Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Protection of the Family

The Issue

Over the past few years, a troubling new trend at the international human rights level is being observed, where discourses on ‘protecting the family’ are being employed to defend violations committed against family members, to bolster and justify impunity, and to restrict equal rights within and to family life.

The campaign to "Protect the Family" is driven by ultra-conservative efforts to impose "traditional" and patriarchal interpretations of the family, and to move rights out of the hands of family members and into the institution of ‘the family’.

“Protection of the Family” efforts stem from:

  • rising traditionalism,
  • rising cultural, social and religious conservatism and
  • sentiment hostile to women’s human rights, sexual rights, child rights and the rights of persons with non-normative gender identities and sexual orientations.

Since 2014, a group of states have been operating as a bloc in human rights spaces under the name “Group of Friends of the Family”, and resolutions on “Protection of the Family” have been successfully passed every year since 2014.

This agenda has spread beyond the Human Rights Council. We have seen regressive language on “the family” being introduced at the Commission on the Status of Women, and attempts made to introduce it in negotiations on the Sustainable Development Goals.


Our Approach

AWID works with partners and allies to jointly resist “Protection of the Family” and other regressive agendas, and to uphold the universality of human rights.

In response to the increased influence of regressive actors in human rights spaces, AWID joined allies to form the Observatory on the Universality of Rights (OURs).  OURs is a collaborative project that monitors, analyzes, and shares information on anti-rights initiatives like  “Protection of the Family”.

Rights at Risk, the first OURs report, charts a map of the actors making up the global anti-rights lobby, identifies their key discourses and strategies, and the effect they are having on our human rights.   

The report outlines “Protection of the Family” as an agenda that has fostered collaboration across a broad range of regressive actors at the UN.  It describes it as: “a strategic framework that houses “multiple patriarchal and anti-rights positions, where the framework, in turn, aims to justify and institutionalize these positions.”

 

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Snippet FEA Union Otras Photo 1 (EN)

Photo shows shows four people with posters at a protest and in the middle a woman with a megaphone speaking.

Our values - Justice and systemic change

Justice and systemic change

We work towards a world based on social, environmental, and economic justice; and interdependence, solidarity, and respect. We work towards dismantling systems of oppressive power and against all its manifestations, including patriarchy, fundamentalisms, militarisms, fascisms and corporate power that threaten our lives and our world. We want a just world where resources and power are shared in ways that enable everyone to thrive.

Ika Vantiani

Bunga-Transgirl are girl, Analog collage, 2020
“Bunga-Transgirl are girl” [«Bunga-Chica trans es chica»], collage analógico, 2020

En Indonesia, la bunga [flor] está a menudo asociada a las mujeres. Esto significa que una flor también puede ser asociada a las mujeres transgénero, porque  las mujeres transgénero son mujeres. Son igual de bellas, igual de fuertes, y tanto las flores como las mujeres trans no viven solo esperando ser «recogidas», sino que crecen y florecen y mueren como quieren. Esta obra es un tributo a mis amigas mujeres transgénero, en el Día Internacional de la Visibilidad Transgénero.

Sobre Ika Vantiani

Ika Vantiani portrait
Ika Vantiani es una artista, curadora y artesana de Yakarta, Indonesia. Su obra explora la idea de ser mujer en la sociedad actual, en la cual los medios de comunicación y el consumo están entretejidos. Ika usa la disciplina del collage, y la expande al arte callejero, a talleres e instalaciones. Integra colectivos artísticos tales como Micro Galleries, The Collage Club y It’s In Your Hands Collective.

Snippet FEA Union Otras Photo Panel (ES)

Un panel de 13 personas de pie detrás de una silla de conferencia. Sobre la mesa hay hojas de papeles, micrófonos y botellas de agua. Detrás de ellos se puede ver una pared blanca y cortinas negras.

Miembrxs del sindicato OTRAS

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Únete al viaje por las Realidades feministas

Este Foro de AWID celebrará y difundirá las realidades feministas que nos rodean en diferentes etapas de desarrollo.

