Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

AWID Forum: Co-creating Feminist Futures

In September 2016, the 13th AWID international Forum brought together in Brazil over 1800 feminists and women’s rights advocates in a spirit of resistance and resilience.

This section highlights the gains, learnings and resources that came out of our rich conversations. We invite you to explore, share and comment!


What has happened since 2016?

One of the key takeaways from the 2016 Forum was the need to broaden and deepen our cross-movement work to address rising fascisms, fundamentalisms, corporate greed and climate change.

With this in mind, we have been working with multiple allies to grow these seeds of resistance:

And through our next strategic plan and Forum process, we are committed to keep developing ideas and deepen the learnings ignited at the 2016 Forum.

What happens now?

The world is a much different place than it was a year ago, and it will continue to change.

The next AWID Forum will take place in the Asia Pacific region (exact location and dates to be announced in 2018).

We look forward to you joining us!

About the AWID Forum

AWID Forums started in 1983, in Washington DC. Since then, the event has grown to become many things to many peoples: an iterative process of sharpening our analyses, vision and actions; a watershed moment that reinvigorates participants’ feminisms and energizes their organizing; and a political home for women human rights defenders to find sanctuary and solidarity.

Learn more about previous Forums

Related Content

Snippet FEA FEMINIST COOPERATIVISM (FR)

Coopérativisme

Féministe

Quand le travail et
la solidarité vont de pair

Can I contact someone if I have questions or concerns?

If you have any questions or concerns, please contact us via the form here, indicating “WITM Survey” as the title of your message. You can also write to us at witm@awid.org.

40 Años de AWID: El Álbum

Reunir, sembrar, irrumpir

En 2022, en AWID celebramos los 40 años de nuestra fundación. Estamos aprovechando este momento para reflexionar sobre nuestro pasado y aprender sobre el camino transitado, como preparación para poner nuestra mira al futuro y construir trayecto de ahora en adelante. A medida que avanzamos a través de ciclos de crecimiento y retroceso, comprendemos que las luchas por los derechos de las mujeres y la justicia de género son iterativas y nunca lineales.

En colaboración con la artista Naadira Patel, creamos un álbum que resalta algunos momentos de las últimas cuatro décadas de apoyo a los movimientos feministas por parte de AWID. No hicimos todo eso solxs. Lo compartimos con profunda apreciación por la constelación de activistas y grupos feministas que hicieron posible ese trabajo. En este contexto de tantas crisis convergentes, escogimos esta oportunidad para celebrar el poder y la resiliencia de los movimientos feministas en el mundo.

Explora nuestro álbum aquí:

Puedes abrir en pantalla grande si deseas.

Descarga el álbum aquí
 

Lina Ben Mhenni

“I want to tell all Tunisians: We have to unite to say no to censorship and opinion trials.” - Lina Ben Mhenni (2013 interview)

Lina Ben Mhenni was a Tunisian blogger, activist and linguistics lecturer. She was vocal against internet censorship, defended the freedom of expression and was an advocate for women’s and human rights. Lina also fought for the release of students arrested under former President Zine El Abidine. 

“It’s true that information and the internet are important but being on the ground is crucial for a revolution. Some people here in Tunisia think that change can occur just by clicking like on the internet. I believe you have to be active on the ground. And of course, join actions on the field with the action on the web.” - Lina Ben Mhenni (Interview in POCIT)

In 2010, she co-organized a protest that challenged the government suppression of media and internet censorship. Lina was widely known for her blog “A Tunisian Girl and recognized for her work during the Tunisian revolution in 2011. In her blog, she reported on the news from the uprising, shared images documenting protests and was among the few voices who spoke about the killings and crackdown on protesters in Sidi Bouzid. Lina blogged using her real name instead of a pseudonym to protect her identity, one of only a few bloggers to do so. 

“Our freedom of expression is in real danger. I am afraid that we are losing the unique fruits of the revolution: the disappearance of fear and our freedom of speech. We have to keep on fighting to protect and preserve this right.” — Lina Ben Mhenni (2013 interview)

Lina was only 36 years old when she passed away on 27 January 2020, as a result of complications from an autoimmune disease. 


"Freedom, better education and health - that's all we wanted. When we failed, she pushed us." Lina’s school teacher Hala.

