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Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Young Feminist Activism

Organizing creatively, facing an increasing threat

Young feminist activists play a critical role in women’s rights organizations and movements worldwide by bringing up new issues that feminists face today. Their strength, creativity and adaptability are vital to the sustainability of feminist organizing.

At the same time, they face specific impediments to their activism such as limited access to funding and support, lack of capacity-building opportunities, and a significant increase of attacks on young women human rights defenders. This creates a lack of visibility that makes more difficult their inclusion and effective participation within women’s rights movements.

A multigenerational approach

AWID’s young feminist activism program was created to make sure the voices of young women are heard and reflected in feminist discourse. We want to ensure that young feminists have better access to funding, capacity-building opportunities and international processes. In addition to supporting young feminists directly, we are also working with women’s rights activists of all ages on practical models and strategies for effective multigenerational organizing.

Our Actions

We want young feminist activists to play a role in decision-making affecting their rights by:

  • Fostering community and sharing information through the Young Feminist Wire. Recognizing the importance of online media for the work of young feminists, our team launched the Young Feminist Wire in May 2010 to share information, build capacity through online webinars and e-discussions, and encourage community building.

  • Researching and building knowledge on young feminist activism, to increase the visibility and impact of young feminist activism within and across women’s rights movements and other key actors such as donors.

  • Promoting more effective multigenerational organizing, exploring better ways to work together.

  • Supporting young feminists to engage in global development processes such as those within the United Nations

  • Collaboration across all of AWID’s priority areas, including the Forum, to ensure young feminists’ key contributions, perspectives, needs and activism are reflected in debates, policies and programs affecting them.

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Sainimili Naivalu

“I’ve witnessed discrimination on the streets, being teased on the streets and verbally abused on the streets. I have also made numerous friends and have met a lot of people. There may be dangers out there but I am a survivor and this is where I will be for now.”
- Sainimili Naivalu

Sainimili Naivalu was a feminist and disability rights activist from the village of Dakuibeqa on Beqa Island, Fiji.

She demanded policy makers and stakeholders provide disability friendly policies and services such as the construction of ramps in towns and cities to increase accessibility. Physical barriers were not the only ones she strived to change. From her own experience, she knew that more difficult changes need to take place in social and economic spheres. Many of the challenges disabled people face are rooted in attitudes that carry discrimination and stigma. 

A survivor and a fighter, Sainimili contributed to co-creating feminist realities that foster inclusion and shift attitudes towards disabled people. As a member of the Spinal Injury Association of Fiji (SIA) and through Pacific Disability Forum’s Pacific Enable project she attended the International Labour Organisation “Start Your Business” training in Suva, enabling her to transform her ideas into her own business. She was an entrepreneur at the Suva Market Stall 7, offering manicure services, as well as running SIA’s women’s market stall selling handicrafts, sulus and artifacts. Sainimili’s plan was to expand her business and become a major employer of disabled people.

In addition to her activism, she was also a table tennis medalist and youth champion. 

A vivacious personality, Sainimili was one of a kind. You would always know that Sainimili is in a room because her laughter and her stories would be the first thing that you would notice.
- Michelle Reddy

Sainmili passed away in 2019. 

Est-ce que plusieurs personnes d’un même groupe peuvent répondre séparément aux questions de l’enquête WITM?

Non, nous souhaitons recevoir une seule participation par groupe.

Lettre d’amour aux mouvements féministes : les au revoir de Hakima et Cindy

Une image représentant une feuille de papier scrapbooking avec la phrase Lettre d’amour aux mouvements féministes : les au revoir de Hakima et Cindy

Chers mouvements féministes,

Vous nous avez accueillies à bras ouverts lorsqu’il a été annoncé en 2016 au Forum de l’AWID à Bahia que nous serions toutes deux codirectrices exécutives de l’AWID. Nous pensions alors que tout était possible, nous allions construire une oasis féministe qui nourrirait nos combats collectifs à venir. Nous avons quitté Bahia avec un sens aigu de nos nouvelles responsabilités, nous engageant à vous servir de notre mieux et à diriger l’AWID de la manière la plus efficace et la plus soutenante pour vous.

Il est maintenant temps pour nous de laisser la place à un nouveau leadership !

