Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Women Human Rights Defenders

WHRDs are self-identified women and lesbian, bisexual, transgender, queer and intersex (LBTQI) people and others who defend rights and are subject to gender-specific risks and threats due to their human rights work and/or as a direct consequence of their gender identity or sexual orientation.

WHRDs are subject to systematic violence and discrimination due to their identities and unyielding struggles for rights, equality and justice.

The WHRD Program collaborates with international and regional partners as well as the AWID membership to raise awareness about these risks and threats, advocate for feminist and holistic measures of protection and safety, and actively promote a culture of self-care and collective well being in our movements.


Risks and threats targeting WHRDs  

WHRDs are exposed to the same types of risks that all other defenders who defend human rights, communities, and the environment face. However, they are also exposed to gender-based violence and gender-specific risks because they challenge existing gender norms within their communities and societies.

By defending rights, WHRDs are at risk of:

  • Physical assault and death
  • Intimidation and harassment, including in online spaces
  • Judicial harassment and criminalization
  • Burnout

A collaborative, holistic approach to safety

We work collaboratively with international and regional networks and our membership

  • to raise awareness about human rights abuses and violations against WHRDs and the systemic violence and discrimination they experience
  • to strengthen protection mechanisms and ensure more effective and timely responses to WHRDs at risk

We work to promote a holistic approach to protection which includes:

  • emphasizing the importance of self-care and collective well being, and recognizing that what care and wellbeing mean may differ across cultures
  • documenting the violations targeting WHRDs using a feminist intersectional perspective;
  • promoting the social recognition and celebration of the work and resilience of WHRDs ; and
  • building civic spaces that are conducive to dismantling structural inequalities without restrictions or obstacles

Our Actions

We aim to contribute to a safer world for WHRDs, their families and communities. We believe that action for rights and justice should not put WHRDs at risk; it should be appreciated and celebrated.

  • Promoting collaboration and coordination among human rights and women’s rights organizations at the international level to  strengthen  responses concerning safety and wellbeing of WHRDs.

  • Supporting regional networks of WHRDs and their organizations, such as the Mesoamerican Initiative for WHRDs and the WHRD Middle East and North Africa  Coalition, in promoting and strengthening collective action for protection - emphasizing the establishment of solidarity and protection networks, the promotion of self-care, and advocacy and mobilization for the safety of WHRDs;

  • Increasing the visibility and recognition of  WHRDs and their struggles, as well as the risks that they encounter by documenting the attacks that they face, and researching, producing, and disseminating information on their struggles, strategies, and challenges:

  • Mobilizing urgent responses of international solidarity for WHRDs at risk through our international and regional networks, and our active membership.

Related Content

Sept recommandations politiques féministes pour stopper les flux financiers illégaux

La domination croissante des marchés financiers internationaux et des institutions dans la définition des politiques économiques mondiales a pour effet de confisquer le pouvoir des personnes dans l’intérêt des élites mondiales et des grandes entreprises.


Notre rapport sur les flux financiers illégaux explore leur impacts disproportionnés sur la justice de genre. Il expose les cadres politique et juridique qui permettent aux entreprises de jouir d'abus fiscaux au détriment des personnes et de la planète.

Le rapport conclut avec ces sept recommandations politiques féministes pour demander plus de transparence et de responsabilité des entreprises afin de stopper les flux financiers illégaux.


Nos recommandations stratégiques :

Les flux financiers illicites attirent une attention sans précédent, par exemple dans le cadre de négociations sur le développement autour du Programme de développement à l’horizon 2030 ou lors de la Conférence sur le financement du développement d’Addis-Abeba en 2015. Ils font également les gros titres dans les médias traditionnels avec la diffusion de documents concernant des opérations financières offshore ayant fait l’objet de fuites, une affaire connue sous le nom des « Panama Papers ».

Pour donner un autre exemple, lors d’un référendum en février 2017, le peuple équatorien a voté pour empêcher les politiciens et les fonctionnaires de posséder des actifs, des entreprises ou des capitaux dans des paradis fiscaux. Le gouvernement équatorien est maintenant une voix de premier plan au sein du G77, aux Nations Unies, en faveur de la création d’un organisme fiscal mondial de l’ONU pour mettre un terme aux paradis fiscaux.

