Flickr/Leonardo Veras (CC BY 2.0)

Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Protection of the Family

The Issue

Over the past few years, a troubling new trend at the international human rights level is being observed, where discourses on ‘protecting the family’ are being employed to defend violations committed against family members, to bolster and justify impunity, and to restrict equal rights within and to family life.

The campaign to "Protect the Family" is driven by ultra-conservative efforts to impose "traditional" and patriarchal interpretations of the family, and to move rights out of the hands of family members and into the institution of ‘the family’.

“Protection of the Family” efforts stem from:

  • rising traditionalism,
  • rising cultural, social and religious conservatism and
  • sentiment hostile to women’s human rights, sexual rights, child rights and the rights of persons with non-normative gender identities and sexual orientations.

Since 2014, a group of states have been operating as a bloc in human rights spaces under the name “Group of Friends of the Family”, and resolutions on “Protection of the Family” have been successfully passed every year since 2014.

This agenda has spread beyond the Human Rights Council. We have seen regressive language on “the family” being introduced at the Commission on the Status of Women, and attempts made to introduce it in negotiations on the Sustainable Development Goals.


Our Approach

AWID works with partners and allies to jointly resist “Protection of the Family” and other regressive agendas, and to uphold the universality of human rights.

In response to the increased influence of regressive actors in human rights spaces, AWID joined allies to form the Observatory on the Universality of Rights (OURs).  OURs is a collaborative project that monitors, analyzes, and shares information on anti-rights initiatives like  “Protection of the Family”.

Rights at Risk, the first OURs report, charts a map of the actors making up the global anti-rights lobby, identifies their key discourses and strategies, and the effect they are having on our human rights.   

The report outlines “Protection of the Family” as an agenda that has fostered collaboration across a broad range of regressive actors at the UN.  It describes it as: “a strategic framework that houses “multiple patriarchal and anti-rights positions, where the framework, in turn, aims to justify and institutionalize these positions.”

 

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¿Cuánto tiempo toma responder la encuesta?

El tiempo estimado para responder la encuesta es de 30 minutos.

Nadine Ramaroson

Son soutien aux femmes et aux personnes les plus vulnérables de sa communauté a fait que Nadine était un modèle pour beaucoup. Elle était déterminée à aider les pauvres et les sans-abri en particulier.

Bien que sa mort ait été déclarée comme étant accidentelle, la famille Ramaroson, sur l’initiative de son père André Ramaroson, a mené une enquête qui a mis en évidence des preuves de son assassinat. Elle serait décédée dans un accident mortel survenu entre Soanierano - Ivongo et Ste Marie - une histoire qui a été réfutée par sa famille. Elle avait reçu de nombreuses menaces de mort pour ses positions politiques résolues. L’affaire est toujours en cours auprès des tribunaux à Antananarivo (la capitale de Madagascar).


 

Nadine Ramaroson, Madagascar

Snippet FEA trans and travesti people in Argentina (FR)

Cette illustration montre une main droite brune avec du vernis à ongles blanc tenant un papier bleu canard sur lequel est écrit en jaune : « Accès au travail formel ».

Seul·es 18 % des trans et travestis en Argentine ont accès à un emploi formel.

L’Asie du Sud et du Sud-Est

Cette année, notre hommage en ligne met à l’honneur 7 défenseuses des droits humains originaires de différents pays d'Asie du Sud et du Sud-Est. Ces défenseuses ont grandement contribué aux progrès accomplis dans le domaine des droits des peuples autochtones, des droits des femmes et du droit à l'éducation. Ces défenseuses étaient des avocates, des activistes des droits des femmes, des universitaires ou des responsables politiques. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour commémorer la vie de ces femmes, leur travail et l’héritage qu’elles nous ont laissé. Faites circuler ces mèmes auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.