Plus de cinq ans après le début de cette aventure, nous avons décidé de faire coïncider la fin du cycle stratégique actuel de l’AWID avec l’arrêt de notre codirection. Nous pensons que c’est le moment idéal de quitter nos fonctions et de soutenir la relève. Nous pensons en effet que le leadership féministe transformateur est cyclique.

Nous avons pleinement conscience de l’opportunité qui nous a été donnée de jouer un rôle dans les 40 ans d’histoire de l’AWID, de soutenir et mener l’organisation tout au long du difficile contexte de la pandémie mondiale et des nombreuses crises qui se sont succédé.

Mouvements féministes, nous savons que vous ferez partie de notre prochaine aventure, quelle qu’elle soit. Vous nous enseignez sans relâche la force et la résilience. Nous changeons de fonction, mais nous continuerons collectivement à progresser ensemble.

Comment nous avons avancé

Nous avons des souvenirs très clairs de ceux d’entre vous en Indonésie, en Malaisie, au Népal, en Thaïlande, en Taiwan et ailleurs encore, avec qui nous avons co-créé le Forum de l’AWID, dans la générosité et la spontanéité. Sans aucun doute, notre plus grand regret de ces cinq dernières années est de n’avoir pas pu vous offrir un autre Forum en présentiel.

Dès que la difficile (quoique nécessaire) décision d’annuler le forum de l’AWID a été prise, nous nous sommes centrées sur les questions existentielles avec lesquelles de si nombreuses organisations se débattaient : comment transformer nos manières de travailler pour continuer à être pertinentes, comment prendre en compte la fatigue, la maladie et le deuil qui nous touchent toutes et tous de diverses manières ? Comment construire des relations porteuses de sens, lorsque l’on doit se cantonner aux interactions en ligne ? Il n’y a toujours pas de réponses évidentes à ces questions mais, mouvements féministes, vous avez ouvert la voie.

Nous étions si fières de voir la manière dont les féministes prenaient les rênes d’initiatives visant à atténuer les effets de la COVID-19 sur nos communautés. Les féministes sont les intervenant·es de première ligne dans les crises et nous continuerons à réclamer la reconnaissance et des ressources pour ce travail. Vous avez souvent répondu avec enthousiasme à nos mobilisations, participant de manières toujours plus géniales à notre campagne pour un Sauvetage féministe et ensuite au Festival Crear Résister Transform. Vous vous êtes spontanément jointes à nos actions de plaidoyer, lors d’interventions dans les espaces les droits humains, auprès de responsables des politiques ou de bailleurs de fonds.

Travailler avec vous nous a inspirées, à l’AWID, à prendre une décision importante en matière d’élargissement des possibilités de participation de nos membres sans devoir passer par l’AWID. C’est ce que nous appelons l’approche des adhésions basée sur la solidarité. Nous avons hâte au lancement de la plateforme de la communauté de l’AWID, plus tard dans l’année.

Vous nous avez démontré que, puisque nous ne pouvons pas compter sur le système, le plus important est d’être là les un·es pour les autres. Nous espérons avoir bien réussi, au cours de ces années passées, à créer un espace pour de nouvelles relations approfondies et des possibilités de soutien mutuel et de collaboration.

Nous voulons témoigner à l’équipe actuelle, et précédente, de l’AWID (tant le personnel que les membres du CA), avec qui nous avons eu l’honneur de travailler au cours de ces années, tout notre amour et notre respect. Nous avons appris de chacun·e d’entre vous et sommes profondément reconnaissantes de toutes vos contributions à l’AWID au fil des ans.

Nous avons été les toutes premières codirectrices exécutives de l’AWID. Nous avons beaucoup appris des multiples traditions activistes et communautaires de leadership collectif et des organisations féministes qui l’avaient fait avant nous. Nous savons que nous n’aurions pas pu faire ce travail sans l’autre. Nous avons pu nous appuyer sur les forces l’une de l’autre et nous nous sommes soutenues mutuellement pour faire le meilleur travail possible.

Et maintenant

Nous sommes arrivées à cette fonction ensemble, et repartons ensemble, même si nous décalons nos dates de départ. Nous voulons toutes les deux assurer une transition aussi douce que possible et une arrivée maîtrisée de la nouvelle direction.

