Activisme des jeunes féministes
S'organiser de manière créative face à des menaces croissantes
Les jeunes activistes féministes jouent un rôle crucial au sein des organisations et des mouvements pour les droits des femmes à travers le monde. Ce sont elles qui soulèvent les nouveaux problèmes auxquels les féministes sont confrontées aujourd'hui. Leur force, leur créativité et leur adaptabilité sont vitales pour assurer la viabilité des organisations féministes.
Pourtant, elles sont confrontées à toute une série d’obstacles particuliers, notamment l'accès limité au financement et au soutien, le manque de possibilités de renforcement des capacités et une augmentation considérable des agressions sur les jeunes défenseuses des droits humains. Ces obstacles entraînent un manque de visibilité qui rend leur intégration et leur participation effective au sein des mouvements pour les droits des femmes encore plus difficiles.
Une approche multigénérationnelle
Le Programme d’activisme des jeunes féministes de l'AWID a été mis en place pour veiller à ce que les voix des jeunes femmes soient entendues et représentées dans le discours féministe. Nous voulons faire en sorte que les jeunes féministes aient un meilleur accès à du financement, à des opportunités de renforcer leurs capacités et aux processus internationaux.
En plus de soutenir directement les jeunes féministes, nous travaillons également avec des activistes des droits des femmes de tout âge pour élaborer des modèles et des stratégies d’organisation multigénérationnelles plus efficaces.
Nos actions
Nous souhaitons que les jeunes féministes puissent jouer un rôle actif dans les prises de décisions qui concernent leurs droits. Nos actions incluent :
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Favoriser la mise en commun et le partage d'informations par la Plateforme de jeunes féministes. Étant donné l'importance des médias en ligne pour le travail des jeunes féministes, notre équipe a lancé la Plateforme de jeunes féministes en mai 2010. Elle a pour objectifs d’échanger des renseignements, de renforcer les capacités des membres par le truchement de webinaires et de discussions en ligne, et d'encourager la consolidation d’une communauté de jeunes féministes.
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Soutenir la recherche et le renforcement des connaissances sur l'activisme des jeunes féministes, pour accroître la visibilité et l'influence de leur activisme au sein et entre les mouvements pour les droits des femmes et auprès d'autres acteurs-trices clés, tels les donateurs.
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Faire la promotion de la collaboration multigénérationnelle, en explorant de meilleures façons de travailler ensemble.
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Inciter les jeunes féministes à s’engager dans les processus internationaux relatifs au programme de développement, notamment ceux des Nations Unies.
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S’assurer leur collaboration dans tous les domaines prioritaires de l'AWID, y compris le Forum, pour faire en sorte que leurs contributions, leurs perspectives, leurs besoins et leur activisme se traduisent dans les débats, les politiques et les programmes qui les concernent.
Contenu lié
Snippet - Podcast Playlist Season 1 (FR)
FRMag - Mainstreaming The Invisible
Intégrer les réalités féministes invisibles
par Dr. Pragati Singh
En 2019, j’étais invitée par le réseau BBC pour intervenir lors de la conférence intitulée 100 women (100 femmes) à Delhi, en Inde, à propos de « L’avenir de l’amour, des relations et des familles ». (...)
illustration : « Les anges aussi sortent la nuit », par Chloé Luu >
Snippet - CSW69 - OURs & friends - ES
OURs y amistades en el Espacio de Solidaridad Feminista
✉️ Solo con invitación
📅 Martes 11 de marzo de 2025
🕒 De 02:00 a 04:00 p.m., EST
🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York
Organiza: Consorcio Observatorio sobre la Universalidad de los Derechos (OURS)
Sainimili Naivalu
« J’ai constaté la discrimination dans la rue, que ce soit par des taquineries ou des agressions verbales qui y ont lieu. Je me suis aussi faite plein d’ami·e·s et j’y ai rencontré plusieurs personnes. Il se peut que ce soit dangereux là-bas, mais je suis une survivante, et pour le moment, c’est là où je suis. » - Sainimili Naival
Sainimili Naivalu était une activiste féministe des droits des personnes handicapées issue du village de Dakuibeqa, sur l’île de Beqa aux Fidji.
Elle a demandé aux responsables et acteurs politiques de fournir des politiques et des services adaptés au handicap, comme la construction de rampes dans les villes et les villages afin d'accroître leur accessibilité. Les barrières physiques n’étaient pas les seules qu’elle aspirait à modifier. Sur la base de sa propre expérience, elle savait que des changements plus difficiles devaient être menés dans les sphères économiques et sociales. Bon nombre des défis avec lesquels sont aux prises les personnes handicapées trouvent leurs racines dans les attitudes discriminantes et stigmatisantes.
