Organizing creatively, facing an increasing threat
Young feminist activists play a critical role in women’s rights organizations and movements worldwide by bringing up new issues that feminists face today. Their strength, creativity and adaptability are vital to the sustainability of feminist organizing.
At the same time, they face specific impediments to their activism such as limited access to funding and support, lack of capacity-building opportunities, and a significant increase of attacks on young women human rights defenders. This creates a lack of visibility that makes more difficult their inclusion and effective participation within women’s rights movements.
A multigenerational approach
AWID’s young feminist activism program was created to make sure the voices of young women are heard and reflected in feminist discourse. We want to ensure that young feminists have better access to funding, capacity-building opportunities and international processes. In addition to supporting young feminists directly, we are also working with women’s rights activists of all ages on practical models and strategies for effective multigenerational organizing.
Our Actions
We want young feminist activists to play a role in decision-making affecting their rights by:
Fostering community and sharing information through the Young Feminist Wire. Recognizing the importance of online media for the work of young feminists, our team launched the Young Feminist Wire in May 2010 to share information, build capacity through online webinars and e-discussions, and encourage community building.
Researching and building knowledge on young feminist activism, to increase the visibility and impact of young feminist activism within and across women’s rights movements and other key actors such as donors.
Promoting more effective multigenerational organizing, exploring better ways to work together.
Supporting young feminists to engage in global development processes such as those within the United Nations
Collaboration across all of AWID’s priority areas, including the Forum, to ensure young feminists’ key contributions, perspectives, needs and activism are reflected in debates, policies and programs affecting them.
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Snippet FEA Get Involved Story 2 (EN)
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Isabel Cabanillas de la Torre était une jeune artiste et activiste féministe très appréciée de Ciudad Juárez, au Mexique. Elle était connue pour ses belles peintures textiles, très expressives. Les yeux faisaient partie des représentations emblématiques de son travail. Ses peintures murales ont métamorphosé les immeubles décrépis et laissés à l’abandon du centre-ville de Ciudad Juárez, ornant leurs façades de messages de vie et de commentaires politiques.
Isabel voulait, à travers son art et son activisme politique, attirer l’attention sur les violences basées sur le genre omniprésentes dans sa ville natale. Elle était bénévole dans le réseau Mesa de Mujeres pour l’Observatoire citoyen sur le genre, qui supervise le travail des juges, procureurs et avocats de la défense dans les affaires de féminicides et autres violations basées sur le genre. Elle était également membre de Hijas de su Maquilera Madre, un collectif féministe dont le nom fait référence aux filles de mères qui travaillent dans les maquiladoras, ou zones de traitement pour l’exportation. Certaines de ces mères ont figuré parmi les premières victimes de féminicide dans la ville.
Le dernier projet d’Isabel, toujours en cours, était une installation artistique pour protester contre une entreprise canadienne qui cherchait à extraire du cuivre dans le désert de Samalayuca.
Le 18 janvier 2020, Isabel a été tuée par balle alors qu’elle rentrait chez elle à vélo dans le centre de Juárez, dansce qui semble avoir été un acte ciblé, son corps ayant été retrouvé à côté de son vélo.
Le meurtre d’Isabel a déclenché une nouvelle vague d’indignation contre les féminicides dans la région, des centaines de personnes ont manifesté jusqu’au pont frontalier entre le Mexique et les États-Unis, le bloquant pendant des heures et scandant « Ni Una Menos » (pas une de plus) alors que des collectifs féministes continuaient de manifester contre les meurtres de femmes dans tout le pays. Au cours de la seule année 2019, 3 142 femmes et filles ont été tuées au Mexique. Un grand nombre ont été spécifiquement ciblées du fait de leur genre.
Elle adorait faire du vélo.
« Le vélo était son symbole de liberté. Il symbolisait le fait d’être libre dans les rues. » - Marisol (une amie d’Isabel)
No me siento cómodx al compartir el nombre de mi agrupación o nuestra información de contacto con AWID, ¿aun así debería responder la encuesta?
