métaphorique pour éclairer et commenter le monde qui nous entoure. Les impressions en relief, sérigraphiques et typographiques vont du carnage de la déforestation à la beauté des mouvements des peuples. Les impressions d'Ali s'inspirent d'histoires ancestrales et s'orientent vers des avenirs libérateurs ; elles enchevêtrent les leçons des jardins, les symboles dans le marc de café, les fils tissés d'Arménie et d'Euskal Herria, jusqu'à la page imprimée.
Snippet FEA No feminist economies without feminist unions (FR)
Pas d’économies féministes sans syndicats féministes!
Par le biais de l'organisation syndicale, Sopo, Sabrina et Linda se battent non seulement pour les droits des femmes, des travailleur·euses essentiel·les, des travailleur·euses migrant·e·s et des travailleur·euses du sexe, mais pour les droits de tous·tes les travailleur·euses .
La lutte pour mettre fin à l'exploitation des travailleur·euses est une lutte féministe. C’est pourquoi il n’y a pas d’économies féministes sans syndicats féministes.
FRMag - The Triple (FR)
Les invalides en triple : parlons sexe, chéri !
par Nandini Tanya Lallmon
Olajumoke « Jay » Abdullahi et Kym Oliver sont des féministes révolutionnaires à plus d'un titre. (...)
Laurie Carlos fue una actriz, directora, bailarina, dramaturga y poeta estadounidense, una artista y visionaria extraordinaria que tenía un poderoso don para hacer surgir el arte en otras personas.
«Laurie entraba en una habitación (cualquier habitación/todas las habitaciones ) con clarividencia arremolinada, con genio artístico, rigor corporizado, con un realismo feroz— y con la determinación de ser libre... y de liberar a otrxs. Una hacedora de magia. Una vidente. Alguien que cambiaba de formas. Laurie me dijo una vez que entraba en los cuerpos de las personas para descubrir qué necesitaban.» - Sharon Bridgforth
Combinaba estilos de actuación tales como gestos rítmicos y texto. Laurie era mentora de nuevxs actorxs, performers y escritorxs, y ayudaba a difundir su trabajo a través de «Naked Stages», una beca para artistas emergentes. Integraba el Penumbra Theater, con el que colaboraba mediante guiones que produjeran identificaciones, a fin de «traer más voces femeninas al teatro». Laurie integraba también Urban Bush Women, una compañía de danza contemporánea prestigiosa que relata historias sobre mujeres de la diáspora africana.
En 1976, como Lady in Blue, hizo su debut en Broadway, en la producción original galardonada del drama poético de Ntozake Shange For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf. La obra de Laurie incluye White Chocolate, The Cooking Show y Organdy Falsetto.
«Cuento las historias en el movimiento (las danzas internas que surgen espontáneamente, como en la vida), la música y el texto. Si escribo una línea, no necesariamente tiene que ser una línea que es hablada; puede ser una línea que es movida. Una línea a partir de la cual se crea música. El gesto se convierte en la oración. Gran parte de quienes somos como mujeres, como personas, tiene que ver con los gestos que hacemos entre nosotrxs todo el tiempo, y en particular, durante momentos emotivos. El gesto se convierte en una oración o una declaración de hechos. Si pongo en un guión “cuatro gestos”, eso no quiere decir que no estoy diciendo nada; significa que lo he abierto para que algo sea dicho físicamente.» - Laurie Carlos
Laurie nació y creció en la ciudad de Nueva York, trabajó y vivió en Twin Cities. Falleció el 29 de diciembre de 2016 a la edad de 67 años, luego de una batalla contra el cáncer de colon.