Survivante et combattante, Sainimili a contribué à co-créer des réalités féministes qui renforcent l’inclusion et font évoluer les attitudes par rapport à l’égalité des personnes handicapées. Elle a été membre de la Spinal Injury Association of Fiji (SIA) ainsi que participé à la formation « Démarrez votre entreprise » de l’Organisation internationale du Travail à Suva via le projet « Pacific Enable » (le Pacifique rend possible) du Forum Asie-Pacifique sur le handicap. Elle a ainsi pu transformer ses idées en une entreprise qui lui était propre. Elle était commerçante sur l’étal de marché 7 de Suva, offrant des services de manucure, tout en gérant un stand au marché des femmes SIA pour y vendre de l’artisanat, des suls et des objets historiques. Sainimili planifiait d’élargir son commerce et de devenir une employeuse majeure de personnes handicapées.
Outre son activisme, elle était également médaillée de tennis de table et une récente championne.
Avec sa personnalité vive, Sainimili était unique. On savait toujours lorsqu’elle était dans la pièce car ses rires et ses histoires étaient la première chose qu’on pouvait remarquer. - Michelle Reddy
Sainmili est décédée en 2019.
Con-versandamos
Gracias, Ángela y Pilar.

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Yannia Sofía Garzón Valencia: Soy Mujernegra y tejedora comunitaria. Vivo en Santander de Quilichao, Cauca, Colombia. Me interesan los procesos creativos que producen organización para sostener la vida colectiva. Me gusta conversar y cocinar, investigar y analizar, sembrar y aprender de plantas, leer y jugar. Actualmente coordino el Observatorio sobre violencia basada en género contra personas Afrodescendientes en Colombia. (@VigiaAfro). |


Las tres “compartíamos” la tarde en un barrio del sur de Bogotá.
Como pocas veces ocurre, había una amplia área verde para jugar y nos sentamos en unos banquitos de madera bajo un árbol de sauco. Por fin experimentábamos la sensación de otras formas del amor – estar por el gusto de estar y el placer de escucharnos. Estas conversas para mí hacen parte de las más recientes expresiones de amor que la vida me ha permitido. Formas que no sabía que eran posibles, que se quedan afuera de un taller o de un espacio militante, de un salón de clases o de una oficina de trabajo. Pasamos la tarde entre amigas donde el color de piel de las tres no fuese un tema para hacernos las ciegas y sí una experiencia para intimar sobre los parecidos y diferencias entre nuestras experiencias de infancia y juventud.
Hasta hoy me resultan nutritivas y resignificadoras aquellas charlas que se eximen de alguna tarea pendiente del movimiento negro en Colombia con la cercanía tejida del encuentro, de reconocernos, y en ese reconocernos, de identificar las particularidades que tiene liberarnos. Y de que no hay un solo camino sino muchos caminos de liberación – caminos que habitamos cada vez que dijimos no y nos rebelamos, y que lejos de incomodarnos, nos encontramos en nuestra autenticidad hecha de debilidad y fortaleza, que en lugar de separarnos, nos junta.
Nuestro propósito para hacer esa hermosa tarde fue estar. Ser conscientes de estar entre nosotras. Transitamos para que los recuerdos que quedaran sean aquellos que imaginamos por decididos, sean nuestros y no los que el miedo filtra, acomoda y permite. Recordamos fragmentos exactos de programas; cantamos coros de canciones y a lxs artistas que nos educaron en qué iba eso de amar bien, odiar bien, insultar como la mejor villana, sufrir como la mejor protagonista. Nos contamos travesuras en el colegio, lo que nos quedaba dentro del inconsciente después de la exposición a tantas formas mediáticas de decir lo mismo: durante la época del colegio, desde las maestras y las religiosas, la sobreexposición se nos hace a las mujeres para que nos identifiquemos en la aspiración de cenicienta, la conducción y apropiación para nuestras vidas del drama de la muchacha empobrecida y disminuida que precisa completar el valor de ella misma en el acto redentor de nuestra condición, y del que solo es capaz la mirada de un hombre, que como mínimo ha de ser blanco, merecedor de nuestra entrepierna – su supuesta “máxima aspiración” – y la “perfecta realización de nuestros sueños” la que debe ser nuestra.
