
Susana Chavez

WHRDs are self-identified women and lesbian, bisexual, transgender, queer and intersex (LBTQI) people and others who defend rights and are subject to gender-specific risks and threats due to their human rights work and/or as a direct consequence of their gender identity or sexual orientation.
WHRDs are subject to systematic violence and discrimination due to their identities and unyielding struggles for rights, equality and justice.
The WHRD Program collaborates with international and regional partners as well as the AWID membership to raise awareness about these risks and threats, advocate for feminist and holistic measures of protection and safety, and actively promote a culture of self-care and collective well being in our movements.
WHRDs are exposed to the same types of risks that all other defenders who defend human rights, communities, and the environment face. However, they are also exposed to gender-based violence and gender-specific risks because they challenge existing gender norms within their communities and societies.
We work collaboratively with international and regional networks and our membership
We aim to contribute to a safer world for WHRDs, their families and communities. We believe that action for rights and justice should not put WHRDs at risk; it should be appreciated and celebrated.
Promoting collaboration and coordination among human rights and women’s rights organizations at the international level to strengthen responses concerning safety and wellbeing of WHRDs.
Supporting regional networks of WHRDs and their organizations, such as the Mesoamerican Initiative for WHRDs and the WHRD Middle East and North Africa Coalition, in promoting and strengthening collective action for protection - emphasizing the establishment of solidarity and protection networks, the promotion of self-care, and advocacy and mobilization for the safety of WHRDs;
Increasing the visibility and recognition of WHRDs and their struggles, as well as the risks that they encounter by documenting the attacks that they face, and researching, producing, and disseminating information on their struggles, strategies, and challenges:
Mobilizing urgent responses of international solidarity for WHRDs at risk through our international and regional networks, and our active membership.
Dado que la encuesta ¿Dónde está el dinero? se centra en las realidades de la dotación de recursos para las organizaciones feministas, la mayoría de las preguntas indagan acerca del financiamiento de tu agrupación entre 2021 y 2023. Para responder la encuesta, necesitarás tener a mano cierta información como, por ejemplo, presupuestos anuales y las fuentes clave de financiamiento.
« Mais quand le maître
s’est-il laissé éloigner du pouvoir?
Quand un système a-t-il jamais été brisé
par l’acceptation?
Quand le CHEF te remettra-t-il le pouvoir avec amour?
À Jobourg, à Cancun, à l’ONU? », Molara Ogundipe.
À travers les continents et les pays, la professeure Ogundipe a enseigné la littérature comparée, l’écriture, le genre et les études anglaises, se servant de la littérature comme outil de transformation sociale, de même que pour revisiter les relations de genre.
Penseuse, écrivaine, rédactrice, critique sociale, poète et activiste féministe, Molara Ogundipe est parvenue à allier le travail théorique et l’action créative et la créativité. Elle est considérée comme l’une des principales voix critiques du(des) féminisme(s) africain(s), des études de genre et de la théorie littéraire.
Molara est connue pour avoir créé le concept de « stiwanisme », à partir de l’acronyme STIWA, pour Social Transformations in Africa Including Women (transformations sociales en Afrique incluant les femmes), reconnaissant la nécessité de « s’éloigner de la définition du ou des féminismes en lien avec l’Euro-Amérique ou avec toute autre région, et de la déclamation de loyautés ou déloyautés ».
Avec son ouvrage fondateur « Re-creating Ourselves » de 1994 (publié sous le nom de Molara Ogundipe-Leslie), Molara Ogundipe a laissé derrière elle un immense éventail de connaissances qui ont décolonisé le discours féministe et « recentré les femmes africaines sur leurs récits entiers et complexes... menées par une exploration de la libération économique, politique et sociale des femmes africaines et la restauration de la capacité d’agir féminine dans plusieurs cultures en Afrique ».
À propos des difficultés rencontrées en tant que jeune universitaire :
« Lorsque j’ai commencé à parler et à écrire sur le féminisme à la fin des années soixante et soixante-dix, on me considérait comme une bonne et admirable fille qui s’était égarée, une femme dont l’esprit avait été gâté par trop d’apprentissages ».
Molara Ogundipe s’est démarquée grâce à son leadership alliant activisme et université. En 1977, elle comptait parmi les fondatrices de l’AAWORD (Association of African Women for Research and Development). En 1982, elle fonde WIN (Women in Nigeria) pour défendre des « droits économiques, sociaux et politiques » entiers pour les Nigérianes. Elle crée et dirige ensuite la Foundation for International Education and Monitoring, et passe plusieurs années à oeuvrer au comité de rédaction de The Guardian.