S'il vous plaît cliquez sur chaque image ci-dessous pour voir une version plus grande et pour télécharger comme un fichier 

 

Vous demandez le nom du groupe, de l’organisation et/ou du mouvement qui répond aux questions de l’enquête, et ses coordonnées – pour quelle raison?

Nous demandons ces données pour faciliter l’examen des réponses, éviter les doublons et pouvoir vous contacter si votre groupe n’a pas pu terminer le questionnaire et/ou vous répondre si vous avez des doutes ou des questions. Des informations sur la manière dont nous utilisons les informations personnelles collectées lors de notre travail sont disponibles ici.

Fahmida Riaz

« Après
Après l’amour la première fois,
Nos corps et nos esprits nus
Une galerie des glaces,
Complètement désarmés, absolument fragiles,
Nous nous couchons dans les bras de l’autre
Respirant attentivement,
Avec la crainte de briser
Ces figurines en cristal. » - Fahmida Riaz

Fahmida Riaz a brisé les tabous sociaux en écrivant sur le désir des femmes dans ses poèmes, créant des récits alternatifs à propos du corps des femmes et de leur sexualité, et établissant de nouveaux standards dans la littérature urdu.

Son travail s’est confronté à de sévères critiques de la part des conservateurs, qui l’ont accusée d’utiliser des expressions érotiques et « pornographiques » dans son langage poétique.  

Fahmida a finalement été mise sur liste noire et accusée de sédition en vertu de l’article 124A du Code pénal pakistanais sous la dictature de Zia-ul-Haq. Forcée à l’exil en 1981, elle a passé presque sept ans en Inde avant de retourner au Pakistan. 

Dans la préface de « Badan Dareeda » (Un corps ravagé), un recueil de poèmes publié en 1974, elle écrit :

Si, en effet, je suis forcée à me tenir aujourd’hui devant ce maqtal et me confronte à la potence, je dois y faire face, la tête haute. Mes poèmes sont la trace d’une tête mutilée : des sons émanant même lorsque suspendue par des cordes… Un corps ravagé a pris la forme de razmia, ou  d’un son de rupture. Et si cette rupture est effectivement choquante pour les gens, c’est que la poète a atteint son intention : elle a réussi à la perturber. (traduction de l’urdu vers l’anglais par Asad Alvi) 

La splendeur de Fahmida résidait dans sa défiance de toute logique ou toute catégorie particulière de genre, nation, religion ou culture. Elle refusait d’être mise dans le rôle d’une « femme poète », brisant les définitions traditionnelles de la poésie féminine, des concepts et des thématiques (variant entre conscience politique, corps, culture, désir, religion, foyer), et renversant les inhibitions assignées à son genre.   

« Il faut que vous compreniez que la culture ne peut avoir d’essence. Les cultures changent, circulent entre elles, formant de nouvelles cultures. La culture est née de cette façon. Il n’y a pas de conflits de cultures. »

Fahmida a écrit plus de 15 livres de poésie et de fiction, dont son poème ‘Taaziyati Qaraardaaden’ («Résolutions de condoléances» en anglais) qui pourrait servir d'hommage approprié à sa vie et à son héritage et de collection de poèmes (Apna Jurm To Saabit He «Mon crime est prouvé») publié en 1988 durant son exil.

Fahmida Riaz est née à Meerut, en Inde, le 28 juillet 1946 et est décédée le 21 novembre 2018 à Lahore, au Pakistan. 

Snippet FEA Trans and Travesti people (EN)

This image represents a faceless person with short dark hair, and dark skin, with a navy blue shirt, and yellow sweater, working behind a burgundy sewing machine on a navy blue piece of fabric

THE TRANS EMPLOYMENT QUOTA
sanctioned by law is not being respected by companies and employers

Avant de commencer

Avant d’aborder la méthodologie de recherche WITM, il est important que vous connaissiez les données de base et que vous sachiez à quoi vous attendre.


Capacité

En ce qui concerne la méthodologie de recherche WITM de l’AWID, nous recommandons d’étudier toute la boîte à outils.