Mouvements féministes, vous êtes entre de bonnes mains avec l’équipe de l’AWID. Elle sait ce qu’elle fait. Et nous sommes fières de quitter l’organisation alors qu’elle est si forte et si résiliente. Nous espérons voir bon nombre d’entre vous au Forum de l’AWID en 2024 – vous nous reconnaîtrez facilement, nous serons les deux personnes totalement relax dans l’assemblée !

Nous vous envoyons de l’amour et de la reconnaissance pour tout ce que vous avez fait avec et pour nous. L’impact que vous avez dans nos vies s’étend sur bien plus que les cinq dernières années et continuera, sans aucun doute, bien au-delà.

Cindy et Hakima

Snippet FEA We are living in a world (EN)

We are living in a world where the destruction of Nature fuels our current global economy.

Even in times of climate crisis, governments continue to encourage large-scale agriculture industries to expand. These activities poison the land, threaten biodiversity, and destroy local food production and livelihoods. Meanwhile, while women produce the majority of our food in the world, they own almost none of the land.

What if we perceived land and Nature not as private property to exploit, but as a whole to live in, learn from, and harmoniously coexist with? What if we repaired our relationships with the land and embraced more sustainable alternatives that nurture both the planet and its communities?

Nous Sommes la Solution (We Are the Solution, NSS) is one of many women-led movements striving to do this. This is their story.

Sylvia Rivera

Sylvia Rivera fue activista por los derechos civiles, travesti y trabajadora sexual.

Conocida como la Drag Queen de color de Nueva York, Sylvia fue feroz e incansable en su voluntad por cambiar las cosas, y en su defensa de  quienes quedaron marginadxs y excluidxs cuando el movimiento por los "derechos de la comunidad gay"  se volvió predominante en los Estados Unidos, a principios de los 70.

En 1973, durante un conocido discurso por el día de Christopher Street, Sylvia gritó en medio de la multitud de integrantes de la comunidad LGBT:

"Todos ustedes me dicen, anda y esconde la cola entre las patas.
No voy a seguir aguantando esta mierda.
Me han golpeado.
Me han roto la nariz.
Me han metido en la cárcel.
He perdido mi trabajo.
He perdido mi departamento
por la liberación gay, ¿y todos ustedes me tratan así?
¿Qué carajo les pasa a todos ustedes?
¡Piensen en eso!"

En 1969, a la edad de 17 años, Sylvia participó en los emblemáticos disturbios de Stonewall, al lanzar, presuntamente, el segundo cóctel molotov para protestar por la redada policial en este bar gay de Manhattan. Siguió siendo una figura central en los levantamientos posteriores, organizando mítines y luchando contra la brutalidad policial.

En 1970, Sylvia trabajó junto con Marsha P. Johnson para establecer Street Transvestite Action Revolutionaries [Acción Travesti Callejera Revolucionaria] (S.T.A.R., por sus siglas en inglés), un colectivo político y una organización que establecería proyectos de apoyo mutuo para las personas trans que vivían en la calle, aquellxs que luchaban contra la drogadicción, las que estaban encarceladas y, en particular, para las personas trans de color  que vivían en la pobreza.

Desafiante de las etiquetas, Silvia vivió la vida de una manera que retaba a las personas del movimiento de liberación gay a pensar de manera diferente. Ella dijo:

"Me fui de casa a los 10 años, en 1961.  Hice la calle en la 42. El inicio de los años 60 no era un buen momento para lxs drag queens, los chicos afeminados o los chicos que usaban maquillaje como nosotrxs. En ese entonces nos golpeaba la policía, y todo el mundo. Yo no salí realmente como drag queen hasta finales de los 60, cuando se arrestaba a lxs drag queens, qué degradación había. Recuerdo que la primera vez que me arrestaron, ni siquiera estaba vestida totalmente en drag. Estaba caminando y los policías me arrebataron de la calle. La gente ahora quiere llamarme lesbiana porque estoy con Julia, y yo digo: "No. Soy sólo yo. No soy lesbiana". Estoy cansada de que me etiqueten. Ni siquiera me gusta la etiqueta transgénero. Estoy cansada de vivir con etiquetas. Sólo quiero ser quien soy. Soy Sylvia Rivera. 