Ayant grandi avec les Yoruba, leurs traditions, leur culture et leur langue, elle a un jour déclaré :
« Je pense que célébrer la vie, célébrer les personnes qui décèdent après une vie bien remplie est l’un des plus beaux aspects de la culture yoruba ».
Le nom de fête « oiki » de Molara en yoruba était Ayike. Née le 27 décembre 1940, Molara est décédée à l’âge de 78 ans, le 18 juin 2019 à Ijebu Igbo, dans l’État d’Ogun au Nigeria.
En vous promenant dans le quartier du Raval à Barcelone, vous croiserez peut-être Metzineres, une coopérative féministe par et pour les femmes et personnes trans et non-binaires qui consomment de la drogue.
Imaginez un endroit sans stigmatisation, où les femmes et personnes trans et non-binaires peuvent consommer des drogues en toute sécurité. Un lieu qui offre sécurité, soutien et accompagnement aux femmes et personnes trans et non-binaires dont les droits sont systématiquement bafoués par la guerre contre la drogue et qui subissent violence, stigmatisation et répression en conséquence.
Juste à l'extérieur de l'entrée, les passant·es et les visiteur·euses sont accueilli·e·s par un immense tableau noir où figurent des conseils, des astuces, des souhaits et des dessins de personnes qui consomment de la drogue. Il existe également un calendrier qui présente une série d'activités auto-organisées par la communauté Metzineres. Qu'il s'agisse d'ateliers coiffure et cosmétique, des émissions radio, des pièces de théâtre, de repas communs offerts à la communauté ou des cours d'autodéfense, il y a toujours quelque chose à faire!
La coopérative offre des sites de consommation sûrs ainsi que des services qui couvrent les besoins de base des gens. Il y a des lits, des casiers, des douches, des toilettes, des machines à laver et une petite terrasse extérieure où les gens peuvent se détendre ou jardiner.
Metzineres opère dans un cadre de réduction des méfaits, qui tente de réduire les conséquences négatives de la consommation de drogue. Mais la réduction des méfaits est bien plus qu'un ensemble de pratiques: c'est une politique ancrée dans la justice sociale, la dignité et les droits des personnes qui consomment des drogues.
Tout à fait. Vos réponses seront supprimées à la fin du processus de traitement et d’analyse des données. Elles ne seront utilisées qu’à des fins de recherche. Les données ne seront JAMAIS partagées en dehors de l’AWID et ne seront traitées que par le personnel de l’AWID et des consultant·es qui collaborent avec nous à la recherche WITM.
La confidentialité de votre vie privée et votre anonymat sont nos priorités. Notre politique de confidentialité est disponible ici.
Mereani Naisua Senibici, also called ‘Sua’, was a longstanding member of the Fiji Young Women’s Christian Association (YWCA) movement.
She worked with diverse groups of women in multi-racial, rural and urban settings and was committed to supporting and promoting women’s and young women’s rights.
In the Lautoka YWCA, she worked with women of Indian descent, and was a leading figure in the sports development and participation of women and of trans athletes in Lautoka.
“Sua is greatly loved by Fiji YWCA members for her dedication and long-time support towards all that the organisation endeavoured to do.” - Tupou Vere
Mereani was part of the House of Sarah (HoS), an initiative of the Association of Anglican Women (AAW), launched in 2009 and aimed at raising awareness of the issues around gender-based violence, as well as providing support to women who face violence. She started as a dedicated volunteer and offered support to women throughout the Pacific.
“A people’s person and an all-rounder in women's empowerment and movement work at community level. Rest in Peace, Sua.” - Tupou Vere
The survey is open until the end of August 2024. Please complete it within this timeframe to ensure your responses are included in the analysis.
"La vida se trata ... de vivir en alegría – despertarse con objetivos, sentir tu propia energía creativa, responder a tu llamada." - Sylvia Robinson
Este centro y espacio de performance combina la educación, el compromiso cívico, las artes, los servicios sociales y espirituales y las prácticas ambientales sostenibles. Sylvia lo concibió como un hogar donde " hubiera equilibrio y sinergia con las actividades que la gente necesitaba para sostener la vida".
También fue una de lxs co-fundadorxs del Georgia Avenue Community Development Taskforce [Grupo de Trabajo de Desarrollo Comunitario de la Avenida Georgia], un grupo vecinal que trabaja por la justicia social y la organización de la comunidad en el noroeste de DC, para asegurarse de que esta tenga una voz en la reurbanización y gentrificación del área.