Bien que cette boîte à outils ait été conçue pour démocratiser la recherche WITM, il existe des contraintes en termes de capacités liées à l’expérience de votre organisation dans le domaine des ressources et de la recherche qui pourraient influencer son aptitude à utiliser cette méthodologie.

Utilisez la Fiche de travail « Êtes-vous prêts-tes ? » pour évaluer votre niveau de préparation à mener votre propre recherche WITM. Plus vos réponses aux questions de cette fiche de travail seront nombreuses, plus vous serez capable d’entreprendre votre recherche.

Confiance

Avant de commencer toute recherche, nous vous recommandons de procéder à l’évaluation des liens que votre organisation a établis avec votre communauté et de la confiance qu’elle inspire.

Dans de nombreux contextes, les organisations pourraient hésiter à partager ouvertement leurs données financières avec d’autres pour des raisons diverses allant des inquiétudes que suscite la façon dont les données seront utilisées, à la crainte de la concurrence pour le financement en passant par les préoccupations au sujet des restrictions gouvernementales croissantes imposées aux organisations de la société civile.

Lorsque vous établirez des relations et que vous mènerez des recherches informelles pendant la période précédant le lancement de votre initiative, la clarté des objectifs fixés contribuera à instaurer la confiance. La transparence permettra aux personnes qui participent à la recherche de comprendre pourquoi vous recueillez des données et en quoi cela profitera à l’ensemble de la communauté.

Nous vous recommandons vivement de faire en sorte que les données soient recueillies de manière confidentielle et partagées anonymement.  Cela permettra aux personnes qui participent à votre recherche de partager plus facilement avec vous des informations sensibles. 


Première étape

1. Rassemblez vos ressources

Nous vous invitons à consulter notre Fiche de travail « Êtes-vous prêts-tes ? » pour mesurer vos propres progrès.

When will survey results be available?

We will analyze the survey responses, derive insights and trends, and present the results during the 15th AWID International Forum in Bangkok, and online, in December 2024. Register to attend the Forum here!

Sylvia Rivera

Sylvia Rivera was a civil rights activist, a transvestite and sex worker.

Known as the New York Drag queen of color, Silvia was fierce and tireless in her advocacy, in defense of those who  were marginalized and excluded as the “gay rights” movement mainstreamed in the United States in the early 1970’s.

In a well-known speech on Christopher Street Day in 1973, Sylvia, shouted through a crowd of LGBT community members: 

“You all tell me, go and hide my tail between my legs.
I will no longer put up with this shit.
I have been beaten.
I have had my nose broken.
I have been thrown in jail.
I have lost my job.
I have lost my apartment.
For gay liberation, and you all treat me this way?
What the fuck’s wrong with you all?
Think about that!” 

In 1969, at age 17, Silvia took part in the iconic Stonewall Riots by allegedly throwing the second Molotov cocktail to protest the police raid of the gay bar in Manhattan. She continued to be a central figure in the uprisings that followed, organizing rallies and fighting back police brutality.

In 1970, Sylvia worked together with Marsha P. Johnson to establish Street Transvestite Action Revolutionaries (S.T.A.R.), a political collective and organisation that would set up projects of mutual support for trans people living on the streets, those struggling with drug addiction and in prisons and in particular for trans people of color and those living in poverty. 

Defiant of labels, Silvia lived life in a way that challenged people in the gay liberation movement to think differently. She said: 

“I left home at age 10 in 1961. I hustled on 42nd Street. The early 60s was not a good time for drag queens, effeminate boys or boys that wore makeup like we did. Back then we were beat up by the police, by everybody. I didn't really come out as a drag queen until the late 60s. when drag queens were arrested, what degradation there was. I remember the first time I got arrested, I wasn't even in full drag. I was walking down the street and the cops just snatched me. People now want to call me a lesbian because I'm with Julia, and I say, "No. I'm just me. I'm not a lesbian." I'm tired of being labeled. I don't even like the label transgender. I'm tired of living with labels. I just want to be who I am. I am Sylvia Rivera. 