Absolutamente; esas preguntas son opcionales y valoramos tu derecho a la anonimidad. Te pedimos que respondas la encuesta independientemente de tu decisión de compartir el nombre de tu agrupación, organización o movimiento y la información de contacto con AWID.
Fonds d’accès du Forum de l’AWID
Nous aspirons à faire du Forum de l’AWID un réel rassemblement mondial, où participeront une gamme diverse de mouvements, de régions et de générations. Dans ce but, l’AWID mobilise des ressources pour un Fonds d’accès limité, qui soutiendra les coûts liés à la participation de certaines personnes au Forum.
Le 14ème Forum international de l’AWID se tiendra du 11 au 14 janvier 2020 à Taipei, à Taïwan.
Comment seront alloués les fonds ?
Pour ce Forum de l’AWID, il n’y aura pas de processus de candidature.
Les subventions du Fonds d’accès seront allouées par invitation uniquement, à :
Deux personnes par activité sélectionnée pour le programme du Forum (choisies par les organisations, groupes ou individus en charge de l’activité)
Des participant·e·s identifié·e·s comme appartenant aux Groupes cibles prioritaires du Forum et recommandé·e·s par les organisations, les réseaux et les groupes qui co-créent le Forum avec l’AWID. Ces groupes cibles sont ceux que nous considérons comme renforçant le pouvoir collectif de nos mouvements, ceux qui ne se concentrent pas sur les mouvements féministes conventionnels, et ceux dont nous aimerions honorer, célébrer et mettre en lumière les Réalités féministes. Ces groupes comprennent les :
- Féministes noires
- Féministes autochtones
- Féministes trans, non conformes de genre et intersexes
- Féministes porteuses de handicap
- Féministes travailleurs·ses du sexe et travailleurs·ses informel·le·s, dont les personnes migrantes
- Féministes touchées par la migration
- Femmes touchées par les politiques antidrogues
- Féministes des régions où aura lieu le Forum (particulièrement du Pacifique et de la Chine continentale)
En supplément, l’AWID financera la participation d’environ 100 personnes de la région d’accueil du Forum. Les membres des comités du Forum (Contenu et méthodologie, Accès et Accueil) ainsi que les membres du Groupe de travail des artistes recevront aussi un soutien du Fonds d'accès.
Que couvre le Fonds d’accès ?
Pour les participant·e·s sélectionné·e·s, le Fonds d’accès couvrira les coûts liés à leur :
Vol
Hébergement
Visa
Transport local à Taipei
Assurance médicale pour le voyage
Le Fonds d’accès ne couvrira PAS leur :
Frais d’inscription au Forum
Transports depuis et jusqu’à l’aéroport de leur ville de départ
Autres coûts additionnels
En dehors du Fonds d’accès, comment pourrais-je financer ma participation au Forum ?
Nous avons listé d’autres options pour financer votre participation au Forum de l’AWID sur cette page qui contient des idées de financement.
Argentina tiene una larga historia de cooperativas autogestionadas y lugares de trabajo controlados por lxs trabajadorxs.
En 2001, el país vivió una de las peores crisis económicas de su historia.
Como respuesta a la recesión y como forma de resistencia y resiliencia, lxs trabajadorxs de todo el país comenzaron a ocupar sus lugares de trabajo.
La Cooperativa Textil Nadia Echazú fue la primera cooperativa creada por y para personas trans y travesti en busca de autonomía económica y condiciones de vida dignas.
Proporciona oportunidades de trabajo, acceso a la seguridad social, ingresos sostenibles y derechos económicos para las comunidades a las que sirve.
Mirna Teresa Suazo Martínez was part of the Garifuna (Afro-descendent and Indigenous) Masca community, living on the North Caribbean coast of Honduras. She was a community leader and a fervent defender of the Indigenous territory, a land that was violated when the National Agrarian Institute of Honduras gave territorial licenses to people outside of the community.
This deplorable deed resulted in repeated harassment, abuse and violence against the Masca, where economic interests of different groups met those of Honduran armed forces and authorities. According to the Black Fraternal Organization of Honduras (OFRANEH), the strategy of these groups is to evict and exterminate the Indigenous population.