Tributos:
«Creo que esa era exactamente la intención de Laurie. Salvarnos. De la mediocridad. Del ego. De la pereza. De la producción de arte a medias. De estar paralizadxs por el miedo. Laurie quería ayudarnos a Brillar plenamente. En nuestra producción artística. En nuestras Vidas.» - Sharon Bridgforth para Pillsbury House Theatre
«Nadie que conociera a Laurie dejaría de definirla como una persona original. Era su propia persona. Era su propia persona, su propia artista; ponía en escena el mundo tal como lo conocía, con verdadero estilo y comprensión, y vivía su arte.» - Lou Bellamy, fundador de Penumbra Theater Company, para Star Tribune
A Film Series on Feminist Realities from the SWANA region
by Esra Ozban
In a product-obsessed world, prioritizing process is a fundamental feminist method. Processes matter, and curation is no exception. While figuring out which of the films from the SWANA region would speak the loudest to the Feminist Realities theme, the global pandemic we are still facing shifted our everyday lives tremendously. Even to think, write, or express myself has become an everyday struggle. I kept missing all of my deadlines and sending apology emails to Kamee Abrahamian, whom I was working with as an independent curator for AWID’s Feminist Film Club. Kamee’s invaluable support, understanding, and suggestions reminded me that even in two different parts of the world, as colleagues who never met in person, we can co-create micro versions of the Feminist Realities for which we live and yearn.
Feminist Realities for me have a lot to do with sisterhoods. Sisterhoods that help womxn clearing mines in Artsakh/Nagorno-Karabakh. Sisterhoods baked in Vegan Inclusive Trans Cake by young trans feminists in Ankara that remind cis-ters that they are not welcomed by the Z generation. Sisterhoods that are growing into the mint on Dragica Alafandi’s rooftop in the Dheisheh Refugee Camp in Occupied Palestine in Sowing seeds of resistance. Sisterhoods that embrace intimate, sexual, and revolutionary proximities in Gezi Park in #resistayol. Sisterhoods that unearth an imagined encounter between two generations of womxn in exile in the streets of Haifa in Your father was born 100 years old and so was the Nakba. Cross-species sisterhoods that build in a fictional (brave) space created by Mounia Akl in Submarine for her rebel character Hala, who refuses to evacuate from a city full of garbage and is left behind with a dog friend.
This selection gathers bits and pieces of many Feminist Realities that have been realized in the SWANA region over the last couple of years. We will continue to imagine, learn, and share feminist embodiments of hope and power. In the meantime, let’s immerse ourselves in the powerful alternatives brought to life by the filmmakers and protagonists of these films. We may co-create every step, every act, and every attempt as we continue to cohabitate this world with others who are living Feminist Realities and continue to dream more of them into existence.
MOTHERLAND
By Emily Mkrtichian& Jesse Soursourian
“With beautiful visuals paired with compelling verité scenes, Motherland is a show of female camaraderie and strength… The film is a testament of women around the world who are willing to work harder to overcome any obstacle they meet.”
- Nosarieme Garrick, award winning filmmaker
“Motherland is an inspiring visualization of solidarity, courage, and grit…”
- Hers is Ours Collective, organizers of the Outsider Moving Art & Film Festival
Emily Mkrtichian on Feminist Realities and Artsakh/NKR: We shot the short film, Motherland, in the Republic of Artsakh in 2018. I was drawn to each of these women for their strength, their resilience and their humor -- despite the context in which they lived. In 2018, that context was the aftermath of a brutal war in the 1990’s, after which their country remained an unrecognized (or, in the international community, disputed) territory that was not given the autonomy and independence so many other countries enjoy. Artsakh was also deeply affected by the consequences we see in almost all places that go through violent conflict -- consequences that so often fall on women to bear: PTSD, high rates of alcoholism, high rates of domestic abuse, less equality and freedoms granted to women, little to no representation of women in politics and civil service. In the face of all these challenges, this film tries to capture the fire and power of the women of Artsakh, one that might not fit the traditional Western feminist paradigm, but one they have created for themselves through deep community ties, care for their families, hard work, and the ability to laugh with eachother through it all. Today, the Republic of Artsakh has been newly devastated by another war that left it without 70% of the lands these women grew up understanding were theirs. Yet, I can promise you that these women, and thousands of others, continue to pull their families, communities, and culture together through the same networks of care, commitment to hard work, and deep riotous laughter in the face of an uncertain future.