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Incarnations féministes de l’espoir et du pouvoir

Une série de films sur les Réalités féministes dans la région de SWANA

par Esra Özban

Dans un monde obsédé par le produit final, donner la priorité au processus est une méthode fondamentalement féministe. Les processus sont importants, et la sélection d’œuvres artistiques n’y fait pas exception. Alors que nous décidions quels films de la région d’Asie du Sud-Ouest et Afrique du Nord (SWANA) représenteraient et s’inscriraient le mieux dans le thème des Réalités féministes, la pandémie à laquelle nous sommes toujours confronté·e·s continue à transformer radicalement nos vies. Le simple fait de penser, d’écrire ou de m’exprimer est devenu un combat de tous les jours. Je n’arrivais à respecter aucune de mes échéances, j’envoyais les uns après les autres des courriels d’excuses à Kamee Abrahamian avec qui je travaillais en tant que commissaire indépendante pour le projet de Ciné-Club Féministe de l’AWID. Le soutien indéfectible de Kamee, sa compréhension et ses précieuses suggestions me rappelaient que, même dans deux parties différentes du monde, en tant que collègues qui ne se côtoient jamais en chair et en os, nous pouvons cocréer des microversions des Réalités féministes pour lesquelles nous vivons et auxquelles nous aspirons.
 
Pour moi, les Réalités féministes ont beaucoup à voir avec les sororités. Des sororités qui aident les femmes à déminer la région d’Artsakh/Haut-Karabakh. Des sororités nourries dans le Vegan Inclusive Trans Cake préparé par de jeunes féministes trans à Ankara, qui rappellent aux cis-ta qu’elles ne sont pas les bienvenues pour la génération Z. Des sororités qui poussent parmi les brins de menthe sur le toit de Dragica Alafandi dans le camp de réfugié·e·s de Dheisheh en Palestine occupée, dans Sowing Seeds of Resistance. Des sororités qui englobent et accueillent des proximités intimes, sexuelles et révolutionnaires dans le parc Gezi avec #resistayol. Des sororités qui mettent à jour une rencontre imaginée entre deux générations de femmes en exil, dans les rues de Haïfa, avec Your father was born 100 years old and so was the Nakba. Des sororités entre espèces qui construisent un (courageux) espace fictif, créé par Mounia Akl dans son Submarine, où la rebelle Hala, qui refuse de quitter une ville qui croule sous les déchets, est abandonnée à son sort avec un chien pour seul ami.
 
Cette sélection regroupe des petits morceaux de nombreuses Réalités féministes réalisées dans la région de SWANA ces dernières années. Nous continuerons à imaginer, apprendre et partager des incarnations féministes d’espoir et de pouvoir. En attendant, continuons à nous plonger dans les puissantes alternatives auxquelles ces cinéastes et personnages donnent vie dans ces films. Nous pouvons cocréer chacune des étapes, chacun des gestes et chacune des tentatives, en continuant de cohabiter dans ce monde avec d’autres qui vivent des Réalités féministes et continuent à donner vie à leurs rêves.



MOTHERLAND 

De Emily Mkrtichian et Jesse Soursourian

« Avec de beaux visuels associés à des scènes de vérité convaincantes, Motherland est une démonstration de camaraderie et de force entre femmes… Ce film est un témoignage de femmes du monde entier qui sont prêtes à travailler plus dur pour surmonter les obstacles qu'elles rencontrent. » 
 
    - Nosarieme Garrick, réalisatrice primée

« Motherland est une visualisation inspirante de solidarité, de courage et de cran… »
 
    - Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film 

Motherland from jesse soursourian on Vimeo.