A través de su activismo y su coraje, Sylvia ofreció un espejo que reflejaba todo lo que estaba mal en la sociedad, pero también la posibilidad de transformación. Sylvia nació en 1951 y falleció en 2002.

Can I access and fill the survey from my phone?

Yes, the survey can be accessed using a smartphone.

Nominate bold feminists to join AWID's Board of Directors

Every year, AWID seeks to renew and enrich the perspectives and experience reflected in our Board of Directors by bringing in new members.

Currently, we are looking for individuals to serve 3-year terms on AWID’s Board, starting in early 2023. This is an opportunity to contribute to our organisation’s governance and to be part of an amazing group of feminists from around the world. 

Please help us to identify thoughtful and bold feminists to nominate for election by July 29, 2022.

Submit your nomination

Please also share this invitation to nominate with your networks!

Who are we looking for?

First and foremost, we are looking for candidates who are committed to AWID’s mission, who can make connections between local and global struggles, and who can help us to be thoughtful about how to best leverage AWID's positioning and strengths in a constantly evolving context. Candidates must be willing to uphold the legal duties and responsibilities of the AWID Board in the best interests of the organization. 

This is a voluntary role that requires commitment and engagement throughout the year. Board members are expected to commit a minimum of 10-15 days per year to attend in-person and virtual meetings, and contribute to other communications.  

We aspire for our Board to reflect diversity in all its forms, particularly in terms of gender identity, sexual orientation, age, geography and background. Additionally, we seek Board members with experience relevant to AWID’s priority areas of work. 

While we will consider all candidates, in light of the current composition of the board, priority consideration will be given to:

Candidates with experience working at the intersections of women’s rights/gender justice and :

  • Finance
  • Climate justice
  • Disability justice, and/or 
  • Technology

 Candidates from the following regions:

  • Africa
  • South America

What Board members bring to AWID

The Board of Directors is key to inform AWID’s strategic direction and support our organisation to fulfill its mission in coherence with the world we live in and the needs of our movements. 

Board members contribute to the organization in many ways: bringing governance experience from other spaces, perspectives from diverse sectors of feminist movements, and substantive expertise in areas relevant to AWID’s strategy. 
The candidates who are ultimately elected will be joining the AWID Board in 2023, accompanying us for the launch of our new strategic plan led by AWID’s new Co-Executive Directors, and the planning of our next international Forum.   

Do you know someone with this profile?

Submit your nomination

(You can nominate yourself or someone you know - with their consent)

Please also share this invitation to nominate with your networks!

While anyone can nominate a person for the AWID Board, only AWID members can vote in our Board Elections - Become an AWID member today!

Thank you, in advance, for helping us find our next wonderful Board members to support AWID in its journey ahead!  

Snippet FEA Agroecology And Food (EN)

AGROECOLOGY AND FOOD SOVEREIGNTY AS RESISTANCE

Today, large-scale industrial food production uses single-crop plantations, genetically modified organisms and other pesticides that destroy the land and knowledge of local communities.

Agroecology is a resistance to corporate-driven agriculture. It prioritizes smaller scale agriculture, multiple crops and diversified food production, and the centering of local knowledge and practices. Agroecology goes hand-in-hand with demands for food sovereignty, or the “right of peoples to healthy and culturally appropriate food produced through ecologically sound and sustainable methods, and their right to define their own food and agriculture systems”(Via Campesina, Declaration of Nyéléni).

The role of women, indigenous and rural communities and people of color from the Global South is absolutely essential when it comes to food systems. Feminist agroecologists are working to dismantle oppressive gender roles and systems of patriarchy embedded within food production. As shown by the heroines of NSS, they are generating a liberatory agroecology by strengthening community resilience, empowering women peasants and farmers, and preserving local traditions, territories, and knowledge of food-producing communities.

Cynthia Cockburn

Cynthia Cockburn était une sociologue, écrivaine, universitaire, photographe et militante pour la paix féministe.

Elle a étudié les aspects genrés de la violence et du conflit et fait d’importantes contributions au mouvement pacifiste en explorant les thèmes de la masculinité et de la violence, ainsi que par son activisme local et international.