“Masca, the Garifuna community located next to the Cuyamel Valley, is part of the area of influence of one of the supposed model cities, a situation that has triggered territorial pressures along the Garifuna coast.” - OFRANEH, 8 September 2019
Mirna Teresa, president of the Board of Trustees of the Masca Community in Omoa, was also firmly rejecting the construction of two hydroelectric plants on the river that carries the same name as her community, Masca.
“The Garífuna community attributes the worsening of the situation in their region to their opposition to tourist exploitation, the monoculture of African palm and drug trafficking, at the same time that it seeks to build an alternative life through the cultivation of coconut and other products for self-consumption.” - Voces Feministas, 10 September 2019
Mirna Teresa was murdered on 8 September 2019 in her Restaurant “Champa los Gemelos”.
She was one of six Garifuna women defenders murdered between September and October 2019 alone. According to OFRANEH, there was no investigation by the authorities into these crimes.
“In the case of the Garífuna communities, a large part of the homicides are related to land tenure and land management. However, squabbles between organized crime have resulted in murders, such as the recent ones in Santa Rosa de Aguán.” - OFRANEH, 8 September 2019
L’analyse des réponses nous permettra de tirer des conclusions et de définir des tendances. Les résultats seront présentés à l’occasion du 15e Forum international de l’AWID à Bangkok, et en ligne, en décembre 2024. Inscrivez-vous ici pour participer au Forum!
Charte communautaire pour les membres de l’AWID
Cocréer des espaces accueillants et sécurisés
La cocréation de nos réalités féministes commence par nous-mêmes, et nos façons de nous traiter les un·e·s les autres. Nous nous efforçons de créer et de protéger des espaces qui sécurisent et soutiennent nos communautés, à la fois en ligne et en personne.
Nous envisageons aussi les espaces sécurisés et accueillants, tout comme cocréés, et dont la possession est partagée. Nous attendons de nos membres qu'iels agissent de façon éthique, responsable et cohérente vis-à-vis des valeurs de l’AWID, et qu'iels assument une responsabilité collective pour garantir un environnement de respect mutuel et de solidarité.
Tou·te·s les membres de AWID sont invité·e·s à :
Se connecter avec les autres, contribuer à rompre l’isolement et à favoriser la solidarité. On peut facilement se sentir perdu·e et seul·e. Un peu de convivialité et de réactivité peut donc s’avérer utile.
Interagir et participer avec calme. Des différences d’opinions feront évidemment surface. Pensez alors à l’utilité de ces différences pour élargir vos réflexions et vos façons de voir le monde.
Contribuer à construire un espace qui reconnaît et valide de multiples expériences de vie ainsi qu'une diversité de corps et d’expressions de genre. Reconnaissez que nous portons tou·te·s des identités intersectionnelles.
Utiliser un langage inclusif. Respectez la façon dont les gens souhaitent être désignés en termes d’identité ou d’expression de genre (comme les pronoms), et recourez au langage inclusif.
Écouter et adapter ses comportements et façons de communiquer si une personne mentionne son malaise. Ne posez pas d’autres questions que vous ne souhaiteriez vous voir poser.
Aider à défier les comportements oppressifs, qui comprennent le harcèlement, la violence verbale ou physique, la violation du consentement, et toute autre action qui perpétue le classisme, l'âgisme, le validisme, le racisme, la misogynie, l’hétérosexisme, la transphobie ou d’autres formes d'oppressions. Si besoin, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’AWID.
Avoir une parole et une écoute basées sur une ouverture d’esprit et de cœur, sans jugement.
Être honnête, ouvert·e et sympathique : Évoquez et partagez véritablement vos expériences, vos défis, vos espoirs et vos rêves, et votre vision pour votre propre vie et celle de votre communauté.
Pratiquer une écoute active et l’autoconscience : prenez conscience du temps et de l’espace que vous prenez ou laissez aux autres, pratiquez une écoute et un apprentissage sous forme active.