Through her activism and courage, Sylvia offered a mirror that reflected all that was wrong within society, but also the possibility of transformation. Sylvia was born in 1951 and passed away in 2002. 

Snippet FEA Brisa Escobar Quote (ES)

“Mis sueños y objetivos siempre han sido los mismos que los de Lohana Berkins: que la cooperativa siga de pie y no cierre. Seguir dándole este lugar a nuestras compañeras travesti, darles trabajo y un lugar de apoyo”

Brisa Escobar,
presidenta de la Cooperativa

4. Recueillez et analysez vos données

Cette section vous guidera pour vous permettre d’obtenir des résultats de recherche représentatifs et fiables.

Dans cette section  :

Recueillez vos données

1. Avant le lancement

  • Déterminez tout d’abord quel est le meilleur moyen d’atteindre la population cible de votre sondage.
    Par exemple, si vous souhaitez vous concentrer sur les organisations qui travaillent auprès des femmes autochtones, connaissez-vous les réseaux clés ? Êtes-vous  en contact avec eux? Qui pourraient vous présenter à ces organisations ou vous suggérer des moyens de les atteindre ?
  • Déterminez si votre population cible peut être facilement être jointe par un sondage en ligne, si vous devez plutôt distribuer un sondage sur papier ou avoir recours à ces deux méthodes à la fois. Cette décision est très importante pour garantir l’accessibilité et la nature inclusive de votre sondage.
  • Préparez-vous à l’avance ! Avant de l’annoncer, dressez une liste des espaces en ligne où vous pourrez faire la promotion de votre sondage.
    Si vous distribuez une version papier, dressez une liste des activités, espaces et méthodes en vue de la distribution et de la collecte des résultats.
  • Planifiez votre calendrier à l’avance, afin d’éviter de faire démarrer votre sondage pendant les périodes de fêtes importantes ou de longues vacances.
  • Facilitez la tâche des personnes qui vous conseillent et des partenaires qui veulent faire la promotion de votre sondage : offrez-leur des messages et des courriels que vous aurez rédigés pour Twitter et Facebook, qu’ils peuvent copier et coller.

2. Lancement

  • Envoyez l’hyperlien menant au sondage par courriel en utilisant les bases de données des adresses courriels de votre organisation.
  • Annoncez-la sur les réseaux sociaux que votre organisation utilise. Comme pour vos bulletins, vous pouvez annoncer régulièrement le sondage pendant sa période d’ouverture.
  • Si votre organisation accueille des activités qui touchent les membres de votre population cible, c’est l’endroit idéal pour faire la promotion de votre projet et pour distribuer la version papier de votre sondage, le cas échéant.
  • Invitez les personnes qui vous conseillent à promouvoir votre sondage par le truchement de leurs listes d’adresses électroniques et demandez-leur de vous mettre en copie leurs échanges pour vous informer de leurs messages promotionnels. N’oubliez pas d’envoyer des rappels de suivi si elles ont accepté de divulguer le sondage.
  • Approchez les bailleurs de fonds afin qu’ils partagent votre sondage avec leurs bénéficiaires. Il est de leur intérêt que leurs groupes répondent à un sondage qui vise à améliorer leur propre travail sur le terrain.

