Áreas prioritarias

Apoyar a los movimientos feministas, de derechos de las mujeres y por la justicia de género para que sean una fuerza impulsora de retos a los sistemas de opresión y para la creación conjunta de realidades feministas.

Financiamiento de los movimientos feministas

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En todo el mundo, los movimientos feministas, de derechos de las mujeres y aliados están enfrentando al poder y reimaginando políticas de liberación. Las contribuciones que sostienen este trabajo llegan de muchas formas, desde recursos financieros y políticos a actos diarios de resistencia y supervivencia.


La iniciativa de AWID Financiando a los Movimientos Feministas (FMF) echa luz sobre el actual ecosistema de financiamiento, el cual abarca desde modelos autogenerados a corrientes de financiamiento más formales.

Mediante nuestra investigación y análisis, indagamos cómo las prácticas de financiamiento pueden servir mejor a nuestros movimientos. Analizamos críticamente las contradicciones de «financiar» la transformación social, especialmente en vistas de la creciente represión política, las agendas anti-derechos y el creciente poder corporativo. Sobre todo, construimos estrategias colectivas para apoyar  movimientos prósperos, fuertes y resilientes.


Nuestras acciones

Reconociendo la riqueza de nuestros movimientos y respondiendo al momento actual, nosotrxs:

  • Creamos y difundimos alternativas: Difundimos prácticas de financiamiento que ponen en el centro las prioridades de lxs propixs activistas e involucramos a un amplio espectro de financiadoras y activistas para que desarrollen nuevos y dinámicos modelos para financiar los movimientos feministas, especialmente en un contexto en el que se reducen los espacios para la sociedad civil.

  • Construimos conocimiento: Analizamos, intercambiamos y fortalecemos el conocimiento sobre cómo los movimientos atraen, organizan y utilizan los recursos que necesitan para lograr cambios significativos.

  • Hacemos incidencia: Trabajamos de manera colaborativa, como  en el Consorcio Count Me In, para influir sobre las agendas de financiamiento y abrimos espacios para el diálogo directo entre/con los movimientos feministas para redistribuir poderes y dineros..

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Foro de AWID: Co-creando futuros feministas

En septiembre de 2016, 1800 feministas y activistas por los derechos de las mujeres de todos los rincones de nuestros movimientos se congregaron en las costas de Bahia, en el 13º Foro Internacional de AWID.

En esta sección se destacan los logros, los aprendizajes y los recursos que surgieron de las ricas conversaciones mantenidas. Te invitamos a analizar, compartir y comentar.


¿Qué ha pasado desde 2016?

Uno de los aportes más importantes del Foro fue la necesidad de ampliar y profundizar nuestro trabajo entre movimientos, frente a la confluencia de los fascismos en auge, fundamentalismos, codicia corporativa y cambio climático.

Con esto en mente, AWID, en asociación con múltiples aliadxs, ha estado trabajando para que estas semillas de resistencia:

AWID se ha comprometido, mediante su próximo plan estratégico y su proceso del Foro, a continuar y profundizar las relaciones, las lecciones y los procesos iniciados en el Foro 2016 y basándonos en el momento actual.

¿Que pasa ahora?

El mundo es un lugar muy diferente de lo que era un año atrás, y seguirá cambiando en los próximos años.

El próximo Foro de AWID se realizará en la región del Pacífico Asiático (el lugar y la fecha exactos serán anunciados en 2018). Esperamos que te unas a nosotrxs.

Sobre el Foro de AWID

Los Foros de AWID comenzaron en 1983 en Washington DC. Desde entonces, el evento ha crecido hasta convertirse en muchas cosas para muchas personas: un proceso iterativo para darle forma a nuestros análisis, objetivos y acciones; un hito crucial que fortalece los feminismos de lxs participantes e infunde energías a sus procesos de organización; un hogar político donde lxs defensoras de derechos humanos encuentran un santuario y solidaridad.

Más información sobre los Foros anteriores

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Transitions : l’histoire de Tangarr

Transitions : l’histoire de Tangarr

Depuis l’annexion de la Crimée à la Russie en mars 2014, les droits et les communautés des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans*, queers et intersexes (LGBT*QI) de la péninsule sont soumis à la loi discriminatoire et répressive de « propagande anti-gays » (lien en anglais). 


Tangarr est né à Sébastopol, une ville située au bord de la Mer Noire. Mais cet homme trans* aux convictions et aux principes bien ancrés, soutenant le féminisme, les droits LGBT*QI et les droits humains en général, estime que la Crimée est aujourd’hui un lieu dangereux (lien en anglais) et a fui avec son partenaire en Ukraine continentale. 

De l’identité 

Contrairement à la plupart des personnes trans*, Tangarr a découvert un peu plus tard que son identité de genre n’était pas en accord avec le sexe qui lui avait été assigné à la naissance. Il nous a raconté que son enfance avait été relativement heureuse, que ses parents avaient une vision plutôt libérale du comportement que l’on attend d’un enfant. Son frère et lui ont été traités de la même façon, et on ne demandait pas à Tangarr « d’avoir le comportement d’une fille normale » ou de faire des choses que la société considère féminines. 

« Je jouais aux cowboys et aux indiens, j’escaladais des montagnes avec mes parents et mon frère, on voyageait en sac à dos. Je faisais du judo. J’étais moi-même et je me sentais bien. »

Mais avec la puberté, il a vu surgir les difficultés. Il vivait mal les aspirations de sa mère, en particulier l’idée selon laquelle la puberté était la période qui « transforme les filles en de belles femmes », une idée qui est souvent enjolivée. 