Emily Mkrtichian, à propos des Réalités féministes et d’Artsakh/HK

Nous avons filmé le court-métrage Motherland en République d’Artsakh, en 2018. Chacune de ces femmes me fascinait, par sa force, sa résilience et son humour – malgré le contexte dans lequel elles vivent. Ce contexte, en 2018, était celui du lendemain de la guerre brutale des années 1990, suite à laquelle leur pays est demeuré un territoire non reconnu (ou contesté, aux yeux de la communauté internationale), qui n’a pas reçu l’autonomie et l’indépendance dont bénéficient de très nombreux autres pays. L’Artsakh a également fortement souffert des conséquences visibles dans tous les lieux ayant subi de violents affrontements, et qui frappent bien souvent sur les femmes : troubles de stress post-traumatiques (TSPT), taux élevés d’alcoolisme, taux élevés de violence conjugale, une moindre égalité et moins de libertés pour les femmes, peu – voire pas – de représentation des femmes en politique et aux fonctions publiques. Face à tous ces défis, ce film tente de saisir et rendre compte du feu et du pouvoir des femmes d’Artsakh, qui pourraient ne pas correspondre au paradigme du féminisme occidental traditionnel mais qu’elles ont créé pour elles-mêmes grâce à des liens communautaires forts, l’attention pour leur famille, un dur labeur et la capacité à en rire ensemble. La République d’Artsakh est aujourd’hui à nouveau ravagée par une autre guerre qui lui a arraché 70 % des terres que ces femmes avaient fait grandir en les considérant leurs. Mais je peux vous promettre que ces femmes, et des milliers d’autres, continuent à tenir leurs familles, leurs communautés et leur culture debout avec les mêmes réseaux de soins, d’engagement à travailler dur et d’éclats de rire révoltés face à un avenir incertain.
 



SOWING SEEDS OF RESISTANCE

De Baladi-Rooted Resistance

« Un film opportun à voir après avoir été témoin du dernier bombardement de Gaza par les forces de défense israéliennes. Un aperçu de la manière dont les femmes des communautés palestiniennes survivent à l'oppression structurelle, à travers l'histoire d'une bibliothèque de semences traditionnelles... et des femmes qui les maintiennent comme une forme de rébellion florissante. » 

    - Jessica Horn, stratège féministe panafricain·e, écrivain·e et cocréateur·rice de The temple of her skin (Le temple de sa peau) 


« Regarder des femmes se rassembler et travailler collectivement pour l'autonomie alimentaire est, à mes yeux, à la fois thérapeutique et autonomisant. » 
 
    - Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film 

L’équipe de Baladi-Rooted Resistance, à propos des Réalités féministes

« Comment parler de Résistances féministes quand on vit à Deheisheh, un camp de réfugié·e·s palestinien·ne·s construit il y a 70 ans en Cisjordanie occupée pour abriter 3 000 réfugié·e·s, et qui en compte aujourd’hui 15 000?Ou quand la terre que l’on cultive est constamment menacée par des colons illégaux?
Quand on est une femme en Palestine occupée, on doit se battre non seulement contre le patriarcat mais également contre le colonialisme et une occupation militaire brutale. »
 
Dragiča et Vivien se battent contre ces multiples systèmes de domination, à leur manière.
Vivien se sert de semences indigènes pour aider les Palestinien·ne·s à préserver leur identité. Cultiver les aliments traditionnels, selon des méthodes traditionnelles, est porteur de sens : « Si on n’est plus productrice, on reste consommatrice, et quelle meilleure manière de réduire quelqu’une en esclavage qu’en en faisant sa consommatrice? Cela a lieu dans le monde entier, mais ici c’est doublé de l’occupation militaire. »
 
En Cisjordanie, 31,5 % des ménages souffrent d’insécurité alimentaire. Grâce à son jardin de comestibles sur son toit, Dragiča est parvenue à renforcer l’autonomie alimentaire de sa famille. Dans le camp bondé, où l’armée israélienne fait régulièrement des incursions la nuit pour arrêter et harceler les résident·e·s, le toit de Dragiča nourrit non seulement sa famille, mais nourrit surtout son âme. »