SOWING SEEDS OF RESISTANCE
By Baladi-Rooted Resistance
“A timely film to watch after having born witness to the latest bombardment of Gaza by Israeli Defence Forces. A glimpse into the way that women in Palestinian communities survive structural oppression, through the story of a library of traditional seeds.. and the women that sustain them as a form of nourishing rebellion.”
- Jessica Horn, PanAfrican feminst strategist, writer and co-creator of the temple of her skin
“Watching women coming together and working collectively for food autonomy is both therapeutic and empowering for me.”
- Hers is Ours Collective, organizers of the Outsider Moving Art & Film Festival
Baladi-Rooted Resistance Team on Feminist Realities: How to talk about Feminist Realities when you live in Deheisheh, a Palestinian refugee camp, built 70 years ago to serve 3000 refugees, but now home to 15000 people, in the occupied West Bank? Or when the land you farm is under constant threat by illegal settlers.
If you’re a woman in occupied Palestine you will have to struggle not only against patriarchy but also against colonialism and a brutal military occupation.
Dragiča and Vivien are fighting these multiple systems of domination in their own way.
Vivien uses native seeds to help Palestinians maintain their identity. Growing traditional food in traditional ways has great significance: “If you’re not a producer anymore, you’re a consumer, and what better way to enslave someone than turning them into your consumer. This is happening all around the world, but here you have it doubled with the military occupation.”
31.5% of households in the West Bank are food insecure. Through a rooftop edible garden, Dragiča managed to increase her family’s food autonomy. In the crowded camp, where the Israeli army conducts regular nighttime incursions to arrest and harass residents, Dragiča’s rooftop garden not only nourishes her family, but it especially nourishes her soul.
#RESISTAYOL
By Ruzgar Buski
Ruzgar Buski on Feminist Realities: I don’t know what to say about Feminist Realities but as a trans artist, an activist from Turkey, I know our realities are harsh. We live with violences- physical, emotional, economical, sexual! That is why we have to build our own networks, and co-creating micro realities for each other is a Feminist Reality for me. #resistayol is my first film, and at the beginning I was planning to make a film by/for/with trans people that does not try to convince anyone to the fact that trans people are human or focuses on raising awareness on trans issues. However, Gezi Uprising, one of the biggest uprising in the history of Turkey, happened and the film became something different.
I believe the production process really affects what the film is. We tried very hard for women, trans and non-binary people to work on every step of the film. This film is made by people who gathered with camaraderie and friendship. Kanka Productions is founded on transfeminist comradeship. I want the film to give hope, to heal because we carry a lot of traumas in our bodies- this is what makes us and what bonds us. Healing is a never-ending process and we have to create spaces to breath. #resistayol is an hour of breathing collectively.
Boysan Yakar in #resistayol: Well lubunyas (queers) were sitting in the park, all of a sudden bulldozers arrived and everyone got pissed off. Actually in summary this is it. It's Lubunya's park,and we had thirty days to explain that to this huge city. Everyone acknowledged that at night ibnes (faggots) fuck in that park...LGBTI Block carried our commune there. We already didn't trust the state and police and didn't have any security, we've established our own ways of doing things, our own laws and customs to survive... We carried our law to Gezi rapidly...With an effort to establish some common language and understanding among all these groups, the LGBT language of togetherness spread all through the park. Every day was a Pride march, everyone was continuously saying ‘ayol’. We spruced up the stinky, fusty language of the left. I guess we had such an impact because we've been disowned for all these years. From the most radical ones to the most conservative and nationalist ones, they all needed us, because everyone got used to being confronted with everything. Τhey were not used to such energy, our energy. That’s why it was a great political space for us. Every day, we actualized our biggest and main struggle there, that is, a struggle for visibility and recognition. That’s why we left Gezi with a huge gain.