Aquella tarde éramos tres, y cada una de nosotras criadas en diferentes lugares del país, pero era fascinante coincidir al repetir de memoria frases y situaciones de canciones y novelas, que a veces – nos dimos cuenta hablando, conociéndonos – mantuvieron algunos códigos, símbolos que se reprodujeron con algunas variaciones en nuestras casas, en nuestras relaciones primeras dentro del barrio y en el colegio. Educadas en y para el “drama” – ¿así se llama al género taquillero? – que llega a ser más drama y mayor merecimiento, el tema de “cómo y en qué situaciones es válido y legítimo sufrir” se transforma también – y esto es importante – en cómo debe ser la actitud, cómo debe verse y cómo debe hacer y ser quien sufre. Por tanto, algunas conseguimos sacarnos de nosotras mismas, y por todo significado de amor “aprendimos” que aquel que nos toca a nosotras, solo lo podíamos aprender adultas, rompiendo las ilusiones, aceptando el pecado natural, el conocimiento de la producción industrial de una virgen maría a la que no queremos parecernos, a la que no nos cabe dentro de lo que entendemos, y los desengaños que esta alineación nos reserva.
Luego de cantar, pasamos por las exploraciones sexuales tempranas. Nunca pensé que la mayoría de personas pasamos por ahí antes de los nueve años, y que aún en la adultez, hoy esas experiencias, esos recuerdos, son carga pesada y que incluso hoy, en miles de lugares, millones de niñas y niños son cercenados en su inocencia por la ausencia de confianza y la ignorancia que les ofrecemos para que reconozcan sus cuerpos. Culpar la curiosidad, valiosa fórmula de control. Retomamos conversas breves que habíamos tenido derivadas de nuestro rehacernos la historia de nuestra vida desde nuestro ser maldecido negro y por nosotras renacido. Recordamos que muchas de nuestras tías y primas fueron saliendo de sus casas, de ombligo, de su arraigo, para buscar un futuro afuera, en otro lugar.

El futuro exige el precio de reacomodar las relaciones que nos han hecho desde la infancia y colocarlas en un cuarto de olvido, fundantes, pero no relevantes para avanzar. Progresar fue para nosotras memorizar qué nos hacemos a nosotras mismas con las oportunidades que encontramos en otro lugar, que el otro lugar y no nosotras es dónde habita la oportunidad, que estamos disponibles, que hay que estar afuera. Sin embargo, para muchas de nuestras tías y primas, a cambio de la oportunidad que pocas veces llegaba de ser matriculadas y mantenidas en el colegio nocturno o un sabático por su trabajo doméstico, lo que sí llegaba con puntualidad de factura de servicio público, era la de convertirse en la primera experiencia sexual de parientes que vivían en ese futuro por el que ellas mismas y otrxs antes de ellas ya habían pagado y cuyo precio habían olvidado. Ese legado no lo seguiremos.
"Aprendió que el cuidado del vientre es un asunto de mantener sus tejidos en calor, de evitar los fríos que entran por la molleja encima de la cabeza, por los pies, por las orejas, para que no doliera especialmente en tiempos en que la luna baja, que para eso hay que cuidar lo que se come y no se come, cómo se viste y cómo se camina, que esto tiene que ver en todo momento con la salud de las niñas."
En Colombia y en América Latina se implementó con mucho éxito un manual de conducta llamado “La Urbanidad de Carreño.” Hasta la década de los 90’s y tanto en colegios públicos como privados fue de obligatoria lectura. Mi mamá que fue recogida por monjas carmelitas, lo conocía de pe a pa: el manual efectivamente condicionaba la mirada sobre los cuerpos. La primera vez que lo leí tuve que parar varias veces para sobarme el estómago que me dolía de tanto reír. Tiene instrucciones tan ridículas como la de ducharse con los ojos cerrados y apagar la luz al momento de ponerse la ropa de dormir. Los capítulos hacían referencia a cómo estar en la casa, en la calle, en una cena, en una comida – en otras palabras, las normas del buen gusto y de la etiqueta. El deber ser de la ciudadanía de bien, la civilidad que permitía distanciarse de los valores de la vida en el campo. El mismo manual indicaba que saludar de grito a alguna persona conocida que se encontrara al otro lado de la calle era indecoroso; la buena educación es cruzar la calle, así como los hombres deben quitarse sus abrigos, para ponerlos en los charcos de agua toda vez que fueran acompañados de mujeres que no debían mojarse el calzado. Pensaba en los saludos de un lado al otro lado del río, y en el calor que hace en los lugares donde hacemos la vida que no nos pide abrigo.