Ayant introduit une analyse féministe aux questions de militarisation et de guerre, Cynthia figurait parmi les universitaires dont les écrits et analyses illustraient la manière dont la violence basée sur le genre joue un rôle essentiel dans la perpétuation de la guerre. Travaillant en étroite collaboration avec des activistes pacifistes dans des pays en conflit, ses conclusions portaient sur des contextes aussi divers que l’Irlande du Nord, la Bosnie-Herzégovine, Israël et la Palestine, la Corée du Sud, le Japon, l’Espagne et le Royaume-Uni. Sa recherche et ses écrits universitaires ont permis d’éclairer le fait que la violence soit vécue selon un continuum de temps et d’échelle, et perçue très différemment lorsque l’on y applique le prisme du genre.

Elle disait que « [l]e genre nous aide à voir la continuité, la connexion entre les évènements de violence ».

Cynthia a pu mettre ses recherches en pratique grâce à son activisme local et international auprès de mouvements pour la démilitarisation, le désarmement et la paix. Elle a aidé à lancer le camp de femmes pour la paix de Greenham Common, qui prônait le désarmement nucléaire universel en Grande-Bretagne, ainsi que participé à la mise en place de la branche londonienne des Women in Black. Au fil des ans, Cynthia a organisé et participé à des veillées hebdomadaires locales et à la chorale politique Raised Voices, interprétant et écrivant certaines des paroles des chansons. Elle fut également active au sein du groupe Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF), du Forum des socialistes féministes européennes et de Women Against Fundamentalism.

« Cynthia émettait une lumière féministe, tissait les communautés féministes entre elles, entonnait des chants de paix, écoutait, écoutait, écoutait, observait les oiseaux – et suspendait le flot de circulation. Je lui serai toujours reconnaissante et redevable, l’« autre » Cynthia. » – Cynthia Enloe

Cynthia est née en juillet 1934 et s’est éteinte en septembre 2019, à l’âge de 85 ans.

¿Tendré oportunidad de compartir mi opinión sobre cuestiones que no se hayan incluido en la encuesta?

Sí, invitamos a compartir más impresiones acerca de alguna cuestión que sea de importancia para ti respondiendo a las preguntas abiertas al término de la encuesta.

Dois-je répondre à toutes les questions en même temps, ou puis-je y répondre en plusieurs fois?

Au besoin, vous avez la possibilité de sauvegarder vos réponses en cours d’enquête, pour y revenir plus tard. KOBO enregistrera vos brouillons de réponses dans le coin supérieur gauche de la page de l'enquête et rechargera votre dossier lorsque vous reviendrez à l'enquête. Assurez-vous simplement de continuer à partir du même ordinateur et du même navigateur.

Love letter to Feminist Movements #8

Dearest Beloved Feminist Movements,

Hello again, and again, and again. I have known and loved you my entire adult life, since I first met you meaningfully, after graduating from university. I’d seen you one time before then. That was you appearing as Betty Friedan on a local TV talk show in the US Midwest, in the late-1960s. At the time, Mrs. Wells, my other mother, and I commented on what wild, far-fetched ideas this woman was trying to convince us about. Decade after decade since then I have fallen more deeply in love with you, Beloved, and understand and witness your political and theoretical brilliance, ethical and moral authority, creativity, joy, and love, above all. Nearly 60 years later, I know we are partners forever.

Love letter to feminist movements from Your dramatically cloaked jungle nymph.

The early years of our acquaintanceship was ok. I was quite self-involved--figuring racial, gender, and sexual identity; getting clear on my core politics, values, and ethics; completing my formal education--and you provided numerous settings, intellectual drop-in centers, and comforting holding environments where and through which I was able to craft the young-adult building blocks of the feminist and human being whom I would become.

The predominantly white women’s movement of Cambridge and Boston, including Daughters of Bilitis, was my starting place. That suited me at the time but soon realized I desired something more. Poof! Like magic (serendipity), I connected with a small group of radical, anti-imperialist, Black, socialist lesbian women and we soon became the Combahee River Collective. 

That early Combahee experience, combined with critical life lessons and particular African-American/Korean immigrant racial politics of early-1990s in the US, prepared me for the journey that has led me to identify and work as a transnational feminist to address militarism and to dedicate myself to imagining other worlds where all living beings will thrive.