VEGAN INCLUSIVE TRANS CAKE
By Pembe Hayat
“...a multifaceted statement, showing the joy that exists in the friendships within the queer community in Turkey as a display of rebellion and resistance.”
- Nosarieme Garrick, award winning filmmaker
“...fun, light, and random. In a world constantly marked and scarred by violence against the trans community, nothing, no action, is (unfortunately) deprived of meaning. So to more joy, love, and meaningful randomness!”
Cayan Azadi in Vegan Inclusive Trans Cake: Hello Barbies, Kens, porcelain dolls, Olive Oyls, cabbage dolls. Brides of Chucky, sisters of Chucky, brother-in-laws of Chucky and last but not least, esteemed brother-in-law lovers.
So why did we make this cake.
Now we got the news that a trans woman sex worker has attempted suicide due to the violence from street-guards and police on the street. She’s being kept at a police station now and that’s exactly why we made this cake. This transvestite cake is baked to show that we exist in every part of life, that we exist persistently and this cake shows that won’t be wiped off or ignored in this society.
Yes, there is violence in our lives, yes there is a lot of shade as well but despite all of that, we can still have fun, enjoying life as much as we can. Bon appetit, sis!
YOUR FATHER WAS BORN 100 YEARS OLD AND SO WAS THE NAKBA ابوكي خلق عمره ١٠٠ سنة، زي النكبة
By Razan AlSalah
SUBMARINE
By Mounia Akl
“It is directed as a poem is written… simple, a touch abstract, and moving.”
Esra Ozban: Esra Ozban is a film programmer and filmmaker from Turkey. Their artistic, curatorial, and scholarly work intersects critical archival practices, sex work, pornography, feminist/queer film cultures among others.
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Snippet FEA We are living in a world right (EN)
Even in times of climate crisis, governments continue to encourage large-scale agriculture industries to expand. These activities poison the land, threaten biodiversity, and destroy local food production and livelihoods. Meanwhile, while women produce the majority of our food in the world, they own almost none of the land.
What if we perceived land and Nature not as private property to exploit, but as a whole to live in, learn from, and harmoniously coexist with? What if we repaired our relationships with the land and embraced more sustainable alternatives that nurture both the planet and its communities?
Nous Sommes la Solution (We Are the Solution, NSS) is one of many women-led movements striving to do this. This is their story.
FRMag - Resistance from the Kitchen
Our arepa: Resistance from the Kitchen
by Alejandra Laprea
I live in a country of the impossible, where there are no bombs yet we are living in a war. (...)
Fadila M. était une activiste “tribale” Soulaliyate d’Azrou, dans la province marocaine d’Ifrane. Elle s'est battue contre une forme spécifique de discrimination à l'égard des femmes “tribales” liée à la propriété foncière.
Dans le cadre du Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates, elle a travaillé pour la révision de la législation-cadre relative à la gestion des biens communautaires, avec l'adoption en 2019 de trois projets de lois garantissant l'égalité des femmes et des hommes.
Selon le droit coutumier en vigueur, les femmes n'avaient pas le droit de bénéficier de la terre, surtout celles qui étaient célibataires, veuves ou divorcées. Au Maroc, les droits à la terre collective se transmettaient traditionnellement entre les membres masculins de plus de 16 ans issus d’une même famille. Depuis 2007, Fadila M. faisait partie du mouvement des femmes, à savoir la première mobilisation populaire nationale de revendication de leurs droits fonciers. Parmi leurs victoires, citons le fait qu'en 2012, les femmes Soulaliyates ont pu, pour la première fois, s'inscrire sur les listes de bénéficiaires et disposer d'une indemnisation liée à la cession des terres. Le mouvement a également réussi à faire modifier le dahir de 1919 (décret du roi du Maroc) de façon à garantir aux femmes le droit à l'égalité.