#RESISTAYOL

De Rüzgâr Buşki

Rüzgâr Buşki, à propos des Réalités féministes

« Je ne sais pas quoi dire à propos des Réalités féministes, mais en tant qu’artiste trans, en tant qu’activiste en Turquie, je sais que nos réalités sont rudes. Nous vivons dans la violence : physique, psychologique, économique et sexuelle! C’est la raison pour laquelle nous devons construire nos propres réseaux, et cocréer des microréalités les unes pour les autres est une Réalité féministe pour moi. #resistayol est mon premier film. Au début, je prévoyais de faire un film par/avec/pour des personnes trans qui ne tente pas de convaincre quiconque du fait que les personnes trans sont des personnes humaines, et qui ne soit pas centré sur la sensibilisation aux questions trans. Mais le soulèvement de Gezi, l’un des plus gros soulèvements de l’histoire de la Turquie, a eu lieu et le film s’est transformé en autre chose.


Je crois que le processus de production influence vraiment le devenir d’un film. Nous avons véritablement essayé de faire travailler des femmes, des personnes trans et non binaires à chacune des étapes du film. Le film est fait par des personnes qui se sont rassemblées dans un esprit de camaraderie, par amitié. Kanka Productions est fondé sur un esprit de camaraderie transféministe. Je veux que ce film donne espoir, qu’il soigne parce que nous portons toutes et tous de nombreux traumatismes dans nos corps; c’est ce qui nous constitue et ce qui nous relie. La guérison est un processus interminable et nous devons créer des espaces où respirer. #resistayol est une heure de respiration collective. »
 

Boysan Yakar dans #resistayol

« Alors, des lubunyas (queer) étaient assis·es dans le parc, et tout à coup, des bulldozers sont arrivés et tout le monde s’est senti frustré. Bref, c’est ce qui s’est passé. C’est le parc des Lubunyas et nous avions trente jours pour expliquer cela à cette immense ville. Tout le monde a reconnu que la nuit, des ibnes (pédés) baisent dans ce parc... Le Bloc LGBTI y a déplacé notre communauté. Nous ne faisions déjà absolument pas confiance à l’État, ni à la police, et ne disposions d’aucune sécurité. Nous avons défini nos propres manières de faire les choses, nos propres lois et coutumes pour survivre... Nous avons rapidement instauré la loi à Gezi... dans le souci de créer une langue et une compréhension communes entre tous ces groupes. La langue LGBTI du vivre-ensemble s’est propagée dans tout le parc. C’était la marche des Fiertés tous les jours, tout le monde lançait sans cesse des « ayol ». Nous avons égayé la langue nauséabonde et obsolète de la gauche. Je pense que nous avons eu une telle influence parce qu’on nous a renié·e·s pendant tant d’années. Des plus radicaux·ales aux plus conservateur·trice·s et nationalistes, tout le monde avait besoin de nous parce que tout le monde s’est habitué à se confronter à tout, tout le temps. Ils et elles n’avaient pas l’habitude de voir tant d’énergie, notre énergie. C’est pour ça que c’était un espace politique génial pour nous. Chaque jour,nous nous faisions un devoir de reprendre notre plus gros combat là-bas, le principal, qui est notre combat pour la visibilité et la reconnaissance. C’est pour cela que nous avons eu si mal de devoir quitter Gezi. »
 


VEGAN INCLUSIVE TRANS CAKE

De Pembe Hayat

« ... une déclaration variée, montrant la joie qui existe dans les amitiés au sein de la communauté queer en Turquie comme manifestation de rébellion et de résistance. » 
 
    - Nosarieme Garrick, réalisatrice primée 

«... amusant, léger et aléatoire. Dans un monde constamment marqué et meurtri par la violence contre la communauté trans, rien, aucune action n'est (malheureusement) privée de sens. Il en va aussi de la joie, de l'amour et du hasard signifiant! »

    - Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film 

Cayan Azadi dans Vegan Inclusive Trans Cake

« Salut les Barbie, les Ken, les poupées en porcelaine, les Craquinoux. Les copines de Chucky, les sœurs de Chucky, les beaux-frères de Chucky, et sans oublier les beaux-frères amants.
 