 

Snippet FEA trans and travesti people in Argentina (EN)

This image depicts a right brown hand with white nail polish holding a duck blue colored paper saying “access to formal work” in yellow words

Only 18% of trans and travesti people in Argentina have access to formal work.

Snippet - WITM To share - PT

Para partilhar a sua experiência vivida com o financiamento da sua organização;

Le(s) plaisir(s) comme clé de liberté personnelle

Par Nkhensani Manabe

Le titre de la conversation « Pansexuel, Gynasexuel ou Abrosexuel ? Une plongée dans la queerness, le plaisir et la positivité sexuelle » donne matière à réflexion. Tiffany Kagure Mugo, auteure, éducatrice et programmatrice de HOLAAfrica, commence la discussion par une lecture de Touch, une collection récemment publiée d'essais de fiction et de non-fiction sur le sexe, la sexualité et le plaisir. Dans cet extrait, l'auteure avance l'idée que le plaisir est constant et continu, qu'il se retrouve dans les activités quotidiennes et ne se limite pas aux relations sexuelles.

Cette idée, du plaisir faisant autant partie de la vie quotidienne qu'autre chose, guide la discussion, couvrant également les thèmes du désir, de l'attirance et de l'orientation sexuelle.

Pleasure Garden exhibition: the photographic and illustrative collaboration produced by Siphumeze and Katia
Exposition Pleasure Garden: la collaboration photographique et illustrative réalisée par Siphumeze et Katia

Dès le départ , il y a ce sentiment d'espoir et de possibilité. Tiffany présente des options et explique les alternatives, nous donnant un nouveau langage pour parler de qui nous sommes, de ce que nous aimons et de comment nous le voulons. Il est question de désir et de sexe, mais surtout de connaissance de soi et d'autonomisation. Tiffany parle avec passion du fait de prendre des décisions à partir d'un lieu de pouvoir : apprendre de sa propre identité afin de pouvoir faire les meilleurs choix pour soi-même.

Dans une discussion ouverte et libre, représentant l'attitude que Tiffany voudrait que nous adoptions tou·te·s, nous apprenons que les savoirs sur le sexe et la sexualité sont en constante évolution, et que leurs limites se déplacent. Ce qu’on a peut-être appris ou, plus important encore, ce dont nous avons été tenus à l'écart en tant qu'enfants ou adultes, est précisément le point de départ pour désapprendre et se déprogrammer. Tiffany souligne que les jeunes de nos jours ont besoin d'outils pour comprendre les expériences qu'iels vivent déjà, un rappel sur le fait de ne jamais sous-estimer ce que les enfants et les adolescent·e·s savent sur le type de plaisir(s) qu’iels poursuivent dans la vie.

La conversation m’a ouvert l’esprit sur un point : me connaître m'aidera à prendre confiance en moi ; je pourrai aborder les relations en prenant soin non seulement de moi-même mais des autres. Apprendre le langage de l'orientation, de l'attirance, du désir et du plaisir contribuera à approfondir mes relations futures. J'ai apprécié le fait d'avoir un espace pour réfléchir à cet aspect de ma vie - ces parties privées et intimes auxquelles je n'accède pas souvent. L'enthousiasme de Tiffany pour le plaisir et l'identité a repoussé mes propres limites et m’a permis d'ouvrir de nouvelles possibilités personnelles.

L'idée d'apprendre à établir des liens holistiques n'est pas encore courante. Globalement, nous vivons dans une culture de connexions instantanées et éphémères. Il n'y a pratiquement jamais de temps pour réfléchir réellement à la  raison et au  type de relation ou de partenariat que nous recherchons - du moins, pas avant une période de crise.

Bien sûr, il existe des espaces dédiés à accueillir les questions et les discussions, tels que le festival AWID Crear Résister Transform et d'autres plateformes ou publications en ligne de pensée libre - mais l'accès à l'information à partir d'une source utile et sans jugement est toujours laborieux . Cela peut être dû en partie au fait que les gens ne font  pas confiance au langage de la sexualité et du plaisir.

Sex and Spirtuality
Exposition Pleasure Garden: la collaboration photographique et illustrative réalisée par Siphumeze et Katia

La notion de langage et d'outils se répète tout au long de la présentation. Tiffany et ses collègues assurent la fonction de parler, d'enseigner et d’alimenter. Voir ce dont les personnes  ont besoin, où elles  se trouvent, ce qu'elles  veulent pour elles-mêmes et marcher à leurs côtés pendant qu'elles construisent leurs mondes idéaux. Leur donner de nouveaux mots et définitions pour les aider à façonner leurs identités à différentes étapes de leur vie.