Ce coup de projecteur constitue potentiellement une opportunité pour les féministes, les mouvements sociaux et les défenseur-euse-s de la justice fiscale de faire pression en faveur de la transformation du système financier mondial qui renforce les inégalités au niveau mondial, y compris les inégalités de genre.

Nous proposons ci-dessous sept revendications politiques pour contribuer aux actions de plaidoyer des féministes et des activistes oeuvrant en faveur de la justice sociale, des droits des femmes et de l’égalité de genre :

1. Les FFI constituent une violation des droits humains et des droits des femmes :

  • Les flux financiers illicites entravent le respect de l’obligation qu’ont les États de mobiliser les ressources maximales disponibles pour la réalisation des droits humains, en ce compris les engagements pris de longue date concernant les droits des femmes et l’égalité de genre.
  • Le renforcement de la responsabilité des entreprises est une option qui se trouve sur la table du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Un groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée a été constitué pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant dans le cadre du droit international relatif aux droits humains pour réglementer les activités des sociétés transnationales et autres entreprises commerciales. Ce processus a le potentiel de faire reconnaître l’évasion fiscale des entreprises comme violation des droits humains, y compris les droits des femmes, et devrait être davantage soutenu par les pays du Nord et du Sud.

2. S’assurer que les multinationales paient leur part :

  • Développer des mécanismes internationaux qui freinent les pratiques fiscales abusives et empêchent les exonérations fiscales des entreprises. Les États membres de l’ONU devraient engager des négociations pour rédiger une convention des Nations Unies pour lutter contre les pratiques fiscales abusives. La convention devrait inclure un régime de consolidation et de répartition fiscales pour imposer les bénéfices globaux des entreprises.
  • Revoir en particulier les réglementations nationales dans les pays riches qui permettent aux multinationales de payer leurs impôts dans le pays où elles sont domiciliées plutôt que dans le pays où elles exercent leur activité économique. Cette pratique affecte particulièrement les pays en développement, car les bénéfices imposables leur échappent de plus en plus, face à des juridictions à faible taux d’imposition ou non taxées.
    Des propositions comme le système de taxation unitaire devraient être prises en considération à cet égard.

3. Soutenir la création d’une instance fiscale intergouvernementale aux nations unies :

  • Une instance fiscale au sein des Nations Unies, dotée de droits de vote égaux et d’adhésion universelle devrait avoir le pouvoir d’examiner les politiques fiscales nationales, régionales et mondiale et de veiller à ce que les États respectent les engagements convenus depuis longtemps dans le domaine des droits humains, y compris les droits des femmes et l’égalité de genre.

4. Promouvoir la transparence et la collecte de données sensibles au genre :

  • Des efforts accrus doivent être accomplis au niveau mondial pour affiner des données comparables sur la fraude fiscale, comme par exemple des données ventilées selon le genre qui montrent les impacts différenciés selon le genre qui sont spécifiques à certains systèmes fiscaux.
  • Les pays doivent adopter un cadre qui assure l’échange automatique de données, ce qui garantirait un accès public et global à des informations essentielles qui illustrent comment certaines pratiques affectent les ressources disponibles pour la réalisation des droits humains.
  • Mettre en oeuvre l’obligation pour les multinationales de divulguer publiquement, dans le cadre de leurs rapports annuels, les bénéfices réalisés et les taxes payées dans chaque pays dans lequel elles opèrent.
  • Parmi les autres informations financières qui doivent être accessibles, il doit y avoir une plus grande coopération entre les gouvernements concernant le partage de leurs registres publics nationaux qui révèlent l’identité des véritables propriétaires des sociétés, fiduciaires, fondations et autres structures juridiques du même type.

5. Promouvoir la justice fiscale au niveau national par des politiques fiscales progressives :

  • Promouvoir la justice fiscale par des politiques fiscales progressives. Cela nécessite d’augmenter le poids des taxes directes sur le revenu du capital et sur les secteurs hautement rentables de la société, tout en réduisant et en supprimant le fardeau qui pèse sur les femmes et les personnes pauvres. Les segments pauvres de la société, où les femmes sont surreprésentées, ne devraient pas payer plus d’impôts par rapport à leurs revenus que les segments les plus riches qui bénéficient souvent de subventions fiscales, de congés fiscaux et autres réductions fiscales.
  • Les gouvernements doivent examiner de manière critique les accords de commerce et d’investissement néfastes qui accordent des incitations et des exemptions fiscales qui perpétuent les inégalités et les préjugés liés au genre.