Fadila M. s’est éteinte le 27 septembre 2018. Les circonstances de sa mort, survenue alors qu’elle participait à une marche de protestation sur la question des terres collectives, ne sont pas claires. Si les autorités déclarent que sa mort est accidentelle et qu'elle a fait un arrêt cardiaque sur le chemin de l'hôpital, la section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), affirme quant à elle que Fadila a été étouffée par un membre des forces policières arborant un drapeau marocain. Sa famille a demandé qu’une enquête soit menée mais les résultats de l'autopsie n'ont pas été communiqués.
Veuillez noter: Nous n'avons pu trouver aucune photo de Fadima M. C'est pourquoi cette illustration (au lieu d'un portrait) représente ce pour quoi elle s'est battue et a travaillé : la terre et le droit d'y vivre et d'avoir accès à cette terre et ce qui y pousse.
Los discursos anti-derechos continúan evolucionando. Además de utilizar argumentos relacionados con la religión, la cultura y la tradición, los actores antiderechos cooptan el lenguaje de la justicia social y los derechos humanos para ocultar sus verdaderas agendas y ganar legitimidad.
Hace tres décadas, un evangelista televisivo estadounidense candidato del Partido Republicano dijo una célebre frase: el feminismo es «un movimiento político antifamilia que alienta a las mujeres a dejar a sus maridos, matar a sus hijos, practicar brujería, destruir el capitalismo y convertirse en lesbianas». Hoy en día, esta idea conspirativa ha logrado un alcance y una legitimidad sin precedentes bajo la forma del discurso de la «ideología de género», un término genérico que, cual enemigo imaginario, ha sido creado por los actores antiderechos para oponerse a él.
Dentro de la serie de discursos empleados por los actores antiderechos (que incluyen nociones de «imperialismo cultural» y «colonización ecológica», apelaciones a la «objeción de conciencia» y la idea de un «genocidio prenatal»), un tema clave es la cooptación. Los actores antiderechos se apropian de problemáticas legítimas, o seleccionan partes de estas, y las distorsionan al servicio de sus agendas opresivas.
Índice de contenidos
Ideología de género
Imperialismo cultural y colonización ideológica
Aborto: objeción de conciencia
Aborto: genocidio prenatal
Ejercicio: Recuperemos la narrativa
Historia de movimiento de resistencia: Los principios de Nairobi: compromisos inter-movimientos sobre discapacidad y derechos a la salud sexual y reproductiva
“I didn’t plan to be a singer, singing planned to be in me.” - Dorothy Masuka (interview with Mail & Guardian)
Dorothy Masuka, born 1935 in Bulawayo (then Southern Rhodesia, now Zimbabwe), grew up in South Africa to become a well-known songwriter, composer, jazz singer and activist, a fervent advocate of the struggle against apartheid. Called “an architect of the discourse of popular African liberation music”, Dorothy often sang about politics in indigenous African languages and throughout her work she confronted the racist policies of the South African government.
One such song titled “Dr. Malan” (named after the pro-apartheid politician D.F. Malan) was banned. She went on to record “Lumumba” (1961), a song about the assassination of the anti-colonial leader Patrice Lumumba. Dorothy’s work and activism attracted the attention of the Special Branch of the South African police and she was forced into a political exile that would span over three decades. Throughout this time, she worked with pro-independence groups including the African National Congress. In 1992, as apartheid started to crumble and Nelson Mandela was released from prison, she returned to South Africa.
Some of her other work includes the first song she recorded in 1953 entitled “Hamba Notsokolo”, a hit in the 1950s and a valued classic. She also wrote “El Yow Phata Phata”, a song that was adapted by Miriam Makeba, making “Pata, Pata” popular internationally.
Rooted in resistance, Dorothy’s music and activism were intertwined, leaving a magnificent and inspiring legacy. She was also widely known as “Auntie Dot”.
On 23 February 2019 at the age of 83, Dorothy passed away in Johannesburg due to ill health.