Cette métamorphose suscitait en lui des sentiments de frustration et du tourment. Il se souvient : « C’est dur de réaliser que le développement de votre corps prend une direction opposée à celle de votre psyché ». 

La société ne l’a pas toujours traité comme il l’aurait souhaité, les gens voyaient en lui une jeune fille. Cela ne lui inspirait qu’une confusion et une impression d’incongruité, toutes deux liées au fait que leur perception le décevait.

« J’ai cru que j’étais lesbienne (parce que, vous savez, elles sont stéréotypées comme étant des femmes masculines), mais je préférais les hommes. C’est là qu’on se rend compte à quel point il est important d’éclairer les gens sur les questions d’orientation de genre et sexuelle. » 

Tangarr décrit qu’il a cruellement manqué d’informations concernant les personnes trans*, ce qui l’a amené à croire que le plus gros problème venait de son corps. Il s’est mis à s’entraîner, « [est] devenu plus musclé et athlétique, mais quelque chose manquait clairement ». Bien qu’atténuée par un environnement assez libéral et par la compréhension et le soutien de ses ami-e-s, cette impression d’incongruité a continué de persister.

Sa vie a changé lorsque quelqu’un (qu’il connaissait) a cherché à l’insulter en lui disant : « Tu peux t’entraîner autant que tu veux, tu ne seras jamais un homme ». À cet instant, Tangarr a réalisé une chose à laquelle il dit n’avoir jamais pensé auparavant… 

« Je me suis dit que j’étais seul. Une fille qui se sent comme un mec — un mec gay, qui plus est. »

Changements juridiques et obstacles 

Avant de changer légalement de sexe, les renseignements que Tangarr a trouvés sur le net et les gens avec lesquels il a échangé l’ont aidé à s’orienter afin d’obtenir toutes les informations nécessaires au sujet de ce processus en Ukraine. Il a lu des témoignages, des articles médicaux, essentiellement tout ce qu’il pouvait sur les changements au niveau de l’apparence et sur le traitement hormonal de substitution. 

Il a entamé sa thérapie et subi une mastectomie (ablation des seins) à Moscou, en Russie, puisqu’il « n’existe en Ukraine aucun chirurgien de qualité réputé dans ce domaine ». Pour lui, cela reflète aussi « l’ignorance générale de la population sur les questions trans*, et cela même parmi le corps médical ». 

« Au nom de tout ce qui nous tient à cœur, il est impensable de refuser de relever ce défi. » 

Mais l’Ukraine exige qu’une stérilisation irréversible soit pratiquée afin d’effectuer le changement de sexe. Tangarr s’est insurgé contre cette condition, car « la stérilisation forcée est discriminatoire pour mille et une raisons ». Avec l’aide d’un ami, il est parvenu à modifier ses documents légalement, sans avoir à subir d’hystérectomie (ablation de l’utérus). Il est l’une des très rares personnes à avoir procédé ainsi en Ukraine. 

Discrimination/préjugés/violence et adhérer à des mouvements 

 « J’ai toujours trouvé bizarre que personne ne fasse rien pour empêcher que cela n’arrive… Et puis j’ai compris que ‘personne’, c’était moi ». 

Les expériences que Tangarr a faites au cours de sa vie (de femme) l’ont amené à rejoindre le mouvement féministe, « dans la mesure où sa socialisation en tant qu’homme a mis en évidence tous les obstacles que les filles et les femmes ont à surmonter jour après jour ». C’est un activiste de Lavender Menace, un groupe dont les principaux domaines d’intérêt sont la théorie queer, le féminisme et les droits trans*. Il est aussi membre actif de la Trans* Coalition, qui rassemble les personnes trans* et leurs allié-e-s des pays de l’ex Union soviétique. 

En décembre 2015, Tangarr a entamé son travail activiste et participé à un dialogue entre représentant-e-s de la communauté trans* des pays de l'Europe de l'Est et d'Asie centrale (EEAC, en anglais) et de l’Eurasian Coalition on Male Health ou ECOM (Coalition eurasienne sur la santé des hommes), afin de parler des stratégies de prévention et des traitements du VIH et du SIDA au sein de la communauté trans* en tant que groupe socialement vulnérable. Il a présenté un exposé sur « les préjugés cognitifs comme causes de la forte exposition des hommes trans* à l’infection du VIH, les méthodes de prévention et l’amélioration de la situation ».

Il a participé à la création d’un ouvrage d’information sur le genre, rédigé des articles sur le thème trans*, travaillé à une vidéo de soutien à Odessa Pride et s’est exprimé lors d’une émission télévisée au sujet des obstacles juridiques auxquels les personnes trans* sont confrontées lorsqu’elles tentent de changer de sexe. 

Le Centre de la lutte contre le VIH et le SIDA de Kirovohrad (au centre de l'Ukraine) a invité Tangarr à donner une conférence sur les questions trans* à des journalistes, des activistes œuvrant en faveur des droits humains, des travailleur-euse-s de la santé et à la police. 

Tangarr est fermement convaincu que « l’éducation est une panacée capable d’éliminer les préjugés et les idées erronées, la discrimination et la xénophobie ». Il a pour devise : « Optez pour la vérité le plus rapidement possible ». 