The next two critical women’s-movement moments were decades after Combahee years but deeply linked. First was meeting and being invited into the Korean feminist movement organizing against US military bases and supporting the “kijichon women” the Korean women whose lives, including for some, their mixed-race children, revolved around servicing US military personnel in numerous ways in villages and towns adjacent to the bases. Korean Beloved Feminists, especially Kim Yon-Ja and Ahn Il-Soon, the first sisters I met and traveled with, made me see and understand the critical importance of nation as an analytical and organizing principle. The “capstone” was living, working in occupied Palestine. The late Maha Abu-Dayyeh introduced me to the Palestinian women’s movement, with a profound comment, “you can leave Palestine but Palestine will never leave you.” So true. And, all my work and experiences across many borders brought me to AWID--my second home.

As you know, Beloved, being with you has not been easy or simple. Indeed, you are demanding, consistently riddled with contradictions, and sometimes even hurtful. Nonetheless, you continue to grow and develop, as you are supporting my political, emotional, and spiritual growth and development.  I guess we are growing each other--a very profound process to which I will dedicate the rest of my time in my current form.

The through-line of being with you all these decades is this: 

Feminists Collectively Engaging the Heads, Hearts, Hands, and Spirits to transform our worlds

This is chart with 7 consecutive circles arranged in a circumference. Each one is separated by an arrow which makes the chart a loop. Starting at the top, and following left to right, the circles say: #1 reflecting on individual experiences, #2 story-telling collectively, #3 theorizing, #4 visioning, #5 acting and reflecting, #6 re-visioning, #7 ethic of humility, care, joy, love.

 

So much love, Feminist Movements!

Your Margo
AKA DJ MOR Love and Joy

Wellfleet Massachusetts USA

Snippet FEA Audio A Caring Economy (FR)

Diana Isabel Hernández Juárez

Diana Isabel Hernández Juárez fue una maestra guatemalteca, defensora de los derechos humanos y activista comunitaria y del medioambiente. Fue la coordinadora del programa ambiental de la parroquia de Nuestra Señora de Guadalupe, en la costa sur del país.

Diana dedicó su vida  a co-crear conciencia ambiental, y trabajó de modo particularmente estrecho con comunidades locales para abordar problemas ambientales y proteger los recursos naturales. Inició proyectos tales como viveros forestales, granjas municipales, huertas familiares y campañas de limpieza. Participó activamente en programas de reforestación, tratando de recuperar especies nativas y paliar la falta de agua, en más de 32 comunidades rurales.

El 7 de septiembre de 2019,  Diana recibió disparos y fue asesinada por dos hombres armados desconocidos mientras se encontraba participando de una procesión en su comunidad. Diana tenía solamente 35 años en el momento de su muerte.
 

The resourcing realities and state of funding for feminist movements change quickly, is this survey a one-off?

No, it's not. This survey builds on AWID’s 20-year history of mobilizing more and better funding for feminist-led social change and is the third iteration of our Where is the money for feminist organizing? research. Our aim is to repeat the WITM survey every 3 years.

Carta de amor a los movimientos feministas #9

El cuerpo es una entidad poderosa. Por ser mujeres, nuestros cuerpos son controlados, oprimidos y vigilados desde que estamos en el útero. Nuestro aspecto, la forma en que nos movemos, nos vestimos, caminamos, hablamos, gesticulamos, reímos. A menudo me he preguntado qué es lo que genera los temores patriarcales respecto del poder de los cuerpos femeninos.

En el lugar de donde provengo, se murmuraba sobre el trabajo sexual y lxs trabajadorxs sexuales con desprecio, asco, fascinación, lástima y condena, todo en simultáneo.

Cartas de amor a los movimientos feministas De Khin Khin

Descubrí el trabajo sexual y a lxs trabajadorxs sexuales cuando tenía 22 años. En conversaciones sencillas, sentadxs en círculo, charlando mientras tomábamos café y té, explorábamos nuestras vidas, experiencias, pensamientos y sentimientos.

Para lxs trabajadorxs sexuales, el trabajo sexual era la opción más conveniente de todas, para pagar las cuentas, para sostener a la familia, para tener un horario laboral más flexible, para tener sexo. Así elegí mi trabajo, como el más conveniente, para pagar las cuentas, para sostener a la familia, para tener un horario laboral más flexible.