"Estamos pidiendo viviendas asequibles. Estamos pidiendo que los pequeños negocios que han estado aquí desde siempre no sean aniquilados por nuevos comercios. Estamos pidiendo espacios verdes y espacios para que la gente se pueda reunir y socializar. Estamos pidiendo mejoras en el paisaje urbano – mejores calles y mejor iluminación en los tramos de carretera." - Sylvia Robinson sobre el Grupo de Trabajo
Antes de convertirse en organizadora y después de recibir un título en informática, Sylvia trabajó en sistemas de control de tráfico aéreo por más de una década. Después se dedicó al asesoramiento en materia de drogas y alcohol, a través de lo cual se involucró cada vez más en el trabajo comunitario.
"Involucrarme con la comunidad era mi vocación". - Sylvia Robinson
Sylvia nació en Washington D.C. el 14 de agosto de 1961, y falleció el 18 de septiembre de 2017, después de una batalla contra el cáncer.
"El espíritu y el legado de Sylvia seguirán inspirando a esta comunidad durante muchos años." - ECAC
نكمل مشوار بناء الحشد الذي بدأناه قبل 20 عاماً لموارد أفضل وأكبر لحركات التغيير الاجتماعي بقيادة نسوية، تدعوكم/ن جمعية حقوق المرأة في التنمية لاستكمال استطلاعنا
Laurie Carlos était une comédienne, réalisatrice, danseuse, dramaturge et poétesse aux États-Unis. Artiste hors pair et visionnaire, c’est avec de puissants modes de communication qu’elle a su transmettre son art.
« Laurie entrait dans la pièce (n’importe quelle pièce/toutes les pièces) avec une perspicacité déroutante, un génie artistique, une rigueur incarnée, une féroce réalité – et une détermination à être libre... et à libérer les autres. Une faiseuse de magie. Une devineresse. Une métamorphe. Laurie m’a dit un jour qu’elle entrait dans le corps des gens pour trouver ce dont ils et elles avaient besoin. » - Sharon Bridgforth
Elle a employé plusieurs styles de performance alliant les gestes rythmiques au texte. Laurie encadrait les nouveaux·elles comédien·ne·s, performeur·euse·s et dramaturges, et a contribué à développer leur travail dans le cadre de la bourse Naked Stages pour les artistes émergent·e·s. Associée artistique au Penumbra Theatre, elle a participé à la sélection de scripts à produire, dans l’objectif « d’intégrer des voix plus féminines dans le théâtre ». Laurie faisait également partie des Urban Bush Women, une compagnie de danse contemporaine reconnue qui contait les histoires de femmes de la diaspora africaine.
Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Lady in Blue, en 1976, dans la production originale et primée du drame poétique For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf de Ntozake Shange. L’oeuvre de Laurie inclut White Chocolate, The Cooking Show et Organdy Falsetto.
« Je raconte les histoires à travers le mouvement – les danses intérieures qui se produisent spontanément, comme dans la vie – la musique et le texte. Si j’écris une ligne, ce n’est pas forcément une ligne qui sera dite ; ce peut être une ligne qui sera bougée. Une ligne à partir de laquelle de la musique est créée. Le geste devient phrase. Tant de ce que nous sommes en tant que femmes, en tant qu’êtres, tient aux gestes que nous exprimons les un·e·s par rapport aux autres, tout le temps, et particulièrement dans les moments d’émotion. Le geste devient une phrase, ou un état de fait. Si j’écris “quatre gestes” dans un script, cela ne signifie pas que je ne dis rien;cela veut dire que j’ai ouvert la voie à ce que quelque chose soit dit physiquement. » Laurie Carlos
Laurie est née et a grandi à New York, a travaillé et vécu à Minneapolis-Saint-Paul. Elle est décédée le 29 décembre 2016, à l’âge de 67 ans, après un combat contre le cancer du côlon.
« Je pense que c’était exactement l’intention de Laurie. De nous sauver. De la médiocrité. De l’ego. De la paresse. De la création artistique inaboutie. De la paralysie par la peur.
Laurie voulait nous aider à briller pleinement.
Dans notre expression artistique.
Dans nos vies. » - Sharon Bridgforth pour le Pillsbury House Theatre
« Quiconque connaissait Laurie aurait dit que c’était une personne singulière. Elle était sa propre personne. Elle était sa propre personne, sa propre artiste ; elle mettait en scène le monde tel qu’elle le connaissait avec un vrai style et une compréhension fine, et elle habitait son art. » – Lou Bellamy, Fondatrice de la Penumbra Theatre Company, pour le Star Tribune
Lire un hommage complet par Sharon Bridgforth (seulement en anglais)
Чтобы заявить о себе как об эксперте по вопросам ресурсного обеспечения феминистских движений
Le Forum international de l'AWID est un événement mondial qui offre aux participant·e·s une occasion unique de se rencontrer, tisser des alliances, de faire la fête et d’apprendre des autres dans une ambiance stimulante, riche en émotions et en toute sécurité.