« Plus nous savons de choses sur ce qui a trait à l’identité de genre et l’orientation sexuelle, moins nous nourrissons de préjugés. Les idées reçues engendrent de la souffrance. En abolissant l’ignorance, on diminue la détresse qu’elle provoque. » 

Source
AWID

Transitions: Tangarr’s Story

Transitions: Tangarr’s Story

After Russia annexed Crimea from Ukraine in March 2014, Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender, Queer and Intersex (LGBTQI) rights and communities on the peninsula became subject to the discriminatory and repressive ‘anti-gay propaganda’ law


Tangarr was born in Sevastopol, a city on the Black Sea. But as a gay transman, with strong views and principles supporting feminism, LGBTQI rights and human rights in general, he now considers Crimea a dangerous place and has fled with his partner to the continental part of Ukraine.

About Identity

Unlike most transgender people, Tangarr discovered somewhat later in life that his gender identity didn't match his sex assigned at birth. He told us about his childhood being relatively happy and his parents holding fairly liberal views on how a child is supposed to behave. He and his brother were treated equally, and Tangarr wasn’t persuaded to 'act like a normal girl' or do things traditionally considered feminine by society.

"I was playing Cowboys and Indians, climbing mountains with my parents and my brother, we went backpacking. I practiced Judo. I had no problem with being myself."

The coming of puberty, though, brought challenges for him. He wasn’t happy about everything his mother cherished, particularly the notion that this was the time that ‘turns girls into beautiful women’, an idea often romanticized.

His feelings about those changes were based on worry and frustration, he remembers, “it's hard to realize that your body develops in a way contradictory to your psyche”. 

Society didn’t treat him the way he wanted to be treated, people saw in him a young girl, and all he felt was a sense of wrongness and confusion related to the fact that their perception disappointed him.

“I thought I was lesbian (because they're, you know, stereotypically portrayed as masculine women), but I preferred men. It’s one of the moments when you realize how important enlightenment on issues of gender and sexual orientation is.”

Tangarr describes how he lacked information about transgender people, so he thought that the main problem was his body. He worked out, “became more muscular and athletic, yet something was definitely missing”. The sense of wrongness still persisted even if it was diminished by a quite liberal environment, including the understanding and support of friends.

His life was changed by someone (he used to know) attempting to insult him by saying “no matter how hard you work out, you’ll never be a man”. At this point, Tangarr realized something he said he never thought about before...

“I thought I was alone. A girl who feels like a guy — moreover, a gay guy.”

Legal changes and challenges

Prior to his legal sex change, the information Tangarr found online and the people he talked to helped guide him to learn all he needed to know about this process in Ukraine. He read stories, medical articles, basically everything about appearance changes and hormone replacement therapy.

He started the therapy and went through mastectomy (removal of breasts) procedure in Moscow, Russia as there “are no surgeons in Ukraine who are famed for quality in this matter”. For him this also reflects general “ignorance among the population on transgender issues, even among medical workers”. 

“For everything we hold dear, it’s unthinkable to refuse facing the challenge.”

However, to complete the legal sex change in Ukraine, irreversible sterilization is mandatory. Tangarr protested against this because, “forced sterilization is discriminatory for too many reasons to count”. With support of a friend, he was able to change documents legally, without undergoing hysterectomy (removal of the uterus). He is one of the very few people who has done so in Ukraine. 

Discrimination/Bias/Violence and joining movement(s)

 “I always found it weird that nobody does anything to stop it from happening… But then I understood that this nobody is me”

Tangarr’s experiences during his life (as a woman) moved him to join the feminist movement, “as further male socialization highlighted all the challenges girls and women must overcome on a daily basis”. He is an activist in "Lavender Menace", a group whose main fields of interest are queer theory, feminism and transgender rights, and is an active member of the Trans* Coalition, which unites transgender people and their allies in countries of the former Soviet Union. 

In December 2015, Tangarr began his work as an activist by participating in a dialogue between representatives of the transgender community from countries of Eastern  Europe and Central Asia (EECA) and the Eurasian Coalition on Male Health (ECOM), to discuss  prevention and treatment of HIV and AIDS among transgender people as a socially vulnerable group. He made a presentation on "Cognitive biases as reasons for transmen being at a high risk of HIV infection, methods of prevention and improvement of the situation".

He has participated in creating an information booklet about gender, has authored articles on transgender issues, has worked on a video to support Odessa Pride, and has spoken on a television show about challenges transgender people face when trying to change legal sex.

In the Kirovograd (central Ukraine) Centre for Fight against HIV and AIDS, Tangarr has been invited to lecture journalists, human rights activists, medical workers and the police on transgender issues.

Tangarr firmly believes that “education is a panacea for biases and misconceptions, discrimination and xenophobia”. His motto: “surrender to the truth as fast as you can”.

“The more we know about gender identity and sexual orientation issues, the less biased we become. With prejudice comes suffering, and to dispel ignorance is to diminish distress caused by it.”

Topics
LGBTQI Rights
Source
AWID

Transiciones: La historia de Tangarr

Transiciones: La historia de Tangarr

Después de que Rusia le quitara Crimea a Ucrania y la anexara en marzo de 2014, las comunidades de personas lesbianas, gay, bisexuales, trans, queer e intersex (LGBTQI) de la península y sus derechos quedaron sujetos a una ley discriminatoria y represiva conocida como ley de «propaganda anti-gay»


Tangarr nació en Sebastopol, una ciudad sobre el Mar Negro. Como hombre trans y gay con firmes convicciones y principios que apoyan el feminismo, los derechos LGBTQI y los derechos humanos en general, considera que Crimea se ha tornado un lugar peligroso y por eso huyó con su pareja a la parte continental de Ucrania. 