Este señor Carreño se contrasta grandemente con el abuelo de otra mujer mayora oriunda de Turbo. Ella compartió una vez que su abuelo era un sabio, que de él aprendió a partiar, a cuidarse el cuerpo. Aprendió que el cuidado del vientre es un asunto de mantener sus tejidos en calor, de evitar los fríos que entran por la molleja encima de la cabeza, por los pies, por las orejas, para que no doliera especialmente en tiempos en que la luna baja, que para eso hay que cuidar lo que se come y no se come, cómo se viste y cómo se camina, que esto tiene que ver en todo momento con la salud de las niñas. La mayora dice que de su abuelo devoto aprendió que los cólicos se hicieron más comunes cuando las casas dejaron de tener piso de tierra y/o madera. Cuando llegó el concreto y la baldosa, cuando el material de la casa permitió que el frio entrara por los pies, con ellos aumentó la tensión en el tejido de los vientres.
Sorprendidas de nuevo. La distancia entre la consciencia de la vida de Don Carreño y la del sabio abuelo, es la misma distancia entre lo que se dicta para el comportamiento adecuado, y cómo se ven incapacitados el impulso y los sentidos, incluso el sentido común que gusta de la salud. En ese momento podía entender otra de las tantas maneras en cómo el cemento obstruye nuestra forma de respirar de la tierra, y de nosotras como parte de ella. No había dimensionado que hubo, y aún hay, arquitecturas y materiales pensados para el cuido de nuestros cuerpos. En Colombia como en muchos otros países, el material del que está hecha la vivienda hace parte de los indicadores del índice de pobreza multidimensional: la vivienda que está construida en cemento aleja al hogar de ser leído como pobre, y así podríamos seguir rastreando el desaliento con el que el progreso nos arrastra en abandonar la relación de nuestro entorno con nuestro cuerpo. El buen gusto y la civilidad nos encamina hacia afuera: avanzar – mienten – está allá afuera.
Nos molestó un poco caer en cuenta juntas de cómo nuestras mamás o nuestros papás no nos dijeron palabra alguna de la menstruación, salvo cuando la mancha marrón ya había embadurnado los calzones. Ni nos alejaron de la vergüenza que se supone era apenas natural sentir una vez estuviera allí, acompañada de los retortijones en el vientre muchas veces acallados por las labores de faena, que se llaman quistes, miomas, hematomas – asesinaron y olvidaron a nuestras abuelas que habían averiguado y olvidaron los tratamientos para sanarlos. Que su aliento, enfriado cada vez más por ese afuera, heló la familiaridad y en lugar de calentar nuestros vientres, sentenció consejos parecidos más a las advertencias sobre lo único que les importa a los hombres. Generalizando a todos los hombres – legitimando el rol saqueador del pene, y que la única opción para esos cuerpos con pene es tomar aquello que tenemos entre las piernas. La inmutable e instalada naturalización de las múltiples variaciones de esta verdad. Y generalizar para todas las mujeres que debemos preservarlo para uno, el que lo meta primero, el que dé algo a cambio, y que somos mujeres únicamente por eso, por aspirar a/y dejarlo meter. De niña exploré penesitos y clitorisitos, y entre juegos la pregunta al oído que en esas ocasiones hacía cuando era entre mujeres fue: ¿esta vez a quién le toca hacer de hombre y a quién hacer de mujer? Por respuesta: principios de orgasmitos independientemente de con quién. Supongo que ocurre parecido entre los cuerpos de los hombres también.
"Podía entender otra de las tantas maneras en cómo el cemento obstruye nuestra forma de respirar de la tierra, y de nosotras como parte de ella. No había dimensionado que hubo, y aún hay, arquitecturas y materiales pensados para el cuido de nuestros cuerpos."
Experiencias y exploraciones de nuestras tías, primas y conocidas se volcaron hacia el cuerpo y su desnudez como tabú. Evadieron expresarla, enunciarla, hasta el punto de encubrirla, asignando nombres para sus funciones, de excretar, de expulsar, de procrear, y para nosotras de recibir. A propósito, compartí una reflexión que salió de escuchar una mayora en un taller; ella decía que, en el tiempo de vivir con su abuela, la recordaba durmiendo con un ojo abierto y otro cerrado y con una escopeta al lado del colchón. Al menor ruido en la noche, la accionaba sin chistar, situación no poco habitual en algunos territorios del pacífico colombiano donde hay un comportamiento nocivo y normalizado; y es que hombres casados y solteros que sienten gusto por una joven, se le meten en la habitación de noche – “gateada” entendemos, “gateada” decimos. El asunto de hacerle justicia a la joven, era un cálculo de riesgo: si las autoridades de la casa se daban cuenta y había o no abuso, podían herirlo y hasta matarlo.