De plus en plus, nous nous efforçons de penser le processus du Forum au-delà des limites de l’événement lui-même. Nous ouvrons des discussions avec des partenaires et renforçons des alliances tout au long de l’année. Nous essayons d’être au plus proches des mouvements locaux pour comprendre leurs difficultés et co-créer des solutions.
Le Forum de l’AWID un espace propice aux discussions en profondeur, qui repousse nos limites internes et externes et favorise le développement personnel et professionnel, en plus de renforcer nos mouvements pour la justice sociale, de genre et les droits des femmes.
Nous envisageons ce moment de rencontre comme une réponse à l’urgence de favoriser un engagement plus marqué et une action mieux concertée entre les organisations féministes, les défenseur·e·s des droits des femmes et les autres activistes de justice sociale. Pour nous, le Forum est plus qu’un événement. Il nourrit nos réflexions respectives et nous aide à cerner des initiatives concrètes dans lesquelles les mouvements féministes et peuvent s’engager avec d’autres acteurs·trices.
Au départ un événement national d’environ 800 personnes, le Forum rassemble aujourd'hui plus de 2 000 féministes, des dirigeant·e·s communautaires, des activistes de justice sociale et des bailleurs de fonds du monde entier.
Compte tenu de la complexité du monde d'aujourd'hui, le Forum de l'AWID 2016 ne s'est pas concentré sur un « problème » particulier mais a plutôt exploré comment créer des moyens efficaces de travailler ensemble !
Malgré le contexte difficile dans lequel s’est déroulé le Forum de 2016 (l’épidémie de Zika, la grève au ministère des Affaires étrangères brésilien, la destitution de la présidente Dilma Rousseff et l’instabilité qui a suivi), il a rassemblé plus de 1800 participant-e-s issu-e-s de 120 pays et territoires de toutes les régions du monde.
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Le 12e Forum de l’AWID s’est tenu à Istanbul en Turquie en 2012, avec pour thème central Transformer le pouvoir économique pour avancer les droits des femmes et la justice. Ce Forum fut le plus important et le plus diversifié de l’histoire, rassemblant quelque 2 239 activistes pour les droits des femmes en provenance de 141 pays différents. Parmi elles-eux, environs 65 % venaient de pays du Sud, près de 15 % étaient des jeunes femmes de 30 ans et moins, alors que 75 % participaient au Forum pour la première fois.
Le Forum s’est focalisé sur la transformation du pouvoir économique pour faire progresser les droits des femmes et la justice en proposant plus de 170 activités incluant des ateliers de formation en économie féministe, en passant par toute une séries d’ateliers de discussion et autres tables rondes solidaires autour de 10 grandes questions cruciales.
Dans l’élan du Forum, nous avons transformé la page qui lui était dédiée en un outil multimédia en ligne qui intègre également les contenus générés par les participant-e-s sur toutes les composantes du Forum.
Visitez l'archive web du Forum 2012
Roxana Reyes Rivas, philosopher, feminist, lesbian, poet, politician and LGBT and women’s rights activist from Costa Rica. Owner of a sharp pen and incisive humour, a laugh a minute. She was born in 1960 and raised in San Ramón of Alajuela, when it was a rural town, and her whole life she would break away from the mandates of what it meant to be a woman.
With El Reguero (Costa Rican lesbian group) she organized lesbian festivals for over a decade, fun-filled formative spaces to come together at a time when the Costa Rican government and society persecuted and criminalized the lesbian existence. For hundreds of women the lesbian festivals where the only place they could be themselves and come together with others like them.
Roxana would often say founding political parties was one of her hobbies. “It’s important for people to understand there are other ways to do politics, that many issues need to be solved collectively”. She was one of the founders of the New Feminist League and VAMOS, a human rights focused political party.
“The philosophical trade is meant to jab, to help people ask themselves questions. A philosopher who doesn’t irritate anyone is not doing her job”. For 30 years Roxana taught philosophy at several Costa Rican public universities. Through her guidance, generations of students reflected about the ethical dilemmas in science and technology.
Roxana’s favourite tool was humour, she created the Glowing Pumpkin award, an acknowledgement to ignorance that she would bestow upon public figures, through her social media channels, mocking their anti-rights expressions and statements.
An aggressive cancer took Roxana at the end of 2019, before she could publish a compilation of her poems, a departing gift from the creative mind of a feminist who always raised her voice against injustice.