6. Assurer une large participation des organisations de défense des droits des femmes, des mouvements sociaux et de la société civile progressiste :

  • Les décisions en matière de politiques économiques et fiscales manquent souvent de perspective sensible au genre. Les interactions entre le ministère des finances et le ministère qui s'occupe de l'égalité de genre et avec la société civile et les défenseur-euse-s des droits humains, sont essentielles pour mieux comprendre l’incidence qu’ont les décisions relatives aux recettes sur les droits des femmes et l’égalité de genre.
  • Un environnement favorable devrait être mis en place pour protéger les défenseuses des droits humains et celles et ceux (lanceuses et lanceurs d'alerte, activistes pour la justice fiscale) qui dénoncent les abus fiscaux et documentent les affaires de corruption.

7. Faire cesser les activités criminelles liées aux FFI qui s’exercent en toute impunité et garantir que leurs auteurs aient à répondre de ces actes :

  • Mettre en place un mécanisme coordonné au niveau mondial entre les autorités fiscales nationales, les organismes pour les droits humains et l’égalité de genre et les agences de renseignement, afin d’assurer que les activités criminelles associées aux FFI cessent de se poursuivre en toute impunité.
  • Renforcer les systèmes judiciaires nationaux et mondiaux pour responsabiliser les personnes morales et physiques qui financent des activités criminelles par l’entremise des FFI.

 


Lire le rapport complet

Snippet FEA collaborator and allies Photo 3 (ES)

La foto presenta a cinco mujeres (Sopo está en el medio) de pie en lo alto de una escalera, frente a un muro de piedra, sosteniendo carteles en los que están escritos eslóganes georgianos.

Defending human rights at the UN

Keeping an eye on anti-rights actor at the Human Rights Council

Anti-rights mobilization at the United Nations constitutes a response to the significant feminist and progressive organizing. It involves a constant threat for women's rights, especially when it comes to sexual and reproductive rights and an open door to racism, xenophobia and all kinds of discrimination.

Get to know all their tactics and discourses worldwide.

Read our full report


 

Main resolutions and organizations to follow on the 38th session

We’re looking at an attack on the human rights system, and all of these fundamentalisms are coming together to try to weaken the fabric of multilateralism, and that’s happening in large part at the expense of marginalized groups of people. It’s happening at the expense of women, and it’s happening through tactics that are often about gender and sexuality.

Cynthia Rothschild

Independent human rights expert, OURs member

We’ve experienced a lot of pushback from different states, from different civil society actors, from private corporations and large donors who are funding the activities of these anti-rights actors.

Meghan Doherty

Director of Global Policy and Advocacy with Action Canada

Read more on what we do at the Human Rights Council


More interviews at HRC38

Zhan Chiam

ILGA's Gender Identity and Gender Expression Senior Programme Officer

Paola Salwan Daher

Global Advocacy Adviser at the Center for Reproductive Rights

Snippet FEA Meet the Solidarity Network (FR)

SYNDICAT RÉSEAU SOLIDARITÉ

Nous vous présentons le syndicat Réseau Solidarité, un syndicat de la santé et des services dirigé majoritairement par des femmes. Émergeant en réponse à la précarité croissante, aux salaires insuffisants et aux environnements de travail hostiles auxquels les travailleur·euses géorgien·es sont confrontés quotidiennement, le Syndicat Réseau Solidarité se bat pour des lieux et des conditions de travail décents.

Son objectif? Créer un mouvement syndical national démocratique. Pour ce faire, il s'est associé à d'autres syndicats locaux et régionaux et a lentement constitué un réseau de syndicats, permettant à de plus en plus de travailleuses de devenir dirigeantes syndicales en cours de route.

Son approche politique est holistique. Pour le syndicat Réseau Solidarité, les questions relatives aux droits du travail sont directement liées aux programmes et réformes politiques et économiques nationaux plus larges. C'est pourquoi iels font pression pour la justice fiscale, les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, et luttent contre le démantèlement de l'État-providence géorgien.