Una práctica de justicia propia y directa, que tiene consecuencias que hasta hoy no han acabado con el gateo. En ese mismo taller – seguía compartiendo con mis hermanas – otras participantes dijeron que ni ellas ni sus mamás dejaban a sus hijas con sus padres a la hora del baño, a menos que llevaran ropa interior. En esas recordé la voz de mi papá diciéndome cuando yo tenía siete años, su mamá nunca ha dejado que yo la bañe. Les compartí esto y, todo lo contrario, una de ellas nos compartió que en cambio su papá la bañaba desnudita en el patio de su casa de infancia hasta que tuvo siete años, y que luego hasta los nueve lo hacía su hermano mayor. Ella nunca sintió un dejo de mirada extraña por parte de ellos; para ellos, decía, era parte de las tareas del cuidado con la consentida. Recuerda ser vista como lo que era: una niña hija, una niña hermana peleada con el agua.
De nuevo la infancia, ayer y hoy. Nos sorprendió escucharla, me consoló saberlo. Ya había sido diferente en otros lugares y el padre de mi hija hasta casi los dos años la bañó en la tina. Incluso antes de que cumpliera dos años le pegaba un poco en las nalgas hacia arriba, según él, para hacerlas más grandes. Acá se pueden conversar sobre otras dimensiones de cómo hacemos los cuerpos, pero es para otro cuento. Para mí, se trataba de una tarea de cuidado entre tantas del reparto que acordamos antes de que ella naciera. Y la decisión de no ver en cada hombre un violador al acecho, no significa que no lo sean, sino que también pueden dejar de serlo. También hay hombres y cuerpos de hombres que por crianza nunca lo han sido.
También pasa ahora. Le pasó a nuestra amiga y a mi hija. Me quedé pensando: ¿cómo puede ser que algunas mujeres pudieran formar una pareja en la que no les pueden dejar el cuidado de sus hijas? Estoy segura que mi mamá amó a mi papá. Y aunque pocas veces hablamos sobre la mujer que fue antes de ser mi mamá, sé que sus experiencias de abuso no se comparan en brutalidad y permisividad como las de ahora y sin embargo es una decisión – de muchas mujeres en muchos lugares. Lo que me lleva a otras preguntas: ¿Qué tan frecuente, tan reiterados los casos de abuso que en nuestra familia extensa fueron, que las madres prohibieron perceptible o imperceptiblemente a sus parejas bañar a sus hijas?, ¿Tiene que ver con toda esa sobreexposición mediática a la que somos expuestxs casi desde el nacer?, ¿Qué hace posible el desdibujamiento del lazo familiar y lo deja solo en un lazo de satisfacción corporal?, ¿Es la proximidad a los valores de la urbanidad que con tanto celo cuida de las correctas formas de los cuerpos femeninos como objetos de deseo, e impulsa a los cuerpos masculinos a actuar como poseedores y conquistadores, cumpliendo el mandato que debe ser imitado de la representación a la que mediáticamente les exponen para sentirse tranquilos en su identidad?, ¿Es el cemento y otros códigos como el de la urbanidad de Carreño el que lo soporta?, ¿El olvido de las relaciones que establecemos en función de obtener progreso, lo que lo provoca, el insistente hacer para afuera?, ¿Qué pasa con los aprendizajes de nuestra época, de quienes a escondidas o no, tuvimos exploración sexual infantil?, ¿Anulados por la culpa?, ¿Germen de la desconfianza y la vergüenza hacia la desnudez?, ¿Germen de la desconfianza y la vergüenza hacia estar adentro de si mismx? ¿No son estos aprendizajes, posibilidades para confiar en abordar la desnudez de los cuerpos dentro del respeto a sí mismx y otrxs? Estas preguntas nacen porque hay espacios de confianza, donde el miedo a decir cómo se piensa y siente está espantado por el propósito de acompañarnos. Imagino cuantas hay en tantos rincones de este planeta y estoy muy segura que no son preguntas nuevas, que hay mensajes repetidos en ellas y que nos encontramos viviendo sus respuestas.


Explorar Corporalidades Transnacionales
Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

التجسيدات العابرة للحدود
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
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En rejoignant l’AWID, vous intégrez l’organisation féministe mondiale, un pouvoir collectif qui se fonde sur la solidarité et puise ses racines dans le travail entre les mouvements.
Fannyann Viola Eddy
FRMag - Dieula and the Black Dolls
Dieula and the Black Dolls
by Ana María Belique
The Naranjo Batey community is far from the city, but it’s full of hard-working people brimming with enthusiasm. A girl named Dieula lived there. (...)