Les conversations de ce type sont nécessaires, même dans une société qui diffuse à tout moment une myriade de messages sur la santé, plus ou moins détaillés. Les gens ont parfois besoin d’être tirés à l'écart pendant les grands moments collectifs et encouragés à connaître leurs opinions et leurs désirs individuels. C'est ce que fait le discours de Tiffany : il donne aux gens un espace au sein du plus grand puzzle.

Un des points phares de l’intervention de Tiffany était la partie sur les différents types d'attractions.

Sexuel - signifie le désir exprimé d'avoir des relations avec une ou plusieurs personnes
Sensuel - le désir de toucher une ou plusieurs personnes, d'être physiquement proche sans nécessairement avoir des rapports sexuels
Romantique - le désir de sortir ou d'être en relation avec une ou plusieurs personnes
Platonique - le désir de nouer des amitiés étroites
Esthétique - le désir de regarder et d'apprécier l'apparence d'une ou de plusieurs personnes

Ces cinq types ou niveaux d'attraction offrent un raccourci du désir et du plaisir, et aident à contextualiser les différents types de plaisir que les gens peuvent éprouver.

Penser l'attirance au-delà du physique ou du sexuel offre une nouvelle perspective sur les liens. C'est une chance de relâcher la pression sur les relations, ouvrant des opportunités pour des partenariats différents, plus éclairés et épanouissants.

Cette liberté et ces connaissances soulignées par Tiffany constituent une feuille de route pour l'avenir. La présentation a ainsi offert une perspective nouvelle sur ce qui est possible.

Comme le soulignait l'extrait d'ouverture, le plaisir est continu. À la lumière de la discussion de Tiffany, il devient clair que le plaisir  est également dynamique et excitant. Il y a toujours plus à apprendre.

Cela peut être intimidant au début, mais de l'autre côté de l'hésitation, il y a de l'espoir, du potentiel et de la liberté.

Gloria Chicaiza

Gloria Chicaiza, una activista social y ambiental ecuatoriana, fue una ferviente defensora de la tierra y el agua. Desafió el statu quo, al luchar contra un modelo de desarrollo basado en la extracción, y trabajó incansablemente por la justicia ecológica y los derechos de las comunidades afectadas por la minería.

Gloria participó en las acciones de resistencia para la protección del ecosistema en distintas áreas de Ecuador. Con pasión y dedicación, Gloria apoyó al movimiento indígena y ambiental, a sus comunidades y a las organizaciones que se oponen a los proyectos de minería y protegen sus territorios y sus proyectos de vida colectivos. En foros locales e internacionales, se pronunció contra la criminalización del disenso y la resistencia, contra la presión y la violencia ejercidas contra lxs activistas comunitarixs (y, en particular, contra las defensoras de derechos humanos), y a favor de los esfuerzos comunitarios por la soberanía alimentaria y la sustentabilidad.

Fue Coordinadora del Área de Justicia Minera de Acción Ecológica, participó en la Red Latinoamericana de Mujeres Defensoras de Derechos Sociales y Ambientales, e integró la Junta Directiva del Observatorio de Conflictos Mineros de América Latina (OCMAL).

En octubre de 2010, la compañía minera Curimining/Salazar Resources S.A. (con sede en Vancouver, Canadá) acusó a Gloria de auspiciar un acto de terrorismo, sabotaje y asociación ilícita para delinquir. Acción Ecológica consideró que esto fue «en represalia por su trabajo de denuncia de los impactos de las actividades mineras en el país».

En 2014 Gloria apoyó la coordinación de una delegación a la Conferencia Internacional sobre Cambio Climático (COP 20) de la ONU. El grupo estuvo integrado por veinticinco mujeres indígenas de América Latina.

Gloria falleció el 28 de diciembre de 2019 por complicaciones de un trasplante de pulmón. Es recordada por su resistencia y su incansable trabajo.