3. Pendant le lancement

  • Faites en sorte que le sondage soit ouverte pendant au moins quatre semaines de sorte que tout le monde ait le temps d’y répondre et que vous ayez le temps d’en faire la promotion.
  • Envoyez des rappels en utilisant vos propres bases de données d’adresses électroniques, et celles de vos partenaires, en demandant aux gens de participer au sondage. Pour éviter d’agacer les gens en leur envoyant trop de courriels, nous recommandons d’adresser deux courriels de rappel supplémentaires : un à la moitié du projet et l’autre une semaine avant la fin du sondage.
  • Lors de vos démarches de promotion, n’oubliez pas de préciser que vous ne recueillez qu’une réponse par organisation. Cela vous permettra de nettoyer vos données plus facilement lorsque vous vous préparerez à les analyser.
  • Réservez une semaine supplémentaire ! Lorsque vous en êtes à la moitié du temps alloué à votre sondage, vérifiez l’ensemble de vos données. Où en êtes-vous actuellement ? Procédez à un décompte initial pour voir combien de groupes ont répondu, dans quelle zone, etc. ? Si vous constatez des lacunes, efforcez-vous d’atteindre ces populations en particulier. De plus, examinez l’option de prolonger votre sondage d’une semaine. Si vous le faites, indiquez-le dans l’un de vos courriels de rappel, en informant les personnes qu’elles ont plus de temps pour remplir le sondage. Il arrive fréquemment que plusieurs réponses arrivent pendant la dernière semaine ou encore après le délai supplémentaire.

Si vous prévoyez de recueillir des données issues des demandes soumises aux institutions d’octroi de subventions, ce moment est opportun pour communiquer avec elles.

Lorsque vous recueillez ces données, réfléchissez aux types de demandes de subventions que vous souhaitez examiner. Votre cadre de recherche vous orientera sur cette question.

De plus, il n’est peut-être pas nécessaire de revoir chaque demande soumise à l’organisation. Il sera plus utile et efficace de ne passer en revue que les demandes admissibles (qu’elles aient ou non été financées).

Par ailleurs, vous pouvez aussi demander aux institutions d’octroi de subventions de partager leurs données avec vous.

Voir un modèle de lettre à envoyer aux institutions d’octroi de subventions

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Préparez vos données en vue de l’analyse

Votre sondage est terminée et vous avez une mine de renseignements ! Vous devez maintenant faire en sorte que vos données soient les plus exactes possibles.

Selon la taille de votre échantillon et la quantité de sondages remplis, cette étape peut être longue. Ce processus sera accéléré et gagnera en précision si vous disposez d’une bonne réserve de personnel qui a le souci du détail.

Vous aurez peut-être recueilli, en plus de vos sondages, des données issues des demandes soumises aux institutions d’octroi de subventions. Utilisez les mêmes étapes pour traiter ces données. Ne vous découragez pas si vous ne pouvez comparer les deux ensembles de données ! Les bailleurs de fonds recueillent des renseignements différents de ceux que vous aurez obtenus de vos sondages. Dans le rapport final et les produits de votre recherche, vous pouvez analyser et présenter les ensembles de données de manière distincte (données issues des sondages et des institutions d’octroi de subventions).

1. Nettoyez vos données

  • Évitez et supprimez les doubles emplois : s’il y a plus d’un sondage rempli pour une même organisation, contactez-la et déterminez lequel est le plus exact.
  • Supprimez les réponses inacceptables : passez en revue chaque sondage rempli et retirez les réponses qui ne répondent pas adéquatement à la question. Remplacez cette réponse par « nulle », en l’excluant ainsi de votre analyse.
  • Formatez les données numériques de façon systématique : par exemple, vous pouvez retirer les virgules, les décimales et les symboles du dollar des réponses numériques. Il se pourrait que vous ayez à convertir les données financières en différentes devises.

2. Codifiez les réponses aux questions ouvertes

Il existe deux types de questions ouvertes qui exigent une codification.

Questions appelant des réponses ouvertes

Pour ces questions, vous devrez codifier les réponses afin de cerner les tendances.

Vous aurez à affronter les difficultés suivantes :

  1. Les gens n’emploieront pas exactement les mêmes mots pour décrire des réponses semblables.
  2. Les sondages proposant des versions en plusieurs langues devront être traduites, puis codifiées.
  3. Les compétences du personnel chargé d’examiner et de codifier les réponses ouvertes.