< artwork: “Fury” by Diana Manilla Arroyo
Snippet - CSW69 On anti-rights resistance - FR
Sur la résistance face aux mouvements anti-droits
- Communiqué de presse | CSW69: One Step Forward, Multiple Steps Back— The Resolve for Gender Equality Continues! Download here (en anglais)
- Nos droits en danger : il est temps d’agir - Rapport de l’OURs sur les tendances
- Bibliothèque de ressources sur les droits en danger
- Les discours sur l’« idéologie du genre » : une menace pour les droits humains
- Les féministes en première ligne pour défendre les droits humains et la démocratie : comment les bailleurs de fonds peuvent-ils avoir un impact ?
Molara Ogundipe
“But when was the master
ever seduced from power?
When was a system ever broken
by acceptance?
when will the BOSS hand you power with love?
At Jo’Burg, at Cancun or the U.N?
– Molara Ogundipe
In an interview at the 2010 Ghana International Book Fair, Molara Ogundipe introduced herself with the words: “...I’m a Nigerian. I’ve lived possibly all over the world except for the Soviet Union and China.”
Across the different continents and countries, Professor Ogundipe taught comparative literature, writing, gender, and English studies using literature as a vehicle for social transformation and re-thinking gender relations.
A feminist thinker, writer, editor, social critic, poet, and activist Molara Ogundipe succeeded in combining theoretical work with creativity and practical action. She is considered to be one of the leading critical voices on African feminism(s), gender studies and literary theory.
Molara famously coined the concept of “stiwanism’ from the acronym STIWA – Social Transformations in Africa Including Women recognizing the need to move “away from defining feminism and feminisms in relation to Euro-America or elsewhere, and from declaiming loyalties or disloyalties.”
In her seminal work ‘Re-creating Ourselves’ in 1994, Molara Ogundipe (published under Molara Ogundipe-Leslie) left behind an immense body of knowledge that decolonized feminist discourse and “re-centered African women in their full, complex narratives...guided by an exploration of economic, political and social liberation of African women and restoration of female agency across different cultures in Africa.”
In speaking about the challenges she faced as a young academic she said:
”When I began talking and writing feminism in the late sixties and seventies, I was seen as a good and admirable girl who had gone astray, a woman whose head has been spoilt by too much learning".
Molara Ogundipe stood out for her leadership in combining activism and academia; in 1977 she was among the founding members of AAWORD, the Association of Women in Research and Development. In 1982 she founded WIN (Women In Nigeria) to advocate for full “economic, social and political rights” for Nigerian women. She then went on to establish and direct the Foundation for International Education and Monitoring and spent many years on the editorial board of The Guardian.
Growing up with the Yoruba people, their traditions, culture, and language she once said :
“I think the celebration of life, of people who pass away after an achieved life is one of the beautiful aspects of Yoruba culture.”
Molara’s Yoruba ‘Oiki’ praise name was Ayike. She was born on 27 December 1940 and at the age of 78, Molara passed away on 18 June 2019 in Ijebu-Igbo, Ogun State, Nigeria.
Lettre d’amour aux mouvements féministes : les au revoir de Hakima et Cindy

Chers mouvements féministes,
Vous nous avez accueillies à bras ouverts lorsqu’il a été annoncé en 2016 au Forum de l’AWID à Bahia que nous serions toutes deux codirectrices exécutives de l’AWID. Nous pensions alors que tout était possible, nous allions construire une oasis féministe qui nourrirait nos combats collectifs à venir. Nous avons quitté Bahia avec un sens aigu de nos nouvelles responsabilités, nous engageant à vous servir de notre mieux et à diriger l’AWID de la manière la plus efficace et la plus soutenante pour vous.
Il est maintenant temps pour nous de laisser la place à un nouveau leadership !
Plus de cinq ans après le début de cette aventure, nous avons décidé de faire coïncider la fin du cycle stratégique actuel de l’AWID avec l’arrêt de notre codirection. Nous pensons que c’est le moment idéal de quitter nos fonctions et de soutenir la relève. Nous pensons en effet que le leadership féministe transformateur est cyclique.
Nous avons pleinement conscience de l’opportunité qui nous a été donnée de jouer un rôle dans les 40 ans d’histoire de l’AWID, de soutenir et mener l’organisation tout au long du difficile contexte de la pandémie mondiale et des nombreuses crises qui se sont succédé.
Mouvements féministes, nous savons que vous ferez partie de notre prochaine aventure, quelle qu’elle soit. Vous nous enseignez sans relâche la force et la résilience. Nous changeons de fonction, mais nous continuerons collectivement à progresser ensemble.
Comment nous avons avancé
Nous avons des souvenirs très clairs de ceux d’entre vous en Indonésie, en Malaisie, au Népal, en Thaïlande, en Taiwan et ailleurs encore, avec qui nous avons co-créé le Forum de l’AWID, dans la générosité et la spontanéité. Sans aucun doute, notre plus grand regret de ces cinq dernières années est de n’avoir pas pu vous offrir un autre Forum en présentiel.