«El camino más rápido para llegar a la sustentabilidad sigue siendo la resistencia.» - Gloria Chicaiza (entrevista de 2010)


Tributos:

«Para GLORIA. GLORIA Agua. GLORIA Tierra. GLORIA Madre. GLORIA Revolución. GLORIA Hermana. GLORIA Cielo. GLORIAmiga. GLORIAstral. Gracias por entretejernos.» - Liliana Gutiérrez

«Gracias Glorita, por sostener la esperanza, por mantener el tejido fuerte, por conectar la comunidad, por las manos unidas, por la solidaridad, gracias Glorita por  acompañarnos en los momentos más difíciles. Gracias por enseñarnos que, a lo largo de la vida, nadie se cansa.» - Chakana News

«Fue más intrépida, más audaz y más generosa que su cuerpo; ese cuerpo que enfrentó toletes y bombas lacrimógenas, que paseó bajo la cadencia de los tambores y las batucadas, que incubó otra vida, hermosa y digna, como la suya. Haz dejado de toser, querida amiga, pero hoy, más que nunca, tu voz me quema adentro.» - Pablo Ospina Peralta

«Gloria Chicaiza valoraba ser una de muchxs, y así prosperaba. Y, humilde como era, tenía una extraordinaria capacidad para llevar y mantener un ritmo sostenido y estruendoso, un pulso de afirmación de la vida que guiaba, movilizaba e inspiraba a las comunidades y a las redes para la protección de la Madre Tierra. Se oponía a toda forma de violencia contra los cuerpos-territorios. Apoyaba el buen vivir.» - Gabriela Jiménez, Coordinadora de Asociaciones para América Latina, KAIROS

«Gracias Gloria Chicaiza, desde el infinito estamos seguros de que seguirás apoyando nuestra lucha.. Tú, que continuaste acompañándonos en la lucha a pesar de que tu salud fallara. Vivirás en los bosques y en el agua que defendiste con tanta valentía, vivirás en nuestros corazones.» - Comunidad de Intag, Ecuador

Lee más Tributos a Gloria
 

Snippet FEA What Challenges Story 3 (ES)

¿Qué desafíos enfrentan las personas Trans y Travesti en Argentina?

Snippet - WITM Why now_col 1 - RU

Почему сейчас?

A monochromatic orange illustration of a woman with curly hair with her hand on her chin. She seems to inquisitive or posing a question.

Феминистские движения, движения за права женщин, гендерную справедливость, ЛГБТКИ+ и смежные движения по всему миру переживают критический момент, сталкиваясь с мощной негативной реакцией на ранее завоеванные права и свободы. Последние годы привели к быстрому росту авторитаризма, жестоким репрессиям в отношении гражданского общества и криминализации правозащитниц(-ков) с разнообразной гендерной самоидентификацией, эскалации войн и конфликтов во многих частях света, продолжающейся экономической несправедливости, – и все это на фоне кризиса в области здравоохранения, экологии и климата.

Love letter to Feminist Movements #2

To my beloved Feminist collective,

Love letter to feminist movements from Lina

I have belonged to you for as long as I can remember. As a young girl, I did not know there was a word -feminist- for us people, who aspire to overcome and dismantle the patriarchy, who seek refuge in the arms of inclusion and intersectionality, who treat people as equals regardless of their gender, race, sexuality, religion, and ethnicity, who are constantly learning to do better, to be better and to use their privilege to uplift others. 

When I was 14, my middle school French teacher, a 6ft tall thirty-year-old man, assaulted a female student in my class in front of all of us. The student, who was a childhood friend of mine, and several girls in my class went to the headmaster to report him, parents got involved, and the entire class of 30 students vouched for the girl. But all our attempts to hold him accountable failed and the administration covered up the girl’s story and he never got fired or persecuted. The girls in my class and I were outraged so we did what every young raging feminist would do. WE EGGED HIS CAR! and though the eggs get washed off easier and the paint we used to write “Pig” and “Khamaj '' -scumbag- needed to get scrubbed off. I will never forget how that made us girls feel. Liberated, enraged, happy, close-knit, and in power. The same feeling replicates in every feminist setting I have been in ever since. The teen feminist in me grew up to join Women Deliver, AWID, Unootha, facilitate feminist workshops at university, and even get persecuted for my feminist affiliation at 19, but that’s another story for another letter.

Feminist movements and spaces offer me safety and empowerment. They are the mothers we wished we had and the link we needed to connect and organize ourselves despite our differences against a common enemy that has been undermining everyone, patriarchy. It is through you that I learned to be resilient and to gather my strengths and skills and direct them towards uplifting others and bringing to light the marginalized and giving a voice to the voiceless.  