Être attentif·ve et reconnaître le travail et l’activisme des autres : Souvenez-vous que nous œuvrons tou·te·s collectivement au changement -- Assurez-vous de reconnaître la contribution des autres et de les citer au besoin, par exemple dans des discussions, des articles, des images, etc.
Rester en sécurité ! Nous vous invitons à prendre des mesures pour vous protéger en ligne et en personne, notamment si vous avez des raisons de croire que votre expression vous met en danger. Certains membres pourront utiliser des pseudonymes ou des photos de profil qui dissimulent leur identité. Pour plus d’informations, veuillez vous référer au kit (en anglais) « Digital Security First Aid Kit for Human Rights Defenders » (Kit de secours sur la sécurité numérique pour les Défenseur·e·s des droits humains) produit par l’Association pour le progrès des communications (APC).
Respecter les besoins de confidentialité des autres. Ne partagez ou ne transférez aucune information sans avoir obtenu une autorisation explicite.
Remarque :
L’AWID se réserve le droit de supprimer des commentaires, suspendre ou révoquer l’adhésion de membres en cas de violation des règles de la communauté. Les membres de l’AWID ne sont pas autorisés à représenter l’AWID à titre officiel, sauf mention écrite contraire. Les membres ne peuvent pas utiliser les espaces de l’AWID à des fins de prosélytisme ou de recrutement de membres pour rejoindre une organisation ou une croyance religieuse. Les membres ne peuvent pas utiliser les espaces de l’AWID pour demander des fonds à des fins personnelles, bien que les liens vers des actions de levée de fonds ou des campagnes de mobilisation soit autorisés.
Snippet FEA Life expectancy of a trans and travesti (FR)
L'espérance de vie d'une personne trans et travesti en Argentine est de 37 ans - l'âge moyen de la population générale est de 77 ans.
Barbara Allimadi fue una activista política y defensora de los derechos humanos de Uganda. En 2012, co-organizó una protesta contra la agresión policial a Ingrid Turinawe, una figura política de la oposición, que fue televisada y muestra cómo un policía le aprieta el pecho. Durante la protesta, Barbara, junto con otras compañeras activistas, se quitaron la ropa hasta quedarse en sujetador frente a la Estación Central de Policía de Kampala. Este hecho pasó a conocerse en Uganda como la infame "protesta de los sujetadores".
"Nos decidimos por la protesta de los sujetadores. Pensamos que sería lo más apropiado para lo que había sucedido. Con esta acción, no es que estuviésemos diciendo que no nos respetásemos a nosotras mismas. Estábamos indignadas con lo que había sucedido." - Barbara Allimadi, 2013 (Daily Monitor, en inglés)
Barbara se licenció en Ingeniería Electrónica y de Comunicaciones en la Universidad Metropolitana de Londres, y ejerció como ingeniera de redes en el Reino Unido. Era,además, una fan entusiasta de la música reggae. Regresó a Uganda en 2007, cuando su madre falleció.
En 2019, fue nombrada Coordinadora de Asuntos Internacionales y de la Diáspora de la Alianza para la Transformación Nacional (ANT, por sus siglas en inglés), un partido político lanzado ese año por un líder de la oposición.
"Queremos garantizar la seguridad de la vida y la propiedad, no el dolor, las lesiones o incluso la muerte a manos de unas fuerzas de seguridad que se supone deberían protegernos. Y lo más importante, queremos un entorno estable y propicio donde podamos realizar nuestros sueños y aspiraciones". - Barbara Allimadi, video de ANT (en inglés)
Barbara falleció el 27 de abril de 2020.