Dès que la difficile (quoique nécessaire) décision d’annuler le forum de l’AWID a été prise, nous nous sommes centrées sur les questions existentielles avec lesquelles de si nombreuses organisations se débattaient : comment transformer nos manières de travailler pour continuer à être pertinentes, comment prendre en compte la fatigue, la maladie et le deuil qui nous touchent toutes et tous de diverses manières ? Comment construire des relations porteuses de sens, lorsque l’on doit se cantonner aux interactions en ligne ? Il n’y a toujours pas de réponses évidentes à ces questions mais, mouvements féministes, vous avez ouvert la voie.
Nous étions si fières de voir la manière dont les féministes prenaient les rênes d’initiatives visant à atténuer les effets de la COVID-19 sur nos communautés. Les féministes sont les intervenant·es de première ligne dans les crises et nous continuerons à réclamer la reconnaissance et des ressources pour ce travail. Vous avez souvent répondu avec enthousiasme à nos mobilisations, participant de manières toujours plus géniales à notre campagne pour un Sauvetage féministe et ensuite au Festival Crear Résister Transform. Vous vous êtes spontanément jointes à nos actions de plaidoyer, lors d’interventions dans les espaces les droits humains, auprès de responsables des politiques ou de bailleurs de fonds.
Vous nous avez démontré que, puisque nous ne pouvons pas compter sur le système, le plus important est d’être là les un·es pour les autres. Nous espérons avoir bien réussi, au cours de ces années passées, à créer un espace pour de nouvelles relations approfondies et des possibilités de soutien mutuel et de collaboration.
Nous voulons témoigner à l’équipe actuelle, et précédente, de l’AWID (tant le personnel que les membres du CA), avec qui nous avons eu l’honneur de travailler au cours de ces années, tout notre amour et notre respect. Nous avons appris de chacun·e d’entre vous et sommes profondément reconnaissantes de toutes vos contributions à l’AWID au fil des ans.
Nous avons été les toutes premières codirectrices exécutives de l’AWID. Nous avons beaucoup appris des multiples traditions activistes et communautaires de leadership collectif et des organisations féministes qui l’avaient fait avant nous. Nous savons que nous n’aurions pas pu faire ce travail sans l’autre. Nous avons pu nous appuyer sur les forces l’une de l’autre et nous nous sommes soutenues mutuellement pour faire le meilleur travail possible.
Et maintenant
Nous sommes arrivées à cette fonction ensemble, et repartons ensemble, même si nous décalons nos dates de départ. Nous voulons toutes les deux assurer une transition aussi douce que possible et une arrivée maîtrisée de la nouvelle direction.
Mouvements féministes, vous êtes entre de bonnes mains avec l’équipe de l’AWID. Elle sait ce qu’elle fait. Et nous sommes fières de quitter l’organisation alors qu’elle est si forte et si résiliente. Nous espérons voir bon nombre d’entre vous au Forum de l’AWID en 2024 – vous nous reconnaîtrez facilement, nous serons les deux personnes totalement relax dans l’assemblée !
Nous vous envoyons de l’amour et de la reconnaissance pour tout ce que vous avez fait avec et pour nous. L’impact que vous avez dans nos vies s’étend sur bien plus que les cinq dernières années et continuera, sans aucun doute, bien au-delà.
Cindy et Hakima
Snippet Forum Quoate Sara Abu (EN)
The Forum is a live example of what the bigger WE can do. We go to the Forum, we are seeds, we then get sowed. This we have to celebrate.
- Sara Abu Ghazal, Lebanon
Elenoa Lavetiviti
Film club - Films from Nuestramérica
Ya está disponible nuestro programa final del Club de Cine Feminista: “Films from Nuestramérica” es una serie de películas sobre realidades feministas latinoamericanas / centroamericanas curada por Alejandra Laprea (Venezuela).
Snippet - CSW69 - What’s a feminist like you - EN
What’s a feminist like you doing in a place like this?
A conversation on international advocacy and global governance
✉️ By registration only. Register here
📅 Friday, March 14, 2025
🕒 2.30pm EST
🏢 Blue Gallery, The Blue Building, 222 East 46th Street
🎙️Facilitated by: Anissa Daboussi, Manager, Advancing Universal Rights and Justice team
Organizer: SRI, AWID
Yamile Guerra
Yamile Guerra fue una conocida abogada, líder comunitaria y activista política de la región colombiana de Santander.