What I love most about you, feminist movements is that you mess up sometimes, you disregard and marginalize as well, you have bias as does every other movement but what makes you different is that you always strive to be better. Accountability is not something you’re afraid of and you are an ever-changing collective that reflects how altruism and philanthropy in the effort of gender equity change as time passes. 

May you always grow, may you do better, may you always rage, may you always roar, may you always love, may you always speak different tongues, and may you always be in power. 

Love, light, and rage, 
Lina

Lorena Borjas

Lorena Borjas, femme trans et activiste latino-américaine, travaillait et vivait dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, à New York. Dans ces rues, pendant des années, elle s’est occupée de sa communauté à plaider en faveur des droits des personnes trans et immigrées, soutenir les individus ayant survécu à la traite des êtres humains et à la maltraitance et défendre les droits des travailleures du sexe et des personnes vivant avec le VIH et le sida.

Lorena se battait avec force, sans relâche, afin d’aider, de défendre et de soutenir les personnes les plus marginalisées et discriminées par la transphobie, la misogynie et le racisme.  

« Elle nous a poussé·e·s à briller avec authenticité, à devenir le cri subversif qui affirme “ je suis là et je mérite moi aussi d’être heureux·se ” » - Cecilia Gentili, activiste trans et ami·e de Lorena 

Ayant elle-même fait face à de nombreux traumatismes et difficultés en tant qu'immigrée transgenre et victime de la traite des êtres humains, Lorena a puisé dans le puits de ses expériences des connaissances et d’une mémoire émotionnelle afin d'aider à construire et à renforcer la communauté dont elle faisait partie, et qui faisait partie d'elle. Pour ce faire, elle a notamment organisé et mobilisé des aides allant de la fourniture de préservatifs à la mise en relation de femmes trans avec différents services, en passant par la création d'une clinique de dépistage du VIH à son propre domicile.

« C’était une si belle âme qui aidait les autres alors que son parcours d’immigrée, et d’immigrée trans, était difficile et douloureux. Elle était convaincue que la communauté trans avait besoin d’amour, d’acceptation et de compassion, et elle a tout donné. » - Luchia Dragosh, superviseuse de production chez QPTV dans le cadre d’un documentaire sur Lorena 

En plus de 25 ans d'activisme, elle a également fondé le Fonds communautaire Lorena Borjas avec Chase Strangio (avocat et activiste des droits des trans), qui aide les nombreux·ses membres de sa communauté (et en particulier les personnes trans) confronté·e·s aux problèmes d'immigration à éviter le cycle arrestation-prison-expulsion. 

Lorena est décédée en mars 2020 des suites de complications liées à la COVID-19.  

Son oeuvre, gigantesque et merveilleuse, sera poursuivie dans les rues du Queens par le réseau et la communauté qu’elle a cocréés.  

« Nous reprendrons son travail là où elle l’a laissé, travail essentiel au bien-être de ses “ pajaras ” (oiselles), comme elle aimait appeler les filles trans du Queens qu’elle avait prises sous son aile. » - Cecilia Gentili 


Hommages : 

« Lorena nous a apporté de la lumière alors que nous vivions une période très sombre ici à New York. Elle nous a apporté sa lumière alors que nous faisions face à l’ ”épidémie de crack ”, à la crise du sida, aux changements dans les politiques d’immigration. » - Cristina Herrera, fondatrice et directrice générale de Translatina Network et amie de Lorena

« Lorena a fait plus que quiconque pour faire la lumière sur l’épidémie de traite dans les communautés transgenres et permettre à d’autres femmes trans d’échapper à l’exploitation. » - Lynly Egyes (a représenté Borjas pour le compte du Transgender Law Center)

Regardez un documentaire sur Lorena Borjas (seulement en anglais)

Lisez l'article sur Lorena Borjas dans la rubrique Postscript du New Yorker (seulement en anglais)

Lisez un article d'opinion de Cecilia Gentilin dans le New York Times (seulement en anglais)
 

Snippet FEA Nadia Echazu (FR)

La Coopérative Textile Nadia Echazú porte le nom d'une pionnière dans la lutte pour les droits des personnes trans en Argentine. À bien des égards, le travail de la coopérative célèbre la vie et l'héritage de Nadia Echazú, qui a eu une carrière militante remarquable.