Tributos:
"Estaba muy orgullosa de mi hermana por muchas razones, pero, en particular, por su intrépida búsqueda de la paz, la democracia, la justicia y la igualdad en Uganda. En los momentos más álgidos de su activismo, Barbara lideró muchas marchas por las calles de Kampala, hacia las comisarías de policía y el Parlamento". - Doris Allimadi, hermana de Barbara
"Nos enteramos con profunda tristeza del prematuro fallecimiento de Barbara Allimadi. Ella ha sido una fuerza valiente, implacable y valerosa para el movimiento de liberación de Uganda. Queremos dar nuestro más sentido pésame a su familia. La echaremos mucho de menos". - Akina Mama wa Afrika (tweet, 28 April 2020)
"El fallecimiento de Barbara es una noticia muy triste para nosotrxs y para toda su familia. Barbara dedicó su vida a luchar por la justicia, la libertad y los derechos de las personas desde la sociedad civil, hasta que se unió, recientemente, al partido." Maj Gen Mugisha Muntu, coordinador nacional de la ANT (por sus siglas en inglés)
"Una hermana hermosa, encantadora, divertida, carismática e inspiradora. Mis hijxs han perdido a su tía. Uganda ha perdido a una audaz y valiente defensora de la libertad. Barbara dijo una vez: "Mientras siga habiendo aliento en ti, sigue trabajando por conseguir tus sueños". - Doris Allimadi, hermana de Barbara.
What a difficult task, that of condensing all the power and diversity of voices being raised in Latin America to tell the other stories emerging in this vast territory, to speak of the feminist realities we are building in our movement and other community-based organizations.
I spent a long time trying to establish parameters for the search and selection of these films, with the idea that they would enable you to get a little closer to so many dreams and projects that are slowly coming into being in the territories Nuestroamericanos, of our Americas, as we like to call them ourselves. It was a tough job trying to establish parameters, such as geographic location, linguistic justice, and representation of diverse communities — Indigenous, Afro-descendants, migrants — and the many causes and claims for which they raise their voices. I arrived at the conclusion that making such a compilation would be the work of years, one of those projects always under construction.
And so I decided to search for works that have emerged out of organizing and activism, as well as films that will perhaps spark major debates that we are yet to have.
In this selection of films you will find the voices of filmmakers who are not content with simply recording the feminist realities that palpitate in every corner of this vast and diverse territory. These are works that from their very conceptualization are questioning for what, by whom, and how films and videos are made. They understand film to be an instrument of struggle, something more than images to be enjoyed on a screen. These are individual or collective filmmakers who see film and video making as an instrument to promote discussion, open a debate, and thus serve as a resource for popular and feminist pedagogies.
Seen in this light, this small film selection is a journeythrough feminist realities on two levels; on one level are the stories you will see, and on another level, there is the experimentation of filmmakers who are seeking and creating other feminist realities through the ways in which they are making films and telling stories.
Enjoy this journey through films that Resist, Create, and Transform.
Lima is Burning
Direction: Giovana García Soto
Docu-fiction
Spanish with English subtitles
In Lima is Burning our work plays with documentary and fiction to take us into the life of Gía, a non-binary person, who uses performance art as a tool to denounce and transgress, as a vital manifesto against transfobia in every space, including gays spaces. With Gía we also take a look at transfeminism as a safe community in which Gía feels embraced, where she shares feelings and affections.
Giovana Garcia Sojo is a young peruvian audiovisual producer, specialized in low-budget production, creation for children and adolescents in cinema and cinematographic script by the International School of Cinema and Television - EICTV in San Antonio de Baños - Cuba. Giovana has developed her path as a director towards women and feminized identities, Lima is Burning is one of her first works.
Yo, Imposible / Being Impossible
Director: Patricia Ortega
Fiction
Spanish with English subtitles
Patricia Ortega, director of «Yo, Imposible» [“Being Impossible”] explores through the character of Ariel, a young girl whose intersex body was surgically violated as a child, the many ways that society attempts to normalize sexual and gender diversity.
The film tells the story of how Ariel discovers she was born intersex and subjected to several surgeries to normalize her genitals. This discovery leads the character to rediscover her body and reconstruct her identity. The audience is led to question a society dominated by heteronormativity which renders others invisible and condemns them to a life of unhappiness.
Patricia Ortega is a Venezuelan filmmaker living in Argentina who studied at the International School of Film and Television in Cuba, where she specialized in film directing. Patricia uses fiction to address extreme situations that women or feminized bodies go through, and how they overcome them.