Si vous avez recours à plus d’une personne pour examiner et codifier, vous devrez vous assurer que la codification est systématique. Voilà pourquoi nous recommandons de limiter les questions ouvertes et d’être le plus précis possible si vous posez ce type de questions. 

Par exemple, si vous posez cette question ouverte : « Quelles difficultés spécifiques avez-vous rencontrées cette année en matière de levée de fonds ?  ».
Les réponses pourraient être : « le manque de ressources humaines » ou « pas assez de personnel ». Ces réponses peuvent être regroupées et codifiées sous une même catégories «  manque de personnel ». Ceci vous permettra d’obtenir le nombre de personnes qui ont répondu de manière semblable.

Questions appelant des réponses fermées

Si vous avez proposé aux personnes répondantes de préciser leurs réponses, vous devrez procéder au « surcodage » de ces réponses.

Pour certaines questions du sondage, vous aurez peut-être proposé l’option « autre ». Lorsque cette option est offerte, on l’accompagne fréquemment d’une zone de texte où les personnes peuvent préciser leurs réponses.

Différentes méthodes de « surcodage » :

  • Convertir les réponses ouvertes en catégories pertinentes qui existent déjà (ce que l’on appelle le « surcodage »). À titre d’exemple, si votre sondage demande « Quelle est votre couleur favorite ? » et que vous proposez les options « bleu », « vert » et « autre ». Certaines personnes pourraient choisir « autre » et écrire dans la zone de texte « ma couleur favorite est celle du ciel ». Vous procéderiez donc au « surcodage » de cette réponse en la plaçant sous la catégorie pertinente, ici le « bleu ».
  • Créer une nouvelle catégorie si plusieurs personnes ont choisi « autre », mais sous un thème commun. (Cette situation est semblable à la codification du premier type de réponses ouvertes). Si l’on reprend l’exemple précédent sur la couleur favorite, plusieurs personnes pourraient avoir choisi « autre », puis écrit « rouge ». Dans cette situation, vous pourriez créer une nouvelle catégorie, « rouge » pour saisir le nombre de personnes ayant répondu « rouge ».
  • Supprimer les réponses « autre » qui ne correspondent à aucune catégorie existante ou nouvellement créée.

3. Supprimez les données inutiles

Analysez la fréquence des résultats

Pour chaque question quantitative, vous pouvez décider de retirer les 5 % ou les 1 % les plus élevés et les moins élevés afin d’éviter que des données aberrantes* ne biaisent vos résultats. Vous pouvez aussi traiter l’effet de biais en employant une moyenne médiane plutôt qu’une moyenne arithmétique. Pour calculer la médiane, il faut d’abord ordonner les données (les trier dans l’ordre ascendant). La médiane est le nombre qui se situe au point milieu. Cependant, il faut garder à l’esprit qu’il est possible que vous estimiez que les données aberrantes soient utiles. Elles vous donneront une idée de la gamme et de la diversité des personnes participant au sondage et vous choisirez peut-être de réaliser une étude de cas qui porte sur ces données aberrantes.

* Une donnée aberrante est un point de données qui est beaucoup plus grand ou beaucoup plus petit que la majorité des points de données. Par exemple, imaginons que vous viviez dans un quartier de classe moyenne avec pour voisin un millionnaire. Vous décidez de connaître l’échelle de revenu chez les familles de classe moyenne de votre quartier. Pour ce faire, vous devez retirer le revenu du millionnaire de votre ensemble de données, puisqu’il s’agit d’une donnée aberrante. Sinon, la moyenne du revenu de classe moyenne semblera beaucoup plus élevée qu’elle ne l’est en réalité.

Retirez tout le sondage concernant les répondant-e-s qui ne correspondent pas à votre population cible. Habituellement, vous les reconnaîtrez par le nom de l’organisation ou encore par leurs réponses aux questions qualitatives.

4. Assurez la sécurité

Pour assurer la confidentialité de l’information partagée par les répondant-e-s, vous pouvez à cette étape remplacer les noms des organisations par une nouvelle série de numéros d’identité et sauvegarder la codification, conservant les noms et les numéros d’identification dans un dossier distinct.