La Coopérative Textile Nadia Echazú porte le nom d'une pionnière dans la lutte pour les droits des personnes trans en Argentine. À bien des égards, le travail de la coopérative célèbre la vie et l'héritage de Nadia Echazú, qui a eu une carrière militante remarquable.

Peu de temps après sa mort, ses collègues militantes ont fondé la coopérative en son nom, pour honorer la marque profonde qu'elle a laissée sur l'activisme trans et travesti en Argentine.

Snippet - WITM Our objectives - AR

أهداف استطلاع "أين المال"

تقديم تحليل محدّث، قوي، مبني على الأدلة ومسيّر نحو النشاط عن وقائع التمويل النسوي للتنظيمات النسوية ووضع البيئة التمويلية النسوية لأعضاء وعضوات AWID، الشركاء/ الشريكات في الحركة والممولين/ات.

1

تحديد وإظهار الفرص للتحول لتمويل أفضل وأكبر للحركات النسوية، لكشف الحلول الزائفة ووقف التوجه الذي يجعل التمويل يتحرك ضد الأجندات التقاطعية أو أجندات العدالة الجندرية.

2

تحديد الرؤى المقترحات والأجندات النسوية، لتمويل يحقق العدالة.

3

لتعبئة الاستطلاع

Lettre d’amour aux mouvements féministes #7

Ma très chère communauté féministe,

Je suis ravie de te faire part d’un de mes rendez-vous les plus remarquables en tant que féministe en situation de handicap. C’était le 30 mai 2014. L’Organisation nationale des puissantes dames porteuses d’un handicap visuel (NOVEL) participait aux festivités de la Fashion Week 2014 des Philippines, au profit de notre campagne de plaidoyer pour les cannes blanches. Deux dames aveugles défilaient sur le podium pour promouvoir la canne blanche comme symbole de l’égalité des genres, de l’autonomisation, de l’inclusion totale et de la participation égale des femmes et des filles porteuses de handicap visuel au sein de la société.

J’étais extrêmement nerveuse au moment de leur passage devant la foule, en tant que porte-parole de notre projet auprès des productions Runway (j’avais douloureusement attendu cette approbation pendant une année entière), sachant qu’elles n’étaient pas des mannequins, elles avaient été nommées Madame Philippines Vision et la première dauphine 2013 de Madame Philippines sur Roues, Signe et Vision par Tahanang Walang Hagdanan, Inc. (« Maison sans marches »). Elles n’avaient pas pu participer à leur séance d’orientation et s’étaient entraînées la veille au soir sans pouvoir le faire avec des mannequins professionnelles. Avant que ne commence le spectacle, je les avais appelées pour booster leur confiance et prier ensemble que Dieu les guide. Lorsqu’elles ont quitté le podium, j’ai pris une grande respiration alors que les larmes coulaient sur mes joues. Je me sentais euphorique parce que nous y étions parvenues malgré toutes les difficultés! Notre message au monde disant que les femmes et les filles en situation de handicap visuel pouvaient marcher en toute dignité, liberté et indépendance sur la même base d’égalité que les autres, grâce à notre appareil d’aide – les cannes blanches –  qui était passé! On a parlé de nous sur les réseaux sociaux ainsi que sur les chaînes de télévision.

Love letter to feminist movements from Your dramatically cloaked jungle nymph.

Ma vie de féministe en situation de handicap a débutcé comme un moyen de réparer mon manque de confiance et de trouver une autre trajectoire de réussite pour ma vie après avoir survécu à une vicieuse attaque à l’acide en 2007, alors que j’attendais le véhicule qui devait me ramener chez moi depuis le bureau. Mes yeux ont été fortement touchés, au point où je suis devenue une femme malvoyante.

Ce progrès n’est pas sans coût, tout comme il n’est pas parfait. Les activistes féministes, les groupes et les activistes se retrouvent face aux difficultés typiques rencontrées dans les contextes conservateurs et affectés par des conflits. Mais l’impact du mouvement des jeunes féministes au Soudan mérite d’être encensé. Dépasser les obstacles internes des différences de culture, de religion et des conflits historiques est un défi en soi, que les jeunes féministes au Soudan semblent relever activement. La création d’écoles féministes au Darfour et dans le Kordofan révèle la trajectoire unique du travail des jeunes féministes au Soudan, dont nous pouvons tirer des enseignements.