«Yo, Imposible»' takes a position vis-à-vis the dominant conception of a world in which only the masculine and feminine exist, which makes others invisible. “They are not sick. They are just genetically different. Interventions are done on their genitals and bodies through hormones without their consent, which is a violation of their human rights and identity, forcing them to fit into established categories'' - Patricia Ortega
Cubanas, mujeres en revolución [Cuban Women in Revolution]
Director: Maria Torrellas Liebana
Documentary
Spanish with English subtitles
María Torrellas narrates the story of the Cuban Revolution through the women who brought it to life, Vilma Espín, Celia Sánchez, and Haydee Santamaría, among others.
For women, telling the story of the Cuban Revolution is not something of the past, but a daily struggle that Torrellas shows through the voices of Cuban rural women, professionals, students, and workers in the present. In “Cuban Women in Revolution” we encounter the current challenges facing Cuban women such as the persistence of old prejudices, new forms of violence, and the constant challenge of creating new feminist realities for themselves and the next generations in a territory besieged by USA imperialism for more than 70 years.
Maíia Torrellas
María Torrellas is a journalist and documentary filmmaker. She has a long trajectory of filmmaking and has won, among others, the Santiago Alvarez in Memoriam award for her documentary “Memoria de una hija de Oshun” [Memory of a Daughter of Oshun].
“In the documentary I have woven together the struggles of yesterday’s heroines with those of today’s women. The women tell their own stories and also describe those whose struggles they most admire. It made an impression on me to hear the words ‘The Revolution gave us everything’ or ‘What would have become of my family without the Revolution?’ from voices of compañeras who are poor, rural, or Black.” - María Torrellas
Serie documental Cuidanderas [Mini documentary series Women Healers/Carers]
Directors: Gabriela Arnal and Marzel Ávila for Fondo de Acción Urgente - LAC
Ecuador 2019
Spanish with English subtitles
CUIDANDERAS joins the words cuidar (to care for) and curanderas (women healers) synthesizing the identities of a series of women in Latin American territories, women who put their bodies and all their energy into protecting the Commons, what Pachamama gives us, with the commitment that we use it as wisely as the rest of living beings doThis mini series of documentary films presents the stories of three collectives of Latin American women who are committed to caring for their territories, healing their bodies, and confronting extractivist and racist projects in Ecuador, Colombia, and Bolivia.
GUARDIANAS DE LA AMAZONIA [GUARDIANS OF THE AMAZON]
Province of Orellana, Ecuador. For centuries the Waorani women have been engaged in a struggle for their territory in the Amazon and the preservation of their Indigenous culture. Today they confront threats by the oil industry and their death-production model. From the jungle, leaders from the Waorani Women’s Association of the Ecuadoran Amazon (AMWAE, in Spanish) share the motivation behind their resistance and show their greatest power: their inexhaustible joy.
COMADRES DEL PACÍFICO COLOMBIANO [BLACK SISTERHOOD OF THE PACIFIC]
Buenaventura, Colombia. In the largest and most violent port city in Colombia, plagued by decades of armed conflict, racism, and machismo, a group of women refuse to give in to fear and continue to resist in the face of adversity. The Butterflies with New Wings network is made up of Black women from the Pacific coast of Colombia who work together to protect their territory, recuperate their ancestral traditions, and heal the wounds of systematic and structural violence.
HERMANAS DEL ALTIPLANO [SISTERS OF THE HIGHLANDS]
Indigenous, rural, and regantes (women in charge of irrigation) in Bolivia are calling for the care and protection of bodies-earth-territories, as they are faced with an extractive production model which threatens their lives, health, physical and sexual integrity, and the survival of their communities and territories. The Network of Defenders of Mother Earth is made up of women from 12 Indigenous communities who are defending the right to water and denouncing mining companies’ violations of human rights and the rights of Nature while working to recuperate their ancestral ways of knowledge and practices of collective care.