Alors, pourquoi avons-nous fait ce gâteau?
 
Nous avons entendu dire qu’une travailleuse du sexe trans avait tenté de se suicider, suite à des violences de gardiens et de policiers dans la rue. Elle est toujours au poste de police, et c’est la raison même pour laquelle nous avons fait ce gâteau. Ce gâteau travesti a été préparé pour montrer que nous existons à tous les moments de la vie, que nous persistons à exister, et ce gâteau illustre que cela ne sera pas effacé ou ignoré par la société.
 
Oui, il y a de la violence dans nos vies. Oui, il y a aussi beaucoup d’ombres, mais malgré cela, nous pouvons quand même nous amuser et profiter de la vie autant que possible. Bon appétit, sœurette! »

 


YOUR FATHER WAS BORN 100 YEARS OLD AND SO WAS THE NAKBA  ابوكي خلق عمره ١٠٠ سنة، زي النكبة

De Razan AlSalah


SUBMARINE

De Mounia Akl

« Il est réalisé comme un poème qu’on écrit… simple, un peu abstrait et émouvant. » 
 
    - Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film 

 

Esra Ozban:

Esra Ozban est programmateur·rice et réalisateur·rice de films originaire de Turquie. Son travail artistique, curatorial et universitaire se trouve à la croisée entre autres des pratiques archivistiques critiques, du travail du sexe, de la pornographie et des cultures cinématographiques féministes/queer.
 


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Snippet FEA Principles of work Transparency (FR)

Un parapluie rose

TRANSPARENCE

Contributors of toolkit (WITM landing page)

Nous tenons à remercier les personnes qui ont contribué à ce projet et qui ont fourni de précieux conseils :

  • Angelika Arutyunova
  • Cindy Clark
  • Kamardip Singh
  • Martin Redfern
  • Pei Yao Chen
  • Srilatha Batliwala
  • Veronica Vidal

Télécharger la Boîte à outils en PDF

Promouvoir les programmes féministes : principales avancées en matière de genre et de sexualité

Chapitre 1

Alors que les fondamentalismes, les fascismes et autres systèmes d’oppression se métamorphosent et trouvent de nouvelles tactiques et stratégies pour consolider leur pouvoir et influence, les mouvements féministes persévèrent et célèbrent leurs victoires nationales, régionales et internationales.

© GovernmentZA / Flickr A group of women re-enact the 1956 women's march to Pretoria protesting against pass laws.
© GovernmentZA / Flickr
Un groupe de femmes reconstitue la marche des femmes de 1956 à Pretoria pour protester contre les lois sur les laissez-passer.

La reconnaissance en 2019 par le Conseil des droits de l’Homme du droit à l’intégrité et à l’autonomie corporelles, par exemple, a marqué une étape cruciale. Des résolutions du Conseil sur la discrimination envers les femmes et les filles admettent cependant un recul lié à des groupes de pression rétrogrades, des conceptions idéologiques ou un détournement de la culture ou la religion pour s’opposer à l’égalité de leurs droits. Des avancées féministes sont aussi notées dans le travail des Procédures spéciales, qui soulignent notamment l’obligation des États de contrer les doctrines de l’idéologie du genre, rappellent à l’ordre les antidroits qui détournent des références à la « culture », et signalent que les convictions religieuses ne peuvent pas servir à justifier la violence ou la discrimination.

Sommaire

  • Niveau national
  • Sphères mondiales
  • Exercice : Cartographions et célébrons nos victoires!

Lire le chapitre complet

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Snippet FEA Audio Story 4 (EN)

Listen to this story here:

FRMag - Anatomy of a survivor's story

Anatomy of a Survivor's Story

by Maryum Saifee

When you do a search for “Female Genital Mutilation” or “FGM” online, an image of four line-drawings of the female anatomy pop up next to its Wikipedia entry. (...)