Sobre la identidad 

A diferencia de la mayoría de las personas trans, Tangarr descubrió relativamente tarde que su identidad de género no coincidía con el sexo que le habían asignado al nacer. Nos contó que su infancia fue relativamente feliz y que su madre y su padre tenían una visión bastante liberal de cómo se supone que lxs niñxs deben comportarse. Los trataban a él y a su hermano de igual manera y nunca intentaron persuadir a Tangarr de que «actuara como una niña normal» o que hiciera cosas que la sociedad tradicionalmente considera como femeninas. 

«Jugaba a indios y vaqueros, escalaba montañas con mis padres y mi hermano, íbamos de mochileros. Practicaba judo. No tenía ningún problema en ser yo mismo.»


Pero la llegada de la pubertad implicó desafíos para él. No estaba contento con nada lo que su madre valoraba, sobre todo la idea a menudo idealizada de que ese es el momento en que «las chicas se convierten en bellas mujeres».

Sus sentimientos en relación a esos cambios tenían que ver más con la preocupación y la frustración, y recuerda lo «difícil que es darse cuenta que tu cuerpo se desarrolla de una forma que contradice a tu alma».

La sociedad no lo trataba de la forma en que él quería ser tratado; la gente veía en él a una joven y lo único que él sentía era que algo no estaba bien. Su confusión estaba relacionada con el hecho de que la percepción que la gente tenía de él lo decepcionaba. 

«Pensé que era lesbiana (porque, como ya saben, el estereotipo las muestra como mujeres masculinas), pero prefería a los hombres. Es uno de los momentos en los que te das cuenta de lo importante que es entender las cuestiones del género y la orientación sexual». 

Tangarr relata que como carecía de información acerca de las personas transgénero, pensó que el problema principal era su cuerpo. Hizo ejercicio y logró «volverse más musculoso y atlético, pero definitivamente algo estaba faltando». Sin embargo, la sensación persistente de que algo no estaba bien se veía atenuada por un entorno bastante liberal en el que contaba con la comprensión y el apoyo de sus amigxs.

Fue una persona (que él conocía) quien cambió su vida cuando intentó insultarle diciendo «No importa cuánto ejercicio hagas, nunca serás un hombre». En ese momento Tangarr se dio cuenta de algo que nunca se le había ocurrido antes... 

«Pensé que estaba solx. Una chica que se sentía como un chico — lo que es más, un chico gay».

Cambios legales y desafíos 

Antes de su cambio de sexo legal, Tangarr encontró información en línea y habló con gente que le ayudó y le guió mientras aprendía todo lo que necesitaba saber acerca de este proceso en Ucrania. Leyó historias, artículos médicos, básicamente todo lo relacionado con los cambios en la apariencia y la terapia de reemplazo hormonal. 

Tangarr comenzó la terapia y se hizo una mastectomía (extirpación de los senos) en Moscú, Rusia, ya que «no hay cirujanos en Ucrania que sean conocidos por su pericia en este tema». Para él, esta situación también refleja el estado general de «ignorancia sobre los temas trans que existe entre la población, incluso entre lxs trabajadorxs de la salud». 

«Por todo aquello que atesoramos, es impensable negarse a enfrentar el desafío.» 

Sin embargo, en Ucrania, para completar el cambio de sexo legal es obligatoria la esterilización irreversible. Tangarr protestó contra eso porque «las razones por las que la esterilización forzada es discriminatoria son demasiadas para ser enumeradas». Con el apoyo de una persona amiga pudo cambiar sus documentos legalmente, sin someterse a una histerectomía (extracción del útero). Tangarr es una de las pocas personas que lo ha hecho en Ucrania.

Discriminación/Prejuicios/Violencia y la afiliación al/los movimiento(s)  

«Siempre me pareció raro que nadie hiciera nada para evitar que eso sucediera... Pero luego entendí que ese nadie era yo.» 

Las experiencias de Tangarr durante su vida (como mujer) le llevaron a unirse al movimiento feminista, «ya que el proceso adicional de socialización masculina puso de relieve todos los desafíos que las niñas y mujeres deben superar día a día». Desde entonces es activista en la «Amenaza Violeta», un grupo cuyas principales áreas de interés son la teoría queer, el feminismo y los derechos trans y miembro activo de la Trans* Coalition [Coalición Trans*], grupo que une a las personas trans y sus aliadxs en los países de la antigua Unión Soviética. 

En diciembre de 2015 Tangarr comenzó su trabajo como activista participando en un coloquio entre representantes de la comunidad trans de los países de Europa Oriental y Asia Central (EECA, por sus siglas en inglés) y la Eurasian Coalition on Male Health (ECOM) [Coalición Euroasiática sobre Salud Masculina], para discutir sobre prevención y tratamiento de VIH y SIDA entre las personas trans como grupo socialmente vulnerable. Allí hizo una presentación sobre los «Los sesgos cognitivos como razones por las cuales los hombres trans corren un alto riesgo de infección por VIH, métodos de prevención y cómo mejorar la situación».

Tangarr ha colaborado en la creación de un folleto informativo sobre género, ha escrito artículos sobre temas trans, ha trabajado en un video que apoya al grupo Odessa Pride [Orgullo Odesa] y ha hablado en un programa de televisión acerca de los desafíos que enfrentan las personas trans cuando intentan hacer un cambio de sexo legalmente

En el Centro de Lucha contra el VIH y el SIDA de Kirovogrado (Ucrania central), Tangarr ha sido invitado a dar una conferencia para periodistas, activistas de derechos humanos, trabajadorxs de la salud y policías sobre temas trans. 