“CUIDANDERAS, a combination of the words cuidar (to care for) and curanderas (women healers), presents the stories of Latin American women defenders who are caring for their territories and healing their bodies. The collective power of these women has changed the history of their communities in Ecuador, Colombia, and Bolivia as they confront extractivist and racist production models.”
Yo aborto, tú abortas, todxs callamos [I abort, you abort, we all keep silent]
Director: Carolina Reynoso
Argentina 2013
Spanish
If there is one thing that has marked feminist movements across the continent of Latin America that is the call for abortion to be made available, safe, and free. From North to South feminist movements are rising up and taking to the streets fighting for the liberation of our first territory, our bodies, which is why this selection must include a documentary on abortion to fully understand the power of the women of Nuestramérica.
Yo aborto, Tu Abortas, Todxs Callamos [I abort, you abort, we all keep silent] presents the stories of seven women from different social classes, including the director of the documentary herself, who reflect on something they have all experienced in their own bodies: clandestine abortion.
Through their stories, the film aims to bust myths regarding the voluntary interruption of pregnancy, de-stigmatize the topic, and show one of the most common forms of violence in the Americas in a new light.
Carolina Reynoso
Director, researcher, and producer of feminist films. She is also a feminist activist who organizes workshops on screenwriting from a gender perspective so that more films are made showing other counterhegemonic realities and stories. Carolina Reynoso strikes a balance between activism and creation in each one of her works.
“We are a group of filmmakers who make documentaries in order to continue fighting to make abortion available, safe, and free in Argentina. The film presents the testimonies of seven women from different social classes, including the director of the documentary herself, who reflect on something they have all experienced in their own bodies: clandestine abortion.” -The filmmaking team
Historias Urgentes: Resistencia en ollas Comunes [Urgent Stories: Resistance in the Soup Kitchens]
Nosotras Audiovisuales, collective of Chilean women filmmakers
Chile 2020
Spanish
“Urgent Stories” is a series created by women to make their needs and important experiences visible to the people living in the territories that today comprise Chile. This film series aims to keep alive the flame ignited by the social uprising of October 2019, the flame ofChile in all its diversity that woke up and said, ‘Enough!’
«Resistencia en ollas comunes» [Resistance in the Soup Kitchens] is the first of these “Urgent Stories.” Through the voices of four women from Iquique, Valparaiso, Chillan and Santiago, it shows how by collectively assuming care work they are on the front lines of resistance, creating other feminist realities for themselves and the communities where Latin American women live.
Nosotras audiovisuales
This organization was formed in 2017 to link together women involved in the Chilean filmmaking scene. It helps women filmmakers to network, collaborate, and share information along with their works and perspectives on the field.
Nosotras Audiovisuales contributes to the Chilean uprising by documenting it and collectively generating new material.
Se trata de Mujeres [It’s about Women]
Micol Metzner
Argentina 2019
Spanish
Based on her personal experience, director Micol Metzner presents a film mixing documentary with fiction, aligning her filmmaker’s voice with that of thousands of women who have been victims of trafficking across the continent and showing how solidarity among women is the best form of protection.
Micol Metzner
Filmmaker trained at the Instituto de Arte Cinematográfico de Avellaneda [Avellaneda Institute of Film Arts]. Art director and editor. Metzner belongs to the Video Cluster of the City of Buenos Aires, a community space and multisectorial cooperative for independent projects.
She facilitates filmmaking workshops in working class neighbourhoods and spaces of enclosure (youth group homes and women’s prisons). She is a member of the film production house MVM.
“The production house MVM was born out of the necessity to express a lot of things that we regularly protest on the streets about while also doing it in a creative way through drawing, film, and photography.The production house MVM is a place that interrogates language, image, film from a feminist perspective. It is also a place for processing everything we have gone through and using art to make things sometimes to heal, sometimes to generate public debate as happened with this short film…I didn’t imagine that was going to happen, but when we showed it, a lot of things were set in motion. Discussions happen that are even more enriching than the short film itself. That this can happen based on something we made is so good…” - Micol Metzner
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