Read

artwork: “Dreams” by Neesa Sunar > 

Illumination by the Light of the Full Moon: An African BDSM experience

Akosua Hanson portrait

Akosua Hanson is an artistic activist, based in Accra, Ghana. Her work spans radio, television, print media, theatre, film, comic art exhibitions, art installations, and graphic novels. Akosua’s activism has been centred around pan-Africanism and feminism, with an interest in the intersection of art, pop culture, and activism. She has a Masters in Philosophy in African Studies with a focus on Gender and African Philosophical Thought. Akosua Hanson is the creator of Moongirls, a graphic novel series that follows the adventures of four superheroes fighting for an Africa free from corruption, neocolonialism, religious fundamentalism, rape culture, homophobia and more. She works as a radio host at Y 107.9 FM, Ghana.

Ever experienced moments of deep clarity during or after sex?

 

In these panels, the Moongirl Wadjet is engaged in BDSM lovemaking with a two-gender daemon. Of the four Moongirls, Wadjet is the healer and philosopher, the conduit of the Oracle. She does this to launch a scientific and spiritual process – an experiment she calls “Illumination by the Light of the Full Moon” – through which she traces a vibrational time arc between her memories, sensations, emotions, visions, and imagination. It is a form of vibrational time travel in order to discover what she terms as “truth-revelations.” 

During the experience, some of Wadjet’s hazy visions include: an approaching apocalypse brought about by humans’ environmental destruction in service to a voracious capitalism; a childhood memory of being hospitalized after a mental health diagnosis; and a vision of a Moongirls’ origin story of the Biblical figure of Noah as an ancient black Moongirl warning of the dangers of environmental pollution.

More than a fun kink to explore for the sensations, BDSM can be a way of addressing emotional pain and trauma. It has been a medium of sexual healing for me, providing a radical form of liberation. There is a purge that happens when physical pain is inflicted on the body. Inflicted with consent, it draws out emotional pain – almost like a “calling forth.” The whip on my body allows me to release suppressed emotions: anxiety, depression, my sense of defenselessness to the stresses that overwhelm me sometimes.

When engaging in BDSM as an avenue for healing, lovers must learn to be very aware of and responsible for each other. Because even though consent may have been initially given, we must be attentive to any changes that might occur in the process, especially as feelings intensify. I approach BDSM with the understanding that in order to surrender pain, love and empathy have to be the basis of the process and by that, I create space or open up for love. 

Cover Illumination by the Light of the Full Moon

The engagement with aftercare after the infliction of pain is a completion of the process. This can be done in very simple ways such as cuddling, checking if they need water, watching a movie together, sharing a hug or just sharing a joint. It can be whatever your chosen love language is. This holding space, with the understanding that wounds have been opened, is necessary to complete the process of healing. It is the biggest lesson in practising empathy and learning to really hold your partner, due to the delicacy in blurring the lines between pain and pleasure. In this way, BDSM is a form of care work for me.

After BDSM sex, I feel a clarity and calm that puts me in a great creative space and spiritually empowers me. It is an almost magical experience watching the pain transform into something else in real time. Similarly, this personally liberating experience of BDSM allows Wadjet to access the foreknowledge, wisdom, and clarity to aid in her moongirl duties in fighting African patriarchy.


Moongirls was birthed during my tenure as the director for Drama Queens, a young artistic activist organization based in Ghana. Since our inception in 2016, we’ve employed different artistic media as part of their feminist, pan-Africanist, and environmentalist activism. We used poetry, short stories, theatre, film, and music to address issues such as corruption, patriarchy, environmental degradation, and homophobia.

Our inaugural theatre production, “The Seamstress of St. Francis Street” and “Until Someone Wakes Up” addressed the problem of rape culture in our communities. Another one, “Just Like Us,” was arguably one of the first Ghanaian theatre productions to directly address the country’s deep-seated issue of homophobia. Queer Universities Ghana, our queer film workshop for African filmmakers, has trained filmmakers from Ghana, Nigeria, South Africa, and Uganda. Films birthed during the workshop, like “Baby Girl: An Intersex Story” by Selassie Djamey, have gone on to be screened at film festivals. Therefore, moving to the medium of graphic novels was a natural progression.