Tangarr cree firmemente que «la educación es una panacea contra los prejuicios y conceptos erróneos, la discriminación y la xenofobia». Su lema es: «Ríndete a la verdad tan rápido como puedas».

«Cuanto más sepamos sobre identidad de género y orientación sexual, menos prejuicios tendremos. El prejuicio trae aparejado sufrimiento, por eso barrer con la ignorancia es reducir el dolor que ella causa».

Source
AWID

AWID en 2014: Fortaleciendo la organización de las mujeres por sus derechos en todo el mundo

En defensa de los derechos LGBTQI

Estudiantes, escritoras, lideresas, activistas. Cada una de las cuatro mujeres que honramos a continuación encaró el activismo a su manera. Sin embargo, todas tuvieron en común la promoción y defensa de los derechos de  lesbianas, gays, personas bisexuales, trans*, queer e intersex. Únete a nosotras para recordar y honrar a estas defensoras de derechos humanos, su trabajo y su legado, compartiendo los memes aquí incluidos con tus colegas, amistades y redes; y tuiteando las etiquetas #WHRDTribute y #16Días.


Por favor, haz click en cada imagen de abajo para ver una versión más grande y para descargar como un archivo.  

 

Margarita Salas Guzmán

Biography

Margarita es una feminista y activista por los derechos de las personas LGBTIQA de América Latina. Sus pasiones son la transformación social y el bienestar colectivo. Posee títulos en Psicología, Comunicaciones y Administración Pública, y varias certificaciones en Política Pública, Liderazgo, Gestión y Toma de Decisiones. Como profesional, ha tenido una dilatada experiencia con organizaciones de base, ONG nacionales y regionales, universidades y el sector público, en los que se ha abocado a la facilitación, la capacitación, la incidencia política, las comunicaciones y la evaluación de políticas.

Position
Gerente de Proyectos Especiales
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5. Realiza las entrevistas

Las entrevistas generan información en profundidad que no puedes obtener fácilmente de la encuesta. Mientras que la encuesta se centra sobre todo en información cuantificable y preguntas cerradas, las entrevistas son el espacio para las opiniones expertas de activistas y donantes, así como para las preguntas abiertas que pueden poner en contexto los resultados de la encuesta.

En esta sección

Consejos generales

1. Antes de realizar las entrevistas

Envía una nota conceptual a las personas que vas a entrevistar, explicando tus objetivos para la entrevista y para la investigación en general, así como una lista de preguntas.

Esto les permitirá prepararse para responder a las preguntas más complicadas y buscar información que tal vez no tengan a mano sin previo aviso.

2. Durante las entrevistas

  • Puedes realizar las entrevistas mientras tienes la encuesta abierta para recibir respuestas, como forma de ahorrar tiempo.
  • Trata de que las entrevistas sean lo más consistentes posible entre sí para facilitar un análisis sistemático de los resultados. Para esto, debes formular siempre las mismas preguntas. Cuando codifiques las respuestas, podrás descubrir tendencias ocultas.
  • Las entrevistas también pueden ser útiles para aportarle más contenido a algunos de los resultados de la encuesta.

No bases las preguntas en supuestos acerca de lo que saben las personas a las que entrevistas. Por el contrario, averigua primero qué saben, porque eso también te aportará información.

  • NO: «Considerando las tendencias actuales en el financiamiento en Suiza, ¿podrías identificar oportunidades de colaboración?». Esta pregunta da por sentado que la persona entrevistada conoce y evalúa las tendencias en el financiamiento en la misma medida que tú.
  • SÍ: Pregunta primero «¿Qué piensas de las tendencias actuales del financiamiento en Suiza?», y luego «¿Conoces alguna oportunidad de colaboración?». Esto te revela lo que la persona sabe, y te aporta información ya desde la primera pregunta.

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Entrevistas especializadas

1. Entrevistas con donantes

Las entrevistas con donantes te permitirán forjar vínculos más profundos con ellxs, lo que te será útil cuando hagas incidencia una vez concluida la investigación. También te ayudarán a conocer mejor los procesos de toma de decisiones de las financiadoras.

Preguntas sugeridas para las entrevistas con donantes:

  • ¿Cuáles son sus prioridades para el para el financiamiento? ¿Por qué y cómo decidieron esas prioridades? Por ejemplo: ¿por qué optaron por financiar proyectos y no dar apoyo organizacional, o viceversa?
  • ¿Qué monto asignan cada año a impulsar los derechos humanos de las mujeres? Esta respuesta le dará mayor confiabilidad a la información general que consigas.
  • ¿Perciben alguna tendencia en el financiamiento? ¿Cómo creen que se originó y a qué dinámica política responde?
  • ¿Cuál es su teoría del cambio social y qué impacto tiene sobre sus vínculos con las organizaciones por los derechos de las mujeres?

Ver ejemplos de entrevistas con donantes

2. Entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres

Las entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres te ayudarán a conocer mejor las realidades sobre el terreno. También te permitirán profundizar tus vínculos con ellas y luego tal vez integrarlas al trabajo de incidencia, sobre todo para alentar la colaboración entre donantes y activistas.

Temas que sugerimos abordar durante las entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres:

  • Tendencias a largo plazo en cuanto a prioridades para el financiamiento que perciben las organizaciones de mujeres y su impacto.
  • Ejemplos exitosos de estrategias conjuntas de movilización de recursos por parte de feministas, que ayuden a construir movimientos fuertes y complementarios.
  • Sus argumentos acerca de por qué es importante apoyar a las organizaciones de mujeres y sus procesos organizativos.
  • Cómo entienden los diferentes actores el proceso de cambio social y su rol en cuanto a impulsar/alcanzar la igualdad de género y los derechos de las mujeres.