Le syndicat Réseau Solidarité fait également partie de Grève Sociale Transnationale (Transnational Social Strike, TSS), une plate-forme et infrastructure politique inspirée par l'organisation des migrant·e·s, des femmes et des travailleur·euses essentiel·les qui s'efforcent de créer des liens entre les mouvements ouvriers à travers le monde et de fomenter la solidarité globale.

Ideas sobre financiamiento

En esta página les ofrecemos ideas e inspiración para financiar su participación en el 14° Foro de AWID. 

Cuando planifiquen la actividad que les gustaría presentar en el Foro, por favor también tengan en cuenta cómo podrían financiar su participación. Los costos a tener en cuenta son: alojamiento, viaje, visa, inscripción al Foro, y otros.

Es importante señalar que este Foro tendrá muchos ‘espacios abiertos’ y momentos para que los distintos movimientos puedan intercambiar entre sí y aprender, pero menos sesiones formales. (Consulten la sección sobre “Cómo describir el Foro para movilizar recursos” debajo).

Trabajar con sus donantes actuales:

Antes que nada, hablen con sus donantes actuales. 

Asegúrense de hacerlo con anticipación. (Les recomendamos contactarlxs como máximo durante los primeros meses de 2020). Muchxs donantes que apoyan a organizaciones feministas han asignado recursos para que sus copartes puedan viajar al Foro. Otrxs podrían asignarles esos recursos cuando les renueven su apoyo o como parte de un fondo para viajes.

Si su organización/grupo tiene donantes, podrían contarles que quieren asistir al Foro AWID para aprender, vivenciar, compartir y contactarse con otrxs, aun si su actividad no resulta seleccionada para el programa final. Para poder apoyar su participación, lxs donantes tendrán que saber que ustedes quieren asistir al Foro cuanto antes (ya deben estar decidiendo cómo van a repartir sus fondos en 2020).

Buscar nuevos donantes:

Si no tienen donantes que les apoyen o lxs que tienen no pueden asignarles fondos para viajar al Foro, tal vez podrían buscar nuevos donantes. 

Los plazos y requisitos varían de un donante a otro, y los procesos para aprobar una donación pueden llevar meses. Si piensan solicitar fondos a un donante nuevo, por favor háganlo cuanto antes.

Inspiración creativa:

Desde siempre los movimientos feministas hemos desplegado nuestra creatividad para financiar nuestro activismo. A continuación encontrarán algunas ideas que podrían inspirarlxs para pensar formas alternativas de movilizar recursos:

  • Movilicen a su comunidad para que apoye su participación en el Foro: sumen pequeños aportes de su membresía y de otras personas organizando cenas, bailes, espectáculos, eventos o viajes guiados
  • Organicen círculos de donantes y utilicen el financiamiento comunitario a través de herramientas en línea como gofundmeindiegogoplumfund ou kickstarter (enlaces en inglés).
  • Otras fuentes de financiamiento local pueden ser donantes individuales o cuotas que paguen las personas de su asociación
  • También pueden aliarse estratégicamente con otros grupos comunitarios o que luchan por la justicia social y movilizar recursos juntxs.

Podrán encontrar más ideas en la serie de publicaciones de AWID sobre feministas que se autofinancian, que incluye ideas específicas para  movilizar fondos y participar en eventos

Fondo acceso:

AWID intenta hacer del Foro un evento verdaderamente global con participación de una variedad de movimientos, regiones y generaciones. Con este fin, movilizamos recursos para un Fondo Acceso (FA) limitado que asistirá a lxs participantes a cubrir los costos que implica asistir al Foro.

El Fondo Acceso de AWID podrá apoyar a un número limitado de participantes del Foro y personas que faciliten sesiones/actividades. Este apoyo no está garantizado y lxs alentamos a buscar formas alternativas de financiar su participación en el Foro, incluyendo sus gastos de viaje.

En su formulario de aplicación pueden indicar que les gustaría ser tenidxs en cuenta para el Fondo Acceso de AWID. Por favor tengan presente que estos recursos son muy limitados y que no vamos a poder apoyar a todxs. Aun si indican que les gustaría ser tenidxs en cuenta para el Fondo Acceso, les alentamos a continuar explorando otras opciones para financiar su participación en el Foro. A fines de junio de 2020 confirmaremos las decisiones acerca del Fondo Acceso. 