About seven years ago, I’d started a novel that I never completed about the lives of four women. In 2018, the Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) opened up a grant opportunity that launched the production of the project and my uncompleted novel was turned into Moongirls

There have been two seasons of Moongirls made up of six chapters each. Contributing writers and editors for the first season were Suhaida Dramani, Tsiddi Can-Tamakloe, George Hanson, and Wanlov the Kubolor. Writers for the second season were Yaba Armah, Nadia Ahidjo, and myself. Character illustrations and conceptualizations were by Ghanaian artist Kissiwa. And AnimaxFYB Studio, a premium animation, design, and visual effects studio, does the illustrations.



During the experience, some of Wadjet’s hazy visions include: an approaching apocalypse brought about by humans’ environmental destruction in service to a voracious capitalism; a childhood memory of being hospitalized after a mental health diagnosis; and a vision of a Moongirls’ origin story of the Biblical figure of Noah as an ancient black Moongirl warning of the dangers of environmental pollution.

Writing Moongirls between 2018 and 2022 has been a labour of love for me, even, a labour for liberation. I aim to be very explorative in form and style: I’ve dabbled in converting other forms of writing, such as short stories and poetry, to graphic novel format. By merging illustration and text, as graphic novels do, Moongirls aims to tackle the big issues and to honor real life activists. My decision to centre queer women superheroes – which is rare to see in this canon – came to mean so much more when a dangerous backdrop started developing in Ghana in 2021. 

Last year saw a marked hike in violence for the Ghanaian LGBT+ community that was sparked by the shutdown of an LGBT+ community centre. This was followed by arbitrary arrests and imprisonment of people suspected to be on the queer spectrum, as well as of those accused of pushing an “LGBT agenda.” Crowning this was the introduction in Ghanaian Parliament of an anti-LGBT bill named “Proper Human Sexual Rights and Ghanaian Family Values.” This bill is arguably the most draconian anti-LGBT bill ever drafted in the region, following previous attempts in countries like Nigeria, Uganda and Kenya. 

I remember quite vividly the first time I read the draft of this bill. 

It was a Friday night, typically a night I take off to rest or party after a long work week. By sheer luck, the draft was leaked and shared with me on a WhatsApp group. As I read it, a deep sense of fear and alarm made burnt toast of my Friday night chill. This bill proposed to slap any LGBT+ advocacy with five to ten years of imprisonment, and to fine and imprison people who identify as LGBT+ unless they “recanted” and accepted conversion therapy. In the draft bill, even asexual people were criminalized. The bill went for all fundamental freedoms: freedoms of thought, of being, and the freedom to hold one’s personal truth and choose to live your life by that truth. The bill even went for social media and art. If it passed, Moongirls would be banned literature. What the bill proposed to do was so evil and far-reaching, I was stunned into a depression at the depth of hate from which it had been crafted. 

Scrolling through my Twitter timeline that night, the terror I felt inside me was mirrored. The timeline was a livestream of emotions as people reacted in real time to what they were reading: disbelief to terror to a deep disappointment and sorrow when we realized how far the bill wanted to go. Some tweeted their readiness to fold up and leave the country. Then, in the way Ghanaians do, sorrow and fear is alchemized to humour. From humour came the zest to upscale the fight.

So, the work still continues. I created Moongirls to provide an alternative form of education, to provide knowledge where it has been suppressed by violent patriarchy, and to create visibility where the LGBT+ community has been erased. It is also important that African BDSM is given this platform of representation when so much of BDSM representation is white. Sexual pleasure, through BDSM or otherwise, as well as non-heterosexual love, transcend race and continent because sexual pleasure and its diversity of experience are as old as time.