Ver ejemplos de entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres

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Resultados preliminares

Te recomendamos analizar resultados preliminares durante toda la investigación WITM. Presentar los resultados preliminares te da la oportunidad de realizar más entrevistas y escuchar opiniones sobre el proceso de investigación y los resultados iniciales. Esas opiniones las puedes incorporar a la investigación en su formato final.

AWID organiza «reuniones de WITM» durante las que comparte los resultados preliminares de la encuesta y las entrevistas. En estas reuniones, activistas, organizaciones por los derechos de las mujeres y donantes pueden debatir y discutir los resultados, esclarecer el contexto, sentir la investigación como propia y hacer aportes para la versión final de la investigación.

Por ejemplo, en la Cumbre Mundial de la IFP sobre Filantropía Indígena (en inglés), se utilizó el Centro de Movilización de Recursos por los Derechos de las Mujeres Indígenas como espacio para presentar los resultados preliminares.

Ver la presentación de esa reunión (en inglés)

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Paso previo

4. Recoge la información y analízala

Paso siguiente

6. Realiza una investigación secundaria


Duración estimada

• 1,5 - 3 meses

Personas que se necesitan

• 1 persona (o más) de investigación

Recursos necesarios

• Lista de los donantes, organizaciones y activistas para las encuestas
• Preguntas preparadas
• Documento de Síntesis (que creó en la sección "Prepara el marco")

Recursos con que cuento

Ejemplo de preguntas: Financiadores
Ejemplo de preguntas: Activistas y organizaciones


Paso previo

4. Recoge la información y analízala

Paso siguiente

6. Realiza una investigación secundaria


Planilla «¿Estoy listx?»

Descargar el manual en PDF

Anissa Daboussi

Biography

Annisa es una investigadora y promotora feminista franco-tunecina que reside en Marsella (Francia). Inició su vida profesional en El Cairo en enero de 2011 y, desde entonces, ha trabajado en torno a los derechos humanos y los movimientos feministas en la región de Asia sudoccidental y África del Norte. Anteriormente, trabajó para distintas ONG internacionales y organizaciones intergubernamentales como IDEA, UNICEF y, más recientemente, para FIDH (la Federación Internacional por los Derechos Humanos), donde se desempeñó como promotora e investigadora en derechos humanos entre 2017 y 2021. Posee una licenciatura en Traducción e Interpretación y una maestría en Ciencias Políticas, obtenida en Sciences Po Lille. Anissa es una apasionada de los idiomas, los estudios decoloniales y participa en diversas iniciativas locales contra el racismo.

Position
Gerente, Promoción de los Derechos Universales y la Justicia
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Principales estrategias y tácticas de la oposición

A pesar de su rigidez en cuestiones doctrinales y de cosmovisión, lxs actores anti-derechos han demostrado una apertura a nuevos tipos de alianzas estratégicas, nuevas técnicas de organización y nuevas formas de discurso. Todo esto les ha permitir detentar mayor poder en los espacios internacionales.


Se ha observado una notable evolución en las estrategias de lxs actores ultra conservadores que operan a este nivel. No solo intentan manipular los límites de los consensos y bloquear cierto lenguaje, sino también transformar el marco conceptual, desarrollar normas y estándares alternativos y encontrar otras vías de influencia.

Estrategia 1: Capacitación de representantes ante las Naciones Unidas

Lxs actores ultra conservadores trabajan para establecer y mantener vínculos con representantes de los Estados ofreciéndoles oportunidades regulares de capacitación — como el Foro Mundial de Políticas sobre la Familia que es anual — y materiales de capacitación específicos.

Estas capacitaciones y la provisión de recursos en forma periódica les aportan discursos y técnicas de negociación a lxs representantes  para que continúen colaborando en pro de los objetivos anti-derechos en el sistema de derechos humanos. Lxs representantes también reciben compilaciones organizadas de «lenguaje consensuado» y referencias a información pseudo-científica o estadística para reforzar sus argumentos.

La transmisión consolidada de estos mensajes explica en parte por qué lxs representantes de los Estados que adoptan posiciones ultra conservadoras en los debates internacionales sobre derechos humanos a menudo lo hacen contradiciendo su propia legislación y políticas nacionales.

Estrategia 2: Celebración de encuentros internacionales

La red de reuniones virtuales regionales e internacionales de lxs actores anti-derechos contribuye a crear vínculos más estrechos entre las OSC ultra conservadoras, los Estados y bloques de Estados, y poderosos órganos intergubernamentales. El Congreso Mundial de las Familias que se realiza todos los años es uno de los principales ejemplos de esta estrategia.

Estas reuniones refuerzan los vínculos personales y las alianzas estratégicas, elementos centrales para construir y sostener cualquier movimiento. También facilitan la creación dinámica de relaciones que van más allá de los países o las religiones y se articulan en torno a temáticas e intereses compartidos, lo que conduce a un enfoque más proactivo para formular demandas integrales en la esfera política internacional por parte de lxs actores anti-derechos.

Estrategia 3: Formular reservas a los acuerdos sobre derechos humanos

Históricamente, los Estados y los bloques estatales han tratado de socavar el consenso internacional o la rendición de cuentas por parte de cada país frente a las normas internacionales de derechos humanos interponiendo reservas a los acuerdos que ponen en peligro la aplicabilidad universal de los derechos humanos.