Cómo describir el Foro para movilizar recursos: 

A continuación encontrarán algunos mensajes simples que pueden utilizar cuando hablen con sus donantes o con personas de su comunidad. Por favor no duden en adaptarlos como les pueda resultar más útil.

El Foro AWID es un espacio que los movimientos feministas crean juntos y que permite a lxs participantes renovar energía para su activismo, fortaleciendo sus vínculos con muchos movimientos por los derechos y la justicia. Lxs participantes pueden encontrar allí esperanza, energía e imaginación radical, al mismo tiempo que profundizan análisis compartidos, aprenden y desarrollan la solidaridad entre movimientos que permite agendas más integradas y estrategias conjuntas.

Nuestra organización está buscando fondos para asistir al Foro y poder vincularnos con otrxs activistas y movimientos de todo el mundo, fortalecer nuestras estrategias y compartir el trabajo que hacemos. Nos inspira la experiencia de otrxs que han participado en el Foro y que describieron la fuerza de esta convocatoria feminista global:

“Durante cuatro días … las voces se entretejieron para articular una perspectiva global sobre el estado de la igualdad de género. Y cuando digo ‘global’ quiero decir por ejemplo que había traducción simultánea en siete idiomas…”

“Nos recordó que no estamos solas. El Foro nos permitió traducir lo colectivo a nuestros movimientos. Con diferencias en cuanto a ideologías, identidades o fronteras, nuestra fortaleza yace en nuestra visión y en cómo nos apoyamos unas a otras”.

Es importante señalar que este Foro tendrá muchos ‘espacios abiertos’ y momentos para que los movimientos puedan aprender e intercambiar entre sí, pero menos sesiones formales. Si bien muchxs participantes no podrán facilitar sesiones formales, para ellxs también será un espacio valioso en el que aprender, pensar estrategias y vivenciar el poder colectivo de los movimientos feministas en acción.

Qué tener en cuenta para el presupuesto: 

Para calcular los costos y saber cuánto dinero necesitarán recaudar, es importante que tengan en cuenta que su participación podrá requerir todos o algunos de los siguientes gastos:

  • Pasajes aéreos
  • Inscripción (por favor tengan en cuenta que aun si AWID lxs incluye en el Fondo Acceso ustedes tendrán que cubrir el pago de la inscripción)
  • Visas
  • Seguro de salud para viajerxs
  • Traslados hasta y desde el aeropuerto (en taxi u otro medio de transporte)
  • Si tienen que hacer una escala prolongada, tal vez necesiten calcular el costo de alojamiento y comidas
  • Alojamiento. Si viajan desde lejos hasta la sede del Foro, consideren la posibilidad de llegar un día antes para descansar y recuperarse.
  • Tecnología, incluyendo acceso a wifi o tarifas para comunicaciones internacionales durante el viaje (AWID proveerá acceso a wifi durante el Foro)
  • El costo de producir (y transportar) lo que quieran llevar, compartir o intercambiar en el Foro (informes, materiales artísticos o visuales)
  • Gastos imprevistos y/o viáticos para cubrir sus comidas (durante los días del Foro, AWID cubrirá los almuerzos, refrigerios y una de las cenas)
  • Accesibilidad: cualquier apoyo adicional que puedan necesitar y que sea importante para que puedan viajar más cómodxs y segurxs

¡Esperamos verlxs en el Foro!

 


El Foro es un proceso colaborativo

El 14o Foro de AWID tendrá lugar del 11 al 14 de enero de 2021 en Taipéi, Taiwán.

El Foro es más que una reunión de cuatro días. Es una estación en un recorrido más largo para fortalecer nuestros movimientos en torno a la noción de Realidades Feministas que ya ha comenzado y que continuará más allá de las fechas del Foro.

Únete al Viaje

Snippet FEA different lines of work FOR S4 (EN)

Lines of work:

FOR

Join Us - old 5 Apr 2023 (changed by Ritu)

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By joining AWID, you are becoming part of worldwide feminist organizing, a collective power that is rooted in working across movements and is based on solidarity.

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Pourquoi l’AWID a-t-elle choisi de tenir le Forum à Taipei ?

Les recherches à distance et les consultations menées auprès de nos allié·e·s nous ont permis d’éliminer plusieurs options de la région.