En collaboration avec votre équipe, déterminez la manière de stocker et de protéger le dossier de codification et les données.

Par exemple, les données seront-elles stockées dans un ordinateur ou un serveur protégé par mot de passe, auquel seule l’équipe de recherche aurait accès ?

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Créez votre rapport de synthèse

Un rapport de synthèse dresse la liste de toutes les questions posées lors du sondage ainsi que les réponses obtenues en pourcentages inscrits sous chaque question. Ce document présente les résultats collectifs de toutes les réponses individuelles. 

Conseils :

  • Il est important d’être systématique : on doit appliquer les mêmes règles à chaque donnée aberrante lorsque l’on détermine si elle devrait demeurer ou être retirée de l’ensemble des données.
  • Pour toutes les réponses ouvertes (« autre ») qui sont « surcodées », assurez-vous que la codification est en adéquation. Désignez une personne afin qu’elle vérifie la cohérence et la fiabilité des codes de façon aléatoire et qu’elle révise les codes si nécessaire.
  • Si possible, tentez de toujours travailler en équipe de deux personnes afin que quelqu’un puisse vérifier le travail.

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Analysez vos données

Maintenant que vos données sont nettoyées et triées, que veulent dire toutes ces informations ? Voici la partie la plus stimulante, où vous commencez à analyser pour dégager les tendances.

Est-ce qu’il existe des types de bailleurs de fonds particulièrement importants (gouvernement par rapport aux sociétés privées) ? Est-ce qu’il y a des régions qui reçoivent plus de financements ? Vos données révéleront des renseignements fort intéressants.

1. Programmes statistiques

  • Échantillons plus petits (moins de 150 réponses) : peuvent être analysés en interne à l’aide d’une feuille de calcul Excel.

  • Échantillons plus grands (plus de 150 réponses) : peuvent être analysés en interne à l’aide d’Excel, si votre analyse se résume à compter l’ensemble des réponses, des moyennes ou d’autres analyses simples.

  • Si vous prévoyez des analyses plus poussées, comme des analyses à variables multiples, nous recommandons alors d’avoir recours à un logiciel statistique comme - SPSS, Stata, R (gratuit)
    REMARQUE: SPSS et Stata sont dispendieux alors que R est gratuit.
    Ces trois types de logiciels exigent des connaissances de la part du personnel et il n’est pas facile de les maîtriser rapidement.

Essayez de trouver des stagiaires ou du personnel temporaire, provenant notamment des universités locales. De nombreux étudiant-e-s doivent apprendre l’analyse statistique au cours de leurs programmes et ils-elles pourraient avoir un accès gratuit aux logiciels SPSS ou Stata par l’intermédiaire de l’université. Ces étudiant-e-s sauront probablement utiliser le logiciel R, qui peut être téléchargé et utilisé gratuitement.

2. Éléments d’analyse suggérés

  • Analyse de la taille des budgets collectifs
  • Analyse de la taille des budgets selon la région ou le type d’organisation
  • Les bailleurs de fonds les plus communs
  • La somme totale de l’ensemble des financements signalés
  • Les pourcentages totaux de chaque type de financement (sociétés privées, gouvernements, etc.)
  • Les questions/populations les plus financées
  • Les changements qu’ont enregistrés tous ces résultats dans le temps

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Étape précédente

3. Créez votre sondage

Étape suivante

5. Menez des interviews


Temps estimé :

• 2 - 3 mois

Personnel requis :

• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
• Traducteur(s)-trice(s), si vous voulez traduire votre sondage
• 1 personne (ou plus) pour diffuser le sondage auprès des populations choisies
• 1 personne (ou plus) chargée de l'analyse des données

Ressources requises :

• Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
• Un prix de récompense pour encourager les gens à répondre à votre sondage (optionnel)
• Une marque de reconnaissance pour vos conseillers-ères (optionnel)

Ressources disponibles :

Survey Monkey
Survey Gizmo (en anglais)
• Exemple : Enquête mondiale WITM
Exemple de lettre aux bailleurs de fonds demandant accès aux bases de données
Tutoriel  : Simple introduction au nettoyage des données (en anglais)
Outils de visualisation (en anglais)

 


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Êtes-vous prêts-tes ?