La Convención sobre la Eliminación de la Discriminación contra las Mujeres (CEDAW) es la que ha sido objeto del número más alto de reservas, muchas de las cuales se fundamentan en presuntos conflictos con la ley religiosa. Sin embargo, la CEDAW está fuera de discusión como parte del derecho internacional de los derechos humanos, y las referencias a la tradición, cultura o religión no pueden justificar violaciones de los derechos humanos. Muchas reservas a la CEDAW son inválidas porque son «incompatibles con el objeto y el propósito» de este tratado. Sin embargo, los Estados invocan continuamente estas reservas para eludir sus responsabilidades en materia de derechos humanos.

También se están introduciendo cada vez más «reservas» a documentos y acuerdos de Naciones Unidas que no son tratados formales, como las resoluciones del Consejo de Derechos Humanos y de la Asamblea General.

Estrategia 4: Creación de un marco paralelo de derechos humanos

Resulta alarmante observar cómo actores regresivxs que operan en la ONU han comenzado a cooptar estándares de derechos existentes y a hacer campaña para desarrollar un lenguaje consensuado que sea profundamente anti-derechos.

Su objetivo es crear y luego propagar en los escenarios internacionales de derechos humanos un lenguaje que valide normas patriarcales, jerárquicas, discriminatorias y culturalmente relativistas.

Un paso hacia el logro de este propósito es la redacción de textos declarativos, como la Declaración Mundial de la Familia y los Artículos de San José, que se presentan como fuentes no vinculantes en materia de derechos humanos, recogen adhesiones por parte de  múltiples actores de la sociedad civil, estatales e institucionales; y luego sirven como base para la promoción y el cabildeo.

Estrategia 5: Desarrollo de fuentes «científicas» alternativas

Como parte de un cambio estratégico hacia el uso de discursos no religiosos, lxs actores anti-derechos han invertido significativamente en crear sus propios grupos de expertxs en «ciencias sociales». Ayudados por los medios conservadores que son cada vez más numerosos, estos materiales se difunden ampliamente entre grupos conservadores de la sociedad civil y también  se utilizan como base para la incidencia en espacios internacionales de derechos humanos.

Mientras que los objetivos y la motivación de lxs actores conservadorxs se derivan de sus interpretaciones extremas de la religión, la cultura y la tradición, a menudo refuerzan sus argumentos con estudios que reivindican para sí una cierta  autoridad intelectual. Así se produce un contra-discurso, a través de una mezcla engañosa de doctrina tradicionalista y ciencias sociales.

Estrategia 6: Movilización de jóvenes

Esta es una de las estrategias más efectivas empleadas por la derecha religiosa y representa una inversión importante en el futuro de los movimientos anti-derechos.

El reclutamiento de jóvenes y el desarrollo de sus liderazgos, comenzando en el nivel local con iglesias y campus universitarios, son una prioridad para muchos actores conservadores dedicados a influir sobre políticas internacionales.

Esta estrategia les ha permitido infiltrarse en espacios específicos de las Naciones Unidas para jóvenes, incluidos los de la Comisión de la Condición Jurídica y Social de las Mujeres, y crear un fuerte contrapunto a las redes y organizaciones progresistas de la juventud.

Estrategia 7: Desmantelamiento económico y deslegitimación de los mecanismos de derechos humanos

Los grupos regresivos han comprendido que dentro del sistema de Naciones Unidas su influencia es mucho menor cuando se trata de mecanismos de expertxs (Procedimientos Especiales y órganos de monitoreo de tratados) o de organismos operativos (agencias) y no de mecanismos políticos.

Por eso , los grupos anti-derechos afirman que las agencias de Naciones Unidas están «sobrepasando su mandato»; el Comité CEDAW y otros organismos de tratados no tienen autoridad para interpretar esos instrumentos; y los Procedimientos Especiales son en realidad expertxs que han tomado partido y que se extralimitan en su mandato. Los grupos anti-derechos también han tenido éxito en su cabildeo para recortar la financiación a organismos como el Fondo de Población de las Naciones Unidas (UNFPA).

Esta invalidación de los mecanismos de las Naciones Unidas alimenta la impunidad estatal. Cuando los gobiernos están bajo escrutinio internacional, pueden defender sus acciones acusando al mecanismo que los examina de tener defectos estructurales o de estar sobrepasando su mandato.

Estrategia 8: Organización en línea

Lxs actores no estatales conservadores invierten cada vez más en las redes sociales y otras plataformas en línea para promover sus actividades, hacer campaña y difundir ampliamente información de los espacios internacionales de derechos humanos.

La organización española CitizenGo, por ejemplo, se presenta como la versión conservadora de Change.org, organizando peticiones y campañas de cartas. Una petición reciente, que se opone a que la ONU instituya  un Día Internacional sobre el Aborto Seguro, reunió más de 172 000 firmas.


Tendencias globales:

  • Aprender de las estrategias de organización de feministas y otrxs actores progresistas.
  • Replicar y adaptar  en el nivel internacional tácticas que fueron exitosas a nivel nacional.
  • Pasar de un énfasis en la 'protesta simbólica' a convertirse en infiltradxs que están subvirtiendo el sistema.

Si conocemos las estrategias empleadas por lxs actores anti-derechos, podemos  contrarrestarlas de manera más efectiva.