Nous avons ensuite organisé une série complète de visites au Népal, en Malaisie, au Sri Lanka, en Thaïlande, en Indonésie et (plus tard) à Taïwan. Sur place, chaque visite comprenait non seulement un examen de l’infrastructure logistique, mais aussi des réunions avec des activistes et des groupes féministes locales·aux afin de mieux comprendre la situation et leur analyse des risques et opportunités potentielles quant à un Forum de l’AWID dans leur contexte.     

Durant nos visites sur place, nous avons rencontré de formidables mouvements féministes locaux, divers et dynamiques. 

Ils ont souvent exprimé des sentiments partagés entre risques et opportunités liées à la visibilité apportée par un événement comme le Forum. Durant l’une des réunions,  les activistes présent·e·s soulignèrent à l'unanimité, au cours des 30 premières minutes, que le Forum de l’AWID pouvait entraîner de nombreux contrecoups, que les droits LGBTQ étaient un sujet politique particulièrement sensible et que les groupes fondamentalistes chercheraient de toutes leurs forces à interrompre l’événement. Lorsque nous répliquâmes  « ok, donc vous ne pensez pas que ce soit une bonne idée », leur réponse également unanime  fut « bien sûr que si, nous voulons changer les récits !».

Il était difficile d’entendre et de voir dans certains endroits le nombre d’activistes féministes qui voulaient utiliser l’opportunité de visibilité d’un tel événement comme levier, prêt·e·s à faire face aux risques locaux ; mais l’accueil de près de 2000 personnes venues du monde entier nécessitait de prendre en compte d’autres calculs de risque et de faisabilité. 

Nous avons également débattu de questions sur ce qu’implique l’organisation d’un forum féministe en cohérence avec les principes d’inclusion, de réciprocité et d’autodétermination, là où les politiques et les pratiques étatiques vont généralement à leur encontre (même si les représentant·e·s des Ministères du Tourisme ont tenté  ardemment de concilier ce point). 

Nous avons pris en considération l’infrastructure au regard des opportunités éventuelles permettant d’insuffler un élan pour certaines priorités féministes nationales, ainsi que le contexte politique du pays.   

Dans beaucoup d’endroits, suivre le contexte donnait des impressions de balancier pouvant pencher vers l’ouverture et la sécurité des débats féministes à un moment donné, et vers la répression totale et la xénophobie l’instant d’après, sacrifiant les priorités féministes dans les négociations politiques cherchant à apaiser l’extrême droite ou les forces anti-droits.  

Ce processus a donné lieu à des réflexions sur le contexte extrêmement difficile pour l’activisme des droits des femmes et de la justice de genre au niveau mondial. 

Les défis de la région Asie-Pacifique nous ont amené à nous demander : ne serait-ce pas plus simple de tenir le Forum dans une autre région ? 

Pour autant, nous ne pourrions aujourd’hui organiser un Forum de l’AWID à Istanbul comme nous l’avions fait en 2012, ou au Brésil comme en 2016.  

Malgré toute cette complexité, l’AWID a finalement choisi Taipei comme lieu de Forum car :

  • La ville offre un certain degré de stabilité et de sécurité aux divers·e·s participant·e·s du Forum que nous voulons rassembler.
  • Elle dispose aussi de capacités logistiques importantes, en plus d’être accessible pour beaucoup de voyageurs·ses (avec une facilitation de procédure de visa électronique pour les conférences internationales). 
  • Le mouvement féministe sur place est accueillant vis-à-vis du Forum et désire s’engager avec des féministes du monde entier.

L’organisation du Forum de l’AWID implique pour nous la création et la disposition d’un espace qui s’ajuste au mieux à une diversité de formes d’expression de solidarité, d’indignation, d’espoir et d’inspiration. Celles-ci sont au cœur de nos mouvements féministes.

Actuellement, Taipei nous semble donc être l’emplacement de la région Asie-Pacifique qui nous permet au mieux de bâtir un espace sécurisé et désobéissant pour notre communauté féministe mondiale.

Le fait est qu’il n’existe pas d’emplacement idéal dans le monde actuel pour tenir un Forum qui se concentre sur les Réalités féministes. Peu importe où nous irons, nous devrons construire cet espace ensemble !

Snippet FEA Striking against all odds (ES)

Luchar contra viento y marea: la historia de la victoria sin precedentes de la Red de Solidaridad

En enero de 2022, la Red de Solidaridad organizó una huelga con 400 trabajadorxs. ¿Su principal demanda? Aumentar los salarios. La huelga fue convocada después de meses de conversaciones fracasadas con el Ministerio de Asuntos Sociales de Georgia como parte de un conflicto laboral.