Je n’avais jamais pensé que ma vie pourrait être aussi joyeuse et pleine de sens avant de rencontrer les femmes leaders du mouvement pour le genre et le handicap, qui n’ont cessé depuis d’exercer une influence positive sur moi. Leurs mots d’encouragement m’ont plu et sont devenus la musique la plus douce à mes oreilles. Mon cœur brisé bondit comme un oiseau qui prend son envol à chaque fois que je pense à elles et au féminisme qui m’a encouragée à contribuer pour que les choses changent pour nos sœurs en situation de handicap qui sont invisibles et pour celles qui continuent à être discriminées. Jusqu’à ce jour, je suis consumée par le désir d’être avec le mouvement. Je ne peux cacher mon excitation chaque fois que je soumets des propositions de projets à différentes parties prenantes pour l’autonomisation, le développement et la promotion de nos sœurs en situation de handicap. Ou à chaque fois que j’interviens dans des conversations locales, nationales et internationales pour faire entendre nos voix, même lorsque cela est à mes dépens.

De manière inattendue, j’ai été choisie pour représenter notre pays à l’assemblée générale de l’Union mondiale des aveugles (UMA) en 2012 en Thaïlande, bien que je venais d’arriver dans le mouvement en faveur du handicap. Cette même année, j’ai été la seule femme élue au comité de l’Union philippine des aveugles (UPA). J’ai eu envie de me rapprocher de nos sœurs ayant un handicap visuel et de les informer sur leurs droits et afin qu’elles connaissent les questions transversales. En 2013, nous avons officiellement lancé NOVEL pour soutenir l’autonomisation de nos sœurs en situation de handicap, constituer des coalitions de mouvements de plurihandicap et de mouvements de femmes et promouvoir le développement inclusif du genre du handicap.

Ma participation en tant que copersonne pour les ressources des femmes en situation de handicap dans notre soumission au rapport alternatif à la CEDAW en 2016 avec les groupes de femmes marginalisées, coordonné par Women’s Legal and Human Rights Bureau (WLB), m’a ouvert de nombreuses portes et également permis de travailler avec différentes organisations de femmes et de participer aux Journées internationales de l’inclusion de Berlin en 2017, aux côtés de trois leaders philippines en situation de handicap; journées au cours desquelles nous avons fait part de nos bonnes pratiques, et principalement de notre engagement auprès de mouvements des femmes d’autres pays.

Ma trajectoire en tant que féministe en situation de handicap a été une véritable montagne russe émotionnelle pour moi. J’en ai retiré beaucoup de joie et un sentiment de valeur lors du travail pour la promotion de nos sœurs en situation de handicap pour une participation totalement inclusive, égale et efficace dans la société, mais je me suis également sentie frustrée et en colère lorsque j’ai tout donné et que j’ai essuyé des remarques négatives. Malgré tout, c’est ce que je ressens parce que je suis amoureuse du mouvement.

Je vois mon avenir dans le travail en solidarité avec le mouvement afin de veiller à ce que nos sœurs, en situation de handicap ou non, puissent profiter de, et participer également et entièrement dans la société.

Plein d’amour,
Gina Rose P. Balanlay
Féministe en situation de handicap
Philippines

Rosane Santiago Silveira

Rosane Santiago Silveira was affectionately known as Rô Conceição. A Brazilian environmental and human rights activist, she fervently fought to protect the environment where it was most threatened. 

This included defending it on the island of Barra Velha, where it was endangered by oil exploration, as well as safeguarding it by campaigning against land-grabbing and expansion of eucalyptus plantations in Bahia State, where Rosane was a member of the Cassurubá Extractivist Reserve Council.

“Extractive Reserve is a protected area where resident families make their living off natural products extracted from the forest. These activities help maintain the forest integrity.” - Global Justice Ecology Project (original source: Rede Brasil Atual)

She was part of trade union activities, human rights and cultural movements. Rosane dedicated much of herself to causes that were not only close to her but are also of concern to land, forests, rivers, and communities whose rights and lives are continuously at risk.

She was tortured and murdered on 29 January 2019 in Nova Viçosa, a city in southern Bahia. 

“Unfortunately, today there is a feeling of total insecurity, because of the State’s absence in prosecuting these crimes. We were with her at Christmas, and everyone realised that she was worried and now we know that she had received three death threats,”  - Tuian, Rosane’s son in an interview with Rádio Brasil Atual (original source: Rede Brasil Atual)