Trabajó activamente para resolver las disputas entre comunidades locales y empresas promotoras, y abogó contra la apropiación ilegal de las tierras. Yamile ocupó varios cargos políticos, entre ellos la Secretaría General del Gobierno de Santander en Bogotá, y se presentó también a la Alcaldía de Bucaramanga. En los últimos años de su vida, Yamile se volvió cada vez más activa en las causas medioambientales contra los desarrollos urbanos, particularmente, en la defensa de los humedales biodiversos de Santurbán contra los desarrollos urbanos, una región que abastece de agua dulce a casi 2 millones de personas .
Según su familia y amigxs, Yamile recibía amenazas de muerte a diario y había pedido protección a las autoridades.
"Ella era muy consciente de este problema [litigio de tierras] y manifestó repetidamente que se sentía insegura". - Alixon Navarro Muñoz, periodista y amigo de la familia Guerra.
El 20 de julio de 2019, Yamile fue asesinada a tiros por dos hombres en Floridablanca, Santander. Acababa de terminar de discutir con ellos por una disputa de tierras. Un sospechoso fue arrestado más tarde por su asesinato y admitió haber recibido un pago por llevar a cabo su asesinato. Según varios informes, o Yamile fue la tercera integrante de su familia en ser asesinada a causa de las disputas por tierras. El padre de Yamile, Hernando Guerra, había sido asesinado también varios años antes.
El asesinato de Yamile forma parte de una ola de violencia y asesinatos sistemáticos contra cientos de activistas sociales y defensorxs de los derechos humanos en Colombia. Según el Instituto de Estudios para el Desarrollo y la Paz (INDEPAZ), en el momento de la muerte de Yamile, más de 700 líderes comunitarios y activistas de derechos humanos habían sido asesinadxs desde que el país firmó un acuerdo de paz en agosto de 2016. La mayoría de ellxs fueron asesinadxs por enfrentar el tráfico ilegal de drogas y las operaciones mineras. Las personas indígenas, afrocolombianas y las mujeres defensoras de derechos humanos son lxs activistas que corren mayor riesgo.
Menos de una semana después de la muerte de Yamile, miles de colombianxs marcharon por pueblos y ciudades sosteniendo fotos en blanco y negro de activistas que habían sido asesinadxs, en las pancartas se podía leer: "Sin líderes no puede haber paz" y "No más derramamientos de sangre".
Yamile Guerra tenía solo 42 años en el momento de su asesinato.
Nominate bold feminists to join AWID's Board of Directors
Every year, AWID seeks to renew and enrich the perspectives and experience reflected in our Board of Directors by bringing in new members.
Currently, we are looking for individuals to serve 3-year terms on AWID’s Board, starting in early 2023. This is an opportunity to contribute to our organisation’s governance and to be part of an amazing group of feminists from around the world.
Please help us to identify thoughtful and bold feminists to nominate for election by July 29, 2022.
Please also share this invitation to nominate with your networks!
Who are we looking for?
First and foremost, we are looking for candidates who are committed to AWID’s mission, who can make connections between local and global struggles, and who can help us to be thoughtful about how to best leverage AWID's positioning and strengths in a constantly evolving context. Candidates must be willing to uphold the legal duties and responsibilities of the AWID Board in the best interests of the organization.
This is a voluntary role that requires commitment and engagement throughout the year. Board members are expected to commit a minimum of 10-15 days per year to attend in-person and virtual meetings, and contribute to other communications.
We aspire for our Board to reflect diversity in all its forms, particularly in terms of gender identity, sexual orientation, age, geography and background. Additionally, we seek Board members with experience relevant to AWID’s priority areas of work.
While we will consider all candidates, in light of the current composition of the board, priority consideration will be given to:
Candidates with experience working at the intersections of women’s rights/gender justice and :
- Finance
- Climate justice
- Disability justice, and/or
- Technology
Candidates from the following regions:
- Africa
- South America
What Board members bring to AWID
The Board of Directors is key to inform AWID’s strategic direction and support our organisation to fulfill its mission in coherence with the world we live in and the needs of our movements.
Board members contribute to the organization in many ways: bringing governance experience from other spaces, perspectives from diverse sectors of feminist movements, and substantive expertise in areas relevant to AWID’s strategy.
The candidates who are ultimately elected will be joining the AWID Board in 2023, accompanying us for the launch of our new strategic plan led by AWID’s new Co-Executive Directors, and the planning of our next international Forum.
Do you know someone with this profile?
(You can nominate yourself or someone you know - with their consent)
Please also share this invitation to nominate with your networks!
Thank you, in advance, for helping us find our next wonderful Board members to support AWID in its journey ahead!