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من يجب أن يجيب على الاستطلاع؟

الاستطلاع هذا مخصّص للمجموعات، المنظمات والحركات التي تعمل بالأساس أو فقط على حقوق النساء، أفراد مجتمع الميم - عين، والحقوق الجندرية، في جميع السياقات، على جميع المستويات، وفي جميع المناطق. إن كان واحد من هذه المبادئ اساسًا لمجموعتكم/ن، تنظيمكم/ن أو شبكتكم/ن، أو أي نوع تنظيم آخر، إن كان مسجلاً أم لا، جديداً أو طويل العمر، ندعوكم/ن للإجابة على الاستطلاع.

exclamation mark

*في الوقت الحالي، لا نطلب من الأفراد أو الصناديق النسوية أو النسائية تعبئة الاستطلاع.

 

تعرف على المزيد حول الاستطلاع: راجع/ي الأسئلة الشائعة

راجع/ي الأسئلة الشائعة

Cynthia Cockburn

Cynthia Cockburn fue una socióloga feminista, escritora, académica, fotógrafa y activista por la paz.

Estudió los aspectos relacionados con el género en la violencia y el conflicto e hizo importantes contribuciones al movimiento por la paz gracias a sus investigaciones sobre masculinidad y violencia, así como gracias a su activismo local e internacional.

Cynthia aportó un análisis feminista potente sobre la militarización y la guerra, y fue una de las académicas cuyos escritos y estudios demostraron claramente cómo la violencia de género desempeñaba un papel clave en la perpetuación de la guerra. Al trabajar en estrecha colaboración con activistas por la paz en distintos países en conflicto, sus conclusiones abarcaron diversos contextos, entre ellos: Irlanda del Norte, Bosnia y Herzegovina, Israel/Palestina, Corea del Sur, Japón, España y el Reino Unido. También logró incluir en sus investigaciones y escritos académicos una interpretación sobre cómo la violencia se experimenta como un continuo de tiempo y escala y cómo se percibe de forma muy diferente cuando se analiza desde la perspectiva de género.

En sus propias palabras: "El género nos ayuda a ver la continuidad, la conexión entre los casos de violencia".

Cynthia conectó su trabajo de investigación con el activismo que sostuvo a nivel local e internacional con los movimientos por la desmilitarización, el desarme y la paz. Ayudó a iniciar el campamento de paz de las mujeres de Greenham Common, que defendía el desarme nuclear universal en Gran Bretaña, y formó parte también de la creación del capítulo londinense de Women in Black [Mujeres de Negro]. A lo largo de las décadas, Cynthia organizó y participó en vigilias semanales locales y en el coro político Raised Voices [Elevar las Voces], para el que, además de cantar, escribió varias letras de canciones que forman parte de su repertorio.

Su activismo la llevó a apoyar también el trabajo de la Women’s International League for Peace and Freedom [Liga Internacional de Mujeres por la Paz y la Libertad] (WILPF, por su siglas en inglés), el European Forum of Socialist Feminists [Foro Europeo de Feministas Socialistas] y Women Against Fundamentalism [Mujeres contra el Fundamentalismo].

"Cynthia arrojó claridad feminista, tejió comunidades feministas, cantó canciones de paz, escuchó, escuchó, escuchó, observó los pájaros - y detuvo el tráfico. Siempre estaré agradecida y en deuda con ella, la otra 'Cynthia'" - Cynthia Enloe.

Cynthia nació en julio de 1934 y falleció en septiembre de 2019, a la edad de 85 años.