Estas personas, mujeres y hombres, me enseñaron que yo tomaba mis propias decisiones sobre mi cuerpo: dónde focalizo su vida y su energía, si lo uso para el placer o para el dolor, si lo comercializo o lo ofrezco en forma gratuita, y cómo quiero sentirme en relación con mi cuerpo. Esta conciencia fue tan excitante como empoderadora.

Crear | Résister | Transform: un festival para movimientos feministas – 2021… ustedes me acompañaron a lo largo de una serie de momentos que cambiaron mi vida (¡!¡!¡!)

Los llamamos «eventos», pero en verdad, para mí, sus espacios de aprendizaje feministas son el lugar adonde llevo un poco de lo que tengo adentro, y de donde me llevo un poco de lo que dicen sus disertantes y algo de las discusiones que penetran más profundamente en nuestra comprensión.

Compartir... Participar... Sumergirse...
en la fortaleza, en la vulnerabilidad, en el placer.

Simplemente siendo la feminista transformadora que soy, sin pretensiones, sin recelos...

Apreciando a la feminista transformadora que siempre he sido, sin siquiera conocer la palabra ni reconocerla de esa manera o en esos términos...

Encontrar un hogar para la feminista ferozmente transformadora que vive dentro de mí...

A pesar de la ira, la rabia y la frustración por no ser tratada como una igual y ser tratada como alguien «menos _ que».

No siempre me consideré feminista ni me reconocí a mí misma dentro del movimiento feminista o del discurso feminista. De verdad, aprecio que las puertas me fueran abiertas, que se me acercaran sillas para sentarme, el reconocimiento como mujer, el reconocimiento de mi feminidad.

Algunas veces desestimé al patriarcado con fastidio, otras veces respondí con frustración y enojo, pero no lo enfrenté... no notaba su toxicidad siniestra e insidiosa... era lo suficientemente privilegiada como para poder trabajar a través de él, para sobrevivir a él, para superarlo, para destacarme a pesar de él... no lo cuestionaba lo suficiente, no lo desafiaba lo suficiente, no sobrepasaba mis límites lo suficiente... no hacía lo suficiente...

…conectándome con trabajadorxs sexuales, explorando la sexualidad y las mujeres para tener paz y seguridad…

Hasta que fui plenamente consciente y comprendí las implicancias tanto del privilegio como de la opresión que eran interseccionales.
Hasta que me di cuenta de lo que significaba pelear por la justicia de género y no simplemente por la «igualdad para todxs».

Ya no más practicante y facilitadora: soy una practicante y facilitadora feminista transformadora.

Ser feminista significa que voy a actuar

  • –a través de mis actividades cotidianas: la forma en que vivo, el trabajo que hago, los procesos que se me invita a liderar, los talleres y las conferencias que se me invita a dar–
  • para resistir contra la toxicidad del patriarcado, para desmantelar las estructuras y los sistemas patriarcales,
  • para trabajar con vistas a descolonizar valores, creencias, pensamientos, y destruir los mitos de las normas y las expectativas de género,
  • para enfrentar los desequilibrios de poder impuestos por las creencias y la socialización patriarcales,
  • para fomentar relaciones construidas sobre la base de la inclusión, el holismo, la igualdad, el cuidado, la reciprocidad, la responsabilidad y la justicia,
  • para ponerme de pie y actuar en solidaridad en las primeras líneas de la lucha por la inclusión, la equidad y la justicia.

Zambulléndome en un futuro incierto, frágil, complejo (y posiblemente bastante violento)…

  • quiero descubrirme a mí misma y ser yo misma de forma más íntima, más auténtica y más profunda a través del movimiento...
  • quiero involucrarme más activamente y estar más interconectada a través de esta relación amorosa.

Estoy profundamente agradecida por tenerlxs a ustedes y les prometo continuar siendo implacable al enfrentar y reparar los temas problemáticos relacionados con el género, la raza, la etnia, la clase social, la orientación sexual y la capacidad, y seguir estando presente y siendo fiel a la lucha por la inclusión, la equidad y la justicia.
 
- Khin Khin

Snippet FEA In numbers (EN)

IN NUMBERS