Después de semanas de protestar, negociar, hablar con la prensa, resistir represalias y soportar el frío del invierno georgiano, lxs trabajadorxs obtuvieron concesiones sin precedentes del gobierno: aumento de los salarios, prestaciones por maternidad, cobertura de los costos de transporte, el cese de despidos, la compensación por los días de huelga, y más.

La huelga no solo resultó en ganancias materiales, sino que también hizo que lxs trabajadorxs se sintieran unidxs y empoderadxs para defenderse y luchar por condiciones de trabajo dignas ahora y en el futuro. Se convirtieron en una fuente de inspiración para todxs lxs trabajadorxs del país.

Puedes leer más sobre su victoria aquí.

Reason to join 5

Expande tus fronteras. Lxs afiliadxs de AWID representan de forma creciente una intersección diversa y vibrante de feministas que trabajan, entre otras cosas, en temáticas asociadas a la tierra, los derechos de lxs trabajadorxs, los derechos sexuales y la autonomía corporal. Al afiliarte, puedes conectar tus luchas con las de otros movimientos.

Freeing the Church, Decolonizing the Bible for West Papuan Women

By Rode Wanimbo (@rodwan986), Jayapura, Papua Province of Indonesia

“Lord, we are unworthy. We are the ones who committed sin for Eve ate the fruit in Eden. We are just women who grow sweet potatoes, look after pigs and give birth to children. We believe you died on the cross to set us free. Thank you, In Jesus’s name Amen.”

This is a typical prayer of women I have heard during my visits to ministries in several villages. Even I said the same prayer for many years.

I was born and grew up in Agamua, the Central Highlands of West Papua. My father belongs to the Lani tribe and my mother comes from Walak.

In Lani and Walak languages - languages spoken in the Central Highlands - tiru means a pillar. There are four tiru (pillars) standing firmly in the middle of the Lani roundhouse (honai), around wun’awe or a furnace. Tiru is always made of the strongest type of wood called a’pe (ironwood tree). The longer the wood gets heated and smoked from the fire in the honai, the stronger it becomes. Without tiru, the honai cannot stand firm. West Papuan women are these tiru.

West Papua is located in the western part of the New Guinea island, containing some of the world’s highest mountains, densest jungle, and richest mineral resources. It is home to over 250 groups and has an incredible biodiversity. Due to its natural wealth, West Papua has, over the centuries, been targeted by foreign occupiers. Until 1963, we were colonized by the Dutch. However in 1969, after a manipulative political act, we were transferred from the Dutch to Indonesia. 

The first German missionaries arrived in Mansinam Island, Manokwari, in 1855. Then, in the 1950s, Christianity was brought to the Central Highlands of West Papua by Protestant missionaries of European descent from America, Canada, Australia and New Zealand.  

According to Scripture in Genesis 1: 26-27, Man and Woman are created in the image of God. It means all humanity is made with the call and capacity to exercise dominion. Radah, the Hebrew word for dominion, means stewardship. Radah is not a call to exercise imperial power as declared by Pope Nicolas V, granting Catholic nations the right to “discover” and claim dominion over non-Christian lands. To diminish the capacity of humans to exercise dominion, is to diminish the image of God on earth (Lisa Sharon Harper, The Very Good Gospel).

The Evangelical Church of Indonesia (GIDI) was established as an institution in 1963. In the Sunday Service liturgy of GIDI, Women are considered unworthy to take any responsibility except collecting offerings. In 2003, after 40 years, the Department of Women was introduced within the structure of the Synod leadership.

In November 2013, I was entrusted to be a chairperson of the Women’s Department of the GIDI Synod.

Together with several other women leaders, we started a cell group that is committed to “decolonizing the Bible.” We learn together how to reconstruct the interpretation of biblical texts to champion women.

A feminist theologian named Elisabeth S Florenza calls it a feminist hermeneutic theory (Josina Wospakrik, Biblical Interpretation and Marginalization of Woman in the Churches of West Papua).