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Deya Bhattacharya

Biography

Deya es une organizadore de movimientos feministas, profesional de los derechos humanos e investigadore queer trans no binarie que basa su trabajo en métodos queer-feministas y participativos. Ha trabajado en el ecosistema del financiamiento feminista durante más de siete años y ha participado en espacios del movimiento feminista desde hace mucho más tiempo, ya más de 10 años. Su trabajo se ubica en la intersección del dinero con los movimientos. Antes de incorporarse a AWID, Deya se desempeñaba como consultore independiente para Mama Cash, Kaleidoscope Trust, Comic Relief, Global Fund for Children (Fondo Global para la Infancia), entre otros, donde estableció en conjunto procesos, espacios y mecanismos centrados en los movimientos para la dotación de recursos, programas e investigación. Posee una maestría en Justicia Internacional y Derechos Humanos de la Universidad Centroeuropea.

En AWID, Deya conduce la Estrategia de Participación y Apoyo a los Movimientos de la Iniciativa Financiamiento para los Movimientos Feministas, y brinda apoyo a movimientos feministas clave en sus esfuerzos de definir y promover agendas de dotación de recursos feministas. Fuera del trabajo, Deya se destaca en natación, adora la ficción literaria contemporánea y cuidar su perro.

Position
Responsable, Participación de los Movimientos - Iniciativa para el Financiamiento de los Movimientos Feministas
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El Fondo Acceso para el Foro de AWID

Nos esforzamos para hacer que el Foro de AWID sea un encuentro verdaderamente global, con participación de un conjunto diverso de movimientos, regiones y generaciones. Con este fin, AWID moviliza recursos para un Fondo Acceso (FA) limitado para ayudar a algunxs participantes con los costos de asistir al Foro. 

El 14° Foro Internacional de AWID tendrá lugar entre el 11 y el 14 de enero de 2021 en Taipei, Taiwán. 


¿Cómo será asignado el Fondo Acceso?

Para este Foro de AWID no habrá proceso de postulación​. 

Las becas del Fondo Acceso serán asignadas sólo por invitación para:

  • Dos personas por actividad seleccionada para el programa del Foro (decididas por aquellas organizaciones, grupos o individuos que organizan la actividad)
  • Participantes que se identifiquen como parte de Colectivos Prioritarios del Foro (CPF) recomendadxs por las organizaciones, redes y grupos que están creando el Foro junto con AWID. Los CPF son aquellos que consideramos que fortalecerían nuestro poder colectivo como movimientos, que no estén centrados en los movimientos feministas dominantes, y cuyas realidades feministas nos gustaría honrar, celebrar y visibilizar:
    - Feministas negrxs 
    - Feministas indígenas 
    - Feministas trans, de género no convencional e intersex 
    - Feministas con discapacidades  
    - Feministas trabajadorxs sexuales y trabajadorxs informales, incluyendo trabajadorxs migrantes 
    - Feministas afectadxs por la migración  
    - Mujeres afectadas por la política de drogas 
    - Feministas de las regiones del Foro (con el foco en el Pacífico y en China continental) 

Además, AWID va a financiar a aproximadamente 100 participantes del país anfitrión del Foro. Lxs integrantes de los Comités del Foro (Contenidos y Metodología, Acceso y Anfitrionxs así como el Grupo de Trabajo de Artistas también tendrán apoyo del Fondo Acceso.

¿Qué cubre el Fondo Acceso?

Para lxs participantes seleccionadxs, el Fondo Acceso cubrirá el costo de su:

  • Vuelo 
  • Alojamiento 
  • Visa
  • Transporte local en Taipei
  • Seguro médico de viaje 

El Fondo Acceso no cubrirá su: 

  • Inscripción al Foro, una pequeña suma de $100 dólares
  • Transporte hacia y desde el aeropuerto en su ciudad de partida 
  • Otros costos eventuales

Aparte del Fondo Acceso, ¿cómo puedo financiar mi participación en el Foro?

Hemos preparado una lista con otras ideas sobre cómo puedes financiar tu participación en el Foro de AWID en la página de Ideas sobre financiamiento. 

Más Ideas sobre financiamiento

Las organizaciones, ¿pueden afiliarse a AWID?

Si, alentamos la afiliación institucional

Actualmente contamos en nuestra membresía con cientos de organizaciones destacadas e innovadoras que trabajan en temas relacionados con los derechos de las mujeres y el desarrollo. Los criterios de afiliación son los mismos que para las personas a título individual, aunque las cuotas y los beneficios son diferentes, con el fin de atender a las necesidades de las instituciones afiliadas.

Conoce más sobre la membresía institucional de AWID

Upasana Agarwal

Forgotten Song
“Forgotten Song” [«Canción Olvidada»]
Ode to the Moon
“Ode to the Moon” [Oda a la Luna»]
Vapour and Fire
“Vapour and Fire” [«Vapor y Fuego»]

Sobre Upasana Agarwal

Upasana Agarwal
Upasana es unx ilustradorx y artista no binarie de Calcuta, India. Su obra explora narrativas identitarias y personales, que empean restos o evidencias visuales de los contextos con los que trabaja. Le atraen especialmente los diseños en patrones que, para ellx, comunican verdades complejas sobre el pasado, el presente y el futuro. Cuando Upasana no está ilustrando, organiza y dirige un centro de arte comunitario queer y trans de la ciudad.

2005: se celebra el segundo Diálogo de Alto Nivel

Segundo Diálogo de Alto Nivel sobre la Financiación para el Desarrollo

Las naciones ‘en desarrollo’ exhortaron a que se tuvieran en cuenta los desafíos globales así como las necesidades y posibilidades locales en la interacción con diferentes grupos (mujeres, jóvenes, personas con discapacidad, etc.) para abordar las temáticas identificadas en el Consenso de Monterrey.