Besides the cell group, we interview our elderly women to collect our ancestors’ wisdom and values. As Bernard Narakobi in his book The Melanesian Way said: “Our history did not begin with contact with the Western explorers. Our civilization did not start with the coming of the Christian missionaries. Because we have an ancient civilization. It is important for us to give proper dignity and place to our history”.

Yum is a knotted net or woven bag handmade from wood fiber or leaves. Yum is highly valued for it symbolizes life and hope. When women of Lani and Walak get married, our maternal aunts put yum on our heads. It means we bear the responsibility for giving life and for providing food. Yum is used to carry garden produce as well as being used as a container to put a baby to sleep in as it gives warmth and a sense of security.

“West Papuan Women are Yum and Tiru” became the prime references as we contextualized women in the eyes of Jesus Christ in seminar and focus group discussions. From 2013 to 2018, we focused on reconstructing the view of women in GIDI and in gaining a healthy self-image. We are still in the process of understanding who we are to Jesus, rather than who we have been told we are by theologians and the fathers of the early Churches. Josina Wospakrik, a West Papuan Theologian said “The Gospel is incredibly rich but it was impoverished due to human ambitions and agendas.”

Since 2018, the GIDI Women Leadership team and I have formulated four priority programs: Decolonizing the Bible, Storytelling in a circle, Training of trainers for Literacy and Gender. The fourth, supported simple bookkeeping and savings groups workshops facilitated by Yapelin and Yasumat, which are faith based organizations established by GIDI leaders to reach the economic, social and health needs of women in the communities.

Storytelling in a Circle

In this programme we create a safe space for women to talk - each woman has a story. We all sit together and learn how to be good listeners.

“I became Christian and was taught that the government is God’s representative. Why did the government do nothing when the army burnt down my village and killed my relatives?” asked one woman in the storytelling circle. “My aunt was raped.” She stopped for a while. Could not talk. She cried. We all did. 

The process of storytelling has driven us into deep conversation. We began to contextualize Biblical texts within our daily realities.

We started asking questions amongst ourselves: Where is God in our toughest times? Does the state government truly represent God on earth? Why does the Creator allow privileged people to destroy His own image in the name of Christianity and Development? During the process, I realized that I have been reading the Bible using somebody else’s glasses.

The church has to be a safe place to share stories and be a place of comfort to be still and rest. As we reflect on the testimonies, those who tell their stories begin the process of recovering from wounds and trauma.


Financial Literacy for Women

 Culturally, West Papuans invest in relationships. The concept of saving is understood as an investment in relations, not in a bank account. And while the Indonesian central government has granted special autonomy to respond to West Papuans’ demand for self-determination, many government policies harm the quality of family life and they do not account for women’s lives. High illiteracy rates amongst women mean most women do not have access to a bank account. With no money saved, access to medical services becomes a struggle. 

Through the priority programmes, Yapelin, with the active involvement and support of women, created saving groups in Bokondini and Jayapura. The saving groups are chaired by women who have access to a bank. 

In coordination with Yayasan Bethany Indonesia (YBI) and Yayasan Suluh, a faith-based organization (FBO) based in Jayapura, we facilitated four literacy workshops. The literacy team facilitated the training of trainers in three different dioceses: Merauke, Sentani, and Benawa. We now have 30 facilitators in different congregations who run literacy programs.

Lack of financial support for our programs will not stop us. Being stigmatized as rebels will not stop us from standing up and speaking in church evaluation meetings and conferences. It is stressful but I am committed together with several women leaders to calling on the power-holders within to free the church.

The Gospel known as Good News should become news that liberates women from a very patriarchal circle of power, liberates women from social stigma and returns women to the original purpose of The Creator.

The Gospel must be a mirror to reflect who we are collectively. As Lisa Sharon Harper, in her book The Very Good Gospel said “The Gospel is not only about an individual’s reconciliation with God, self and communities. But also speaks on systemic justice, peace between people groups and freedom for the oppressed”. 

 

Rode Wanimbo is the chairperson of the Women’s Department of Evangelical Church of Indonesia (GIDI).
 


“Offerings for Black Life”

By Sokari Ekine (@blacklooks), New Orleans

Coming from a place of healing and self-care is a political act that guides us to be focused and to move as one. In New Orleans, we created and will be creating altars in honour of those murdered by police and white supremacists vigilantes!

Sokari Ekine (@blacklooks)
Sokari Ekine (@blacklooks)

 


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